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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
12 novembre 2020

Cette vieille affaire Boulin

Un rapport jette un doute sur la version du suicide

boulinMinistre du Travail de Valéry Giscard-d'Estaing, il avait été retrouvé mort dans un étang de la forêt de Rambouillet en 1979.

La mort par noyade de de Robert Boulin ne peut être établie "de manière formelle", selon un nouveau collège d'experts mandaté pour déterminer les causes de sa mort, a-t-on appris dimanche 8 novembre auprès de la famille de l'ex-ministre. 

Ces conclusions, révélées par Le Parisien-Aujourd'hui en France, constituent "un tournant majeur dans le combat pour la recherche de la vérité", estiment Fabienne Boulin et son avocate Marie Dosé dans un communiqué. La fille de l'ancien ministre du Travail de Valéry Giscard d'Estaing "prend acte qu'il est enfin établi judiciairement que les anciens magistrats saisis de ce dossier qui ont conclu au suicide de son père par noyade ont motivé leur ordonnance de non-lieu sur des conclusions d'expertise erronées", peut-on lire.

"Elle prend également acte qu'aucun élément tangible ne peut désormais être avancé pour assurer que Robert Boulin se serait suicidé par noyade", ajoutent les deux femmes. Cette nouvelle expertise démontre également que Robert Boulin "a été victime de violences volontaires ayant provoqué une fracture du nez récente et concomitante au décès".

Le 30 octobre 1979, l'ancien ministre était retrouvé mort dans un étang de la forêt de Rambouillet (Yvelines), à l'âge de 59 ans. Sa mort avait initialement été classée comme un suicide par noyade, après ingestion de barbituriques. Doutant de cette version, sa famille a porté plainte en 1983: l'enquête, ouverte pour meurtre, s'est soldée par un non-lieu en 1991. Sa fille a demandé, en 2002 et 2010, la réouverture du dossier, sans succès jusqu'en 2015, où une nouvelle information judiciaire a été ouverte contre X pour "enlèvement" et "assassinat".

Fracture du nez

Dans son rapport dont des extraits sont cités dans le communiqué de Fabienne Boulin et Marie Dosé, le nouveau collège d'experts estime que "les constatations décrites" à l'époque "ne sont pas suffisantes à une conclusion formelle" de mort par noyade "en l'absence de données anatomopathologiques et biologiques".

Concernant les coups portés à l'ancien ministre qui avait été révélés par la seconde autopsie, "le nouveau rapport d'expertise acte enfin l'existence désormais incontestable d'une fracture de la portion nasale du maxillaire supérieur gauche", notent la fille de Robert Boulin et l'avocate. Cette fracture, dont les experts précisent qu'elle n'a pas pu provoquer à elle-seule la mort de Robert Boulin, "a été provoquée par 'un choc direct' secondaire 'soit à une chute, soit à un heurt par objet contondant'", ajoutent-elles. (selon AFP)

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10 novembre 2020

Olivier Véran : un as dans l’art de faire peur

Le ministre français de la Santé, Olivier Véran, est un expert dans l’art de faire peur à ses concitoyens, en atteste sa sortie à l’Assemblée nationale, alors qu’il donnait un exemple de malade à donner froid dans le dos.

veran

Le mardi 3 novembre 2020 fera date. Pour cause, un ministre de la République française s’est autorisé à servir une phrase on ne peut plus exceptionnelle aux élus du peuple, dans leur temple : le Parlement. « C’est ça, la réalité, mesdames et messieurs les députés, si vous ne voulez pas l’entendre, sortez d’ici ! ». Comprenez par ici, l’Assemblée nationale.

Si les députés ne veulent pas entendre quelle réalité ? La réalité, c’est une exception, d’un malade de 28 ans, qui est entre la vie et la mort. Suivons le récit d’Olivier Véran, digne d’un professeur de poésie. « Dans la première chambre, il y avait un jeune homme de 28 ans, dans le coma, intubé et ventilé avec pas moins de dix pousse-seringues pour pouvoir à la fois l’alimenter et lui fournir les médicaments essentiels pour le maintenir en vie », a narré Olivier Véran.

Un récit digne d’un professeur de poésie. Car si la France, une certaine France, en arrive à voir un jeune de 28 ans se faire dominer, à ce point, par le Coronavirus, c’est qu’il y a problème. Si ce jeune ne souffre pas de comorbidité sévère, c’est qu’il y a eu problème. Car un jeune ne peut pas mourir de Coronavirus dans des conditions normales. Il y a forcément soit une négligence, soit une comorbidité. Ce qui constitue une exception, donc un mauvais exemple dont le ministre s'est servi pour faire peur aux Français.

8 novembre 2020

Covid-19 plus rapide que les parlementaires

Nul n'est censé ignorer la loi ! même si elle n'existe pas encore ?

assembl_e_nationaleLes députés ont entamé samedi l'ultime lecture du projet de loi sur l'état d'urgence sanitaire, avant son adoption définitive par le Parlement, dans une ambiance houleuse sur fond de situation sanitaire "très préoccupante", selon Olivier Véran.

Échéance au 16 février 2021, habilitations du gouvernement à légiférer par ordonnances: le régime d'exception de l'état d'urgence sanitaire doit donner les armes à l'exécutif pour faire face à la deuxième vague de l'épidémie de Covid-19 "très violente", selon le ministre de la Santé Olivier Véran. 

"La situation est très préoccupante", a exposé le ministre."Notre seul objectif est d'être capable de prendre en charge tous les malades qui en auraient besoin", a-t-il assuré alors que le parcours parlementaire du texte a pris des allures de chemin de croix pour l'exécutif.

Les oppositions et le Sénat ont fait feu de tout bois contre le gouvernement et la majorité accusés d'"autoritarisme".

L'union sacrée de la classe politique, qui avait prévalu au printemps dernier, a volé en éclats cet automne, alors que les couacs n'ont pas épargné une majorité désorganisée qui, au Palais Bourbon, s'est parfois retrouvée en minorité.

Samedi, les débats ont rapidement tourné à l'aigre au Palais Bourbon où les esclandres et admonestations entre majorité et oppositions lors des débats de mardi, en deuxième lecture du texte, ont visiblement laissé des traces. La motion de rejet préalable portée par le député LR Philippe Gosselin a été applaudie avec ironie sur les bancs des "marcheurs" provoquant la colère des oppositions.

"Bouffonnerie", pour M. Gosselin, "ironie stupide" pour Gérard Leseul (PS), le député PCF Stéphane Peu s'est dit "surpris du climat dans lequel s'ouvre le débat".

La majorité a mis en avant "l'urgence à agir" et les mauvais chiffres de l'épidémie en France. 

"Vous êtes toujours dans le déni", a fustigé le LREM Pacôme Rupin.

La motion de rejet LR a été rejetée par 39 voix pour et 171 contre.

Le président de la séance, Sylvain Waserman, a appelé les députés à un débat "serein" et à éviter "les provocations et les sur-réactions".

Après plusieurs allers-retours entre Assemblée et Sénat, les députés de la majorité présidentielle auront le dernier mot et devront gommer les modifications apportées jeudi, par le Palais du Luxembourg contre l'avis du gouvernement et revenir à sa version.

La loi n'existe donc pas encore !

Les débats rapportés par l'AFP prouvent en tous cas que cette loi n'a pas encore été promulguée au bulletin officiel ! Elle n'existe donc pas encore ! On peut donc douter de la valeur des Attestations de déplacement dérogatoire successives  qui ont été distribuées au public ! alors qu'on est au troisième exemplaire !

N° 1 : dépassé ! C'est l'attestation du 1er confinement. Il ne fait pas référence à la nouvelle loi et à son décret !

ATT1N° 2 : c'est l'attestation pour le couvre-feu uniquement ! Dépassé !

ATT2N° 3 : Le décret fait référence à une loi encore ni votée, ni publiée, et donc à un décret sans valeur juridique !

ATT3Français, françaises, les attestations ne vous protègent pas de la covid-19, seulement d'une amende qui peut vous être attribuée en toute illégalité.

27 octobre 2020

Le tsunami arrive…

Les conséquences économiques de la crise sanitaire commencent à devenir visibles. Dans les villes, un nombre croissant de magasins, restaurants, hôtels et d’autres commerces met la clé sous la porte.

tsunamiIl fallait s’y attendre, mais comme c’est souvent le cas, on refuse de croire aux événements jusqu’à ce qu’ils se matérialisent. Depuis des mois, nous savons que la crise sanitaire sera suivie par une crise économique et maintenant, au milieu de la « deuxième vague », cette crise économique frappe de plus en plus fort. Il suffit de se balader dans les centres de nos villes pour le constater – un nombre croissant de magasins doit jeter l’éponge. Les conséquences de ce « tsunami économique » nous occuperont pendant quelques années. Et dire que la crise sanitaire est loin d’être terminée…

« Bail à céder », « Tout doit disparaître », « Fermeture définitive » – ce genre de panneau apparaît de plus en plus souvent sur des vitrines. Si certains magasins dans les centres de nos villes trouvent rapidement des repreneurs, on ne peut plus fermer les yeux devant une triste réalité : ceux qui ne disposent pas de réserves financières suffisantes, risquent de disparaître. Le tissu économique de nos villes s’appauvrit et les seuls gagnants sont les grandes structures de distribution en ligne, comme par exemple Amazon. Il est étonnant de constater que de nombreux responsables politiques prônent actuellement l’installation de justement cette enseigne en Alsace – ils prônent donc la mise à mort des commerces et des emplois de proximité, pour favoriser la création de quelques centaines d’emplois plutôt précaires. Cette évolution contribuera largement à la paupérisation des villes, surtout des petites villes où les commerçants luttent actuellement pour leur survie.

Est-ce que nous optons réellement pour « l’amazonisation » de nos villes ? Après « l’ubérisation », « la déliveroosation » et « l’AirBnBsation » de nos villes, on opte maintenant pour la fin de la vie de proximité de nos villes ? Pour le seul bénéfice de groupes multinationaux à qui on permet, par des structures futées, de verser plutôt des dividendes aux actionnaires que de payer des impôts dans les pays ou ces groupes réalisent leurs bénéfices ? En fin de compte, cette mise à mort du tissu économique de proximité relève d’un choix politique. Il y en a qui préfèrent l’approfondissement d’un capitalisme style « Far Ouest », d’autres souhaitent favoriser une économie locale et régionale dans tous les secteurs où une telle approche est possible.

« Mais ils vont créer 500 emplois ! », s’écrient certains, en parlant d’une implantation d’Amazon en Alsace. D’accord, 500 emplois contre la mise à mort d’un tissu économique qui s’est développé depuis des décennies et qui offre des emplois ailleurs que dans des zones industrielles et commerciales loin des villes et villages. L’être humain ne semble pas trop compter dans le concert des grands groupes multinationaux et de leurs fidèles agents politiques qui semblent pressés d’en finir avec une économie à taille humaine.

Tout le monde est d’accord – actuellement, il faut tout mettre en œuvre pour éviter le pire. Mais est-ce que « tout mettre en œuvre » implique une politique économique qui crée quelques emplois à court terme, tout en détruisant un tissu économique ayant fait ses preuves ? Voulons-nous vraiment que les centres des villes soient désertés et laissés aux fast-foods et marques internationales ? Si nous souhaitons que demain, il y a encore une vie économique dans les villes et villages, il faudra éviter de transférer cette vie économique au seul internet en la confiant aux géants qui eux, ne connaissent ni moral, ni intérêt humain, mais seulement la « shareholder value » et des comptes bancaires aux Îles Caïman…

Sauvons ce tissu économique de proximité, sauvons les emplois et la vie dans les villes et villages, au lieu de transférer notre vie vers des hyper-structures qui se trouvent à l’extérieur de notre cadre de vie. Ceux qui souhaitent un changement vers une économie durable et plus humaine, ne peuvent pas se prononcer en faveur des Amazon & Cie. C’est un choix à faire, celui entre un capitalisme qui dévaste tout sur son passage et une autre approche économique qui elle, place l’homme au cœur de son action. (Selon Euro-journalist)

26 octobre 2020

Le chemin de la radicalisation

Les pensées de la terroriste Ulrike Meinhof qui faisait partie de la première génération de la RAF, expliquent encore aujour'hui le chemin qui mène à la radicalisation.

ulrike « C’est la pensée uniformisée, la recherche d’une opinion commune à ‘nous’ qui remet en question la probité politique et humaine de tous ceux qui pensent différemment, qui rend l’opposition suspecte, tout en évitant la discussion de fond. Je crois qu’il faut résister partout où de telles structures de la pensée et de l’action s’imposent. La perte de la démocratie -qu’elle soit parlementaire ou extra-parlementaire- se fonde toujours sur la defaillance de l’opposition… […] Actuellement, la mission de l’opposition ne consiste pas uniquement en la défense de ses positions et en sa propre protection, mais en la stimulation de la pensée politique des ‘indifférents’… », écrivait Ulrike Meinhof en août 1958. Et malgré le fait que ce texte a été ecrit par une terroriste, plus de 50 ans plus tard, il est toujours d’actualité.

En regardant le paysage politique, que ce soit en France, en Allemagne, en Grande Bretagne ou en Europe, l’analyse d’Ulrike Meinhof est toujours aussi juste. Le monde politique se limite à diaboliser ceux qui pensent autrement, cherche à « fédérer » dans un « centre » politique qui n’existe pas et cela conduit directement à l’indifférence des masses, qui se traduit, entre autres, dans un taux de participation aux élections diverses. La « qualité » du débat politique, la corruption, les scandales de toute sorte font le reste – les gens se déintéressent de la politique et la laissent entre les mains d’apparatchiks médiocres qui ne font que soutenir ce système décrit en 1958 par Ulrike Meinhof.

Il s’agit d’une spirale néfaste – car plus les citoyens décrochent de la « res publica », de la chose publique, plus ils abandonnent leur destin aux populistes, aux extrémistes, aux corrompus qui eux, ne se soucient guère des peuples, mais dans la plupart des cas, de leurs propres intérêts.

Mais que faire ? La voie empruntée par Ulrike Meinhof et ses amis, était une voie erronnée. Une erreur monumentale, qui virait au criminel dès que la RAF s’est mise à tuer. Pourtant, au fond, Ulrike Meinhof, dotée d’une intelligence exceptionnelle, comme tous ses professeurs l’ont confirmé, avait raison dans son analyse. Il faut, pour sauver la démocratie, mobiliser les « indifférents », les intégrer dans un discours et débat politique qui les motive, il faut dessiner des objectifs et des perspectives que les « indifférents » puissent partager. Ce n’est pas par la violence, mais par des perspectives positives que l’on puisse arriver à changer le discours politique.

Ce sont les partis et les mouvement politiques qui devront changer d’attitude. Pour sauver la démocratie qui, à un moment où les populistes prennent le dessus avec des paroles qui mènent droit à un nouveau fascisme, il faut que les partis s’ouvrent, changent de têtes, cessent de nous présenter toujours et toujours les mêmes représentants d’un monde politique anachronique.

A l’aube d’une année marquée par des élections en France et en Allemagne, il est désolant de regarder la liste des candidats, autant à droite comme à gauche, autant en France qu’en Allemagne. Il suffit de suivre les débats politiques qui sont d’une bassesse incroyable et qui, depuis 1958, n’ont pas gagné en qualité. La conséquence, si ce discours ne change pas, sera la même que dans le dernier quart du siècle dernier – c’est l’extrémisme, la violence et le terrorisme qui marqueront la société de demain. La seule réponse valable à cette évolution sera une nouvelle Europe, une nouvelle génération d’hommes et de femmes politiques, de nouveaux objectifs pour une Europe sociale, humaniste et tournée vers les peuples au lieu de se limiter à oeuvrer comme agent pour des marchés financiers corrompus.

L’exemple d’Ulrike Meinhof devait nous servir pour changer de cap. Autrement, nous risquons de revivre exactement les mêmes évolutions qu’à l’époque. (Selon Euro-journalist)

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22 octobre 2020

Chine : les États-Unis compromettent la paix en Asie

Le secrétaire d'État américain Pompeo a proposé à Tokyo un front commun avec les trois alliés Japon, Inde et Australie contre la Chine. Le ministre chinois des affaires étrangères Wang souligne que la stratégie indo-pacifique initiée par les États-Unis vise à construire une "nouvelle OTAN" en Asie.

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Le ministre chinois des affaires étrangères, Wang Yi, a déclaré que la stratégie indo-pacifique proposée par les États-Unis compromettrait les perspectives de paix et de développement en Asie de l'Est. Interrogé sur l'impact possible de la stratégie indo-pacifique des États-Unis sur la coopération en Asie de l'Est, M. Wang a répondu, lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre malaisien des affaires étrangères, M. Hishammuddin Hussein, que l'Asie de l'Est est la région la plus dynamique du monde aujourd'hui et qu'elle possède le plus grand potentiel pour l'avenir. Wang a souligné que la stratégie indo-pacifique initiée par les États-Unis vise essentiellement à construire une "nouvelle OTAN" indo-pacifique, soutenue par le mécanisme quadrilatéral impliquant les États-Unis, le Japon, l'Inde et l'Australie. La stratégie américaine a montré clairement que les Américains étaient coincés dans la pensée de la guerre froide. Ils essaient d'alimenter la confrontation entre différents groupes et blocs, une nouvelle compétition géopolitique, afin de maintenir la domination et le système hégémonique des Etats-Unis, a-t-il dit.

Le président chinois Xi Jinping : "Nous n'avons pas l'intention de mener une guerre froide"

Lors d'une visite au Japon le 6 octobre, le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a suggéré un front commun avec les trois alliés Japon, Inde et Australie dans la zone Asie-Pacifique en ce qui concerne la Chine. Lors de la réunion, le secrétaire d'État américain s'est prononcé en faveur d'un "Indo-Pacifique libre et ouvert". C'était la "base de la paix et de la stabilité" dans la région, a déclaré M. Pompeo. Les relations entre le Japon et les États-Unis en étaient la pierre angulaire. Les discussions se sont déroulées à la veille d'une réunion des ministres des affaires étrangères du Japon, des États-Unis, de l'Australie et de l'Inde à Tokyo.

Lors de la réunion quadripartite, Pompeo a souligné que "en tant que partenaires de cette réunion, il est plus important que jamais que nous travaillions ensemble pour protéger nos employés et nos partenaires de l'exploitation, de la corruption et de la coercition du PCC (Parti communiste chinois). Contrairement à lui, les autres pays impliqués dans le cycle de négociations ont adopté un ton complètement différent. "Notre objectif reste de promouvoir la sécurité et les intérêts économiques de tous les pays qui ont des intérêts légitimes et vitaux dans la région", a déclaré le ministre indien des affaires étrangères, Subrahmanyam Jaishankar, lors de la réunion. Et le porte-parole du gouvernement japonais, Katsunobu Katō, a souligné lors de la conférence de presse que cette réunion quadripartite ne se tenait pas en pensant à un pays en particulier. L'Australie et l'Inde étaient également réticentes à dire quoi que ce soit qui pourrait offenser la Chine.

Le Global Times a indiqué que la Chine et les États-Unis coexistaient déjà pacifiquement dans la région indo-pacifique. Mais les soi-disant élites stratégiques des États-Unis adoptent constamment un ton pessimiste quant à la prétendue "menace" de la Chine. Selon eux, l'essence de la théorie de la "non-coexistence" émanant des États-Unis reflète plutôt une mentalité hégémonique qui a imprégné la politique américaine. (Selon "Linke Zeitung" - journal du parti "Die Linke")

14 octobre 2020

Spectacle non autorisé !

A Geispolsheim, Dieudonné invite les porteurs du coronavirus à contaminer la police

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Samedi soir, le polémiste Dieudonné a donné un spectacle sans autorisation dans un hangar de Geispolsheim-Gare, à une douzaine de kilomètres au sud de Strasbourg, devant 200 à 300 spectateurs, selon les Dernières Nouvelles d'Alsace. La gendarmerie s’est rendue sur place.

Condamné à plusieurs reprises par la justice pour incitation à la haine, négationnisme et antisémitisme, le très controversé « humoriste » Dieudonné – de son vrai nom Dieudonné M’Bala M’Bala – a fait des one-man-shows dans des lieux clandestins sa marque de fabrique. Une parade qui lui permet de contourner les arrêtés municipaux quasi systématiques visant à interdire son spectacle.

« Le lieu exact vous sera communiqué par SMS au plus tard quelques heures avant la représentation. Il se situera à moins de 20 km de Strasbourg », était-il indiqué sur le site internet du polémiste à l’attention des spectateurs qui avaient acheté leur place pour la représentation de samedi soir, au prix de 19 à 34 euros. Au dernier moment, ils ont été invités à rejoindre un hangar de la rue Frédéric-Chopin à Geispolsheim-Gare, au bout d’une zone pavillonnaire située en bordure de l’A 35.

Une quinzaine de gendarmes se sont rendus sur place vers 20 heures peu après le début du spectacle intitulé « Finissons-en ! ». Dans le théâtre improvisé, ils ont découvert 200 à 300 personnes serrées comme des sardines. La plupart ne portaient pas de masque. Dans une vidéo postée sur le compte Twitter « Dieudonné Officiel », on entend le polémiste encourager depuis la scène « ceux qui sont atteints du virus asiatique » à se « rendre au commissariat afin de contaminer les fonctionnaires de police ».

Une « blague » qui ne fait pas du tout rire du côté de la préfecture. Alors que le Bas-Rhin est placé en zone d’alerte pour la circulation du Covid-19, tout rassemblement de plus de dix personnes dans un lieu accessible au public y reste soumis à une déclaration préalable en justifiant des mesures prises pour le respect des distanciations physiques et des gestes barrières. Ce qui n’était pas le cas samedi soir à Geispolsheim.

Les gendarmes n’ont cependant pas tenté d’interrompre la représentation qui s’est tenue quasi normalement durant deux heures environ. Les spectateurs ont fait l’objet de contrôles d’identité à la sortie. La salle avait été réservée au nom de la société des Productions de la Plume, gérée par la compagne de Dieudonné, qui s’expose à des poursuites. L’enquête devra déterminer si le propriétaire du hangar en tôle, accolé à des bureaux et situé dans une petite zone d’activités, connaissait la raison de cette éphémère location.

La veille, vendredi, l'humoriste controversé avait donné un spectacle sans autorisation dans une ancienne scierie d'un village de Meurthe-et-Moselle. Selon les mêmes modalités d’organisation dissimulée, il poursuit sa tournée avec des dates annoncées dès le week-end prochain à Nevers, Grenoble, Marseille, etc.

Mais, au fait, comment se fait-il que ce danger public ne soit pas encore en prison  ? Il semblerait que les forces de l'ordre ne viennent que pour assister au spectacle ? Et la préfète porte plainte... pour justifier son incapacité à combattre les fachos ?

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11 octobre 2020

Chez nos voisins vosgiens

La France Insoumise demande au département de porter plainte contre Eric Zemmour après ses propos sur les migrants mineurs isolés. 

« Zemmour a déclaré : « les migrants mineurs isolés sont des voleurs, violeurs et assassins ». Après ces propos abjects et sans fondement, douze départements, l’Aude, le Lot et Garonne, la Haute-Garonne, le Finistère, la Haute-Vienne, la Loire Atlantique, le Gers, Les Landes, les Pyrénées orientales, la Gironde, le Tarn et nos voisins de Meurthe et Moselle ont ou vont, et d’autres vont suivre, porter plainte contre l’éditorialiste d’extrême droite.

Nous demandons au Conseil Départemental de prendre ses responsabilités et de porter plainte contre Zemmour car ces propos sont antirépublicains, ils incitent à la haine raciale et à l’obscurantisme. Le Conseil Départemental des Vosges est majoritairement de droite mais nous ne voulons pas croire qu’il adhère à ces propos d’extrême-droite et humainement intolérables qui ne font qu’attiser les divisions au sein des habitants de notre département.

Ces jeunes, ces enfants sont parfaitement intégrés dans leur milieu de vie et suivent des parcours d’insertion exemplaires.

Le polémiste a parfaitement conscience de ces propos et n’a éructer ses propos que pour faire le « buzz ». Nous ne pouvons pas laisser faire de tels agissements qui sont contraire à la bonne marche de notre société. Nous ne devons pas accepter la banalisation de ces comportements qui ne pourront que nuire et diviser dans cette période déjà si compliquée. » (La France Insoumise des Vosges)

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10 octobre 2020

Cinq millions pour un médicament anti-Covid !

Le gouvernement ne les verse pas !

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Ça y est, la recherche publique française, à l’Institut Pasteur de Lille, a trouvé un médicament contre la Covid-19 ! Vous n’en avez pas entendu parler ? C’est qu’il manque juste un essai clinique pour valider définitivement son efficacité. Qu’il coûte 5 millions d’euros et que le gouvernement ne les verse pas. Scandale !

Le 10 mai dernier, le docteur Jean Dubuisson, responsable de l’équipe Virologie moléculaire et cellulaire à l’Institut Pasteur de Lille, qui pilote une étude visant à identifier des molécules efficaces contre la Covid-19, était optimiste : « Tous ces tests seront finis d’ici à la fin mai, annonçait-il dans les colonnes de 20 minutes. Il est quasiment sûr que nous allons trouver des molécules efficaces contre la Covid-19. Pour l’instant, nous en avons identifié une dizaine qui donnait de bons résultats. Mais pour valider ces recherches, il faut passer par des tests sur des animaux, car nous ne sommes pas à l’abri d’un effet secondaire. » Où en est-on aujourd’hui ? Nouvel article le 29 septembre : « Des chercheurs de l’institut Pasteur de Lille ont confirmé, ce mardi, à 20 minutes, avoir trouvé une molécule efficace contre la Covid-19. » Alléluia ! «Reste à mener un essai clinique pour valider définitivement l’activité antivirale de cette molécule», souligne un membre de l’équipe de recherche. Selon lui, cette dernière ligne droite peut aller assez vite. «Nous avons besoin de plusieurs centaines de patients pour ces essais», assure-t-il. Mais pour l’instant, c’est l’absence de financement qui constitue un frein. Selon nos informations, il manque cinq millions d’euros et une demande d’aides a été formulée auprès de l’Etat qui «pour l’instant, n’a pas manifesté beaucoup d’intérêt». Les bras nous en tombent. Le gouvernement fait pleuvoir des milliards de "pognon de dingue" sur les entreprises, sans aucune contrepartie, mais n’est pas fichu de débloquer en urgence 5 millions pour nous permettre de disposer d’un médicament. Comment l’expliquer ? Incompétence, lourdeurs et lenteurs bureaucratiques ? Ne versons pas dans le complotisme en formulant l’hypothèse délirante que le gouvernement ne veut pas de médicament pour maintenir la population en état de vulnérabilité et donc de peur, et lui imposer ainsi des restrictions à ses libertés fondamentales. Mais alors quoi ? Il est plus que temps de médiatiser davantage cette information, pour forcer nos gouvernants à verser aux chercheurs les 5 millions qui leur manquent. Immédiatement...

8 octobre 2020

Nouvelle campagne d'affichage "En Marche"

Pourquoi les medias n'en parlent-ils pas ?

macronRevers judiciaire pour Brigitte Macron. La Première Dame, qui avait porté plainte contre un « gilet jaune » après l’inscription de « graffitis s'en prenant » à elle sur un homard gonflable, a été déboutée ce mercredi 30 septembre par le tribunal correctionnel de Toulon (Var). « Aujourd'hui (mercredi), Brigitte et Emmanuel Macron ont été défaits devant un tribunal. L'AFP était présente. Vous n'en entendrez parler nulle part. Aucune raison de s'étonner », a indiqué sur Twitter Juan Branco, l’avocat de l’homme de 49 ans alors jugé pour « injure publique envers le président de la République » et « injure publique et diffamation envers particulier(s) », comme l’indiquait Var Matin.

Les faits avaient eu lieu le 11 août. Le « gilet jaune » en question, originaire de Haute-Savoie, avait inscrit des graffitis sur un homard géant gonflable alors qu’il se baignait non loin du fort de Brégançon, à Bormes-les-Mimosas, où le couple présidentiel passait ses vacances. Le prévenu avait filmé son geste avant de publier la vidéo sur son compte Facebook.

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