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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
29 octobre 2010

Sommet européen : MERKEL et SARKOZY vont-ils s'appliquer les sanctions qu'ils préconisent pour les autres ?

dpa_27009378_1288255394000_0__1_Le sommet européen vient de débuter jeudi après-midi à Bruxelles, dans une ambiance pour le moins tendue ! Après le régime d'austérité imposé à la Grèce, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy veulent encore durcir le ton et imposer des sanctions sévères  - y compris sur le plan politique - aux Etats qui laisseraient filer leur endettement. Notre couple infernal ne songe à rien d'autre qu'à retirer le droit de vote dans les instances européennes aux pays contrevenants ! L'opposition au sein du sommet est forte. Car qui est dans le viseur ? Bien sûr, les pays de l'Est, la Grèce, l'Espagne, le Portugal. Dans une conférence de presse, même le luxembourgeois Jean-Claude Juncker estime la proposition "exagérée" et considère que le retrait du droit de vote "ne doit s'appliquer qu'à des pays qui bafouent les droits de l'homme"... comme Sarkozy à propos des Roms?  Quant au porte-parole allemand du SPD Martin Schultz, il déclare dans la "Hannoverschen Allgemeinen Zeitung" qu'il "ne croit pas que l'Allemagne ou la France s'appliqueraient à eux-mêmes le retrait du droit de vote !". Mais que va-t-il sortir de ce ridicule bras de fer ? Pas moins qu'une planification des politiques d'austérité à subir par les plus pauvres pour préserver les plus riches. Et le couple franco-allemand, si bien assorti, sera sauvé...

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18 octobre 2010

Quand les "Jeunes Populaires" se réveillent

dormirOn ne les entend pas souvent les "Jeunes Populaires UMP" de la circonscription Molsheim-Villé destinée à disparaître aux prochaines élections législatives. Mais quand ils se réveillent et s'expriment, ils font fort, et ruent même dans les brancards. Ils viennent de le faire, à propos de la manifestation des lycéens qui se préoccupent de leur emploi et de leur retraite, par un communiqué "sanglant". Je relève quelques expressions : "indignation", "les partis de gauche et les très étiquetés syndicats lycéens et étudiants  (-) jouent la carte de la démagogie et de l'irresponsabilité...", et ont vu (dans leur doux rêve ?) "d'incroyables scènes de violence" rappelant au passage des incidents à Molsheim (lesquels ? si importants que la presse n'en parle pas ?). Et le communiqué conclut par un appel à "une ambiance sereine dans laquelle prime le travail". Un vrai communiqué dont l'original est arrivé droit de l'Elysée ?

17 octobre 2010

Philippe Richert connaît-il bien l'Histoire de France ?

723aec98_e319_11de_abd1_22e773c5a503Nous avons publié sur notre blog en date du 14 octobre 2010 le post "23 octobre à Offenbourg : Roger Siffer manifestera contre la marche nazie". A cette occasion, nous avons rappelé que de nombreux Juifs du Pays de Bade avaient été déportés au camp de concentration de Gurs (Pyrénées Orientales). Dans les commentaires, certains visiteurs du blog ont fait remarquer que l'on parlait souvent du Struthof comme "seul camp de concentration sur le sol français", ce qui est évidemment faux. Voici la liste des camps (outre Gurs qui a été évoqué dans le post cité, et où ont péri 820 déportés avant leur arrivée au camp et 1039 entre 1940 et 1943, où les survivants ont eu droit à un voyage aller sans retour à Auschwitz) se situant sur "sol français" : Agde, Argelès-sur-Mer, le camp des Alliers (orthographe validée) à Angoulême, dont 927 personnes formèrent le 20 août 1940 le premier convoi à destination de Mauthausen, Moisdon-la-Rivière et Juigné-les-Moutiers (Loire-Atlantique), Rivesaltes (Pyrénées Orientales), Le Vernet (Ariège) et le camp de Judes à Septfonds (Tarn-et-Garonne). Que le commun des mortels puisse "oublier" ou "ignorer" jusqu'à l'existence de ces sinistres camps érigés qui plus est par le régime pétainiste, soit ! Mais qu'un responsable politique alsacien, en l'occurrence le président de la Région Alsace, Philippe Richert, oublie tout cela lors de son interview par une journaliste belge, voilà qui a de quoi nous surprendre. Il est vrai que dans sa jeunesse, cet homme politique qui est devenu semble-t-il "ministrable", était professeur de sciences naturelles, pas d'histoire-géographie.

7 octobre 2010

Elections cantonales : les 20 et 27 mars 2011

urne_electionsLes dates des prochaines élections cantonales sont désormais connues : les Français voteront les 20 et 27 mars 2011. Le calendrier a été officialisé lors du Conseil des ministres de ce mercredi 6 octobre. Les élections cantonales servent à élire les conseillers généraux, qui gèrent les départements. Il pourrait s'agir des toutes dernières élections cantonales. Car si la réforme territoriale est adoptée, les conseillers généraux et les conseillers territoriaux vont disparaitre, pour être remplacés par un conseiller unique, le conseiller territorial. La gauche a cependant annoncé que si elle revenait au pouvoir en 2012, elle reviendrait sur cette réforme. Quoi qu'il en soit, les nouveaux conseillers généraux ne seront élus que pour trois ans, et non six ans, afin que la fin de leur mandat coïncide avec l'arrivée des conseillers territoriaux. Pour la première fois, le suppléant devra être obligatoirement de sexe opposé au candidat, pour favoriser la parité. La moitié des conseillers généraux de tous les départements seront renouvelés, lors d'un scrutin uninominal à deux tours. Cela représente 1.941 élus, en métropole et en outre-mer. La campagne officielle démarrera le 7 mars. (extrait du jounal "LE MONDE")

5 octobre 2010

Cafouillage à droite

"Le Monde", quotidien national, vient de faire paraître dans les "chroniques d'abonnés" le texte de André Wandoch (Lalaye) :

55425067"Presque deux ans nous séparent de la prochaine élection présidentielle. Pourtant, on ressent comme une atmosphère de fin de mandat. Que ce soit du côté du Gouvernement, de l'UMP, de l'Assemblée Nationale ou du Sénat, l'envie de parler, de critiquer, de respirer est criante. On ne peut impunément empêcher le débat démocratique en pratiquant la main mise totale sur la communication de sa majorité. Nicolas Sarkosy est en train de payer au prix fort son positionnement dictatorial vis-à-vis de ses soutiens. Le prochain remaniement donne l'occasion à beaucoup de protagonistes d'exprimer des envies trop longtemps réprimées. C'est aussi le moment privilégié pour les coups bas. La tentative de prise de pouvoir sur l'appareil UMP fait penser aux batailles homériques jalonnant la vie du RPR et de ses ancêtres. C'est déjà 2017 qui se joue. L’an prochain, c'est la présidence du Sénat qui sera soumise au scrutin. Une tentative de revanche de la part de Jean Pierre Raffarin se fait de plus en plus sentir. On peut également rajouter au tableau les différentes prises de position de ceux qui veulent se faire bien voir du pouvoir en faisant de la surenchère dans les domaines touchant à la sécurité. Même le Premier Ministre y est allé de ses petites phrases au cas où il ne serait pas reconduit à son poste très honorifique dans le schéma sarkosyste de la Constitution.

Tout cela fait un peu désordre. 

Un pouvoir aux abois ? Pas encore, mais il sera bientôt temps de siffler la fin de la récréation. Cette libération de la parole pourrait être positive si elle concourait à une stratégie d'ensemble favorisant une politique bien définie. Cela est loin d'être le cas. Ce qui ressort de cette situation, c'est une juxtaposition d'ambitions personnelles. En perdurant, cette situation conduira inévitablement à la défaite en 2012. Il apparait évident que certains jouent à fond cette stratégie C'est peut-être pour punir par anticipation les électeurs, que l'ensemble de l'UMP ne veut céder en rien sur le dossier des retraites."

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30 septembre 2010

La situation de Pôle Emploi, selon Michel Liebgott, député socialiste de Moselle

logo_pole_emploi_2_1235665111Alors que nous allons très prochainement examiner les crédits de la mission travail emploi du projet de loi de finance pour l’exercice 2010 dont je suis responsable pour le groupe socialiste, le quotidien économique Les Echos révèle ce matin que la charge de travail des conseillers de Pôle emploi n'a cessé de progresser ces derniers mois.

A la fin août, ces derniers  suivaient ainsi en moyenne 103,1 demandeurs d'emploi, soit 12 % de plus qu'un an avant. Cette information est essentielle car elle contredit très clairement les objectifs qui avaient été assignés à Pole Emploi au moment de sa création (regroupement ANPE/ASSEDIC). Laurent Wauquiez, Secrétaire d’Etat chargé de l’Emploi, évoquait encore le 19 janvier dernier un nombre de dossiers suivis par agent variant entre 60 et 95 et au moment de la fusion le chiffre annoncé été de maximum 60. On en est donc bien loin.

Si le chômage a progressé moins rapidement ces derniers mois qu’au plus fort de la crise, « les conseillers de Pôle emploi n'en voient pas l'effet sur leur charge de travail ». En effet, selon des statistiques très récentes adressées aux membres du conseil d'administration, le nombre de demandeurs d'emploi suivis en moyenne par un conseiller a encore augmenté. Il s'est situé à 103,1 au 31 août, contre 92 un an avant.

De même, le nombre de portefeuilles de plus de 130 demandeurs d'emploi a aussi augmenté, passant de 5.579 conseillers concernés fin mars à 6.051 fin août. La situation est d'autant plus problématique que le mois d'août n'est traditionnellement pas le plus tendu, le pic étant habituellement atteint en septembre.

A ces difficultés générales il faut également ajouter que la situation est toujours très diverse selon les régions. Ainsi, avec environ 50 chômeurs en moyenne par conseiller, la Corse, la Martinique et la Guadeloupe font exception. La Franche-Comté quant à elle détient toujours la palme de la charge de travail, avec en moyenne 125,5 demandeurs d'emploi par conseiller et la moitié des portefeuilles supérieurs à 130 dossiers. Le Gouvernement devra s’expliquer dans les prochains mois sur ces mauvais chiffres. Les auditions que nous allons débuter au Parlement dans le cadre de l’examen du Projet de Loi de Finances ne manqueront pas de nous donner des éléments complémentaires quant à cette situation.

Michel LIEBGOTT

28 septembre 2010

Eric Besson, ministre de l'Immigration, veut-il expulser la presse ?

A quelques semaines d'un remaniement ministériel, certains ministres craignent pour leur poste, notamment ceux qui sont pris dans "des affaires". Ce qui explique leur énervement... A lire la colère de Besson, rapportée par Gala.fr.

eric_besson_article_big"La polémique entre Eric Besson et le directeur de Bakchich Hebdo tourne à l'aigre. Ce dernier accuse le ministre d'avoir tenté de l'agresser. C'était une mise au point qui a failli virer à la mise aux poings. "Quittez immédiatement les lieux, ou je vous en fous une": c'est la menace qu'aurait vociféré Eric Besson, ministre de l'Immigration, à l'encontre du directeur de la rédaction de Bakchich Hebdo, Nicolas Beau. L'affaire se serait déroulée ce vendredi, alors que Bakchich Hebdo faisait sa manchette sur les doutes quant au financement du voyage de noces d’Eric Besson… Nicolas Beau raconte que le directeur adjoint de cabinet du ministre, Frank Supplisson, proposait au journal un entretien au ministère, rue de Grenelle. Le but de ce conseiller était de nous montrer, disait-il, de nouvelles pièces démontrant que les voyages Paris-Naples du ministre et de son épouse, en route pour Capri, avaient été payés personnellement par Eric Besson." Mais l'explication des notes de frais aurait tourné au règlement de comptes. Une heure après le début de l'entretien, le dircab' propose au journaliste de rencontrer le ministre en personne. La suite ne sera guère protocolaire. C'est un ministre "tendu et agressif" qui aurait alors pénétré dans le bureau, balançant ses arguments, mis en doute par le journaliste. Mais Eric Besson semblerait alors considérer que la messe est dite et conclut: "Bon, je pense que vous êtes convaincu maintenant et que dans les cinq minutes suivant votre départ du ministère, vous publierez un démenti sur votre site.» Ce que temporise évidemment notre confrère Beau, expliquant qu'il va falloir attendre, et examiner de plus près ces nouveaux éléments. Le ministre se mettrait alors à hurlerpour que l'importun dégage. Le boss de de la rédac' de Bakchich refusant d'obtempérer, "hors de lui, le ministre s’avance alors, menaçant. Il faudra l’intervention de ses deux collaborateurs pour le contenir et l’entraîner vers la sortie." Version évidemment contredite par son cabinet. Mais nos confrères ont intérêt à avoir leurs papiers...

13 septembre 2010

Christine Ockrent, une journaliste remuante

get Luttes d’influence au sommet, rédaction décapitée, ambiance « plombée » et incertitudes financières : créée par Chirac pour porter la voix de la France dans le monde, la chaîne publique France 24 traverse une passe difficile. Le directeur adjoint de la rédaction, Albert Ripamonti, qui était à France 24 depuis le début, a claqué la porte jeudi pour partir à i-TELE (groupe Canal +), en remplacement de Thierry Thuillier, parti à France Télévisions. Ce départ, qui a créé un «  choc » dans la rédaction, intervient peu après la mise à pied du directeur de la rédaction, Vincent Giret.

La rédaction (280 journalistes) se retrouve ainsi décapitée, résultat d’une «  lutte d’influence » entre Alain de Pouzilhac, le PDG, et sa directrice générale déléguée, Christine Ockrent. Ce «  tandem » avait été choisi par Nicolas Sarkozy au moment de la création, en 2007, de l’Audiovisuel extérieur de la France (AEF, une holding qui a absorbé France 24, Radio France Internationale et une partie de TV5Monde).

Animosité

«  Depuis le début ils ne s’aiment pas », résume une journaliste. Une animosité qui a franchi un cap cet été, lorsque M. de Pouzilhac a rétrogradé Mme Ockrent au poste de directrice générale déléguée, elle qui était jusqu’en juillet directrice générale. Vincent Giret, un proche de Mme Ockrent, se serait vu reprocher par Alain de Pouzilhac d’avoir plombé les comptes en embauchant trop de journalistes. Mme Ockrent aurait de son côté refusé de promouvoir M. Ripamonti au poste de directeur de la rédaction, provoquant son départ.

La chaîne publique traverse cette crise alors même qu’elle doit passer à une diffusion 24 heures sur 24 de son antenne arabophone et changer sa grille du soir… Sa situation financière provoque aussi des inquiétudes. La semaine dernière, la CFDT avait déposé un préavis de grève – finalement levé – pour dénoncer la «  gestion arbitraire », tandis qu’un dérapage financier a été évoqué. Un comité extraordinaire a été convoqué pour demain. Le budget global de France 24, fondée en 2006, est de l’ordre de 90 millions d’euros. Si aucun chiffre officiel n’a été révélé, l’hypothèse d’un déficit prévisionnel de plusieurs millions d’euros pour 2011 est avancée. (publié par "Le Républicain Lorrain")

4 septembre 2010

Les propositions du PS concernant les retraites

parti_socialisteLe Parti Socialiste fait connaître ses propositions concernant l'avenir des retraites.

A lire le 4 pages publié : PS_retraites

31 août 2010

Quand Christine Lagarde fait disparaître les chômeurs

Lagarde

Christine Lagarde, ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi, c'est elle. La prestidigitation, elle connaît, elle a de vrais talents !

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