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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
29 mars 2011

UMP, carton plein ?

Molsheim___Photo_LE_POGAMJusqu'aux élections législatives de juin 2012, le canton de Villé fait encore partie de la 6ème circonscription Molsheim-Villé. L'UMP, qui a enfin un nouveau blog très fourni sur cette circonscription (le dernier post date du 27/12/2010 et tire à boulets rouges sur les socialistes), titre sur le post concernant le résultat des cantonales : "Carton plein pour l'UMP dans la 6ème circonscription". On peut se poser des questions : l'UMP Molsheim-Villé et son député Ferry n'ont-ils pas été informés des résultats du Val de Villé où le candidat soutenu par le parti de Nicolas Sarkozy s'est ramassé une belle veste ? ou comptabilise-t-il déjà les futurs "indépendants" dans ses rangs, et affiche sa volonté de les rendre "dépendants" de l'UMP sachant par expérience que la fragile indépendance amène toujours cette frange à terme vers la droite ?

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28 mars 2011

Les étiquettes à géométrie variable volent en éclats

Mozziconacci

Inscrits : 8900 - Abstentions : 4348 (48,85%) - Votants : 4552 (51,15%) - Exprimés : 4198 (47,17%)

Frédérique Mozziconacci (centriste sans étiquette) : 2319 (55,24%) - élue

Bernard Schmitt (UMP sans étiquette) : 1879 (44,76%)

Cette campagne des cantonales avait mal commencé, notamment avec le retrait inattendu du candidat du PS et le refus de sa section locale de soutenir le candidat présenté par EELV qui avait, sept ans auparavant, combattu le candidat socialiste et préféré au 2ème tour le candidat Haag, UMP sans étiquette. Même les militants socialistes, déçus que la gauche n'était pas représentée dans le combat, n'imaginaient pas que leur initiative allait provoquer le thème central de la campagne : le refus des nombreux changements de vestes de nos dirigeants politiques ! A défaut de présence physique, cette décision a fait avancer les idées en ce domaine ! Car qui s'en sortait encore dans ce méli-mélo, où des élus soi-disant de gauche soutenaient des candidats de droite, avec des motifs des plus farfelus ? L'électorat du Val de Villé n'est certes pas majoritairement de gauche, mais il réclame la clarté qui lui a été refusée depuis bien des décennies ! Et cette élection, plus que la victoire d'une candidate, est un vote sanction contre le microcosme de la route de Bassemberg qui dirigeait la vallée de façon moyen-âgeuse, dont les principales victimes sont :

  • Le conseiller général sortant, qui a voulu imposer, tel un monarque, "son" successeur. Il sort, après 18 ans de règne, par une toute petite porte.
  • Le président EELV de la comcom qui, faisant fi des alliances qui l'ont porté au Conseil Régional (il a été élu sur la liste de gauche) a soutenu le candidat de la droite UMP. Il va devoir rendre des comptes à ses instances. Sans compter qu'il a fait littéralement exploser l'entente au sein de la comcom.
  • Le candidat lui-même, qui, s'étant présenté comme "écologiste" (ex-membre d'Alsace-Nature), se rappelant même quelques exploits de mai 68 pour justifier sa tendance à gauche et se voulant oecuménique (selon lui, tous les partis enviaient de l'avoir comme candidat) a pris une étiquette "contre nature" mais qui devait lui apporter une "sécurité d'élection". Le parrainage qu'il revendiquait l'a encore affaibli un peu plus.

Quant à la candidate élue, que je tiens à féliciter, nous la jugerons sur ses actes, et dès la semaine prochaine, car les problèmes des habitants de la vallée n'attendent pas (pertes d'emplois, bas salaires, démantèlement du service public, effondrement de pans entiers de l'économie tels le petit commerce, l'agriculture) pour lesquels une politique nouvelle reste à appliquer en place de celle de la droite au pouvoir qui a échoué.

27 mars 2011

Le conseil général, ça sert à quoi ?

En ce jour d'élections au Conseil Général, il serait quand même bon de savoir pourquoi l'on vote ! En tous cas pas pour une gestion cantonale, mais bien pour une politique départementale. Politique départementale souvent mise en difficulté par la décentralisation à la Sarkozy (compétences transmises sans moyens financiers à l'appui). Mais ça, bien sûr ni le conseiller sortant, ni les candidats ne l'on dit ! Il paraît pourtant, selon certains, que "la majorité alsacienne" ce n'est pas "l'Etat UMP".

41_conseil_general_17_decembre_2010_reference

Bien sûr, la politique du département s'applique aussi au Val de Villé (je dis bien "val" et non "canton" , car il y a belle lurette que le canton n'est plus une circonscription administrative, mais une simple limite électorale. Pour exemple, les dernières délibérations prises au niveau départemental, et leur répercussion pour la vallée :

  • Annexe à l'extrait de délibération n° CP/2011/99 : réajustement de la dotation des collèges : la ligne "Villé" : effectif prévisionnel : 29.388 € - effectif enquête lourde : 29.698 €. Le collège de Villé touchera un complément de dotation de 310 €, ça met un petit zeste de beurre dans les épinards ! Nous dirons merci (enfin, un petit merci) à qui ? au Conseil Général du Bas-Rhin, et non au seul Conseiller Général sortant du val de Villé.
  • Autres délibérations : "Voirie communale", annexe à l'extrait de délibération n° CP/2011/110 : Commune de Dieffenbach-au-Val : réfection du chemin de Hirtzelbach à St-Maurice : coût du projet : 273.925,80 € -  coût retenu : 102.641,54 € - subvention départementale : 34% = 36.703,00 €. Commune de Fouchy : réfection des rues Bellevue, du Col de Fouchy et de Noirceux : coût du projet : 21.699,02 € - coût retenu : 18.058,38 € - subvention départementale : 36% = 4.426,20 €. Commune de Lalaye : aménagement de la rue du Blanc-Noyer : coût du projet : 70.023,08 € - coût retenu : 58.547,70 € - subvention départementale : 34% = 19.906,22 €. Neubois : réfection de la rue des chalets dans le cadre du contrat de territoire du val de Villé : coût du projet : 244.892,96 € - coût retenu : 596.219,50 € - subvention : 16% = 95.395,12 €.

NB : le pourcentage indiqué correspond au taux modulé fixé en début d'année pour chaque commune selon des barêmes fixés au niveau départemental. Tout cela est à partir de là, un calcul mathématique et administratif sur lequel aucun élu, fût-il du canton concerné, ne peut influer. Le conseiller général définit avec ses collègues la politique départementale, on ne peut que le répéter !

21 février 2011

Tunis-Hebdo prend le relais du Canard

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Entrevue clandestine !

Selon Tunis hebdo, qui ne donne aucune précision sur les origines de cette information, cette entrevue "quasi-clandestine" aurait eu lieu à 11h dans le salon d'honneur de l'hôtel où résidait la ministre à Tabarka.
"Durant cette réunion de deux heures Hadj Kacem et Seriati tentent de convaincre la ministre par tous les moyens de les aider afin de mater la rébellion", affirme le journal. "C'est au cours de cet entretien secret que MAM sous la pression d'Ali Seriati a fini par s'entretenir avec Ben Ali", selon le premier hebdomadaire tunisien .

18 février 2011

L'écologie dans le Val de Villé

Dans le Val de Villé, l'écologie triomphe : tous les partis présentent un candidat écologiste ! Et pour les écologistes, "porter de l'eau sur deux épaules" semble une garantie de succès, si bien qu'au deuxième tour une grande figure nationale songe à venir dans le Val de Villé, soutenir les deux candidats en ballottage à la fois ! Situation qui serait unique en France !

Hulotte

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14 février 2011

Vilaine rumeur

700463_3_1780_michele_alliot_marie_le_13_octobre_2005Une vilaine rumeur court dans les cabinets ministériels : assurée d’être débarquée du gouvernement en début de semaine dernière, Michèle Alliot-Marie aurait tenté une manœuvre en faisant balancer au Canard enchaîné l’affaire des vacances égyptiennes de François Fillon. Si c’est le cas, l’intimidation a réussi puisque l’Elysée a préféré garder MAM plutôt que de provoquer une crise politique qui aurait amené à s’interroger sur les vacances de fin d’année passées par Nicolas Sarkozy et son épouse dans une résidence de la famille royale marocaine à Marrakech.

11 février 2011

La luxembourgeoise Viviane Reding, ou l'anti-sarko européenne

viviane_reding« C’est l’histoire d’une femme politique – Viviane Réding – qui s’oppose à un homme politique – Nicolas Sarkozy. » La vice-présidente de la Commission européenne a le sens de la formule.

Hier, à Bruxelles, l’ancienne journaliste a « persisté et a signé… cinq fois ». « Je n’enlève pas un mot à mes premières déclarations. Dix millions de Roms vivent pour la plupart, et nous devrions en avoir honte, dans une très grande pauvreté en Europe. Les plus jeunes sont peu, ou pas, scolarisés. Ils ont pourtant les mêmes droits et les mêmes devoirs que n’importe quel citoyen européen. Ils peuvent donc circuler librement entre les Etats. S’ils commettent un méfait, ils ont, selon la directive de 2004 qui n’est pas appliquée en France, le droit individuel de se défendre. » La Luxembourgeoise ne décolère pas même si elle précise que « la France a promis de modifier sa loi pour le printemps ».

« L’Europe n’est plus seulement économique »

En attendant, Réding annoncera, début avril, un plan cadre européen pour des actions nationales en faveur des Roms. « Chaque Etat devra prendre des mesures pour que la prochaine génération puisse s’intégrer. Il faudra du temps et de la bonne volonté de tous les côtés . »

Misant sur « une Europe de la passion et du volontariat », Viviane Réding déplore aussi, au passage, que des fonds restent sans affectation. « Chacun sera face à ses responsabilités car mon rapport sera à l’ordre du jour du conseil européen de juin avec les chefs d’Etat et de gouvernement » prévient-elle.

« Je ne peux forcer personne, ni légiférer. Je vais donc assouplir la réglementation européenne pour que l’accès à cet argent soit plus facile pour les préfets, et donc pour les maires. »

Interrogée sur la polémique entre le chef de l’Etat et les juges français, Viviane Réding a rappelé que « le respect de l’individu et l’indépendance de la justice étaient la base de nos sociétés ».

« Le traité de Lisbonne a fondamentalement changé l’Europe. Elle n’est plus seulement économique mais devient maintenant celle des valeurs et du citoyen » a-t-elle martelé en révélant, pour le printemps, une série de mesures destinées à simplifier la justice au quotidien (du certificat de naissance au divorce du couple mixte en passant par les droits de succession).

« Je viens du sud du Luxembourg, une terre de sidérurgie et d’immigration où ça cogne. Et où on appelle un chat, un chat ». Son nouveau coup de griffe, hier, le prouve.

Paul-Marie PERNET (Le Républicain Lorrain)

6 février 2011

L'hypothétique union de la droite

AFPIB56_300x199André WANDOCH  fait paraître dans la rubrique "Chroniques des abonnés" du journal "le Monde" :

"On savait la droite diverse. Au rythme de son évolution actuelle, on va bientôt pouvoir parler de droite éclatée. Si l'on examine les différentes déclarations des leaders des courants et sous-courants qui la constituent, on voit apparaître moins de pensées que d'arrière-pensées.

Ce qui rend l'analyse complexe, c'est l'obligation de nous projeter en grande partie non pas sur l'élection présidentielle de 2012, mais bien sur celle de 2017. Pour la prochaine échéance, le principal candidat de la droite en la personne de Nicolas Sarkozy ne fait pas débat. Sauf évènement exceptionnel de dernière minute, il est certain que sa candidature sera confirmée. Seule question en suspens : faut-il réaliser l'union de la droite UMP dès le premier tour, ou faut-il avoir plusieurs candidats dans l'espoir de ratisser plus large au second tour ? La bataille consistant à être le principal porteur et instigateur du projet présidentiel se situe déjà dans une logique de candidature en 2017. C'est la légitimité du chef de gouvernement contre celle du chef du parti majoritaire. On avait connu ce genre de duel au Parti Socialiste en 1986. Il opposait Lionel Jospin, premier secrétaire, à Laurent Fabius, premier ministre, pour la conduite des élections législatives.

Dans la perspective de 2017, on peut distinguer dans l'UMP actuelle deux courants qui eux-mêmes se scindent en deux. D'un côté les ex-RPR, une partie derrière JF Copé, les autres derrière F. Fillon, de l'autre côté les ex-UDF, divisés entre Radicaux et Nouveau Centre. On pourrait bien sûr compliquer encore la situation en introduisant dans cet état des lieux, F. Bayrou et son Modem ainsi qu'une personnalité qui à n'en pas douter jouera un rôle important, Marine Lepen et lefront National. Le rôle que jouera cette dernière est contrairement aux autres directement dépendant de l'élection de 2012.

Depuis le dernier remaniement, on peut dire que le pouvoir appartient presque exclusivement aux ex-RPR. Fillon à Matignon, Copé à l'UMP et au groupe parlementaire à travers son ami Jacob. Il est probable que JF Copé a participé à la reconduction deF. Fillon au poste de premier ministre plutôt qu'à la nomination de J.-L. Borloo. L'explication est probablement plus tactique que politique. En cas de défaite de N. Sarkozy en 2012, il ne serait pas seul en qualité de secrétaire général du parti à assumer l'échec. La responsabilité serait partagée avec le chef du gouvernement. Hors du gouvernement, F. Fillon aurait été moins contrôlable. Néanmoins, la bataille entre ces deux prétendants fait rage. On peut d'ailleurs se demander parfois dans quelle mesure J-F Copé ne mise pas sur un échec de N. Sarkozy. Il ne se passe pas une semaine sans qu'un membre du gouvernement ne soit envoyé au front pour contrer les positions du maire de Meaux. Qu'il s'agisse du débat sur les 35 heures, celui sur le patrimoine des députés ou plus récemment celui sur la TVA sociale, ses positions vont toutes à l'encontre des positions du gouvernement. Les débats qu'il suscite ne font pas partie de la feuille de route fixée par le Président de la République. Si au sommet du pouvoir on n'intervient pas pour dénoncer ce que sont d'après Dominique Paillé (autre victime de Copé) des débats non maîtrisés, ils peuvent représenter dans le débat des présidentielles un handicap non négligeable.

Les ex-UDF représentés principalement par les radicaux de J-L Borloo et les centristes disséminés dans plusieurs chapelles avec comme principal leader actuel H. Morin, donnent l'impression d'avoir moins d'ambitions. C'es probablement l'habitude d'être les éternels supplétifs. Malmenés lors du dernier remaniement, ils ne donnent pas l'impression de vouloir peser par eux-mêmes dans le combat des présidentielles. Les difficultés qu'ils rencontrent pour réaliser leur union leur enlèvent une bonne partie de leur crédibilité. Pour eux aussi il reste avant 2017 beaucoup de travail à réaliser avant d'espérer peser efficacement sur le destin du pays.

On le voit, surmonter les difficultés inévitables causées par des visions qui sans être antagonistes peuvent être différentes n'est pas l'apanage de la gauche. Dans ce domaine, la droite n'a rien à envier. Par respect pour ceux qui se battent principalement pour des idées, nous n'aborderons pas les problèmes d'ambitions personnelles."

André Wandoch - Lalaye

30 janvier 2011

Alliot-Marie, onzième plaie de l'Egypte ?

Nous avons fait paraître sur ce blog, en date du 16/1/2011, l'intervention devant la représentation nationale de Michèle Alliot-Marie, qui voulait faire bénéficier la police tunisienne de Ben Ali du savoir-faire français. A revoir :

 http://jboehler.canalblog.com/archives/2011/01/16/20132767.html

Mais voilà qu'un document officiel émanant de l'ambassade de France en Egypte atteste qu'en 2010 des policiers égyptiens sont venus s'entraîner en France. Un "savoir-faire" qui à ce jour a un bilan d' "au moins 100 morts et 1200 blessés" dans les grandes villes égyptiennes.  Elle est belle la "formation sur la gestion des foules" à la française. CGT, CFDT, FO, ouvriers, étudiants, lycéens et tous les autres, attention ! vos prochaines manifestations contre la politique de Sarkozy et pour la défense des acquis sociaux risquent de devenir de vrais carnages ! Et ce n'est peut-être rien à côté de ce qui va se passer lorsque les CRS manifesteront contre les fermetures de leurs casernes ?

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15 janvier 2011

2011 : l'année du papillon

L410xH340_jpg_dyn006_original_410_340_jpeg_12527_79112560653ae9c92164067cb7c5a950_2_1213eLors des voeux 2010, nos chers élus justifiaient les retards pris par la réalisation du contournement de Châtenois avec les mots suivants : "La DUP doit être reportée de 2010 à 2011 afin d'étudier la protection des espèces avant l'enquête d'utilité publique." Et on visait notamment les crapauds auxquels il fallait permettre de traverser la route sans risque d'écrasement. Ce sujet ayant été traité, il a fallu trouver un autre thème pour bloquer les travaux. C'est ainsi que lors d'une des dernières réunions du Comité Directeur de la communauté des communes du Val de Villé, le conseiller général UMP du Val de Villé redoutait déjà "des manifestations pour un papillon." Pendant ce temps, un autre conseiller général de la majorité bas-rhinoise, Philippe Meyer (canton de Rosheim), déclarait aux voeux de la commune montagnarde de Grendelbruch : "Il est regrettable que des projets utiles améliorant la sécurité ou générateurs d'emplois soient rendus difficiles ou impossibles pour cause de papillons ou de traces d'habitat présumé de hamster." Quant au député UMP de la circonscription Molsheim - Villé Alain Ferry,  il a repris à propos d'une affaire d'éoliennes : "Quelle est la priorité, le chômage des jeunes, ou les papillons ? ... Il devient usant de se battre contre les moulins à vent !" Hé oui, après 2010, l'année du crapaud, voilà 2011, l'année du papillon ! On se croirait délocalisé en Chine ! Mais une question se pose toujours : "L'écologie n'a-t-elle pas bon dos pour camoufler tout simplement le manque de volonté politique de tous ces élus UMP ?"

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