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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
21 septembre 2021

Le groupe Wagner à Bamako ?

Le Kremlin dément toutes négociations officielles

bamakoLes supposées négociations entre les autorités de la transition malienne et le groupe Wagner ne sont pas du goût de Paris. Le Kremlin dément toutefois des négociations pour une présence de militaires russes à Bamako.

Bamako - Wagner - Paris, un véritable jeu du chat et de la souris

L'affaire fait grand bruit dans la presse hexagonale. Et pourtant, aucune note officielle n'atteste de la véracité des faits. Il se murmure en effet que des négociations seraient en cours entre Bamako et le groupe russe de sécurité privée. Si un accord venait à être trouvé entre les deux parties, alors près d'un millier de paramilitaires Russes pourraient être envoyés au Mali pour diverses opérations de sécurité, notamment la formation des Forces armées maliennes (FAMa) et la protection des dirigeants de la transition.

Florence Parly, ministre des Armées, a jugé ces négociations d' « extrêmement préoccupantes et contradictoires », quand son collègue des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, indique que la présence russe est « absolument inconciliable » avec la présence militaire française.

Les autorités russes sont cependant montées au créneau pour apporter un démenti formel à toute négociation de la présence militaire russe au Mali. « Il n'y a aucun représentant des forces armées russes là-bas (...) et aucune négociation officielle n'est en cours », a déclaré Dmitri Peskov. Avant de préciser que Moscou a « des contacts dans le domaine militaire avec beaucoup de pays, y compris ceux situés sur le continent africain ».

Dans sa déclaration, le porte-parole du Kremlin n'évoque pas directement le groupe Wagner qui est pointé du doigt, et qui pourrait envoyer, dans un futur proche, des mercenaires sur Bamako. Paris a d'ores et déjà menacé de quitter le Mali, si cet accord venait à être signé. C'est bien dans ce contexte que le président français, Emmanuel Macron, a annoncé la neutralisation du terroriste Adnan Walid al-Sahraoui, chef du groupe État islamique dans le grand Sahel (EIGS). (selon "Afrique sur 7")

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18 septembre 2021

Macron au Beauvau de la sécurité

Emmanuel Macron s'est exprimé cette semaine depuis Roubaix (Nord) pour présenter les conclusions du Beauvau de la sécurité. Le chef de l'Etat a détaillé l'ensemble des mesures destinées à améliorer le fonctionnement des forces de police et de gendarmerie, ainsi que celui de la justice. Le locataire de l'Elysée a dévoilé des mesures de simplification des procédures judiciaires et policières, l'augmentation du budget du ministère de l'Intérieur ainsi que la création d'une délégation parlementaire de contrôle des forces de l'ordre.

beauvauDevant un parterre de fonctionnaires de police, Emmanuel Macron a annoncé vouloir simplifier la procédure pénale. Le chef de l'Etat a également déclaré qu'il souhaitait une "simplification drastique" de la conduite des enquêtes, une réforme qui devra être précisée dans le cadre des Etats généraux de la justice, dont l'ouverture est prévue prochainement. Il faut "repenser les grands équilibres de la procédure pénale", a ajouté le chef de l'Etat, en demandant au Garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti de lui proposer "d'ici trois mois", "des mesures très concrètes". Emmanuel Macron a également annoncé la mise en place d'une procédure pénale numérique. Le dépôt de plainte en ligne sera ainsi mis en place à partir de 2023.

 

000Pour répondre aux critiques visant l'IGPN, Emmanuel Macron a également annoncé la création d'une délégation parlementaire chargée de contrôler de l'extérieur et de manière indépendante les actions de la police, confirmant une information dévoilée par Europe 1 lundi. Cette nouvelle délégation parlementaire sera constituée de députés et de sénateurs, spécialisés sur ces questions de manière permanente.  Le chef de l'Etat a par ailleurs confirmé l'élaboration d'une loi de programmation et d'orientation pour la sécurité intérieure (Lopsi), qui sera présentée début 2022. Le budget du ministère de l'Intérieur sera augmenté de 1,5 milliards d'euros en 2022. Sur ce total, 500 millions d'euros seront dédiés à la mise en place des mesures décidées à l'issue du Beauvau de la sécurité. Le président de la République a notamment annoncé vouloir "doubler en dix ans" la présence de policiers et gendarmes sur le terrain.se en place d'une procédure pénale numérique. Le dépôt de plainte en ligne sera ainsi mis en place à partir de 2023.Pour répondre aux critiques visant l'IGPN, Emmanuel Macron a également annoncé la création d'une délégation parlementaire chargée de contrôler de l'extérieur et

Les policiers auront par ailleurs un nouveau "polo modernisé" et un calot au lieu de la casquette à partir du premier trimestre 2022, a annoncé mardi le président à Roubaix. Ce nouvel uniforme de la police nationale, dont Europe 1 vous révèle à quoi il va ressembler, sera fabriqué en France et élaboré après un appel aux écoles de mode et de design. (selon "Le Placid")

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6 septembre 2021

Montebourg, candidat de la "Remontada"

Arnaud Montebourg se lance dans la bataille présidentielle française. L’ancien ministre socialiste a officialisé sa candidature ce samedi 4 septembre 2021 dans sa ville natale de Clamecy, dans la Nièvre, avec un slogan venu des sphères footballistiques espagnoles et une musique de fond italienne : « Bella Ciao ».

montebourg1La France est en train de perdre le match industriel, social, écologique ou politique, et il reste cinq ans avant le coup de sifflet final. Mais Arnaud Montebourg en est convaincu : lui et lui seul peut inverser la tendance.

Autour du projet, mais aussi autour de l'homme, qui compte bien faire valoir son expérience d’ancien ministre de l'Économie et désormais d’entrepreneur.

Un discours ponctué de mesures concrètes, comme la renationalisation des sociétés autoroutières, mais aussi d'une petite allusion à Jean-Luc Mélenchon, dont il vise l’électorat, et surtout de quelques règlements de compte, avec Emmanuel Macron comme cible principale.

C’est par un tour de France des petites villes, des sous-préfectures qu'il entend réindustrialiser, qu'Arnaud Montebourg veut réaliser sa « remontada », avant de conquérir Paris et l’Élysée.

montebourg

1 septembre 2021

Récupération politicienne

En Alsace aussi !

philippot2Ce mois d'août aura été fatal aux manifestations antivax, qui se prétendaient "apolitiques" et dont certains dirigeants, comme à Sélestat, refusaient même les slogans anti-Macron. Mais la supercherie a été de courte durée. Très vite on a vu apparaître des dirigeants de l'ultra-droite, tels Florian Philippot (pour qui même le RN serait un parti de gauche), en tête de certains cortèges. Le ton était donné et les slogans n'avaient plus rien à voir avec la covid-19. Ce fut le cas à Saint-Brieuc, Valence (Drôme), Rennes. A Tours, il y  eut même des agressions fascistes.

Et l'Alsace ne fut guère épargnée. Notamment à Mulhouse, dès le 7 août, apparurent en tête du cortège des individus du groupe royaliste "Action Française", ne laissant aucune place aux soignants ! Dans ces conditions, comment à Sélestat l'unique responsable villois peut-il s'étonner le 28 août dernier du lâchage des syndicats hospitaliers qui lui ont demandé de restituer les clés du local mis à disposition ? Et dans ces mêmes  conditions, faudra-t-il s'étonner qu'au mois de septembre à venir le mouvement anti-pass tourne à la peau de chagrin et au discrédit total ?

manifManif anti-vax des prochaines semaines  ?

26 juillet 2021

Le pass ne passe pas !

Lorsque les parlementaires se réunissent jusqu'aux petites heures du matin, il en ressort souvent des choses assez étranges. Par exemple, vendredi soir, les députés français ont voté en faveur de l'amendement 274 proposé par le député Christophe Blanchet (MoDem) dans le cadre d'une nouvelle "loi sanitaire". Cette proposition de modification prévoit que les clients des restaurants, cafés ou bars qui n'ont pas "flashé" leur "pass sanitaire" à leur arrivée ou qui n'ont pas rempli un registre des clients correspondant ou qui ne l'ont pas rempli correctement seront à l'avenir passibles d'une amende pouvant aller jusqu'à 15 000 euros ( !) et d'une peine de prison pouvant aller jusqu'à un an ( !). Cet amendement a été adopté en première lecture à une courte majorité avec les voix de LREM et du MoDem, mais il n'est pas encore tout à fait clair si ce règlement résistera à un examen constitutionnel.

ANAu lieu de calmer quelque peu la situation très tendue en France, le parlement et le gouvernement versent de plus en plus d'huile sur le feu. Au lieu de fournir des réponses à ceux qui ont des doutes sur la stratégie de vaccination actuelle, l'État français réagit de manière autoritaire et avec une violence institutionnelle. Alors que les manifestations contre le "pass sanitaire" et les vaccinations obligatoires sont désormais quotidiennes ( !), il est difficile de comprendre pourquoi les autorités politiques françaises recherchent de plus en plus la confrontation ouverte avec leur propre population.

Un an de prison parce qu'un visiteur de restaurant n'a pas flashé son QR code ? Pour le député MoDem Christophe Blanchet, ce n'est pas un problème. Son argument : alors les restaurateurs ne sont pas les seuls responsables des sanctions si un client est trouvé dans un restaurant sans un "pass sanitaire" valide. Dans ce cas, le restaurateur serait condamné à une amende de 45 000 € et à une peine d'emprisonnement d'un an. Mais est-il possible de gouverner durablement contre son propre peuple et de lui imposer des mesures répressives ? Les gens dans les tours d'ivoire de la politique parisienne remarquent-ils seulement comment les choses bouillent en France ?

Depuis un an et demi, ce gouvernement a complètement échoué dans la pandémie, a menti, fait de fausses promesses, tout en communiquant avec les Français comme s'ils n'étaient pas sains d'esprit. Cela a conduit à une perte de confiance massive, et c'est l'une des raisons pour lesquelles une grande partie de la société française n'est plus prête à suivre aveuglément les instructions d'un gouvernement qui a présenté une image de faiblesse effrayante depuis un an et demi.

Que la campagne de vaccination soit l'un des piliers centraux de la lutte contre la pandémie, cela ne fait aucun doute. Le fait que cette campagne et les vaccins suscitent d'innombrables questions auxquelles il n'a pas été répondu à ce jour est également incontestable. Dans une telle situation, miser sur cette incroyable répression plutôt que sur le dialogue pourrait être une erreur susceptible de faire exploser la poudrière sociale qu'est la France.

Un QR code non scanné et un an de prison, ce qui équivaut à la destruction d'une existence sociale ? Le parlement français a perdu tout sens de la mesure et personne à Paris ne devrait s'étonner que cela entraîne une réaction violente de la population. L'autoritarisme que le président Macron a instauré en France depuis 2017, avec notamment une série de décrets qui ont aboli les libertés individuelles mais aussi la protection des données personnelles (décrets 2020-151 et suivants), est à ce jour inconnu dans la Vème République française.

En dehors de la monstruosité de ce règlement et de sa constitutionnalité, qui devra encore être examinée, cette proposition d'amendement 274 montre l'autocompréhension de ce gouvernement et de sa majorité parlementaire. L'amende de 135 euros annoncée à l'origine pour ne pas avoir scanné le "pass sanitaire" avait déjà fait grincer des dents, tant chez les restaurateurs, qui sont soudainement censés jouer les policiers, que chez les Français, pour qui une visite au restaurant ou un café en terrasse peuvent rapidement devenir un délit. Mais un an de prison et 15 000 euros d'amende ? !

Sur quoi le Paris politique compte-t-il maintenant ? - Que les gens continueront d'affluer avec enthousiasme dans les restaurants ? Cette nouvelle réglementation n'est pas seulement une gifle pour les Français, mais probablement l'arrêt de mort de nombreux restaurateurs qui, après un an et demi de repos obligatoire, doivent maintenant compter avec une baisse dramatique de leur clientèle.

macronLa réponse à cette nouvelle monstruosité ne sera pas donnée dans un débat politique, mais dans la rue. Dans le contexte de manifestations de plus en plus violentes. Mais c'est la dimension que Macron connaît et apprécie. Contre les protestations, on peut envoyer la police pour étouffer violemment toute critique de la politique. Mais le potentiel de protestation en France est énorme, et le fait que les autorités publiques considèrent que le nombre de manifestants est faible n'aide pas. Les confrontations provoquées par ce gouvernement n'auront que des perdants.

Il est incroyable que la France, pays des Lumières, pays des droits de l'homme, pays de la liberté, devienne la "Hongrie de l'Europe occidentale". Cette stratégie ne contribue en rien à dissiper les doutes concernant la stratégie de vaccination actuelle ; avec cette approche autoritaire, le projet de parvenir à une "immunité collective" est voué à l'échec. Outre le fait qu'une pandémie ne peut être combattue au niveau national, ce gouvernement ruine définitivement la cohésion sociale.

Ce gouvernement n'est en fait cohérent que sur une seule chose : ignorer la voix des Français. Lors des récentes élections régionales et départementales, que plus de 2/3 des Français ont boycottées, le parti au pouvoir, LREM, n'a obtenu que 9% des suffrages exprimés, derrière même le PS déjà mort. Il est étrange que cette "claque" n'ait donné lieu qu'à un "continuez comme ça !" et à une nouvelle expansion d'un système autoritaire parmi les personnes au pouvoir à Paris.

Ce samedi déjà, nous avons vu à quel point les Français sont enthousiastes à l'égard de leur gouvernement. En effet, des centaines de milliers de personnes l'exprimeront à nouveau dans les rues de France. Mais le plus amer, c'est que cet autoritarisme fait que de plus en plus de sceptiques de la vaccination deviennent des opposants à la vaccination et que la campagne de vaccination a ainsi de moins en moins de chance d'atteindre son objectif.
(selon "Euro-journalist" - traduit de l'allemand)

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24 juillet 2021

En direct de l'Assemblée Nationale ...

... en passant par Tahiti

assembl_e1Déjà partiellement en vigueur depuis la veille, le pass sanitaire patinait pourtant encore jeudi à l'Assemblée, où les députés peinent à s'accorder sur cet outil présenté comme la meilleure arme face au rebond de l'épidémie du Covid-19.

Très pressé, le gouvernement veut faire adopter le projet de loi d'ici la fin du week-end après quatre jours de débat parlementaire.

Mais, en se quittant en milieu de nuit, les députés avaient encore 900 amendements à examiner sur le millier qui avaient été déposés. 

Les débats ont repris à 09H00 sur un rythme légèrement accéléré, dans un hémicycle moins rempli que la veille. L'ambiance restait houleuse, les oppositions mitraillant l'extension du pass sanitaire.

L'examen "va prendre un petit peu plus de temps que prévu (...) Il y a beaucoup de débats, beaucoup d'amendements. C'est la démocratie", a relativisé le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.

"Nous sommes dans une course contre la montre. Il ne faut pas que le débat parlementaire soit mis de côté, mais il ne faut pas non plus qu'il freine par une obstruction systématique la nécessité d'aller vite dans notre combat contre la Covid", a fait valoir le patron des députés LREM Christophe Castaner à BFMTV-RMC, pointant le "paradoxe permanent" des oppositions qui accusent sans cesse l'exécutif d'en faire "trop" ou "pas assez". 

Si l'obligation vaccinale étendue aux soignants, sapeurs pompiers ou encore professionnels auprès des personnes âgées est largement soutenue, ce n'est pas le cas de l'extension du pass sanitaire, objet de vives critiques de la gauche à l'extrême droite.

"Vous gâchez cette période estivale pour un certain nombre de Français" qui n'auraient le temps de faire qu'une injection du vaccin, a accusé la députée LR Véronique Louwagie jeudi matin dans l'hémicycle. "On a droit soit à un contrôle autoritaire soit à des mesures technocratiques débiles", a renchéri Sébastien Chenu (RN).

"On n'en veut pas"

La gauche n'était pas en reste: le pass sanitaire, "on n'en veut pas, les citoyens n'en veulent pas et on a un gouvernement qui dit +c'est comme ça, pas autrement+. A quoi on sert ici?", s'est exclamé le communiste Alain Bruneel.

Ces députés ont cherché en vain à exempter les mineurs ou les activités en extérieur, évoquant les difficultés ou "absurdités" pour le tennis ou l'accrobranche. Christophe Blanchet (MoDem) a fait voter un amendement imposant l'inscription sur un cahier de rappel pour l'accès aux établissements ou événements, afin d'alléger la responsabilité des gestionnaires de ces lieux et de sanctionner plutôt les clients contrevenants. 

"Nous avons deux choix: réussir le pass, vite, très vite (...) ou nous exposer au risque de devoir reconfiner notre pays", a de nouveau justifié Olivier Véran devant la Commission des lois du Sénat. "Ne voyez pas ça comme un un chantage ou une épée de Damoclès (...) mais il n'y a pas d'autre option".

Devant les sénateurs, Jean-François Delfraissy, le président du conseil scientifique, a dit craindre "une situation complexe, très complexe" à l'hôpital fin août, le moment où le variant Delta aura "un impact sur le système de soin".

Avec plus de 21.000 cas de contamination au Covid recensés en 24 heures mercredi, c'est la première fois depuis début mai que le seuil de 20.000 contaminations par jour est dépassé, contre 9.000 il y a une semaine. Les personnes en soins critiques continuent pour l'heure de baisser (859 contre 931 le 14 juillet). 

Au point que de nouvelles mesures comme le retour au masque obligatoire en extérieur ont été prises pour certaines communes de Meurthe-et-Moselle, de l'Hérault et de Vendée.

"Défi collectif"

Le taux d'incidence progresse surtout chez les 12-17 ans et les 18-29 ans, deux tranches d'âge où le nombre de vaccinés reste très faible.

Mais Gabriel Attal a assuré jeudi ne pas vouloir "stigmatiser les jeunes qui en ont bavé pendant un an et demi" et "font du mieux qu'ils peuvent". "On va avoir des campagnes de vaccination spécifiques, notamment dans les établissements scolaires à la rentrée pour précisément vacciner le plus de jeunes possibles qui le souhaitent", a-t-il rappelé.

Mercredi, le Premier ministre Jean Castex avait lancé "un défi collectif" à la population pour qu'"on atteigne huit millions de vaccins" administrés dans les deux prochaines semaines. Avec l'objectif de 50 millions de primo-vaccinés fin août et non plus 40 millions, grâce à l'ouverture de 5 millions de nouveaux rendez-vous dans les 15 jours.

Jean Castex a par ailleurs envoyé un message de fermeté aux opposants au pass sanitaire ou à la vaccination qui "en viennent à des actes de violence".

Plusieurs centaines de personnes ont participé à une nouvelle manifestation mercredi, tandis que des dizaines d'autres se sont introduits dans l'hôtel de ville de Chambéry (Savoie), pour y décrocher symboliquement le portrait officiel du président Emmanuel Macron.

Une autre manifestation est prévue jeudi à Paris à l'appel de l'UPR avant un nouveau rassemblement des opposants samedi. (selon "Tahiti.info")

22 juillet 2021

Vaccination et pass : bras de fer engagé au Parlement

Le président et le premier ministre ont décidé, puis informé les français. Mais les lois n'ont pas encore été votées ! Et pour cause ! Décidément, le covid-19 a provoqué "la démocratie à l'envers" dans tout le pays, au point qu'on se demande si Macron fait la guerre au covid-19 ou aux français. Pourtant les medias n'en parlent que peu : il faut consulter "Tahiti.infos" pour en prendre connaissance. Ci-dessous, l'article paru dans cette île lointaine dès mercredi, 20 juillet après que les députés se sont réunis à à 15 heures.

assembl_e

L'article de Tahiti.infos du 21/07/2021

Des oppositions qui se raidissent, une majorité vigilante sur les libertés et des rafales d'amendements : l'Assemblée nationale se saisit mercredi du projet de loi étendant le pass sanitaire, en vue d'une adoption express sous la pression du variant Delta du Covid-19.

Après douze heures de débat et l'examen de quelque 600 amendements, les députés ont adopté le texte en commission peu après 05H00 mercredi matin. Ils le retrouveront dans l'hémicycle à partir de 15h00. 

Vivement contesté dans la rue par une frange de l'opinion, ce texte traduit les annonces du 12 juillet d'Emmanuel Macron, de l'obligation vaccinale pour les soignants au pass sanitaire (prouvant la vaccination complète, un test négatif récent ou l'immunisation) pour l'accès aux cafés, restaurants et trains à partir de début août.  

L'adoption définitive de ce texte d'ici ce week-end - au bout de la session extraordinaire du Parlement - relève du tour de force, tant il déchaîne les passions.  

Les députés PS ont quitté la salle vers 2h40, jugeant "inutile de s'épuiser" dans un "affichage de travail législatif", quelques heures avant le coup d'envoi des débats dans l'hémicycle.

Sur le fond, la commission des Lois a voté en faveur du report à la fin septembre du pass sanitaire pour les 12-17 ans. Le gouvernement avait déjà exempté cette catégorie d'âge jusqu'au 30 août. 

En séance, la présidente de la commission Yaël Braun-Pivet déposera un amendement pour interdire le pass sanitaire pour tous les mineurs, considérant notamment qu’ils avaient eu accès à la vaccination très tardivement, a-t-elle annoncé sur France 2.

Pour l'accès aux grands centres commerciaux, les députés ont avalisé de possibles exceptions au pass, quand il n'existe pas d'autres commerces de biens de première nécessité à proximité. 

Ils ont aussi soutenu des sanctions renforcées contre la fabrication ou l'utilisation de faux pass sanitaires. Ou des peines aggravées en cas de violence sur des personnes contrôlant les pass.

"Promouvoir" les libertés

Pour couper court aux critiques et annonces de saisines du Conseil constitutionnel qui se multipliaient, de la droite sénatoriale aux députés LFI, le Premier ministre a annoncé qu'il en appellerait lui-même aux Sages sur l'ensemble du projet de loi. 

"Notre objectif a été de prendre des mesures proportionnées", fait valoir Jean Castex, cependant que plusieurs députés, principalement LREM, ont été menacés de mort pour leur soutien au texte.

L'obligation vaccinale étendue aux soignants, sapeurs pompiers et encore professionnels auprès des personnes âgées est largement soutenue, hors extrême droite et extrême gauche. 

C'est sur l'extension du pass sanitaire que droite et gauche réservent leurs banderilles. Les députés LR réclament de la "souplesse" pour qu'il ne soit pas aussi dur qu'un confinement, avec des amendes réduites et une dérogation jusqu’au 30 août pour ceux ayant reçu une première dose de vaccin. Mardi soir, Olivier Véran n'a pas complètement fermé la porte sur ce dernier point, même s'il attend des avis scientifiques. 

Les socialistes rejettent le pass, qui reviendrait à ce que "la moitié de la population (restaurateurs, commerçants...) contrôle l'autre moitié de la population". Ils lui préfèrent une "vaccination obligatoire" des majeurs contre le Covid "d'ici au 1er octobre".

Députés communistes et insoumis s'orientent vers un vote global contre, rejetant des "atteintes" aux libertés individuelles, et veulent convaincre plutôt que contraindre.

Ce n’est pas la bonne stratégie de diviser les Français, fracturer le pays”, a commenté le LFI Adrien Quatennens sur BFM.

Pour le N.2 du RN, Jordan Bardella, le pass sanitaire est "un modèle de société de surveillance par tous et pour tous". 

Du côté de la majorité, les réticences initiales vis-à-vis du pass ont été balayées par les annonces présidentielles et le déminage du gouvernement.

Le pass sanitaire est un "vilain concept", que "je n'aime pas", mais il y a "urgence", a insisté Olivier Véran.

Mais la question de l'isolement obligatoire pour les malades passe mal auprès de certains LREM et quelques frondeurs ont donné de la voix.

Sur ce sujet, le gouvernement a promis des amendements pour éviter les pertes de revenus pour les travailleurs isolés en raison de leur contamination. 

Les élus MoDem, qui avaient provoqué un couac en mai lors d'un vote sur le régime de sortie de l'état d'urgence sanitaire - prorogé là au 31 décembre - , revendiquent un débat chaque mois au Parlement sur la situation sanitaire et économique. 

10 juillet 2021

Tel est pris qui croyait prendre

Ministre de la justice et mis en examen ?

dupondmorettiEric Dupond-Moretti est convoqué le 16 juillet à la Cour de justice de la République (CJR) pour une mise en examen dans l’enquête qu’elle mène sur des soupçons de «prise illégale d’intérêts», a indiqué lundi une source proche du dossier, confirmant une information du Parisien.

L’enquête pour «prise illégale d’intérêts» avait été ouverte en janvier, après des plaintes de trois syndicats de magistrats et de l’association Anticor.

Ils accusent M. Dupond-Moretti d’avoir profité de ses fonctions de ministre de la Justice pour intervenir dans des dossiers pour lesquels il était auparavant avocat.

Ce célèbre avocat devenu ministre de la justice il y a quelques mois, déjà battu aux élections régionales, va-t-il donner l'exemple et démissionner de son poste ministériel ? ou c'est Manu qui va le dégager "manu militari" ?

29 juin 2021

Résultats dans le canton Mutzig/Villé

r_sultats1... et un rattachement à la Nouvelle-Calédonie ?

 

En 2013, un referendum sur le sujet avait eu lieu en Alsace. La réponse des alsaciens était "NON" !

Que cherche encore Bierry ?

r_sultats

27 juin 2021

L'Alsace ? Quelle Alsace ?

Texte publié à la demande de Catherine Atticus (Muhlbach-sur-Bruche)

Atticus

Atticus1

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