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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
7 décembre 2011

Un avis autorisé sur les agences de notation

Jean-Pierre Chevènement était l'invité du matin sur France Info, mardi 6 décembre 2011. Il répondait aux questions de Raphaëlle Duchemin.

 

  • Je pense que les notations des agences ont quelque chose d'ubuesque. Ces agences demandent à la fois la réduction des déficits et son contraire : la croissance
  • Il y a quelque chose de très politique, en fait, dans leur appréciation. Les agences sont la partie émergée d'un système qui oppose les marchés financiers et les peuples et dont l'enjeu est la démocratie.
  • Avec le système globalisé on a supprimé toute entrave aux mouvements de capitaux. Je pense qu'il faut, aujourd'hui, remettre un peu de viscosité dans le système et faire que les peuples retrouvent leur souveraineté
  • A propos du traité européen annoncé par N. Sarkozy et A. Merkel : Ce traité repose sur un mauvais diagnostic de la crise de l'euro. Celle-ci ne vient pas seulement des déficits budgétaires. Elle vient surtout des différences de compétitivité qui se sont creusées depuis 13 ans. On voit, par exemple, que l'Allemagne a gagné 15 points de compétitivité sur la France, grâce à une politique de déflation salariale
  • Ce traité est à contre-sens. Il prévoit une Europe de plus en plus disciplinaire.
  • François Hollande a eu raison de dire que cette idée de traité est mauvaise car elle n'est pas dans les temps. La crise de l'euro menace dans les quelques mois voire semaines à venir. et le traité, dans l’hypothèse la plus favorable, ne sera ratifié que dans 18 mois
  • La seule menace d'une intervention de la BCE ferait reculer la spéculation, mais nous sommes bien obligés de constater que notre partenaire allemand est prisonnier d’une sorte de fixisme idéologique
  • Il faut discuter de tout dans un esprit fraternel avec nos amis allemands. Nous avons des intérêts qui peuvent être différents mais à long terme je crois qu’ils sont géopolitiquement et stratégiquement les mêmes. Nous continuerons ensemble notre histoire ou nous en sortirons.
  • Le propos de François Hollande m’a paru plein de bon sens. La priorité doit être à l’action immédiate et pas à la conclusion d’un traité coercitif qui débouche sur une Europe régressive. On a devant nous les 10 années perdues dont parle Mme Lagarde, avec une récession massive.
  • Concernant le droit de vote des étrangers : Je ne suis pas désireux de me laisser instrumenter dans un débat piégé. Je suis pour l'intégration des étrangers et pour faciliter la naturalisation de ceux qui la demandent. Le saucissonnage de la citoyenneté n'est, en revanche, pas une bonne chose. Il serait plus raisonnable de rester dans la voie classique de la naturalisation mais en accélérant les procédures, contrairement à ce que fait l'actuel gouvernement.
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5 décembre 2011

Une dépêche qui ne vient pas d'Ems

15319128_pNicolas Sarkozy, président candidat, réfute l'idée qu'il est le mouton suiviste de Angela Merkel. En 2007, il préconisait son "travailler plus pour gagner plus". L'Allemagne était déjà au "travailler plus pour gagner moins" comme l'atteste l'image d'archives ci-dessous, prise lors d'une manifestation à Fribourg-en-Brisgau en juillet 2007 ! Voir notre post de cette époque ! Alors qui est devant ? qui est derrière ? Et quels intérêts défendent ces deux chefs d'Etat ? 

17 novembre 2011

François Hollande à Strasbourg

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10 novembre 2011

Le bilan !

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9 novembre 2011

Baroin en échec par effraction

echecs_BaroinLe ministre des finances, maire de Troyes, François Baroin est connu pour être un spécialiste du jeu des échecs : " C’est un jeu intelligent, qui associe à la fois la prise de décision tactique à court terme, et la réflexion stratégique à plus long terme. Le jeu d’échecs est même pour moi, dans un certain sens, une forme d’expression poétique. " Mais cette fois c'est lui qui a été mis en échec ! Répondant à une question sur le plan d'austérité du gouvernement, François Baroin lançait : "Est-ce du courage de mentir, de basculer dans la démagogie, de taire la vérité, de vous accrocher à des vieilles lunes socialistes qui vous ont certes conduit par effraction au pouvoir en 1997 ?" Alors que son chef de file Fillon a avoué publiquement qu'il mettait en place le plan d'austérité le plus grave "depuis 1945", Baroin a provoqué à l'Assemblée Nationale l'incident le plus grave de la Vème République, provoquant non seulement la suspension, mais la levée de la séance publique ! Une attitude digne du "Casse-toi pov'con" de son mentor Sarkozy. Voilà une atteinte grave au débat démocratique et une insulte au suffrage universel.

Vidéo - Pour la socialiste Aurélie Filipetti, les propos de François Baroin relèvent de l'injure.


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21 octobre 2011

Encore un peu de rééquilibrage en faveur de l'UMP

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Mise en cause par le "Canard Enchaîné" la députée-maire UMP de Puteaux

Joëlle Ceccaldi-Raynaud fait racheter tous les exemplaires du journal satirique

dans les kiosques de sa ville.

19 octobre 2011

Rééquilibrage

P3_11Il paraît qu'avec les primaires citoyennes le PS a dépassé son temps de parole dans les médias. Nous nous proposons donc à travers ce post de parler d'un élu de droite qui a pris position dans la presse et de contribuer au rééquilibrage du temps entre les deux camps. En fait, il s'agit d'une réponse de André Schmitt, ancien maire de Duttlenheim, qui réagit aux positions du conseiller général UMP de Rosheim, maire de Boersch, Philippe Meyer.

« Il approuve la démarche, mais la réserve aux partis dans l’opposition. C’est une curieuse conception de la démocratie.

Cela veut dire que lorsque l’on est majoritaire, on attend les ordres du chef comme c’est le cas actuellement, avec les effets désastreux que l’on peut constater avec la réforme territoriale et la réforme de la taxe professionnelle qui plongent les communes et les collectivités dans la perplexité.

Il dit par ailleurs que les idées sur les banques inquiètent. Nous, ce sont les banques qui nous inquiètent. Elles sont les responsables de la crise actuelle et il serait juste de les mettre à contribution au lieu de ponctionner le contribuable. À force d’être aidées régulièrement elles en prendraient l’habitude !

Et il conclut par un chef-d’œuvre : « C’est bien l’argent que l’État leur emprunte qui permet de payer les fonctionnaires. » Il aurait pu rajouter les députés, sénateurs et les trop nombreux conseillers du président Sarkozy.

Si les États pouvaient emprunter auprès de la banque centrale européenne – où se financent aussi les banques – ils paieraient moins d’intérêt, d’où moins de dépenses. Est-ce que M. Meyer l’ignore ? En tout cas le voilà informé. »

On ne pourra pas nous dire que notre blog n'a pas parlé de l'UMP ! Et nous publions même une photo de l'élu sarkozyste qui a le mérite, contrairement à certains du Val de Villé, de porter son étiquette. Quant au texte de André Schmitt, il a paru dans l'édition de Molsheim des DNA de ce jour ! Voilà qui va permettre aux internautes du Val de Villé et du Centre-Alsace d'en prendre connaissance aussi.

Autre petit rappel : pour quelques mois, le Val de Villé fait encore partie de la circonscription électorale de Molsheim - Villé. Il sera rattaché à Sélestat aux prochaines législatives de juin 2012. Cette petite histoire se passe donc bien encore dans la circonscription Molsheim - Villé (6ème du Bas-Rhin).

17 octobre 2011

Deuxième tour des primaires à Villé : résultats

urneNombre d'électeurs : 252

Suffrages exprimés : 250

1 bulletin blanc

1 bulletin nul

Martine AUBRY : 124

François HOLLANDE : 126

15 octobre 2011

Elections citoyennes : deuxième tour

Le bureau de vote des élections primaires citoyennes (deuxième tour) sera ouvert le 16 octobre à Villé de 9 h à 19 h et se situera dans les locaux annexes de la mairie (6, promenade du Klosterwald) près de l'école primaire, pour tous les électeurs du canton de Villé.

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12 octobre 2011

Arnaud MONTEBOURG : Lettre ouverte à Martine Aubry et François Hollande

le_nouveau_clip_de_campagne_d_arnaud_montebourgParis, le 11 octobre 2011

 

A l'attention de Madame Martine Aubry
et de Monsieur François Hollande

 

                  Chère Martine, cher François,

 

 Je voudrais en premier lieu féliciter chacun d'entre vous pour sa qualification au second tour des Primaires citoyennes. Dans cette campagne loyale et cordiale, j'ai défendu des solutions nouvelles destinées à répondre par des propositions concrètes, réalisables et efficaces à l'extrême gravité de la crise financière, économique, sociale et morale qui a commencé à ravager tous les pays européens, dont la France. Je me suis attaché à dégager des perspectives d'actions nouvelles auprès de ceux qui se sentent à juste titre écrasés par l'économie et oubliés par la politique.

 Cette lettre a pour objectif d'éclairer avant dimanche l'opinion finale des 450.000 Françaises et Français qui m'ont fait l'honneur de leur confiance. Ces femmes et ces hommes sont libres et feront leur choix en conscience. Mais je tiens à ce qu'ils fassent ce choix important, en toute connaissance de cause. C'est cela, la VIème République en actes.

 1 - La première des questions que je souhaite vous poser concerne les conditions précises et concrètes dans lesquelles vous entendrez reprendre le contrôle politique du système financier qui soumet aujourd'hui l'économie réelle et les entreprises à ses exigences indues, tout comme il le fait des gouvernements et des contribuables.

 J'ai rappelé à maintes reprises que les Français refuseraient à bon droit -particulièrement ceux qui n'ont que leur travail pour vivre- de payer les conséquences des graves fautes commises par le système financier, dans lesquelles ils n'ont aucune espèce de responsabilité. Mettre à contribution par l'impôt les classes moyennes et populaires pour secourir les banques, leurs filiales, comme tel est d'ores et déjà le cas dans les projets de renflouement de la banque privée Dexia, serait une faute morale et politique, contre laquelle la gauche aura l'obligation de nous prémunir.

 Ceci implique des mesures de mise sous tutelle publique des banques, sans frais pour les contribuables, conduisant à faire entrer des représentants de l'Etat ainsi que des usagers du crédit, avec droit de veto, dans les conseils d'administration des banques.

 En plus des mesures de séparation des activités de collecte des dépôts et celles d'affaires, il paraît logique et juste d'utiliser les bénéfices des banques profitables pour renflouer les banques en difficulté par des mesures de solidarité interbancaire, mesures qui éviteront aux Français de payer les futurs plans de renflouement des banques fragilisées.

 De surcroît, il sera nécessaire d'interdire par la loi la spéculation dans l'activité bancaire avec l'épargne des Français et d'édicter une procédure pénale sévère réprimant l'évasion fiscale afin d'obtenir le rapatriement des avoirs actuellement placés dans les paradis fiscaux tout en faisant fermer les filiales des banques dans ces territoires.

 Je veux rappeler avec force que la dette publique accumulée au cours des derniers mois est le prix direct et indirect du secours accordé par les Etats de l'Union Européenne au système financier, embarqué dans une course à la spéculation.

 Un Président de la République issu de nos rangs devra s'engager solennellement devant les Français à mettre à contribution le système financier et bancaire européen et national par une taxation européenne et nationale sur les transactions financières afin de solder le poids de la dette publique contractée pendant la crise, évaluée à la somme de 450 milliards d'euros.

 Ces mesures, dont beaucoup de Français approuvent la nécessité comme la sévérité, sont un préalable à tout redressement de notre économie et, a fortiori, à toute application du projet socialiste.

 C'est à ce prix que nous pourrons reconquérir les marges de manœuvre dont nous avons tant besoin pour reconstruire la France. Ces choix devront s'articuler avec une réforme nécessaire des statuts de la Banque Centrale Européenne, afin de lui permettre de racheter la dette des Etats, ce qui lui est encore interdit à ce jour.

 2 - C'est ce même objectif que poursuit le protectionnisme européen, social et écologique, que j'ai, avec les soutiens de nombreux économistes et philosophes de renom, défendu dans cette campagne.

 Ce protectionnisme européen n'est rien d'autre que la demande de remise en ordre d'une économie internationale affranchie de toute règle : règle sociale, règle environnementale, règle sanitaire, règle économique et, il faut le rappeler, règle humanitaire. Le « juste échange », contenu dans le projet socialiste, ne saurait suffire car il consiste à faire croire en une régulation multilatérale négociée, que l'OMC n'a jamais été capable d'imaginer ni d'appliquer en 20 ans. Il reviendrait à demander l'autorisation à nos concurrents mondiaux dans la guerre économique de pratiquer le protectionnisme, ce que nous n'obtiendrions jamais. Ce serait là pécher par naïveté, car ces négociations auraient dû commencer il y a 20 ans, et n'ont jamais eu lieu. Aujourd'hui, l'urgence exige que nous prenions des mesures au plan européen et national.

 Dans l'arsenal protectionniste à créer, il serait utile que les prises de contrôle de nos entreprises à forte valeur technologique par des capitaux extra-européens soient soumises à autorisation publique, que des mesures de sanction économique ciblées soient codifiées contre les entreprises transnationales ayant délocalisé leurs productions au détriment de nos territoires et de nos populations, et que les marques appartenant à ces entreprises puissent faire l'objet de mesures d'expropriation publique en cas de comportements déloyaux aggravés. Goodyear, Lejaby, et l'Eléphant, autant d'exemples du comportement inacceptable de certaines firmes multinationales ; autant de symboles de cette désindustrialisation de la France que la gauche doit désormais combattre résolument.

 Je souhaiterais donc connaître quelles mesures précises et concrètes vous envisagez de prendre pour protéger notre industrie, nos savoirs-faire, nos emplois, à l'abri desquelles nous pourrons réindustrialiser le pays et financer la révolution industrielle, technologiqueet écologique.

 Vous le savez, pour appliquer ces mesures, pour retrouver aussi la confiance des Français, la politique doit redevenir plus forte que l'économie et que la finance.

 3 - Des dizaines de milliers de Français que j'ai rencontrés, comme vous, ont perdu espoir dans l'action publique. Pour leur éviter l'errement du vote extrémiste, les amener dans notre rassemblement populaire issu des primaires, il nous faut, ensemble, rendre à la politique force et respectabilité. C'est ce que je défends depuis 12 ans avec le projet de VIème République.

 L'un comme l'autre, vous avez, dans le passé, soit renoncé, soit refusé d'engager notre parti que vous dirigiez dans ce projet de renaissance de la démocratie française que j'ai appelé la VIème République, projet dont l'essentiel consisterait dans :

- l'augmentation des pouvoirs de contrôle du Parlement par des commissions d'enquête parlementaires libres et par le contrôle parlementaire des nominations aux postes clés dans l'administration ;

- la fin de l'impunité présidentielle s'agissant des actes sans rapport avec sa fonction ;

- la protection de l'indépendance de la justice par la naissance d'un Procureur général indépendant chargé des poursuites dans les cas sensibles ;

- le renforcement des moyens de lutte contre la corruption en limitant notamment la portée du secret défense ;

- la transformation du Conseil constitutionnel en une véritable Cour constitutionnelle indépendante ;

- l'instauration du mandat parlementaire unique ;

- le référendum d'initiative populaire, y compris abrogatif et révocatoire des élus afin d'organiser la responsabilité politique de ceux-ci ;

- le vote aux élections locales des personnes de nationalité étrangère présentes de façon régulière sur notre territoire depuis 5 ans ;

- la libération des données publiques dans les collectivités locales et dans l'Etat (Open Data).

 Ce programme que je vous soumets est ambitieux mais parfaitement réaliste et réalisable. Il ne coûterait pas un euro aux Français ; mieux, il générerait des ressources financières nouvelles et permettrait un essor industriel et productif.

 Sans lui, j'en suis convaincu, aucune victoire de la gauche face à Nicolas Sarkozy, au printemps prochain, n'est envisageable. Pire, c'est Nicolas Sarkozy, lui-même qui, si nous n'avons pas le courage de l'assumer, le proposerait alors aux Français, dans une ultime contorsion politique.

 Les propositions que je formule sont majoritaires chez nos concitoyens. Elles correspondent à une remise en ordre de notre pays et à un retour à la sagesse dont nous nous sommes beaucoup trop éloignés depuis 25 ans.

 C'est donc confiant dans votre intelligence politique et dans votre volonté de l'emporter demain face à la droite que je vous ai écrit. Beaucoup de Français, avec moi, attendent votre réponse.

Chère Martine, Cher François, soyez assurés de ma meilleure estime et de toute mon amitié socialiste.

Arnaud MONTEBOURG

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