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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
5 mai 2012

Les candidatures EELV invalidées par la justice

naissance_du_rassemblement_europe_ecologie_les_verts_le_13_novembre_10346113gkfex_1713« Le conseil fédéral a outrepassé ses pouvoirs, il devra établir un nouveau scénario des candidatures aux législatives de juin 2012. » Par ces mots, Europe Ecologie - Les Verts a été condamné par le tribunal de grande instance de Paris à revoter les investitures dans les circonscriptions réservées « union de la gauche ». Ce référé, rendu ce vendredi 4 mai, et que Rue89 a pu consulter, est une mini-bombe dans le fonctionnement interne du parti. Le juge écrit : « Le courant Envie a obtenu plus du quart des voix lors des élections organisées en novembre et décembre 2011 et le conseil fédéral ne leur a accordé qu’un sixième des investitures. » Philippe Meirieu, le président du bureau exécutif du parti, a reconnu que ce jugement était « une vraie difficulté » et nous dit qu’il « voit mal comment échapper à un nouveau vote du conseil fédéral ». Justement, cette instance, qui est le parlement du parti, se réunit lundi au lendemain de l’élection du nouveau président de la République. L’ordre du jour, initialement consacré à la participation au gouvernement, sera donc logiquement chamboulé. Sur les 63 circonscriptions réservées « union de la gauche », on estime qu’une vingtaine sont gagnables. Or, le courant Maintenant, mené par Cécile Duflot, s’en est attribué plus que son poids réel mesuré lors d’un vote en novembre dernier.Parmi les dix-sept personnes qui ont saisi la justice en leur nom propre (et non au nom de leur courant), Silvain Pastor, militant dans le Gard depuis quinze ans et qui n’a pas été investi aux législatives, explique sa démarche : « On avait prévenu la direction que s’ils nous écrasaient, cette fois on ne se laisserait pas faire. C’est un abus de pouvoir délibéré, du clientélisme de la part d’une direction qui a trop promis de postes à trop de gens et qui, du coup, est obligée d’écraser les minorités pour récompenser les fidélités. » Le courant Envie, à la gauche du parti, s’était opposé à l’accord avec le parti socialiste. Ce qui ne l’empêche pas de vouloir présenter des candidats à hauteur de son poids dans le parti. (extrait de Rue89)

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4 mai 2012

Le mensonge de Sarkozy concernant les IUFM

_cole_en_danger3Le bureau de la Conférence des directeurs d’IUFM tient à faire part de son "indignation" et oppose "un démenti aux propos du président de la République" qui a affirmé, lors du débat télévisé de mercredi, que les IUFM ont été supprimés.

"S’ils ont certes changé de statut en 2008, indique la conférence des directeurs d’IUFM, à travers un communiqué, les IUFM sont loin d’avoir disparu puisqu’ils ont été intégrés au sein de l’université en tant qu’écoles internes, qu’ils accueillent aujourd’hui plus de 30.000 étudiants qui suivent leurs enseignements et que, dans de nombreuses académies, la formation des professeurs stagiaires ne pourrait se faire sans eux. Près de 3.000 enseignants et enseignants-chercheurs y travaillent, sans compter les nombreux personnels administratifs et de service ainsi que les partenaires impliqués dans la mise en œuvre des formations". 

Les responsables des IUFM estiment, par ailleurs, qu’"au-delà du caractère erroné de l’affirmation, juger que les IUFM ont été une catastrophe relève d’une caractérisation infamante pour l’ensemble de la communauté professionnelle qui y exerce ainsi que pour les étudiants qui y préparent des masters et des concours exigeants. Les IUFM sont et ont été la composante essentielle de l’action de l’État en matière de formation des enseignants. (...) Ils contribuent et contribueront, au sein des universités, à mettre en place les ressources humaines et intellectuelles utiles à l’amélioration du service public d’éducation".


  • IUFM : Anciennement "Ecoles Normales", de formation des professeurs des écoles.
3 mai 2012

Merci, Waechter ...

Antoine Waechter, ancien candidat aux présidentielles, président du MEI, conseiller régional PS-Verts, candidat aux législatives, s'est enfin rallié, après de nombreuses pressions, à François Hollande ! Merci, Antoine, grâce à toi, François va gagner !

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(L'Alsace du 3/5/12)

30 avril 2012

Un document publié par Mediapart

533013_343816572340462_100001363671692_831222_267525521_nJamahirya arabe libyenne populaire glorieuse
« Pas de démocratie sans conférence populaire »
Date : 10. 12. 2006
Correspondant à : 10. 12. 1375
N° 1917 68 P
Service de la sécurité extérieure
Frère / Président du Fonds libyen des investissements africains
Que la paix soit sur vous…
En référence aux instructions émises par le bureau de liaison du comité populaire général concernant l’approbation d’appuyer la campagne électorale du candidat aux élections présidentielles, Monsieur /Nicolas Sarkozy, pour un montant d’une valeur de cinquante millions d’euros.
Nous vous confirmons l’accord de principe quant au sujet cité ci-dessus, et ce après avoir pris connaissance du procès-verbal de la réunion tenue le 6. 10. 2006, à laquelle ont participé de notre côté le directeur des services de renseignements libyens, et le président du Fonds libyen des investissements africains, et du côté français, Monsieur /Brice Hortefeux, et Monsieur /Ziad Takieddine, et au cours de laquelle un accord a été conclu pour déterminer le montant et le mode de paiement.
Que la paix soit sur vous et la miséricorde de Dieu et ses bénédictions…
Moussa Imuhamad Koussa
Chef du service
de la sécurité extérieure

29 avril 2012

Humour sarkostique

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28 avril 2012

"Des paroles et des actes"

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François Hollande a sans aucun doute remporté la confrontation avec Nicolas Sarkozy, jeudi 26 avril, dans l’émission "des paroles et des actes" sur France-2. Certes, ce n’était pas un débat tel que le réclame Sarkozy à chaque fois qu’on lui tend micros et caméras, mais cela y ressemblait beaucoup. Suffisamment en tous cas pour que chacun se rende à l’évidence : le candidat socialiste incarne déjà la fonction de président, notamment dans le style (pour ne retenir que cet aspect) avec ce petit rien de détachement, d’humour, mais aussi cette intelligence, sans oublier cette volonté d’apaisement et de rassemblement que les Français attendent, après cinq ans de vociférations et de gesticulations.

 Hollande, un style de président, Sarkozy, un style d’opposant

Sur le style toujours, il était frappant de constater à quel point Nicolas Sarkozy, arrivé quelques seconde après le départ de son adversaire, n’était plus du tout "le président" mais bien l’opposant systématique, le boxeur, celui qui n’a déjà plus le pouvoir, qui ne le récupérera sans doute pas, mais qui, devant son impuissance, redouble d’agressivité. Franz-Olivier Giesbert, à la fin de l'émission, faisait d'ailleurs remarquer que François Hollande, pour ses premiers mots, avait exprimé des paroles de confiance alors que Nicolas Sarkozy avait immédiatement attaqué son concurrent sur le fait qu’il refusait les trois débats. C’était une façon lumineuse de résumer l’état d’esprit de ces deux hommes qui prétendent dans dix jours diriger la France. Le premier, qui est sûr de son avance (tous les sondages le donnent vainqueur au deuxième tour depuis un an), veut maîtriser son comportement, et donner aux Français une idée du président qu’il pourrait être : apaisé, et rassurant en cette période de crise intense où la division guette un pays en proie à l’inquiétude et à la souffrance. Le second, qui se sait décroché dans les sondages, veut coûte que coûte rattraper son retard, quitte à se montrer dans la bagarre non plus comme le président sortant mais comme une sorte de challenger brutal, prêt à utiliser toutes les armes, même les plus contestables, pour tenter d’inverser la tendance.

 Ironie, fermeté et distance pour Hollande

Alors, certes, le débat dont ce dernier rêvait n’a pas eu lieu encore, car pour cela il faudra attendre le 2 mai, mais c’est sans doute une chance pour Sarkozy. Énervé comme il l’était ce 26 avril, il aurait à l’évidence été battu aux points par un candidat - j’allais dire un président - au dessus de la mêlée. Car c’est cela la magie de la télévision : on croit que les candidats vont se suivre sans se rencontrer, et c’est physiquement exact, mais la mémoire du téléspectateur fait son travail et rassemble les deux hommes par la magie des situations et des questions semblables. Dès lors, les comparaisons s’imposent, comme si un véritable duel avait eu lieu. Face aux journalistes, François Hollande  n’a eu qu’une occasion de s’énerver : David Pujadas a pointé, preuves en images à l’appui, sa tendance à l’esquive quand on lui demandait s’il y avait trop d’étrangers en France. Le candidat a commencé par utiliser l’arme de l’ironie en précisant qu’il n’expulserait pas les étrangers en situation légale. Puis, devant les relances successives du journaliste, il a fini par répondre avec fermeté qu’en tant que futur président, il n’avait pas à donner une opinion, son "sentiment", mais à faire respecter les lois. Avant d’adoucir ses propos au terme de l’échange en revenant à l’humour : "Je ne suis pas un commentateur de la vie politique". Le ton est resté posé, le débit de parole s’est certes un peu accéléré mais il n’y a eu ni accusations ni victimisation de la part de François Hollande à l’occasion de cet échange avec David Pujadas.

 Victimisation, ego et mensonges pour Sarkozy

Cette politesse, cet oubli de soi au profit de la fonction qu’il brigue, Nicolas Sarkozy s’est efforçé lui aussi de les respecter, mais très vite, la nature a repris ses droits et il est retombé dans ses travers. Ainsi, quand ont été évoquées les insultes lancées par Lionel Luca à Valérie Trierweiler, s’il les a condamnées, il n’a pu s’empêcher de ramener le sujet à lui et à sa propre épouse Carla alors qu’il n’était pas concerné en tant que mari. Puis il s’est replacé au centre du sujet en évoquant les insultes qu’il avait lui-même reçues ("sale mec") de la part du PS et de François Hollande. Un autre exemple, quand il s’est posé en victime des médias et du système électoral et qu’il a déploré de n’avoir eu que 10% du temps de parole, le même qu’à Jacques Cheminade. Mais François Hollande aurait pu dire la même chose et il ne l’a pas fait. De plus, Nathalie Saint-Cricq lui a rappelé, concluant ainsi le débat, que rien ne l’avait empêché de commencer plus tôt sa campagne électorable pour bénéficier de davantage de visibilité. Autre trait de caractère peu compatible avec la fonction de président, cette propension à manier les contre-vérités quand ça l’arrange. À deux reprises, dans l'émission, il a dû s’expliquer : d’abord sur sa prétendue visite à Fukushima : il était certes au Japon, il a parlé de la catastrophe avec le Premier ministre, mais la centrale était confinée et ça faisait mieux dans le meeting de faire ce raccourci, a-t-il lâché. Ensuite à propos du "vrai travail", il a fait son mea culpa (ce n’était pas "une expression heureuse") avant de reconnaître qu’il aurait dû dire "la vraie fête du travail" et non pas "la fête du vrai travail". On le voit dans les styles, les caractères, les rhétoriques,  les téléspectateurs n’auront pas manqué de faire la différence entre les deux hommes : l’un habite déjà la fonction tandis que l’autre la désacralise par excès d’ego ; l’un respecte les Français tandis que l’autre s’accommode des vérités au gré de ses besoins. François Hollande paraît avoir déjà enfilé le costume du président, tandis que Nicolas Sarkozy, à force d’agressivité et de mensonges, semble avoir mis le sien en lambeaux.

(Le Nouvel Observateur)

27 avril 2012

Antoine Waechter faux-frère !

waechterNous avions déjà publié un post intitulé  Antoine Waechter votera-t-il Hollande ? Mais l'annonce avait été faite dans un mensuel satirique alsacien. On pouvait douter de l'information ... Hélas, non, c'est la réalité : Waechter persiste et signe dans "L'Alsace" du 26 avril ! Antoine Waechter a une mauvaise mémoire : il oublie qu'il a été élu conseiller régional sur la liste PS - EELV. Et comme cela ne suffit pas, il se fait réserver auprès du PS une circonscription législative ! Pas même la reconnaissance du ventre, ce monsieur ! Alors, exigeons :

  • la démission d'Antoine Waechter au Conseil Régional !
  • le retrait du soutien de la gauche à sa candidature aux législatives !

Espérons aussi des réactions des partis politiques concernés !

26 avril 2012

Pétain est de retour !

20120425_lhumanite_cover__1_Sur quel chemin nauséeux s’est donc fourvoyé, volontairement Nicolas Sarkozy ? Le chemin du vrai travail, version 2012 de la France qui se lève tôt.

Comme s’il y avait la France qui se lève tard, il y aurait donc la France du faux travail, comprenez les assistés, les fonctionnaires, et les syndicalistes. La bête boire pour Sarkozy ! Comme ils furent la bête noire de Vichy. D’ailleurs, l’Humanité ne s’y est pas trompe ce matin qui publie 2 photos en Une  : celle de Sarkozy et de Pétain, accompagnés d’une citation attaquant les syndicats à 70 ans d’intervalle.

Jusqu’au bout, le candidat UMP aura donc choisi de pousser les feux de la division, de l’extrême-droitisation, de la tentative de pulvérisation de ces corps intermédiaires qu’il déteste au point de les avoir fait siffler dans chacun de ses meetings depuis le lancement de sa campagne.

Pour quel résultat ? Bien piètre à dire vrai. Car comme le disait  Le Pen père en son temps,  les Français préfèrent toujours l’original à la copie et en la matière, il y a quelque chose de malsain, d’effrayant même à voir un Président sortant, candidat à sa propre succession vomir sur des acteurs sociaux avec lequel il est censé négocier plusieurs fois pendant un quinquennat. On peut l’attendre d’un parti d’extrême-droite, qui n’a pas vocation à prendre le pouvoir, malgré le score ahurissant de Marine Le Pen, mais c’est inacceptable de la part d’un grand parti républicain.

Cette dérive sarkozyste, délétère et morbide, trouvera son paroxysme le 1er mai pour cet étrange meeting place du champs de mars. Alors qu’à un jet de pierre, le FN manifestera en masse sous la statue de Jeanne d’arc  et la gauche au côté des syndicats. 3 cortèges… Et quasiment du deux contre un. Car on ne voit pas trop quel flot, quels mots charriera Sarkozy ce jour là, pour se différencier du cortège Le Pen et tirer à boulet rouge sur le cortège syndical. Ce triptyque du premier mai avec ce ” vrai travail ” comme arme de destruction massive de l’élan socialiste aura fini de plonger cette présidentielle 2012 dans le caniveau de l’histoire de la droite républicaine.

D’ailleurs, la révolte gronde à l’UMP et les digues vont lâcher. Car on ne peut pas impunément raconter n’importe quoi, dédiaboliser le Front National, parti d’extrême-droite, parti anti-républicain au point où le fait jour après jour Nicolas Sarkozy.

Et son sésame du second tour, ce vrai travail pestilentiel, nous ramène aux heures les plus noires de notre histoire. Ce vichysme latent qui semble avoir encore de beaux jours devant lui.

Mais on brûle de poser la question à Nicolas Sarkozy : Liliane Bettencourt a-t-elle un vrai travail ? Ou Patrice de Maistre ? Le vrai travail est-il à Gandrange ou dans les salons du Crillon où des travailleurs du CAC 40 déjeunent en écoutant le meeting de leur champion ?

Le vrai travail, est-ce la mère de famille qui rame avec ses ménages et son emploi de caissière ou bien les amis de Vincent Bolloré ?

Sarkozy devrait avoir honte de manier des concepts aussi sulfureux qui ne lui éviteront ni la défaite ni l’explosion de son camp.

On a envie de lui rappeler cette phrase de Churchill après les accords de Munich : il a choisi le déshonneur et il aura la guerre…

(L'Humanité du 24/4)

24 avril 2012

Vrai ou faux travail ?

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23 avril 2012

Elections présidentielles : premier tour

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