Les héritiers de l'apparenté UMP René Haag !
ou le partage raté des pouvoirs !
Décidément, l'ancien conseiller général UMP du Val de Villé, un moment président de l'ADAC du Centre-Alsace, René Haag avait bien préparé sa succession pour ses amis, faisant fi des étiquettes politiques ! Un premier hochet au futur maire EELV de Muttersholtz, Patrick Barbier, qu'il adouba en tant que président du Conseil de Développement du Centre-Alsace. Ce dernier créa des commissions de travail où siégeaient de nombreux écologistes, adoptés par consentement mutuel et unanime, sauf pour la commission "transports" où siégeait une certaine association "RN 59 Sécurité" dirigée par de réputés socialistes, et à qui on opposa une vague association de transports écolo. An grand dam du nouveau président, aux ambitions plus larges, les "indésirables socialistes" furent élus ! Premier couac ! Dès lors, le rôle du Conseil de Développement fut amoindri, voire ignoré. On se demande même si cette instance existe encore.
Puis arriva "l'affaire du partage du gateau Val de Villé" ! Notre conseiller général - président de la comcom - avait deux vice-présidents réputés écologistes, les deux chers à son coeur, et les deux grands ambitieux. Il fallait donc partager ! A l'un la comcom, à l'autre le conseil général. Et les étiquettes pas claires de notre grand "UMP sans étiquette" continuèrent à l'être jusqu'à l'arrivée d'élections où il a bien fallu se déterminer. L'ancien premier vice-président de l'UMP sans étiquette, écologiste paraît-il de toujours, fut reconverti EELV et élu sur cette étiquette au Conseil régional sur une liste de gauche... Quant au deuxième vice-président il lui fut donné le conseil général ! Cet autre écologiste (de toujours ?) fut recyclé "apparenté UMP", ce qui ne lui porta pas chance ! Mais le conseiller régional EELV Jean-Marc Riebel alla jusqu'à signer un tract en faveur du candidat soutenu par l'UMP !
Entre-temps, le beau trio de la Com-com avait pourtant éliminé de ses instances (et notamment de ses commissions) le seul socialiste qui y siégeait, par des oukases permanents ! Il semblerait plutôt qu'il représentait un danger dans ces arrangements "entre amis" au vu du score qu'il avait réalisé aux cantonales précédentes. Et puis, les idées de gauche étaient très mal vues par la classe dirigeante de cette vallée !
Bientôt le 3ème épisode : que vient faire Ehret dans cette galère ?