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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER

29 juillet 2021

Le Sénégal, un pays de plus en plus corrompu

Afrobaromètre vient de publier le résultat de son dernier sondage sur la perception de la corruption par les Sénégalais. Il ressort que pour la majorité des Sénégalais, la corruption est en hausse dans le pays. Mais dans le même temps, il se développe au sein de la population une peur de dénoncer les actes de corruption par crainte des représailles.

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Le fléau de la corruption a connu une hausse au Sénégal, au cours des douze derniers mois. C’est ce qui ressort du dernier sondage réalisé par Afrobaromètre, le réseau panafricain de recherche par sondage, qui s’intéresse aux questions relatives à la démocratie, à la gouvernance, et à la qualité de vie. Selon ce sondage, 75% des Sénégalais estiment que la corruption s’est accrue dans le pays au cours de la période indiquée.

Au nombre des catégories socio-professionnelles les plus touchées par la corruption, selon les Sénégalais, il y a d’abord les gendarmes et les policiers. Près de la moitié de la population sénégalaise (47%) pense que la plupart d’entre les gendarmes et les policiers ou eux tous sont corrompus. Entre 2017 et 2021, le pourcentage de Sénégalais qui pense que la corruption est très élevée au sein de ces deux corporations est passé de 29 à 47%, soit une augmentation de l’ordre de 18%. 4 Sénégalais sur 10 ayant eu affaire à la police ont déclaré avoir versé des pots-de-vin pour se tirer d’ennui.

Les gendarmes et les policiers sont talonnés par les députés à l’Assemblée nationale. À ce niveau, le pourcentage est passé de 24% en 2017 à 37% en 2021, soit un bond de 13% ; les conseillers municipaux ou départementaux (23% en 2017 à 36% en 2021), soit une augmentation de 13% également. Les juges et magistrats figurent aussi parmi les personnes les plus corrompues de la République, avec une croissance du taux de perception de la corruption de l’ordre de 12%, passant de 24% en 2017 à 36%, quatre ans plus tard. Pour les Sénégalais, la Présidence héberge son lot de corrompus. Entre 2017 et 2021, le taux de corruption perçue est passé de 23% à 34%, soit une progression de 11%.

Les fonctionnaires et les membres du gouvernement ne sont pas épargnés par le phénomène. En 2017, 26% des Sénégalais étaient convaincus de la corruption au sein de cette catégorie ; en 2021, ils sont 33%, ce qui traduit une augmentation de l’ordre de 7%. Au bas de l’échelle, il y a les chefs traditionnels chez qui le phénomène a progressé de 3%, passant de 9 à 12% au cours de la période considérée, et les leaders religieux chez qui le taux de 8% observé en 2017 est resté stagnant quatre ans plus tard.

La peur de dénoncer les auteurs

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Une des idées-forces de l’enquête d’Afrobaromètre concerne la réticence des Sénégalais à dénoncer les actes de corruption par crainte de représailles. En effet, la grande majorité des Sénégalais (77%) pense qu’il y a de sérieux risques à faire des dénonciations. Par rapport au degré de pauvreté, c’est surtout les moins nantis parmi les Sénégalais qui sont animés par cette crainte (79% contre 73% pour les plus nantis). Concernant l’appartenance politique, il est clairement ressorti que les « les partisans de l’opposition (85%) redoutent le plus des représailles en cas de dénonciation d’actes de corruption que les personnes apolitiques (78%) et les partisans du pouvoir (73%) ».

L’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) : une institution utile, mais inefficace

Créé en 2012 pour juguler le phénomène de la corruption au Sénégal, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) est bien vu par la majorité des Sénégalais. En revanche, aux yeux de la plupart d’entre eux, cette structure a perdu en efficacité au fil des années. En 2021, à peine 17% des Sénégalais ont une appréciation positive des performances du gouvernement dans la lutte contre la corruption, contre 55% en 2013. Inversement, 32% parmi eux avaient émis, en 2014, une appréciation négative des performances du gouvernement en la matière contre 77% en 2021. Pour la majorité des Sénégalais, l’OFNAC paraît donc inefficace.

En conclusion de son enquête, Afrobaromètre recommande aux autorités sénégalaises de « garantir l’anonymat des dénonciateurs ou des lanceurs d’alerte, soutenir les organisations non-gouvernementales opérant dans le secteur de la lutte contre la corruption, promouvoir l’accès à l’information et la liberté de la presse, tout en sanctionnant toute personne impliquée dans ces affaires » de corruption. (selon "Afrik.info")

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28 juillet 2021

Covid-19 sur la route de vos vacances

Les îles Baléares enregistrent un nombre record de nouvelles infections en 24 heures.

bal_aresLes îles Baléares, avec Majorque comme île de vacances préférée des Européens, ont enregistré plus de nouvelles infections en un jour que jamais depuis le début de la pandémie.

En 24 heures, 795 infections par le coronavirus ont été enregistrées, ont annoncé jeudi à Palma les autorités sanitaires des îles espagnoles de la Méditerranée. C'est 115 cas de plus que le jour précédent. Le nombre le plus élevé jusqu'à présent avait été enregistré le 19 janvier avec 776. La région, qui compte près de 1,2 million d'habitants, a enregistré le plus grand nombre de cas dans toute l'Espagne pendant l'hiver.

Le gouvernement régional a souligné que, bien qu'une augmentation du nombre d'infections ait été enregistrée depuis plusieurs jours, "la situation dans les hôpitaux est sous contrôle". Étant donné qu'aux Baléares, comme dans toute l'Espagne, ce sont principalement des personnes plus jeunes qui sont actuellement infectées et que l'évolution de la maladie est donc le plus souvent plus bénigne, la situation était relativement détendue : Seuls 26 patients étaient dans des unités de soins intensifs sur les quatre îles avec Covid-19. Le taux d'occupation des lits de soins intensifs est resté à douze pour cent. En outre, environ 50 % des résidents des Baléares sont déjà entièrement vaccinés.

Selon les autorités des Baléares, l'incidence sur 7 jours était de 265, contre seulement huit en Allemagne. Dans l'ensemble de l'Espagne, les chiffres de l'infection n'ont cessé d'augmenter depuis la fin du mois de juin. Le gouvernement fédéral a donc récemment classé l'ensemble du pays comme une zone à risque.

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27 juillet 2021

Guinée : Mobilisation contre les prisonniers politiques

En Guinée, où près de 400 prisonniers politiques croupissent derrière les barreaux, le gouvernement d’Alpha Condé nie leur existence et l’opinion publique tente de mobiliser Guinéens et « citoyens du monde » sur les réseaux sociaux. En France, de plus en plus nombreuses sont les voix politiques à s’emparer du sujet.

guin_eLe 17 avril 2021 marquait la journée internationale des prisonniers politiques. L’occasion pour plusieurs citoyens et leaders d’opposition de dénoncer le traitement réservé à cette catégorie de détenus dans les pays subsahariens, pas toujours respectueux des droits humains. La Guinée n’échappe malheureusement pas à la règle et c’est une voix parmi d’autres qui s’est exprimée en cette journée destinée à attirer l’attention sur un problème trop souvent passé sous silence. Celle de Cellou Dalein Diallo, président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), le principal parti d’opposition, adressant un message de soutien à ses « collaborateurs et aux nombreux militants (…) arbitrairement détenus dans les prisons guinéennes », à la suite du mouvement de protestation lancé en 2020 contre le troisième mandat d’Alpha Condé.

En Guinée, plus de 400 personnes croupissent en prison depuis six mois pour s’être opposées aux manœuvres électorales du Chef de l’État. « On les accuse de fabrication et de détention d’armes de guerre. On les accuse aussi d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État sans aucune preuve. On les arrête et on les séquestre » déplore Cellou Dalein Diallo. « Le pouvoir se met de plus à nier l’existence de ces crimes ». Le directeur de communication de l’UFDG, Joachin Baba Millimono, dénonce lui « l’absurdité » et le « déni de justice » à l’œuvre. « Le débat malheureusement ne porte pas sur la définition du détenu politique, mais sur le fait même de nier l’existence des hommes politiques en prison ». De son côté, le président Alpha Condé estime en effet qu’il n’y a aucun prisonnier politique dans son pays.

L’opinion tente de mobiliser la communauté internationale

*Même si les symboles comptent, il faudra plus que des journées internationales pour changer le sort de ces victimes de l’arbitraire. Les gouvernements, par le contrôle plus ou moins serré qu’ils exercent sur les médias, font tout ce qu’ils peuvent pour passer le problème sous silence. Face à cette volonté d’invisibilisation, des voix se font entendre : celles de simples citoyens usant de moyens numériques qui échappent à la surveillance des États. Ainsi, la plateforme Change sert actuellement de support à des pétitions réclamant la libération des prisonniers politiques en Guinée. Lancée le 25 avril 2021 par l’écrivain Tierno Monénembo, l’une de ces pétitions compte déjà plus de 3 000 signataires, mobilisant les proches et les familles des détenus. L’écrivain appelant « toutes les consciences, tous les démocrates épris de justice et de liberté en Afrique et ailleurs dans le monde, à signer cette pétition pour demander la libération immédiate et sans condition de tous les prisonniers politiques en Guinée ».

D’autres pétitions, à connotation plus internationale et plus juridique, cherchent à mobiliser les Guinéens et les « citoyens du monde libre » afin de dénoncer l’interdiction par Alpha Condé des « avocats internationaux des prisonniers politiques de se rendre en Guinée violant ainsi le principe fondamental du droit à la défense tout en se plaçant en contradiction totale avec le droit interne guinéen et les normes internationales ». Lundi 3 mai, le Collectif pour la transition en Guinée (CTG) dénonçait des conditions de détention inhumaines pour les prisonniers dont plusieurs seraient morts faute de soins. Pour Ibrahim Sorel Keita, porte-parole du CTG et vice-président de l’association SOS racisme, « ces prisonniers sont des gens qui se sont opposés aux velléités de troisième mandat et de présidence à vie d’Alpha Condé, président guinéen. Et compte tenu de cette opposition, ils se sont fait arrêter, voire kidnapper pour certains d’entre eux. Et aujourd’hui -six mois après- il n’y a toujours pas de jugement. Les familles n’ont pas de nouvelles de ces personnes. »

Autant d’appels à l’aide qui commencent à trouver de l’écho auprès de l’opinion internationale, comme en témoignent les déclarations récentes de Jean-Yves Leconte, sénateur socialiste représentant les Français établis hors de France : « Il ne faut pas désespérer qu’Alpha Condé change et en vienne à des meilleures dispositions pour réformer vraiment sa gouvernance et rendre le système plus vertueux avec de véritables contre- pouvoirs. Mais si cette voie n’est pas suivie et que le régime d’Alpha Condé continue d’osciller entre répression et prédation alors oui, il faut des sanctions ». Même son de cloche du côté de 32 eurodéputés, qui ont récemment interpellé le chef de la diplomatie de l’UE dans une lettre ouverte : « Comment l’UE compte-t-elle mettre en action son nouvel instrument de sanction pour sanctionner ces personnalités responsables de violations graves des droits humains en Guinée ? ».

Le Covid-19, révélateur d’une situation humanitaire catastrophique

Il y a un an, Amnesty International tirait la sonnette d’alarme devant l’absence de mesures sanitaires destinées à protéger du virus les milliers de détenus des prisons africaines. L’occasion de rappeler qu’une bonne partie des personnes enfermées dans ces endroits surpeuplés, propices à la contagion, l’étaient pour des raisons d’opinion. « Dans de nombreux pays de la région, expliquait l’organisation internationale, une forte proportion de la population carcérale se trouve derrière les barreaux uniquement pour avoir exercé de manière pacifique ses droits humains. » Et Amnesty de plaider pour la libération anticipée, provisoire ou conditionnelle des détenus âgés ou souffrant de pathologies préexistantes, ainsi que des femmes et jeunes filles enceintes ou incarcérées avec leurs enfants. Une recommandation parfois suivie d’effets. Au Somaliland, le président Muse Bihi Abdi a gracié 574 prisonniers afin de désengorger les prisons. Les dirigeants éthiopiens, de leur côté, ont libéré plus de 10 000 détenus afin d’éviter la constitution de clusters.

 Mais tous les pays n’ont pas fait preuve de la même mansuétude, notamment à l’égard de certaines figures d’opposition. RFI évoquait récemment le cas de Jean-Marie Michel Mokoko. Candidat à la Présidentielle de 2016 au Congo-Brazzaville, Mokoko fait l’objet d’un acharnement de la part des pouvoirs publics. Condamné à une peine de vingt ans de prison pour avoir évoqué dans une vidéo les moyens de chasser du pouvoir le président Sassou-Nguesso, cet ancien général de 75 ans, atteint l’an passé du coronavirus dans sa prison de Brazzaville, symbolise le combat de milliers d’opposants « coupables » d’avoir exprimé une opinion jugée dangereuse par le pouvoir en place. Au Sud-Soudan, des centaines, sinon des milliers, d’opposants présumés, de journalistes et de membres de la société civile, sont également détenus sans mise en examen depuis 2013. L’Érythrée n’est pas non plus épargnée par ce fléau : des milliers de personnes y sont enfermées depuis des années sans perspective de libération, simplement pour avoir exprimé une critique à l’encontre de l’État. (selon "Afrik.com")

26 juillet 2021

Le pass ne passe pas !

Lorsque les parlementaires se réunissent jusqu'aux petites heures du matin, il en ressort souvent des choses assez étranges. Par exemple, vendredi soir, les députés français ont voté en faveur de l'amendement 274 proposé par le député Christophe Blanchet (MoDem) dans le cadre d'une nouvelle "loi sanitaire". Cette proposition de modification prévoit que les clients des restaurants, cafés ou bars qui n'ont pas "flashé" leur "pass sanitaire" à leur arrivée ou qui n'ont pas rempli un registre des clients correspondant ou qui ne l'ont pas rempli correctement seront à l'avenir passibles d'une amende pouvant aller jusqu'à 15 000 euros ( !) et d'une peine de prison pouvant aller jusqu'à un an ( !). Cet amendement a été adopté en première lecture à une courte majorité avec les voix de LREM et du MoDem, mais il n'est pas encore tout à fait clair si ce règlement résistera à un examen constitutionnel.

ANAu lieu de calmer quelque peu la situation très tendue en France, le parlement et le gouvernement versent de plus en plus d'huile sur le feu. Au lieu de fournir des réponses à ceux qui ont des doutes sur la stratégie de vaccination actuelle, l'État français réagit de manière autoritaire et avec une violence institutionnelle. Alors que les manifestations contre le "pass sanitaire" et les vaccinations obligatoires sont désormais quotidiennes ( !), il est difficile de comprendre pourquoi les autorités politiques françaises recherchent de plus en plus la confrontation ouverte avec leur propre population.

Un an de prison parce qu'un visiteur de restaurant n'a pas flashé son QR code ? Pour le député MoDem Christophe Blanchet, ce n'est pas un problème. Son argument : alors les restaurateurs ne sont pas les seuls responsables des sanctions si un client est trouvé dans un restaurant sans un "pass sanitaire" valide. Dans ce cas, le restaurateur serait condamné à une amende de 45 000 € et à une peine d'emprisonnement d'un an. Mais est-il possible de gouverner durablement contre son propre peuple et de lui imposer des mesures répressives ? Les gens dans les tours d'ivoire de la politique parisienne remarquent-ils seulement comment les choses bouillent en France ?

Depuis un an et demi, ce gouvernement a complètement échoué dans la pandémie, a menti, fait de fausses promesses, tout en communiquant avec les Français comme s'ils n'étaient pas sains d'esprit. Cela a conduit à une perte de confiance massive, et c'est l'une des raisons pour lesquelles une grande partie de la société française n'est plus prête à suivre aveuglément les instructions d'un gouvernement qui a présenté une image de faiblesse effrayante depuis un an et demi.

Que la campagne de vaccination soit l'un des piliers centraux de la lutte contre la pandémie, cela ne fait aucun doute. Le fait que cette campagne et les vaccins suscitent d'innombrables questions auxquelles il n'a pas été répondu à ce jour est également incontestable. Dans une telle situation, miser sur cette incroyable répression plutôt que sur le dialogue pourrait être une erreur susceptible de faire exploser la poudrière sociale qu'est la France.

Un QR code non scanné et un an de prison, ce qui équivaut à la destruction d'une existence sociale ? Le parlement français a perdu tout sens de la mesure et personne à Paris ne devrait s'étonner que cela entraîne une réaction violente de la population. L'autoritarisme que le président Macron a instauré en France depuis 2017, avec notamment une série de décrets qui ont aboli les libertés individuelles mais aussi la protection des données personnelles (décrets 2020-151 et suivants), est à ce jour inconnu dans la Vème République française.

En dehors de la monstruosité de ce règlement et de sa constitutionnalité, qui devra encore être examinée, cette proposition d'amendement 274 montre l'autocompréhension de ce gouvernement et de sa majorité parlementaire. L'amende de 135 euros annoncée à l'origine pour ne pas avoir scanné le "pass sanitaire" avait déjà fait grincer des dents, tant chez les restaurateurs, qui sont soudainement censés jouer les policiers, que chez les Français, pour qui une visite au restaurant ou un café en terrasse peuvent rapidement devenir un délit. Mais un an de prison et 15 000 euros d'amende ? !

Sur quoi le Paris politique compte-t-il maintenant ? - Que les gens continueront d'affluer avec enthousiasme dans les restaurants ? Cette nouvelle réglementation n'est pas seulement une gifle pour les Français, mais probablement l'arrêt de mort de nombreux restaurateurs qui, après un an et demi de repos obligatoire, doivent maintenant compter avec une baisse dramatique de leur clientèle.

macronLa réponse à cette nouvelle monstruosité ne sera pas donnée dans un débat politique, mais dans la rue. Dans le contexte de manifestations de plus en plus violentes. Mais c'est la dimension que Macron connaît et apprécie. Contre les protestations, on peut envoyer la police pour étouffer violemment toute critique de la politique. Mais le potentiel de protestation en France est énorme, et le fait que les autorités publiques considèrent que le nombre de manifestants est faible n'aide pas. Les confrontations provoquées par ce gouvernement n'auront que des perdants.

Il est incroyable que la France, pays des Lumières, pays des droits de l'homme, pays de la liberté, devienne la "Hongrie de l'Europe occidentale". Cette stratégie ne contribue en rien à dissiper les doutes concernant la stratégie de vaccination actuelle ; avec cette approche autoritaire, le projet de parvenir à une "immunité collective" est voué à l'échec. Outre le fait qu'une pandémie ne peut être combattue au niveau national, ce gouvernement ruine définitivement la cohésion sociale.

Ce gouvernement n'est en fait cohérent que sur une seule chose : ignorer la voix des Français. Lors des récentes élections régionales et départementales, que plus de 2/3 des Français ont boycottées, le parti au pouvoir, LREM, n'a obtenu que 9% des suffrages exprimés, derrière même le PS déjà mort. Il est étrange que cette "claque" n'ait donné lieu qu'à un "continuez comme ça !" et à une nouvelle expansion d'un système autoritaire parmi les personnes au pouvoir à Paris.

Ce samedi déjà, nous avons vu à quel point les Français sont enthousiastes à l'égard de leur gouvernement. En effet, des centaines de milliers de personnes l'exprimeront à nouveau dans les rues de France. Mais le plus amer, c'est que cet autoritarisme fait que de plus en plus de sceptiques de la vaccination deviennent des opposants à la vaccination et que la campagne de vaccination a ainsi de moins en moins de chance d'atteindre son objectif.
(selon "Euro-journalist" - traduit de l'allemand)

25 juillet 2021

Ranrupt

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24 juillet 2021

En direct de l'Assemblée Nationale ...

... en passant par Tahiti

assembl_e1Déjà partiellement en vigueur depuis la veille, le pass sanitaire patinait pourtant encore jeudi à l'Assemblée, où les députés peinent à s'accorder sur cet outil présenté comme la meilleure arme face au rebond de l'épidémie du Covid-19.

Très pressé, le gouvernement veut faire adopter le projet de loi d'ici la fin du week-end après quatre jours de débat parlementaire.

Mais, en se quittant en milieu de nuit, les députés avaient encore 900 amendements à examiner sur le millier qui avaient été déposés. 

Les débats ont repris à 09H00 sur un rythme légèrement accéléré, dans un hémicycle moins rempli que la veille. L'ambiance restait houleuse, les oppositions mitraillant l'extension du pass sanitaire.

L'examen "va prendre un petit peu plus de temps que prévu (...) Il y a beaucoup de débats, beaucoup d'amendements. C'est la démocratie", a relativisé le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.

"Nous sommes dans une course contre la montre. Il ne faut pas que le débat parlementaire soit mis de côté, mais il ne faut pas non plus qu'il freine par une obstruction systématique la nécessité d'aller vite dans notre combat contre la Covid", a fait valoir le patron des députés LREM Christophe Castaner à BFMTV-RMC, pointant le "paradoxe permanent" des oppositions qui accusent sans cesse l'exécutif d'en faire "trop" ou "pas assez". 

Si l'obligation vaccinale étendue aux soignants, sapeurs pompiers ou encore professionnels auprès des personnes âgées est largement soutenue, ce n'est pas le cas de l'extension du pass sanitaire, objet de vives critiques de la gauche à l'extrême droite.

"Vous gâchez cette période estivale pour un certain nombre de Français" qui n'auraient le temps de faire qu'une injection du vaccin, a accusé la députée LR Véronique Louwagie jeudi matin dans l'hémicycle. "On a droit soit à un contrôle autoritaire soit à des mesures technocratiques débiles", a renchéri Sébastien Chenu (RN).

"On n'en veut pas"

La gauche n'était pas en reste: le pass sanitaire, "on n'en veut pas, les citoyens n'en veulent pas et on a un gouvernement qui dit +c'est comme ça, pas autrement+. A quoi on sert ici?", s'est exclamé le communiste Alain Bruneel.

Ces députés ont cherché en vain à exempter les mineurs ou les activités en extérieur, évoquant les difficultés ou "absurdités" pour le tennis ou l'accrobranche. Christophe Blanchet (MoDem) a fait voter un amendement imposant l'inscription sur un cahier de rappel pour l'accès aux établissements ou événements, afin d'alléger la responsabilité des gestionnaires de ces lieux et de sanctionner plutôt les clients contrevenants. 

"Nous avons deux choix: réussir le pass, vite, très vite (...) ou nous exposer au risque de devoir reconfiner notre pays", a de nouveau justifié Olivier Véran devant la Commission des lois du Sénat. "Ne voyez pas ça comme un un chantage ou une épée de Damoclès (...) mais il n'y a pas d'autre option".

Devant les sénateurs, Jean-François Delfraissy, le président du conseil scientifique, a dit craindre "une situation complexe, très complexe" à l'hôpital fin août, le moment où le variant Delta aura "un impact sur le système de soin".

Avec plus de 21.000 cas de contamination au Covid recensés en 24 heures mercredi, c'est la première fois depuis début mai que le seuil de 20.000 contaminations par jour est dépassé, contre 9.000 il y a une semaine. Les personnes en soins critiques continuent pour l'heure de baisser (859 contre 931 le 14 juillet). 

Au point que de nouvelles mesures comme le retour au masque obligatoire en extérieur ont été prises pour certaines communes de Meurthe-et-Moselle, de l'Hérault et de Vendée.

"Défi collectif"

Le taux d'incidence progresse surtout chez les 12-17 ans et les 18-29 ans, deux tranches d'âge où le nombre de vaccinés reste très faible.

Mais Gabriel Attal a assuré jeudi ne pas vouloir "stigmatiser les jeunes qui en ont bavé pendant un an et demi" et "font du mieux qu'ils peuvent". "On va avoir des campagnes de vaccination spécifiques, notamment dans les établissements scolaires à la rentrée pour précisément vacciner le plus de jeunes possibles qui le souhaitent", a-t-il rappelé.

Mercredi, le Premier ministre Jean Castex avait lancé "un défi collectif" à la population pour qu'"on atteigne huit millions de vaccins" administrés dans les deux prochaines semaines. Avec l'objectif de 50 millions de primo-vaccinés fin août et non plus 40 millions, grâce à l'ouverture de 5 millions de nouveaux rendez-vous dans les 15 jours.

Jean Castex a par ailleurs envoyé un message de fermeté aux opposants au pass sanitaire ou à la vaccination qui "en viennent à des actes de violence".

Plusieurs centaines de personnes ont participé à une nouvelle manifestation mercredi, tandis que des dizaines d'autres se sont introduits dans l'hôtel de ville de Chambéry (Savoie), pour y décrocher symboliquement le portrait officiel du président Emmanuel Macron.

Une autre manifestation est prévue jeudi à Paris à l'appel de l'UPR avant un nouveau rassemblement des opposants samedi. (selon "Tahiti.info")

23 juillet 2021

«A bas la dictature» : soulèvement à Cuba

Des millliers de Cubains sont descendus dans la rue dimanche. La pandémie de Covid-19 a plongé l’île dans sa plus grave crise économique depuis 30 ans, aggravant les pénuries d’aliments et générant un fort malaise social.

cuba

Excédés par la crise économique, des milliers de Cubains ont défilé dimanche à travers le pays, aux cris de « A bas la dictature ! ». De son côté, le président Miguel Diaz-Canel a appelé ses partisans à répliquer dans la rue. « L’ordre de combattre a été donné, dans la rue par les révolutionnaires ! », a lancé, dans une allocution télévisée, le chef de l’État, qui a accusé « la mafia cubano-américaine » d’être derrière ces manifestations.

« Nous appelons tous les révolutionnaires du pays, tous les communistes, à sortir dans les rues où vont se produire ces provocations, dès maintenant et les prochains jours. Et à les affronter de manière décidée, ferme et courageuse », a-t-il ajouté.

Diffusées sur les réseaux sociaux, les manifestations anti-gouvernement ont commencé de façon spontanée dans la matinée, événement rarissime dans ce pays gouverné par le Parti communiste, où les seuls rassemblements autorisés sont généralement ceux du parti.« Qu’ils s’en aillent ! »

« À bas la dictature ! », « Qu’ils s’en aillent ! », criaient notamment plusieurs milliers de manifestants à San Antonio de los Baños, une petite ville à une trentaine de kilomètres de La Havane. « Liberté ! », scandaient quelques centaines d’autres à La Havane en différents rassemblements, où des échauffourées ont eu lieu entre manifestants et forces de l’ordre.

Au moins dix personnes ont été arrêtées et plusieurs policiers ont utilisé des tuyaux en plastique pour frapper des manifestants, tandis que la ville était placée sous un important déploiement militaire. Moteur d’un nombre croissant de revendications depuis son arrivée à Cuba fin 2018, l’Internet mobile était coupé dans une grande partie du pays dimanche après-midi.

La pandémie de Covid-19 a plongé Cuba dans une grave crise économique, la pire depuis 30 ans, aggravant les pénuries d’aliments et de médicaments et générant un fort malaise social. Les difficultés économiques ont poussé les autorités à couper l’électricité plusieurs heures par jour. « La situation énergétique semble avoir échauffé certains esprits ici », a reconnu Miguel Diaz-Canel, accusant les sanctions américaines d’être responsables de la crise.

Des « révolutionnaires désorientés »

Le président a toutefois reconnu que « des gens sont venus manifester leur insatisfaction », parlant de « révolutionnaires désorientés ». Mais « nous sommes beaucoup, et moi le premier, à être prêts à donner la vie pour cette révolution », a-t-il lancé. « La révolution cubaine, nous la défendrons coûte que coûte ! », a également clamé le vice-ministre des Affaires étrangères, Gerardo Peñalver, en partageant une vidéo de partisans communistes défilant aux cris de « Je suis Fidel ! ». (selon AFP)

22 juillet 2021

Vaccination et pass : bras de fer engagé au Parlement

Le président et le premier ministre ont décidé, puis informé les français. Mais les lois n'ont pas encore été votées ! Et pour cause ! Décidément, le covid-19 a provoqué "la démocratie à l'envers" dans tout le pays, au point qu'on se demande si Macron fait la guerre au covid-19 ou aux français. Pourtant les medias n'en parlent que peu : il faut consulter "Tahiti.infos" pour en prendre connaissance. Ci-dessous, l'article paru dans cette île lointaine dès mercredi, 20 juillet après que les députés se sont réunis à à 15 heures.

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L'article de Tahiti.infos du 21/07/2021

Des oppositions qui se raidissent, une majorité vigilante sur les libertés et des rafales d'amendements : l'Assemblée nationale se saisit mercredi du projet de loi étendant le pass sanitaire, en vue d'une adoption express sous la pression du variant Delta du Covid-19.

Après douze heures de débat et l'examen de quelque 600 amendements, les députés ont adopté le texte en commission peu après 05H00 mercredi matin. Ils le retrouveront dans l'hémicycle à partir de 15h00. 

Vivement contesté dans la rue par une frange de l'opinion, ce texte traduit les annonces du 12 juillet d'Emmanuel Macron, de l'obligation vaccinale pour les soignants au pass sanitaire (prouvant la vaccination complète, un test négatif récent ou l'immunisation) pour l'accès aux cafés, restaurants et trains à partir de début août.  

L'adoption définitive de ce texte d'ici ce week-end - au bout de la session extraordinaire du Parlement - relève du tour de force, tant il déchaîne les passions.  

Les députés PS ont quitté la salle vers 2h40, jugeant "inutile de s'épuiser" dans un "affichage de travail législatif", quelques heures avant le coup d'envoi des débats dans l'hémicycle.

Sur le fond, la commission des Lois a voté en faveur du report à la fin septembre du pass sanitaire pour les 12-17 ans. Le gouvernement avait déjà exempté cette catégorie d'âge jusqu'au 30 août. 

En séance, la présidente de la commission Yaël Braun-Pivet déposera un amendement pour interdire le pass sanitaire pour tous les mineurs, considérant notamment qu’ils avaient eu accès à la vaccination très tardivement, a-t-elle annoncé sur France 2.

Pour l'accès aux grands centres commerciaux, les députés ont avalisé de possibles exceptions au pass, quand il n'existe pas d'autres commerces de biens de première nécessité à proximité. 

Ils ont aussi soutenu des sanctions renforcées contre la fabrication ou l'utilisation de faux pass sanitaires. Ou des peines aggravées en cas de violence sur des personnes contrôlant les pass.

"Promouvoir" les libertés

Pour couper court aux critiques et annonces de saisines du Conseil constitutionnel qui se multipliaient, de la droite sénatoriale aux députés LFI, le Premier ministre a annoncé qu'il en appellerait lui-même aux Sages sur l'ensemble du projet de loi. 

"Notre objectif a été de prendre des mesures proportionnées", fait valoir Jean Castex, cependant que plusieurs députés, principalement LREM, ont été menacés de mort pour leur soutien au texte.

L'obligation vaccinale étendue aux soignants, sapeurs pompiers et encore professionnels auprès des personnes âgées est largement soutenue, hors extrême droite et extrême gauche. 

C'est sur l'extension du pass sanitaire que droite et gauche réservent leurs banderilles. Les députés LR réclament de la "souplesse" pour qu'il ne soit pas aussi dur qu'un confinement, avec des amendes réduites et une dérogation jusqu’au 30 août pour ceux ayant reçu une première dose de vaccin. Mardi soir, Olivier Véran n'a pas complètement fermé la porte sur ce dernier point, même s'il attend des avis scientifiques. 

Les socialistes rejettent le pass, qui reviendrait à ce que "la moitié de la population (restaurateurs, commerçants...) contrôle l'autre moitié de la population". Ils lui préfèrent une "vaccination obligatoire" des majeurs contre le Covid "d'ici au 1er octobre".

Députés communistes et insoumis s'orientent vers un vote global contre, rejetant des "atteintes" aux libertés individuelles, et veulent convaincre plutôt que contraindre.

Ce n’est pas la bonne stratégie de diviser les Français, fracturer le pays”, a commenté le LFI Adrien Quatennens sur BFM.

Pour le N.2 du RN, Jordan Bardella, le pass sanitaire est "un modèle de société de surveillance par tous et pour tous". 

Du côté de la majorité, les réticences initiales vis-à-vis du pass ont été balayées par les annonces présidentielles et le déminage du gouvernement.

Le pass sanitaire est un "vilain concept", que "je n'aime pas", mais il y a "urgence", a insisté Olivier Véran.

Mais la question de l'isolement obligatoire pour les malades passe mal auprès de certains LREM et quelques frondeurs ont donné de la voix.

Sur ce sujet, le gouvernement a promis des amendements pour éviter les pertes de revenus pour les travailleurs isolés en raison de leur contamination. 

Les élus MoDem, qui avaient provoqué un couac en mai lors d'un vote sur le régime de sortie de l'état d'urgence sanitaire - prorogé là au 31 décembre - , revendiquent un débat chaque mois au Parlement sur la situation sanitaire et économique. 

21 juillet 2021

10 000 défenseurs des pollinisateurs

Alors qu’une abeille sur quatre est menacée d’extinction en Europe, le gouvernement français veut autoriser les pesticides tueurs d’abeilles jusqu’à dix années encore pour certains – tout ça dans un  « Plan » pour sauver les pollinisateurs !

abeille3Pour protester contre ce tour de passe-passe scandaleux du gouvernement, qui fait mine de vouloir protéger la biodiversité en choyant les intérêts des lobbys, plus de 10 000 citoyens mobilisés aux côtés de POLLINIS ont participé simultanément à la consultation publique mise en place par le gouvernement : les serveurs ministériels ont été littéralement débordés par leurs messages d’indignation, et il a fallu plusieurs heures pour que les services publics remettent le site en route !

Une mobilisation déstabilisante pour les autorités, qui n’attendaient visiblement pas un tel afflux de participants à cette consultation. 

Alors même qu’un tiers des papillons et près de la moitié des bourdons sont en déclin dramatique sur notre continent, menaçant par leur disparition la survie même de notre système alimentaire…

...il est temps de taper du poing sur la table, et de montrer à nos dirigeants qu’il est hors de question qu’un sujet aussi dramatique que l’extinction de la biodiversité ne soit pour eux qu’une opportunité de communication, pour mieux protéger les intérêts financiers des multinationales agrochimiques !

Pour alerter et mobiliser l’opinion publique, nous multiplions les interventions et avons publié deux Tribunes dans les journaux Le Monde et Libération.

La mobilisation des citoyens engagés aux côtés de POLLINIS a permis d’envoyer près de 50 000 messages d’interpellation à la ministre Barbara Pompili, et nous espérons pouvoir faire déborder encore sa boîte mail dans les jours qui viennent, avant l’adoption définitive du « Plan pollinisateurs » dévoyé par les lobbys.

Si vous le pouvez, aidez-nous à engager encore davantage de citoyens dans cette bataille cruciale pour l’avenir du vivant : parlez-en autour de vous, et mobilisez vos proches dans cette dernière ligne droite pour obtenir un « Plan pollinisateurs » qui protège vraiment ces précieux butineurs et leurs indispensables services écosystémiques.

POLLINIS

pollinis

* POLLINIS est une ONG indépendante, financée exclusivement par les dons des citoyens, qui agit pour la protection des abeilles domestiques et sauvages, et pour une agriculture qui respecte tous les pollinisateurs.

Fondée en 2012, l’association loi 1901 à but non lucratif rassemble aujourd’hui plus d’1,3 million de sympathisants à travers l’Europe et plus de 20 000 donateurs qui garantissent son indépendance absolue.

20 juillet 2021

RN 59 : incroyable mais vrai !

Les arbres destinés à être coupés ne sont même pas sur le tracé du contournement de Châtenois

Décidément, les premiers soi-disants travaux pour le contournement de Châtenois, se remarquent surtout par les polémiques qu'elles créent. Rappelons pour mémoire celle qui a opposé les municipalités de Châtenois et de Sélestat à propos de la circulation sur la voie qui mène de Châtenois au quartier ouest de Sélestat. Et on appelle le petit pont sur ce chemin la première tranche des travaux de la RN59 ! Les automobilistes des vallées  ne sont pas au bout de leur peine. Le bouchon de Châtenois a de l'avenir devant lui.

acacia

Une autre polémique se développe à partir de robiniers (ou faux  acacias), situés sur les rives du Giessen au pied du massif de l'Ortenbourg, qui ont été écorcés sur leur tronc, prêts à être abattus. Après bien des récriminations notamment des pêcheurs de Châtenois, la presse locale a pu publier quelques explications pseudo-écologiques données par les élus départementaux à ce propos (DNA et L'Alsace du 3/7).

courrierUn lecteur vient même de répondre (voir ci-contre). Mais notre grande surprise a surtout été l'information donnée par la  CEA (président : Mr. Bierry) : "La mesure, prévue dans le cadre du projet de déviation de Châtenois,  est à voir sous l'angle de la restauration de l'habitat alluvial typique en proximité des cours d'eau (Liépvrette, Giessen)".

Le hic : ces arbres destinés à être coupés sont bien loin du tracé du contournement (à près de 150 mètres), et sont plutôt au pied de l'Ortenbourg.  A la CEA a-t-on pris la peine de consulter une carte avant d'écrire ?

Mais au fait, nos élus ne feraient-ils pas mieux d'informer sur les plans de la RN59, du respect de la DUP (route à 2x2voies), du contrat de projet, ou même de l'avancement du rachat de certaines parcelles sur le ban de Châtenois réputées sans propriétaire connu.

Décidément, ce ne sera pas en 2023 que cette route sera achevée, mais il faudra plutôt envisager la Saint-Glinglin de l'an 2333.

* Voir demain un article concernant les abeilles et la pollinisation.

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