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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER

10 octobre 2021

L'Ungersberg

L'Ungersberg, lieu historique du Centre-Alsace : c'est de là qu'est partie la guerre des paysans en 1525.

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9 octobre 2021

Madagascar : des villages étranglés par la famine

Rien à manger, rien à semer. Dans le sud de Madagascar, sur des dizaines de milliers d’hectares, la campagne est désolée et fébrile. Une sécheresse exceptionnelle qui a transformé les champs en poussière et qui condamne plus d’un million de personnes à la faim. La dernière fois qu’il a plu dans le village d’Ifotaka, c’était en mai. Deux heures et c’est tout. La période de soudure, qui commence en octobre, offre peu d’espoir.

madagascarLes villages sont abandonnés ou peuplés de paysans hagards qui ne travaillent plus une terre devenue stérile. L’absence de nourriture rend les gens las et leurs cerveaux affamés ont bien du mal à suivre aussi. « Je me sens malade et stressée. Chaque jour, je me demande ce que nous allons bien pouvoir manger », confie à l’AFP Monique Helmine, mère de six enfants qui approche de la cinquantaine, dans le village d’Atoby.

Cette femme menue aux cheveux gris, visage fermé et sourcils froncés, fait bouillir du cactus, après avoir retiré les piquants à la machette, devant sa maison en bois. Un recours coupe-faim courant dans la région, en dépit des maux de ventre qu’il provoque. Ses trois aînés sont partis chercher du travail ailleurs. Elle s’occupe des plus jeunes. « Je voudrais m’installer dans une région plus fertile pour travailler la terre, mais je n’ai pas d’argent pour partir », précise-t-elle.

Arzel Jonarson, 47 ans, sans terre, était employé par des cultivateurs de manioc. Ce grand moustachu n’a plus de travail depuis de longs mois. Il récolte du bois. En une semaine, il gagne péniblement 22 centimes d’euros. Le prix d’un bol de riz.

Des aides détournées par des militaires

A Ankilidoga, un couple âgé et leur fille font cuire des herbes sauvages, en ajoutant beaucoup de sel pour atténuer leur amertume. Normalement, ils cultivent maïs, manioc, arachides et patates douces. Cette année, rien. Un grand réservoir récolte les eaux de pluie dans le village. Personne ne se souvient quand il a été plein pour la dernière fois.

Kazy Zorotane, paysanne de 30 ans, élève aussi ses quatre enfants seule. « Je n’ai reçu aucune aide depuis des mois. La dernière fois, c’était un peu d’argent distribué par le gouvernement en juin ». L’équivalent de 22 euros.

Selon plusieurs élus de la commune d’Ifotaka, les dernières aides de l’Etat, sous forme de riz, d’huile et de haricots, ont largement été détournées par des militaires en août. Et seulement 90 personnes sur les 500 identifiées ont reçu cette somme de 22 euros.Lire aussi  A Madagascar, une bouillie à bas prix pour lutter contre la malnutrition infantile

Le sud de la Grande Ile est régulièrement affligé par la famine. Mais la sécheresse subie depuis des mois est la plus grave depuis quarante ans, souligne l’ONU qui l’attribue au réchauffement climatique. Le bilan des morts est impossible à chiffrer tant d’autres maladies se greffent sur la malnutrition et tant la région affectée est vaste.

Dans la queue devant la clinique mobile de Médecins sans frontières, qui se déplace de village en village, les enfants empoignent maladroitement des Plumpy, sachets rectangulaires contenant une pâte alimentaire calorique au goût d’arachide, qu’ils portent à la bouche.

Malnutrition aiguë

Dans la foule qui attend, infirmiers et membres du personnel repèrent les cas les plus urgents, examinés en priorité. Les petits sont pesés dans un seau bleu et la circonférence de leurs bras mesurée. Indicateur précieux pour mesurer les effets de la malnutrition aiguë.

Zapedisoa, 9 ans, est venu avec sa grand-mère à Befeno. Le petit garçon atone, visage éteint, pèse 20 kg et présente des signes alarmants. L’équipe lui donne médicaments et suppléments alimentaires. Satinompeo, toute petite fille aux cheveux ras, a déjà 5 ans. Elle ne pèse que 11 kg. Sévèrement malnutrie, elle s’agrippe au short jaune de son père et pleure : elle a un peu peur des médecins.Lire aussi  A Madagascar, des hôpitaux sous-équipés et débordés face à l’afflux des malades du Covid-19.

Les familles repartent avec de la nourriture calculée selon le nombre d’enfants et pour une période de quinze jours. Plus loin, d’autres ONG internationales ou locales, appuyées par le gouvernement, sont aussi à l’œuvre.

A Fenoaivo, un homme de 45 ans veille sur le corps de son père, mort en juin. « Nous n’avons pas d’argent pour acheter un zébu pour le repas, impossible d’organiser ses funérailles », dit Tsihorogne Monja, près du mort qui repose sous un tissu dans une cabane à part. « Mon père a eu très faim. Il a mangé trop de cactus et d’écorces de tubercules. C’est ça qui l’a tué, comme s’il avait été empoisonné. » ( selon AFP)

8 octobre 2021

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Dimanche 10 octobre 2021 : Büremarik !

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7 octobre 2021

L’Amazonie colombienne connaît une “crise sans précédent”

Neuf organisations travaillant en Amazonie colombienne ont mis en garde ce jeudi contre “l’inquiétante dégradation de l’environnement” de cette région, qui vit une “crise sans précédent” avec toujours plus de déforestation et d’attaques contre les défenseurs de ses forêts.

colombie"70 % de la déforestation de la Colombie est concentrée en Amazonie et continue d'augmenter", selon un rapport. (illustration AFP)

L’Amazonie colombienne “fait face à une crise environnementale et sécuritaire sans précédent qui met les défenseurs de l’environnement en grand danger”, estiment ces neufs organisations, colombiennes et internationales, à l’occasion de la parution d’un rapport sur le sujet.

L’intensification de l’accaparement des ressources et des activités économiques illégales, comme les cultures illicites et le trafic de drogue, l’exploitation minière, l’élevage de bétail et l’agriculture, ont non seulement alimenté la dégradation de l’environnement et la déforestation dans la région, mais aussi une augmentation de la violence”, s’alarment les auteurs de ce rapport, intitulé “Un climat dangereux”.

Selon les chiffres de l’Ideam, une institution publique et scientifique de surveillance de l’environnement, “70 % de la déforestation du pays est concentrée en Amazonie et continue d’augmenter : de 98 256 hectares en 2019 à 109 302 hectares en 2020”.

Bien que cette crise couve depuis des décennies, elle s’est accentuée depuis la signature de l’accord de paix historique de 2016 entre le gouvernement et la guérilla des FARC” (Forces armées révolutionnaires de Colombie), démontre le rapport, rédigé par la Fondation des idées pour la paix (FIP) et Adelphi, avec notamment le soutien du Fonds mondial pour la nature (WWF).

Un réseau complexe et mouvant de groupes armés illégaux, d’acteurs privés et de fonctionnaires corrompus ont profité du vide laissé par le désarmement d’une grande partie des FARC pour étendre leur pouvoir et leurs activités économiques illégales, dont la plupart ont un impact négatif sur la nature”, poursuit ce texte.

Les communautés locales, les ONG et les institutions qui tentent de protéger l’Amazonie sont entrées en conflit avec les intérêts de ces groupes puissants et, par conséquent, sont de plus en plus la cible d’attaques”, souligne Juan Carlos Garzon, chercheur à la FIP et l’un des auteurs de l’étude. (selon AFP)

6 octobre 2021

Taxe d'entretien des rivières !

 Institution de la taxe Gemapi  

C'est le titre dans la presse locale d'un des points du compte-rendu de la réunion de la comcom de la vallée de Villé. Avec un contenu assez étonnant ! 

giessen_2A lire : "Depuis le début des années 2000, la Communauté de communes (CDC) intervient dans l’entretien des rivières, la restauration des berges et la réalisation de passes à poissons.

Au 1er  janvier 2017, après avoir pris la compétence Gemapi (Gestion des Eaux des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondations), la CDC a transféré cette compétence au SDEA (Syndicat des Eaux et de l’Assainissement d’Alsace) contre contribution financière annuelle, 40 000 à 50 000€ selon les années.

Elle se traduit par la possibilité d’intervenir sur tout le bassin-versant du Giessen et par la mise en oeuvre d’actions visant à prévenir les inondations.

Le montant de la contribution, qui ne permet de faire face qu’à un minimum d’interventions, a toujours été pris en charge par le budget général de la CDC.

Pour l’alléger, il est proposé d’instaurer la Taxe Gemapi à compter du 1er  janvier 2022. Le montant devra être déterminé avant le 15 avril 2022). « Au moment de l’établissement du budget 2022, la CDC décidera de la somme nécessaire pour la financer. La taxe sera liée à la taxe foncière. Elle est déjà en place partout dans le Ried. Localement, le travail se concentrera sur l’érosion des berges et le dégagement des embâcles entraînés par les pluies », précise Serge Janus."

On apprend ainsi que cela fait un certain temps que la commune n'a plus à nettoyer le Giessen et son affluent l'Erlenbach et que cette compétence revient à la comcom... qui en réalité ne fait pas grand'chose, si ce n'est que de transférer la compétence au SDEA ! Ce qui n'est pas une preuve d'efficacité : il n'y a qu'à voir les ruisseaux envahis par l'herbe, les berges impraticables; les tuyaux bouchés des eaux de pluie qui ne servent plus que d'abri aux rats, aux couleuvrees et autres bestioles, et les eaux  stagnantes qui empestent les quartiers voisins.

Quant à la taxe dite GEMAPI, on est très intéressé : ne va-t--elle pas juste remplacer la taxe d'habitation promise à sa belle mort par Macron ?

Mais enfin, nos élus ont voté tout ça à l'unanimité, cela doit donc être forcément très bon pour la vallée...?

giessen_1Ce qui reste pour les écoulements d'eau de pluie (au pont de la Leh à Villé) : un abri à rats...

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5 octobre 2021

La Corée du Nord affirme son droit à tester des armes

Un tir de missile à l'appui !

missileLa Corée du Nord a tiré ce qui semble être un missile de courte portée en mer mardi, a déclaré l'armée sud-coréenne, son ambassadeur à l'ONU revendiquant peu après le "droit légitime" de son pays à tester des armes face à la "politique hostile" des Etats-Unis et de Séoul.

L'engin a été tiré depuis la province septentrionale de Jagang vers les eaux au large de la côte est, selon l'état-major des armées du Sud. Un porte-parole du ministère japonais de la Défense a pour sa part déclaré à l'AFP sous le couvert de l'anonymat que ce projectile "semble être un missile balistique".

Moins d'une heure après ce lancement, l'ambassadeur nord-coréen auprès de l'ONU, Kim Song, a déclaré à l'Assemblée générale des Nations unies que son pays a le "droit légitime" de tester des armes et de "renforcer (ses) capacités de défense".

"Volonté hostile"

Les Etats-Unis "devraient prouver dans les faits qu'ils n'ont aucune volonté hostile à notre égard", a poursuivi l'ambassadeur. "Si c'est le cas, nous sommes prêts à répondre" de la même manière, "mais il ne semble pas que les Etats-Unis soient prêts" à prendre cette direction, a-t-il déclaré.

Cette déclaration est la dernière d'une série de messages ambigus émanant de Pyongyang, quelques jours après que que Kim Yo Jong, l'influente sœur du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, eut laissé entrevoir la possibilité d'un sommet entre les deux Corées, tout en exigeant au préalable que Séoul abandonne sa "politique hostile".

Ces remarques répondaient à de récents appels du président sud-coréen Moon Jae-in à déclarer une fin officielle au conflit inter-coréen de 1950-53 qui s'est terminé par une trêve, et non par un traité de paix, laissant les deux parties techniquement en guerre depuis plus d'un demi-siècle.

"On dirait que la Corée du Nord veut tester la sincérité de Séoul pour ce qui est de sa volonté d'améliorer les liens inter-coréens" a expliqué à l'AFP Yang Moo-jin, professeur à l'Université des études nord-coréennes.

"Pyongyang va surveiller et étudier la réaction de Moon après le lancement d'aujourd'hui et prendre des décisions" sur d'éventuelles mesures de détente, a-t-il ajouté. 

"Moment critique" 

Le Conseil de sécurité nationale de Corée du Sud s'est réuni en urgence après le tir de mardi. Dans un communiqué, il a "déploré ce lancement à un moment où la stabilité politique dans la Péninsule coréenne traverse un moment extrêmement critique". 

Le département d'Etat américain a également condamnant ce dernier tir de missile dans un communiqué lundi soir. 

"Ce lancement constitue une violation des multiples résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU et représente une menace pour les voisins (de la Corée du Nord) et la communauté internationale", a-t-il estimé, appelant Pyongyang "à engager le dialogue".

L'armée américaine a indiqué "consulter étroitement (ses) alliés et partenaires" à ce sujet, assurant que "l'engagement des États-Unis à défendre la République de Corée et le Japon reste inébranlable".

Pyongyang a déjà procédé à plusieurs tirs de missiles ce mois-ci, l'un impliquant des missiles de croisière à longue portée et un autre, selon l'armée sud-coréenne, des missiles balistiques à courte portée.

Séoul a également testé avec succès, pour la première fois, un missile balistique lancé par un sous-marin (SLBM), faisant d'elle l'une des rares nations à disposer de cette technologie avancée. 

Mardi, elle a lancé son troisième sous-marin SLBM, tandis qu'elle dépense des milliards pour renforcer ses capacités militaires

Pyongyang est plus que jamais isolé depuis la fermeture de ses frontières en début d'année dernière pour empêcher la propagation du coronavirus.

Ses pourparlers avec les Etats-Unis sont dans l'impasse depuis l'échec du sommet de 2019 à Hanoi entre Kim Jong Un et le président américain de l'époque Donald Trump. 

Le gouvernement du président Joe Biden a fait savoir qu'il était prêt à discuter avec Pyongyang à tout moment et sans conditions préalables, mais le dialogue reste au point mort pour le moment.

Depuis l'arrivée de Kim Jong Un à la tête du pays, les programmes en matière d'armement ont progressé, mais Pyongyang n'a procédé à aucun essai nucléaire ou tir de missile balistique intercontinental depuis 2017. (selon "Tahiti.infos")

4 octobre 2021

La honte pour l'Europe

Le député européen Carles Puigdemont, démocratiquement élu lors de la dernière élection européenne, a été arrêté en Italie. L’homme doit être immédiatement libéré.

PuigdemontLa question si l’on est pour ou contre l’indépendance catalane, ne se pose même pas. La seule question qui se pose aujourd’hui, c’est comment il est possible qu’un eurodéputé, démocratiquement élu et n’ayant commis aucun crime, soit chassé à travers l’Europe. Carles Puigdemont n’a rien volé, il n’a pas incité à la violence, il n’a commis aucun acte de sabotage, mais il est frappé d’un mandat d’arrêt européen émis par l’Espagne qui elle, veut statuer un exemple en incarcérant les leaders du mouvement indépendantiste catalan. En arrivant en Sardaigne, pour participer à une manifestation organisée par des politiques régionaux indépendants, Puigdemont a été arrêté. Si jamais l’Italie décide de l’extrader vers l’Espagne, il y risque de longues années en prison pour avoir organisé, en 2017, un référendum sur l’indépendance catalane, référendum considéré comme de la « rébellion » par un gouvernement espagnol dépassé par cette volonté d’indépendance de la Catalogne.

Si le Parlement Européen avait annulé l’immunité parlementaire de Carles Puigdemont, la procédure est encore en cour, car ses avocats ont fait appel contre cette décision et la décision finale concernant cette immunité, n’est pas encore intervenue. L’Europe, grande donneuse de leçons sur la démocratie, accepte qu’il y ait des prisonniers politiques en Europe – et après on s’étonne que dans d’autres régions du monde, on n’a pas trop envie d’y instaurer justement cette démocratie européenne.

Carles Puigdemont n’est pas à sa première arrestation depuis son élection. L’ancien Président de la Région Catalogne avait déjà été arrêté en Allemagne où le tribunal de Schleswig avait rapidement trouvé l’astuce pour pouvoir lui rendre sa liberté : il n’avait retenu que le chef d’accusation « abus de bien sociaux » (pour le coût de l’organisation du référendum en question), tout en rejetant le chef d’accusation principal figurant sur le mandat d’arrêt, la « rébellion ». En cas d’extradition, l’Espagne n’aurait pu lui faire un procès que pour « abus de bien sociaux », mais justement, pas pour « rébellion ». Face à cette option, Madrid avait alors retiré le mandat d’arrêt européen qui depuis, a été renouvelé.

Aujourd’hui, Carles Puigdemont n’est pas le seul prisonnier politique en Europe. Il ne faut pas oublier Julian Assange qui est prisonnier politique en Grande Bretagne. En Espagne, plusieurs collègues de Carles Puigdemont ont déjà été condamnés pour l’organisation de ce référendum de 2017, à des peines allant jusqu’à 13 (!) ans de prison. Et maintenant, l’Espagne veut, coûte que coûte, aussi mettre Puigdemont derrière les barreaux. Mais cette façon de gérer une opposition, est digne d’une république bananière – aucun état-membre de l’Union Européenne ne devrait accepter le rôle d’agent exécutant du gouvernement espagnol.

Puigdemont, qui vit en Belgique, n’est pas un criminel. - Il est le représentant, démocratiquement élu à plusieurs reprises, de la majorité des Catalans qui elle, souhaite effectivement l’indépendance de l’Espagne. S’il est vrai que la constitution espagnole prévoit « l’unité inviolable du territoire », il n’en reste pas moins que les Catalans souhaitent leur indépendance, que cela fasse du sens ou pas. Personne n’aurait eu l’idée d’arrêter la première ministre écossaise Nicola Sturgeon pour avoir organisé un référendum sur l’indépendance de l’Ecosse du Royaume Uni. Dans un monde qui change rapidement, il ne peut pas être interdit de se poser des questions sur l’avenir des régions ou pays dans lesquels on vit.

Essayer de faire taire la majorité de la population car celle-ci exprime d’autres désirs que ceux admis par un gouvernement central, en incarcérant les leaders d’un tel mouvement, ce n’est pas de la démocratie, mais du totalitarisme. L’Union Européenne ne devrait pas accepter le fait que sur son territoire, on met des gens en prison pour la seule raison que leur souhait politique ne convient pas au gouvernement en place.

Les indépendantistes catalans ne sont pas des extrémistes-terroristes, il s’agit de citoyens et citoyennes qui ont une autre vision de l’avenir de leur région que le gouvernement. Est-ce criminel de poursuivre un projet d’indépendance ? Si le monde globalisé d’aujourd’hui s’oriente vers des structures plus importantes, le souhait d’indépendance d’une région peut paraître comme un anachronisme, mais en fin de compte, cela ne regarde que la Catalogne et l’Espagne et ce souhait n’a rien d’illégal. Il serait à l’Espagne de négocier l’avenir de la Catalogne avec les Catalans, au lieu de criminaliser la majorité de la population catalane, en incarcérant les figures de proue de ce mouvement d’indépendantistes.

Il faut immédiatement libérer Carles Puigdemont, qui n’est pas un criminel, mais un homme politique qui représente la majorité de la population de sa région. Aucun état-membre de l’Union Européenne ne devrait soutenir l’approche totalitaire du gouvernement espagnol qui lui, devrait trouver d’autres façons de gérer ce souhait d’indépendance. Une Union Européenne qui tolère la présence de prisonniers politiques sur son territoire, perd toute crédibilité lorsqu’elle donne des leçons de démocratie en apostrophant d’autres pays pour le fait qu’il y ait des prisonniers politiques. Un seul mot d’ordre : Liberté pour Carles Puigdemont, pour Julian Assange et pour tous les autres prisonniers politiques en Europe ! (selon "Euro-journaliste")

3 octobre 2021

Bernardvillé - abbaye de Baumgarten

Toujours encore au pied de l'Ungersberg

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2 octobre 2021

Taubira refuse d'appeler les Guyanais à se faire vacciner

L'ex-ministre Christiane Taubira s'est refusée jeudi à appeler la population de la Guyane, dont elle est originaire, à se faire vacciner contre le Covid-19, arguant qu'elle ne veut pas "décrédibiliser" sa "parole forte", même si les propos des antivax sont "un ramassis d'imbécillités".

taubiraLa Guyane reste très affectée par l'épidémie de coronavirus, avec un taux d'incidence de 498 cas pour 100.000 habitants et une hausse des hospitalisations au 21 septembre, selon l'Agence régionale de santé. Seuls 29,6% des Guyanais âgés de 12 ans et plus étaient complètement vaccinés au 15 septembre, contre 81,7% de la population éligible pour l'ensemble de la France, selon les chiffres de Santé Publique France.

Interrogée sur RTL sur les raisons pour lesquelles elle ne leur a pas lancé d'appel à se faire vacciner massivement, Christiane Taubira a estimé qu'elle n'avait "pas vocation" à le faire.

"Je suis un responsable politique qui n'est pas en exercice et qui par conséquent ne dispose pas des éléments d'information qui lui permettraient formellement soit de donner consigne, soit de considérer qu'au vu de ces éléments d'information je considère que je tiens un propos responsable", a-t-elle dit.

Alors qu'on lui faisait remarquer que cette position était "facile" pour l'ex-députée de Guyane, dont la parole est pourtant considérée comme forte, elle a fait valoir que c'était justement "parce que cette parole (était) forte" qu'elle "ne la décrédibilise(rait) pas". "La question du poids, de la légitimité, de la crédibilité de la parole publique est une vraie question", a-t-elle ajouté.

Soulignant l'éloignement de la Guyane par rapport à la métropole, elle a aussi estimé "qu'on ne (pouvait) pas faire la même analyse" pour les deux territoires, où les taux de vaccination sont "pratiquement inverses".

"Pour les personnes de bonne foi et celles de mauvaise foi" qui pourraient l'accuser d'être anti-vaccins, elle a ensuite "clarifié" son propos dans un tweet en répétant que "les arguments antivax sont un tissu d’imbécillités". Elle a souligné qu'elle est elle-même "vaccinée, EN GUYANE, depuis 4 mois, sans en faire mystère".

Interrogée lundi dans l'émission "C à vous" de France 5 sur la violence des antivax, elle l'avait jugée "intolérable". "En plus, c'est un ramassis d'imbécillités, d'asocialité, d'antisocialité... Ca laisse sans voix", avait-elle dit. (selon AFP)

1 octobre 2021

Des présidents africains se soignent en Suisse

Après le président camerounais Paul Biya, c’est son homologue du Congo-Brazzaville Denis Sassou-Nguesso qui séjourne en toute discrétion sur les bords du Léman.

Après les vacances du président camerounais Paul Biya à Genève, un autre chef d’Etat a choisi les rives du Léman comme destination estivale. Ce jeudi, "Africa Intelligence", une lettre d’information sur l’Afrique généralement bien informée, confirmait la présence du président du Congo-Brazzaville Denis Sassou-Nguesso, 78 ans, qui cumule trente-sept ans à la tête de l’Etat pétrolier.

afriqueSelon cette publication, le vieux chef d’Etat subit depuis deux semaines «une batterie d’examens médicaux» dans une clinique de Montreux. Un séjour très discret. Cette fois, pas de manifestants faisant le siège du palace ou de la clinique, où résiderait le chef d’Etat, comme lors des nombreuses visites du président camerounais Paul Biya à l’hôtel Intercontinental.

C'est depuis le 15 août et la dernière apparition publique du président Denis Sassou-Nguesso lors de la Fête nationale que la capitale Brazzaville et les réseaux sociaux congolais s’interrogent. Dans un premier temps, il a d’abord été dit que le président était venu en Suisse au chevet de son épouse. Mais Antoinette Sassou-Nguesso est réapparue lors d’une messe à Paris vendredi dernier. La photo figurait en première page d’un journal de Brazzaville.Abonnez-vous à cette newsletter J'accepte de recevoir les offres promotionnelles et rabais spéciaux.

Sciences

Coordinateur au Congo-Brazzaville de la campagne Tournons la page, qui milite pour l’alternance en Afrique, Brice Mackosso y voit une opération de communication savamment orchestrée par le pouvoir. Il va falloir maintenant déminer les informations sur le séjour médical de Denis Sassou-Nguesso lui-même. La mission diplomatique du pays d’Afrique centrale à Genève était injoignable ce jeudi après-midi.

Les absences du président à cette période de l’année ne sont pas nouvelles. Traditionnellement, le chef d’Etat et ses ministres prennent des vacances après le 15 août et la vie politique reprend début septembre, un peu comme en France. Mais ces dernières années, Denis Sassou-Nguesso se reposait plutôt dans son fief d’Oyo, dans le centre du pays.

Quatrième et dernier mandat?

Réélu en mars dernier avec plus de 88,4% des voix, un résultat contesté en vain par l’opposition, le président aura 83 ans à la fin de son quatrième mandat. «Dans les deux camps, on pense que cela sera son dernier mandat, estime Brice Mackosso. Le président prépare donc sa succession.» En mars dernier, son fils Denis Christel Sassou-Nguesso, 46 ans, a été nommé ministre avec un portefeuille élargi, comprenant la coopération internationale et les partenariats publics-privés.

L’activiste fait état d’un «mécontentement généralisé» dans le pays mais doute que les Congolais osent s’opposer à une succession dynastique. Pour lui, le séjour médical helvétique du président est «scandaleux» au vu de la situation des hôpitaux du pays. «Les investissements débloqués pour la santé sont détournés ou sont très difficiles à suivre, accuse Brice Mackosso, dont l’ONG s’apprête à publier un nouveau rapport sur le suivi des budgets de santé. L’élite politique préfère dépenser l’argent public pour se faire soigner à l’étranger plutôt que d’améliorer le système de santé congolais.» Ce dernier est, selon lui, dans un état «déplorable», à tel point que «les Congolais qui le peuvent vont se faire soigner au Cameroun voisin».

D’autres liens avec la Suisse

La situation financière du Congo-Brazzaville est en effet préoccupante. Depuis la chute du prix du pétrole à cause de la pandémie de covid, le pays parvient de plus en plus difficilement à faire face à ses obligations. «La moitié des cargaisons pétrolières qui partent du Congo servent à payer la Chine et les traders suisses», assène Brice Mackosso.

Selon les chiffres du gouvernement, le Congo doit 2 milliards d’euros à la Chine, soit un cinquième de la dette totale du pays, qui représente 98% du PIB, beaucoup trop pour le Fonds monétaire international. Depuis deux ans, l’institution demande une restructuration des dettes bilatérales et privées du pays avant d’envisager d’aider de nouveau Brazzaville. En juin dernier, la Chine s’est dite disposée à rééchelonner les paiements du Congo.

L’entourage du président Denis Sassou-Nguesso profite-t-il de son séjour helvétique pour discuter avec les sociétés de négoce suisses? «Ces entreprises sont moins disposées à lâcher du lest. Car, d’un point de vue économique, les cours du pétrole sont remontés depuis le début de la pandémie et le Congo a aussi augmenté sa production», répond Brice Mackosso. L’hospitalité suisse a des limites. (selon Oeil d'Afrique)

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