Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER

17 octobre 2021

Conseil municipal à Villé

C'est la première réunion depuis les vacances d'été (juillet - août). Ce sera lundi, 18 octobre à 19 h 00 à la mairie.

CM7L'ordre du jour devrait donc être important. Voici tel qu'il est affiché:

1) Attribution de subventions aux associations.

2) Fixation des tarifs pour 2022.

3) Recrutement d'un saisonnier pour les services techniques.

4) Prolongation d'un agent en intérim pour les services administratifs.

5) Vente de parcelles au lotissement des Pommiers 2 (n° 5 - 6 - 7)

6) Natura 2000, mise en place d'un îlot de sénescence.

7) Communications du maire.

8) Divers.

Publicité
16 octobre 2021

L’enseigne de hard-discount "Mere" débarque dans les Vosges

La chaîne russe de supermarchés arrive à Sainte-Marguerite.

mereL’information, diffusée par L'Express a été confirmée par l’enseigne russe de hard-discount, sur son site internet. Trois magasins Mere vont ouvrir dans l’Est de la France au mois d’octobre à Thionville (Moselle), Pont-Sainte-Marie (Aube) et dans les Vosges à Sainte-Marguerite. L’enseigne est déjà présente en Allemagne, en Espagne, en Roumanie, en Pologne et en Lituanie.

Les prix en magasin sont de 10 à 20 % inférieurs à la moyenne du marché. On y trouve des produits alimentaires, mais aussi non-alimentaires. Le magasin n’a pas d’étagère, de comptoir, de vendeur Les marchandises sont vendues à partir de palettes ou de caisses.

Et Sainte-Marguerite c'est moins loin de Villé que le Pays de Bade pour trouver moins cher...

mere2

15 octobre 2021

"Chez les corbeaux" à Bassemberg

bassemberg

14 octobre 2021

Une caissière de supermarché licenciée pour 3,46€ de presskopf périmé

Une caissière du Super U de Russ (depuis 18 ans) a été licenciée par son employeur après avoir rapidement échangé un morceau de fromage de tête qu’elle venait d’acheter. Le conseil des prud’hommes a condamné l’employeur pour licenciement abusif.

russ3

Il aura fallu 18 mois de procédure mais le conseil des prud’hommes de Saverne a enfin rendu sa décision, le 27 septembre 2021 : le licenciement pour « faute grave » d’une caissière par le gérant d’un Super U alsacien pour avoir échangé un morceau de presskopf de 3,46€ était bien abusif.

L’histoire est assez triste. En avril 2020, Caroline (le prénom a été changé), 59 ans, est caissière depuis 18 ans au Super U de Russ, dans la vallée de la Bruche. Ça ne se passe pas très bien avec son employeur, la SAS Bruchdist, reprise depuis quelques années par le fils de l’ancienne gérante. Caroline sent qu’on cherche à se débarrasser d’elle, elle voit arriver des salariés plus jeunes, aux profils polyvalents…

Un morceau acheté puis échangé

Un mardi d’avril lors du premier confinement, vers 14h, après avoir terminé son service, Caroline se rend à la charcuterie du Super U pour y acheter un morceau de presskopf. La charcutière lui découpe pour 3,46€ de « Délice de tête aux cornichons ». Elle paie, sort du supermarché puis se rend compte que le fromage de tête a atteint sa date limite. Caroline retourne à l’intérieur, va voir la charcutière et échange son vieux morceau de presskopf contre un équivalent plus frais.

russ2

Erreur ! Elle aurait dû, comme n’importe quelle cliente, retourner le premier morceau à l’accueil, être remboursée, reprendre un nouveau morceau de presskopf et repasser par la caisse. Le gérant du Super U tient sa « faute grave », il met immédiatement à pied Caroline et la convoque en entretien.

Lorsque Caroline se présente, elle ne se doute pas encore qu’elle va devoir quitter le supermarché. À la demande du gérant, une collègue l’attend à l’entrée du supermarché et l’accompagne à son entretien. À la grande surprise de Caroline, cette dernière ne la soutient pas lors de cet entretien, où il lui est notifié son licenciement. 

Dans la lettre envoyée en mai 2020, la direction précise :

« Vous êtes employée en qualité d’hôtesse de caisse. (…) À ce titre, vous avez parfaitement connaissance de la procédure à respecter en cas de litige ou de problème qualité : s’adresser à l’hôtesse d’accueil. Mais vous avez choisi de faire pression sur votre collègue [de la charcuterie], en l’obligeant à s’exécuter et à être complice de votre manœuvre frauduleuse ! »

Et c’est terminé pour Caroline, qui est invitée à « se présenter à la direction pour retirer son certificat de travail, son solde de tout compte et son attestation Pôle emploi », après 18 ans de services. Sonnée pendant plusieurs semaines, Caroline trouve finalement la force de contacter une avocate, Me Amandine Rauch, et de contester ce licenciement devant le conseil des prud’hommes de Saverne en juillet 2020.

Autre reproche, une pause pipi en 2012

Lors de l’audience en juin 2021, le Super U de Russ a produit un historique des sanctions prises contre Caroline, dont la plus grave date de 2012 : un avertissement pour s’être rendue aux toilettes sans l’aval d’un supérieur hiérarchique. Dans le rappel des faits, le conseil des prud’hommes précise que cette mention devait montrer aux conseillers que Caroline, « malgré son ancienneté, n’était pas irréprochable. »

Le 27 septembre 2021, le conseil des prud’hommes a reconnu le caractère abusif du licenciement de Caroline et lui a accordé environ 10 000€ d’indemnités de licenciement et 8 600€ de dommages et intérêts pour licenciement abusif. Voilà qui va faire beaucoup de morceaux de presskopf. La SAS Bruchdist peut faire appel de ce jugement. (Selon "Rue 89 Strasbourg")

13 octobre 2021

Bosch à Buhl (Pays de Bade) : 1000 salariés sans emploi

Chez Bosch à Buhl, 1 000 employés vont perdre leur emploi. L'entreprise prévoit de délocaliser des emplois en Europe de l'Est. Le comité d'entreprise annonce la résistance.

bosch1Le site Bosch de Bühl/Bühlertal veut supprimer 1 000 emplois. C'est ce qu'a déclaré Ulrich Vogel, directeur de l'usine commerciale, lors d'une conférence de presse organisée au Campus international d'ingénierie simultanée (ISEC) mercredi en fin d'après-midi. Le nouveau bâtiment de 35 millions d'euros sur le site de l'usine Bühler n'a été achevé que l'année dernière.

Le président du comité d'entreprise, Klaus Lorenz, et Ahmet Karademir, premier représentant d'IG Metall Offenburg, qui a également assisté à la conférence de presse, n'étaient pas d'accord et ont annoncé des négociations difficiles.

Les employés avaient été informés au préalable lors d'une réunion d'entreprise.

3 800 personnes travaillent à Buhl et dans la vallée de Buhl

Vogel a indiqué que le site de Bühl/Bühlertal était déficitaire en raison de problèmes structurels. Bühl est le siège de l'unité commerciale Electrical Drives et un fabricant d'entraînements électriques pour les véhicules de tous types. Selon M. Vogel, cette division se bat depuis plusieurs années pour améliorer sa rentabilité sur un marché très concurrentiel.

En conséquence, 700 postes à temps plein doivent être supprimés sur le site de Bühl/ Bühlertal d'ici à la fin de 2025. Comme les travailleurs à temps partiel sont également concernés, ce sont au total 1 000 associés qui seront touchés.

Actuellement, 3 800 personnes travaillent chez Bosch à Bühl et Bühlertal. 330 collaborateurs vont quitter l'usine de Bühl, 50 dans les fonctions centrales et 330 autres dans l'administration, les ventes et le développement. Parmi eux, 240 sont employés dans le seul secteur du développement. Dans le même temps, Vogel a donné une garantie pour le site de Bühl/Bühlertal, qui devrait toutefois devenir plus petit et plus innovant.

Les emplois sont délocalisés en Europe de l'Est

Les emplois qui disparaissent à Bühl et Bühlertal seront délocalisés en Europe de l'Est. Cela s'applique aussi bien à la production de moteurs de lève-vitres, qui doit aller en Serbie, qu'au développement. M. Lorenz a expliqué pourquoi les 20 millions de lève-vitres produits annuellement à Bühl sont déficitaires. Un modèle qui a déjà 18 ans est produit à Mittelbaden, trois nouvelles générations n'ont pas pu être positionnées avec succès sur le marché.

Selon Vogel, un tiers des employés de la production sont des travailleurs qualifiés, deux autres tiers sont des travailleurs non qualifiés. "Notre profil de compétences va changer de manière significative", a rapporté le directeur de l'usine. Bosch continuera donc à former des travailleurs qualifiés.

Malgré cette offensive de qualification, les ingénieurs et les techniciens sont également touchés par les suppressions d'emplois. Les suppressions d'emplois doivent être réalisées par la fluctuation, les indemnités de départ, la retraite partielle et la retraite anticipée. Selon M. Vogel, le "développement essentiel" continuera à avoir lieu à Bühl et non en Europe de l'Est.

Lorenz et Karademir ont annoncé un automne chaud. "Nous ne sommes pas prêts à payer la facture des mauvaises décisions prises par la direction", a déclaré M. Lorenz. "Nous n'avons même pas encore commencé à négocier correctement." Il a annoncé une grande journée d'action pour le 19 novembre.

bosch2

Publicité
12 octobre 2021

"SOS Massif des Vosges" ravive la guerre des sentiers

Pour l’association de protection de la nature SOS Massif des Vosges, les itinéraires partagés randonneurs/vététistes défendus par le Club vosgien sont une hérésie. C’est une avancée dans l’organisation des nouvelles pratiques, répond l’association de marcheurs.

vosgesAlors qu’après des années de crispation, la question de la cohabitation entre randonneurs et vététistes sur les sentiers des Vosges semblait en voie d’apaisement, SOS Massif des Vosges, déjà montée au créneau à l’été 2020 avec une pétition contre le bruit des motos, lance un nouveau pavé dans la mare montagnarde.

« On transforme la nature en parc de loisirs »

Cette fois-ci, c’est la pratique du VTT sur sentier qui est dans le collimateur de l’association présidée par Dominique Humbert. En un long communiqué de presse, elle critique (ou) vertement les choix du président du Club vosgien du Haut-Rhin (CV68) et du Parc naturel régional des Ballons des Vosges (PNRBV).
« Comment comprendre que la principale association de randonnée pédestre du massif ouvre ses sentiers les plus précieux à la fréquentation des deux-roues avides de vitesse et garants de dégradations multiples ? […] Comment comprendre que soit méconnu le danger qui résulte de la cohabitation entre montagnards paisibles et descendeurs ? […] Comment comprendre le soutien à ce laisser-aller du Parc qui se veut le défenseur de la tranquillité ? »
Pour rappel, les itinéraires partagés consistent à organiser la cohabitation du vélo et de la marche sur certaines portions de sentiers en créant des virages séparés. « Le VTT est à sa place sur les pistes forestières et les chemins carrossables, pas sur les sentiers », estime Dominique Humbert, qui cible en particulier l’enduro VTT, déplore l’apparition de pistes sauvages, et met en garde contre l’émergence de nouvelles pratiques, telle la trottinette électrique tout terrain. « On transforme la nature en parc de loisirs pour le bonheur de quelques marchands du temple. »

« Le vélo est là »

« Méconnaissance des réalités du terrain », répond Joseph Peter, initiateur du projet des itinéraires partagés. Le nouveau président du CV68, lui-même un temps bête noire des vététistes, rappelle que les pratiques sportives et sociétales ont évolué depuis 30 ans et lance un appel à Dominique Humbert pour participer à la prochaine journée de travail sur le terrain. « Les sections locales font face à une problématique de dégradation de certains sentiers et les travaux de restauration sont actuellement réalisés à la seule charge de nos bénévoles. L’idée des itinéraires partagés, lancée à Kruth, consiste à créer des structures associatives mixtes dans lesquelles l’entretien de ces portions est réalisé par les deux types d’usagers. »

« La situation réelle n’a rien de la catastrophe absolue décrite »

« La situation réelle n’a rien de la catastrophe absolue décrite », réagit de son côté Olivier Claude, directeur du PNRBV, qui réfute tout « laisser-rouler » et annonce la signature d’une charte VTT pour octobre. « Le vélo est là, c’est une pratique qu’il faut accompagner dans son développement, en réfléchissant et décidant localement par petits massifs avec les élus et les associations locales. » Le reste étant affaire de responsabilité des usagers. Dans ce cadre général, « les itinéraires partagés sont une des réponses possibles » à apporter dans la boîte à outils du Parc. « Dans certains cas, comme la traversée de zones naturelles très sensibles et l’hyper-fréquentation piétonne, on envisage l’interdiction du VTT. Tout comme on travaille aussi avec le Club vosgien à effacer certains sentiers pédestres. »
Jusqu’où peut-on aller dans l’organisation des loisirs en milieux naturels ? C’est la question de fond que pose SOS Massif des Vosges. Samedi matin, la pétition mise en ligne par l’association avait recueilli plus de 300 signatures. Le partage du communiqué sur les réseaux sociaux a suscité des réactions contrastées, dont une certaine lassitude de la part de vététistes… qui sont aussi souvent des marcheurs. (selon "L'Est Républicain")

11 octobre 2021

Un scandale dénoncé sur Paris-Roubaix

Lizzie Deignan est entrée dans l’histoire du cyclisme. La Britannique a en effet remporté, samedi, le premier Paris-Roubaix féminin. Une victoire acquise au terme d’un véritable numéro, la coureuse de Trek-Segafredo l’emportant en effet au terme d’une échappée en solitaire de plus de 80 kilomètres. « C’est juste incroyable », pouvait bien savourer la championne du monde 2015, qui ne boudait pas son plaisir.

Et ce bonheur ne pouvait être lié au chèque dévolu à l’héroïne du jour. La récompense prévue pour la vainqueur s’élève en effet à seulement 1535 euros . Un montant qui n’a pas manqué de faire réagir. Et ce d’autant plus que, dimanche, Sonny Colbrelli, en inscrivant à son tour son nom au palmarès de Paris-Roubaix, a remporté un chèque de 30 000 euros.

cyclisme

Ce n’est clairement pas normal

La différence de dotation est abyssale et passe mal à l’heure où de nombreuses compétitions ou fédérations tendent vers une égalité entre les dotations réservées aux hommes et les femmes. « Ce n’est clairement pas normal. Évidemment, c’est super qu’il y ait un premier Paris-Roubaix femmes mais on ne peut pas accepter n’importe quoi, a regretté Marion Clignet, présidente de l’Association Française des Coureures Cyclistes (AFCC). Comment peut-on en être encore là en 2021 ? Il ne faut pas une égalité complète mais 200 euros pour la 10e alors que c’est une incroyable performance, franchement, est-ce normal ? On dirait des prix de kermesse. »

Et l'ancienne médaillée olympique l'a d'autant plus mauvaise qu'à en croire une étude de l'AFCC, un quart des coureuses ne perçoivent pas de salaires dans leur équipe. « Les hommes n’ont pas besoin des prix de course pour vivre. Alors que pour beaucoup de femmes, qui touchent un tout petit salaire, c’est important. J’avoue que je ne m’attendais pas à un tel écart. C’est honteux que les filles soient moins payées que les hommes », a-t-elle poursuivi, ajoutant: « Les hommes font 257 km et les femmes 116. On n’a qu’à faire un prorata et ce sera plus égal. J’espère déjà que pour le prochain Tour de France féminin, on n’aura plus un tel écart. »

10 octobre 2021

L'Ungersberg

L'Ungersberg, lieu historique du Centre-Alsace : c'est de là qu'est partie la guerre des paysans en 1525.

ungersberg

ungersberg_1

ungersberg_3

ungersberg_2

9 octobre 2021

Madagascar : des villages étranglés par la famine

Rien à manger, rien à semer. Dans le sud de Madagascar, sur des dizaines de milliers d’hectares, la campagne est désolée et fébrile. Une sécheresse exceptionnelle qui a transformé les champs en poussière et qui condamne plus d’un million de personnes à la faim. La dernière fois qu’il a plu dans le village d’Ifotaka, c’était en mai. Deux heures et c’est tout. La période de soudure, qui commence en octobre, offre peu d’espoir.

madagascarLes villages sont abandonnés ou peuplés de paysans hagards qui ne travaillent plus une terre devenue stérile. L’absence de nourriture rend les gens las et leurs cerveaux affamés ont bien du mal à suivre aussi. « Je me sens malade et stressée. Chaque jour, je me demande ce que nous allons bien pouvoir manger », confie à l’AFP Monique Helmine, mère de six enfants qui approche de la cinquantaine, dans le village d’Atoby.

Cette femme menue aux cheveux gris, visage fermé et sourcils froncés, fait bouillir du cactus, après avoir retiré les piquants à la machette, devant sa maison en bois. Un recours coupe-faim courant dans la région, en dépit des maux de ventre qu’il provoque. Ses trois aînés sont partis chercher du travail ailleurs. Elle s’occupe des plus jeunes. « Je voudrais m’installer dans une région plus fertile pour travailler la terre, mais je n’ai pas d’argent pour partir », précise-t-elle.

Arzel Jonarson, 47 ans, sans terre, était employé par des cultivateurs de manioc. Ce grand moustachu n’a plus de travail depuis de longs mois. Il récolte du bois. En une semaine, il gagne péniblement 22 centimes d’euros. Le prix d’un bol de riz.

Des aides détournées par des militaires

A Ankilidoga, un couple âgé et leur fille font cuire des herbes sauvages, en ajoutant beaucoup de sel pour atténuer leur amertume. Normalement, ils cultivent maïs, manioc, arachides et patates douces. Cette année, rien. Un grand réservoir récolte les eaux de pluie dans le village. Personne ne se souvient quand il a été plein pour la dernière fois.

Kazy Zorotane, paysanne de 30 ans, élève aussi ses quatre enfants seule. « Je n’ai reçu aucune aide depuis des mois. La dernière fois, c’était un peu d’argent distribué par le gouvernement en juin ». L’équivalent de 22 euros.

Selon plusieurs élus de la commune d’Ifotaka, les dernières aides de l’Etat, sous forme de riz, d’huile et de haricots, ont largement été détournées par des militaires en août. Et seulement 90 personnes sur les 500 identifiées ont reçu cette somme de 22 euros.Lire aussi  A Madagascar, une bouillie à bas prix pour lutter contre la malnutrition infantile

Le sud de la Grande Ile est régulièrement affligé par la famine. Mais la sécheresse subie depuis des mois est la plus grave depuis quarante ans, souligne l’ONU qui l’attribue au réchauffement climatique. Le bilan des morts est impossible à chiffrer tant d’autres maladies se greffent sur la malnutrition et tant la région affectée est vaste.

Dans la queue devant la clinique mobile de Médecins sans frontières, qui se déplace de village en village, les enfants empoignent maladroitement des Plumpy, sachets rectangulaires contenant une pâte alimentaire calorique au goût d’arachide, qu’ils portent à la bouche.

Malnutrition aiguë

Dans la foule qui attend, infirmiers et membres du personnel repèrent les cas les plus urgents, examinés en priorité. Les petits sont pesés dans un seau bleu et la circonférence de leurs bras mesurée. Indicateur précieux pour mesurer les effets de la malnutrition aiguë.

Zapedisoa, 9 ans, est venu avec sa grand-mère à Befeno. Le petit garçon atone, visage éteint, pèse 20 kg et présente des signes alarmants. L’équipe lui donne médicaments et suppléments alimentaires. Satinompeo, toute petite fille aux cheveux ras, a déjà 5 ans. Elle ne pèse que 11 kg. Sévèrement malnutrie, elle s’agrippe au short jaune de son père et pleure : elle a un peu peur des médecins.Lire aussi  A Madagascar, des hôpitaux sous-équipés et débordés face à l’afflux des malades du Covid-19.

Les familles repartent avec de la nourriture calculée selon le nombre d’enfants et pour une période de quinze jours. Plus loin, d’autres ONG internationales ou locales, appuyées par le gouvernement, sont aussi à l’œuvre.

A Fenoaivo, un homme de 45 ans veille sur le corps de son père, mort en juin. « Nous n’avons pas d’argent pour acheter un zébu pour le repas, impossible d’organiser ses funérailles », dit Tsihorogne Monja, près du mort qui repose sous un tissu dans une cabane à part. « Mon père a eu très faim. Il a mangé trop de cactus et d’écorces de tubercules. C’est ça qui l’a tué, comme s’il avait été empoisonné. » ( selon AFP)

8 octobre 2021

Dieffenbach-au-Val

Dimanche 10 octobre 2021 : Büremarik !

B_remarik4

B_remarik1

B_remarik2

B_remarik3

Publicité
Publicité
Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
Derniers commentaires
Archives
Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
Visiteurs
Depuis la création 2 248 491
Publicité