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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER

27 octobre 2021

Déforestation amazonienne

Plainte pour "crime contre l'humanité" contre Bolsonaro

bolsonaroUne ONG autrichienne a déposé mardi une plainte à la Cour pénale internationale (CPI) pour "crimes contre l'humanité" contre le président brésilien Jair Bolsonaro pour son rôle dans la déforestation amazonienne et ses impacts attendus sur la vie et la santé humaine à travers le monde.

La plainte de l'ONG AllRise, à laquelle la CPI n'est pas tenue de donner suite, s'appuie notamment sur la science en pleine extension de "l'attribution" des conséquences du changement climatique. Selon des études, la déforestation en Amazonie brésilienne a transformé ce puits de carbone fondamental pour la planète en émetteur net de CO2 en 2020.

AllRise assure que l'administration du président brésilien est responsable de la déforestation de quelque 4.000 km2 de forêt amazonienne chaque année, et que le rythme de cette déforestation s'est accru de 88% depuis son arrivée au pouvoir.

Elle l'accuse également d'avoir "systématiquement" cherché à affaiblir ou se débarrasser des lois et organismes officiels encadrant ces pratique comme des militants de la protection de l'environnement.

"Alerte rouge" pour l'humanité

Toutes ces actions "sont directement liées aux impacts négatifs du changement climatique à travers le monde," poursuivent les plaignants, qui s'appuient notamment sur l'expertise de Friederike Otto, du Universiy College de Londres et auteure principale du récent rapport d'évaluation du Giec sur l'évolution du climat, qualifié "d'alerte rouge" pour l'humanité par le patron de l'ONU Antonio Guterres.

Et les experts ayant travaillé sur cette plainte estiment que les émissions attribuables à la déforestation sous l'actuelle administration brésilienne causeront plus de 180.000 décès supplémentaires dans le monde d'ici la fin du siècle.

"Nous voulons comprendre le lien de causalité avec le climat mondial de ce qui se passe au Brésil, de cette déforestation massive," a déclaré à l'AFP le fondateur autrichien d'AllRise, Johannes Wesemann. "C'est exactement (...) la définition du crime contre l'humanité: la destruction intentionnelle de l'environnement et de ses défenseurs". 

Le président Bolsonaro est déjà visé par plusieurs plaintes devant la CPI.

En janvier 2021, le cacique Raoni Matuktire, défenseur emblématique de la forêt amazonienne, avait déjà demandé à la CPI d'enquêter pour "crimes contre l'humanité" contre M. Bolsonaro, accusé de "persécuter" les peuples autochtones en détruisant leur habitat et en bafouant leurs droits fondamentaux.

En juillet 2020, des membres du personnel de santé au Brésil ont aussi demandé une enquête à la CPI pour "crime contre l'humanité" contre Bolsonaro, cette fois pour sa gestion de la pandémie de Covid-19.

Mais la CPI, créée en 2002 pour juger les pires atrocités commises dans le monde et qui siège à La Haye (Pays-Bas), n'est pas contrainte de donner suite aux milliers de requêtes déposées auprès de sa procureure, qui décide indépendamment des affaires à soumettre aux juges.

La plainte vise également plusieurs hauts responsables de l’administration brésilienne, a précisé l'avocat Nigel Povoas. "Nous affirmons qu'en raison de la politique qu'ils mènent, ils sont complices en aidant ceux qui sur le terrain commettent des meurtres, persécutions et autres actes inhumains". (selon "Tahiti-infos")

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26 octobre 2021

La montgolfière, une invention portugaise ?

Les frères Montgolfier eurent nombre de précurseurs, dont le prêtre portugais Bartolomeu Lourenço de Gusmão.

montgolfi_re2Portant par éponymie le nom de leurs présumés inventeurs, les montgolfières sont pour certains cocardiers un témoignage du génie français. Pourtant, à y regarder de près, les premiers vols de cet aérostat en Europe n’ont pas eu lieu au beau pays de France dans les années 1780, mais à Lisbonne sept décennies plus tôt.

C’est le prêtre Bartolomeu Lourenço de Gusmão (1685-1724) né au Brésil, qui en 1709, fit d’abord en intérieur les premières démonstrations de ballon à air chaud devant la haute noblesse portugaise, pour tenter la même année avec succès un vol inhabité depuis le pont de la Maison de l’Inde. L’aérostat prit de l’altitude et redescendit quelques minutes plus tard. Ce qui valu à son créateur d’être promu académicien et aumônier royal.

Un avenir radieux s’offrait à celui qui, connu pour sa mémoire prodigieuse, avait précédemment inventé en 1707 au Brésil, « un engin faisant monter l’eau à n’importe quelle distance ». Ses essais d’aérostats lui avaient donné l’idée d’une machine volante, capable de transporter 12 hommes à une distance de 200 miles nautiques en 24 heures, soit un peu plus de 370 km. Le roi João V l’autorisa à la construire, mais l’Inquisition, jugeant ce projet satanique, y mit fin en brûlant les documents de travail de ce prêtre si peu catholique.

Si peu catholique, car son parcours spirituel le conduisit de sa religion initiale, via la fréquentation des « cristãos novos », ces nouveaux convertis au christianisme surveillés de très près par l’Inquisition, à la conversion au judaïsme en 1722. C’est cette fréquentation assidue des « cristãos novos », la plupart issus du judaïsme, qui lui avait fait fuir Lisbonne par crainte de la délation. D’autant plus qu’un prêtre témoigna l’avoir entendu se prononcer contre l’infaillibilité pontificale et en faveur de l’accès à la connaissance des textes bibliques pour tous. Exilé en Espagne, il tomba gravement malade à Tolède et mourut à l’Hôpital da Misericórdia, réconcilié avec le christianisme.

Un parcours atypique pour un être atypique dont l’histoire des sciences et techniques retient également la création d’une machine apte à expulser l’eau qui submerge les embarcations, brevetée en Hollande en 1713. Il créa également une machine augmentant le rendement des moulins hydrauliques, brevetée au Portugal en 1724. La « Passarola », sorte d’aéronef en forme d’oiseau est une représentation fantaisiste de la machine volante de celui que certains surnommaient « Le Planeur », mais qui passionné de sciences, avait fait ajouter en 1718 à son nom, le patronyme de son précepteur qui l’y avait initié : le père Alexandre de Gusmão. (selon "Eurojournalist")

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25 octobre 2021

Des chèvres effrayées par la tempête

Elles trouvent refuge dans le hall de la gare Lorraine-TGV

ch_vresDes chèvres dans le hall de la gare Lorraine-TGV ! Vision insolite, ce jeudi matin, sur les coups de 6h30, à Louvigny. Comme le rapporte un témoin de la scène, Jean Philippe, un voyageur professionnel, « la tempête Aurore était si forte que les pauvres bêtes se sont réfugiées dans le hall, à la surprise des voyageurs ».

Visiblement, dans l’émotion du moment, les sympathiques chèvres ont laissé quelques traces de leur passage sur le sol du hall de gare. Pas peaux de vache, les employés SNCF ont empêché les animaux de traverser les voies de chemin de fer… (selon "Le Républicain Lorrain")

24 octobre 2021

L'abbaye de Honcourt à Saint-Martin

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23 octobre 2021

Groupe Bolloré, vers une cession de ses activités portuaires d'Afrique

Le groupe Bolloré est en pleine reconversion. Le quotidien Le Monde indique à juste titre que l'industriel français a contacté une banque d'affaires en vue d'étudier l'éventuelle cession de ses activités portuaires en Afrique.

Vincent_Bollore_Les secteurs de l'audiovisuel, de la publicité et de la communication, tel est le nouveau champ dans lequel le groupe Bolloré entend désormais faire sa reconversion. Le groupe français a d'ailleurs exploré ce terrain depuis une dizaine d'années et semble s'y plaire et s'y installer durablement et confortablement. Cette nouvelle activité constitue à ce jour 80% des bénéfices de l'industriel français.

C'est à juste titre que l'entreprise dirigée par Vincent Bolloré compte se retirer de ses activités portuaires, aéroportuaires et ferroviaires en Afrique. « Aujourd'hui, Bolloré est présent dans 42 ports africains en qualité d'opérateur de terminaux, d'agent de lignes maritimes ou de manutentionnaire. Il gère 16 terminaux à conteneurs, principalement en Afrique centrale et en Afrique de l'Ouest, mais aussi trois concessions ferroviaires, des entrepôts et des ports secs, etc. », indique RFI.

Nonobstant le fait que ses activités en Afrique lui rapportent plus de deux milliards d'euros de chiffre d'affaires, avec un personnel de plus de 20 000 employés, Bolloré aurait copté la banque d'affaires Morgan Stanley afin d'étudier la possibilité de cession de ses activités logistiques sur le continent.

Même s'il ne s'agit pour l'instant que d'une éventualité, CMA-CGM, Mearsk, Dubaï Ports World et Cosco shipping font d'ores et déjà le pied de grue pour s'acquérir ce vaste marché, qui a permis à la multinationale française de bâtir fortune.

Le confrère précise par ailleurs que Bolloré constitue à n'en point douter « un vecteur essentiel de l'influence économique de la France en Afrique ».

Le 24 avril 2018, faut-il le rappeler, le groupe Bolloré a été mis en examen par la justice française pour des soupçons de corruption dans la passation de marchés sur plusieurs ports d'Afrique de l'Ouest.

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22 octobre 2021

Guerre au Tigré

La Turquie a-t-elle fourni des drones de combat à l’Éthiopie ?

ethiopieL’Éthiopie aurait acheté des drones de combat auprès de la Turquie. Diverses sources confirment cette information, depuis la dernière visite en Turquie du Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed.

Alors que les combats ont repris, depuis quelques jours, au Nord de l’Éthiopie, les informations reviennent persistantes sur l’acquisition de drones par le gouvernement central auprès de la Turquie. Plusieurs sources avancent, en effet, que les derniers actes de rapprochement entre les deux pays comprennent aussi la livraison de drones de combat turcs à l’Éthiopie. Des drones de modèle Bayraktar TB2 dont l’efficacité a déjà été testée lors du conflit entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie.

En tout cas, le porte-parole du TPLF, Getachew Reda, a confirmé, il y a quelques jours, l’utilisation de drones par l’armée éthiopienne. Parlant des attaques des forces fédérales, il a déclaré qu’il s’agit d’une « offensive massive » incluant des « bombardements d’artillerie et aériens, notamment par drones ». Des engins de guerre que l’Éthiopie n’avait jamais utilisés auparavant depuis le déclenchement de cette guerre, il y a presque un an.

Le 19 août 2021, le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, a effectué une visite officielle en Turquie où il a été reçu par le Président Recep Tayyip Erdogan. Cette visite, qui entrait dans le cadre de la célébration du 125e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre l’Éthiopie et la Turquie, a permis de resserrer les liens de coopération militaire entre les deux pays. De même, de nombreux autres accords bilatéraux ont été signés dans les domaines de l’énergie, des médias et de l’agriculture.

Recep Tayyip Erdogan a également promis d’investir environ 2.5 milliards d’euros en Éthiopie. Entre autres sujets abordés par les deux dirigeants, il y avait évidemment la guerre au Tigré. Si le Président turc a appelé à une résolution de ce conflit « dans le calme », Abiy Ahmed, lui, ne semble pas du tout voir les choses sous cet angle, puisque l’armée éthiopienne a repris les frappes contre le TPLF, début octobre, drones potentiellement turcs à l’appui. (selon "Afrik.com")

21 octobre 2021

Macron veut développer des "mini" réacteurs nucléaires

Lors de la présentation de son plan "France 2030" mardi, Emmanuel Macron a annoncé qu'il comptait investir un milliard d'euros dans la filière du nucléaire d'ici à... 2030.

000Mais ce n'est pas tout. Comme le révélait Europe 1 le 4 octobre dernier, le chef de l'État compte également développer des SMR (Small Modular Reactor), des petits réacteurs modulaires nouvelle génération qui viendront en appoint dans les centrales classiques. "L'objectif numéro un, c'est de faire émerger en France d'ici 2030 des réacteurs nucléaires de petite taille innovant avec une meilleure gestion des déchets", a-t-il notamment déclaré. 

À six mois de l'élection présidentielle, et alors que, selon nos informations, la précarité énergétique touche de plus en plus de Français, le nucléaire est en passe de devenir l'un des thèmes forts de la campagne. Le président a donc mis la pression sur EDF, leader de l'énergie. Mais à ce stade, ces mini réacteurs n'existent que sur le papier et le groupe n'est pas en mesure de dire avant 2022 s'il est capable d'en produire. Emmanuel Macron compte bien assumer haut et fort sa volonté de relancer la filière nucléaire.

En coulisses, tout s'organise pour lui redonner de la grandeur : les acteurs se sont engagés en faveur de la création d'une Université des Métiers du Nucléaire et une trentaine d'entreprises du secteur bénéficient du plan France Relance, un fonds de soutien aux investissements qui doit permettre de les accompagner dans leur projet.

Le gouvernement a aussi demandé à EDF de racheter à l'Américain General Electric l'usine de turbines Arabelle, installée dans les centrales nucléaires à Belfort. Une manière aussi de sécuriser cette activité stratégique. S'il a fermé Fessenheim et maintenu l'engagement de réduire la part du nucléaire dans le mix énergétique, Emmanuel Macron, qui jusqu'ici renvoyait toute décision sur de nouveaux réacteurs au prochain quinquennat, veut désormais aller plus vite... pour couper l'herbe sous le pied de la droite ? (selon "Le Placide")

20 octobre 2021

En marge du conseil municipal !

Tout va très bien, madame la marquise !

marquise1Le maire de Villé se réjouit ! se félicite ! est soulagé ! Voilà qui devrait rendre fiers de leurs élus tous les villois ! Oui mais voilà, grosse ombre au tableau : un vote avec treize abstentions et un contre ! Sur 19 conseillers, quelle majorité reste-t-il au maire (surtout s'il y avait encore l'un ou l'autre absent) ? On peut donc se poser la question de la façon de travailler de ce conseil.

D'abord les commissions ; se réunissent-elles toutes ? Leurs avis sont--ils pris en considération ?

Ensuite, les sujets abordés en réunion plénière : bien des sujets qui ne plaisent pas à la direction municipale, mais qui sont d'actualité dans la population villoise ne sont pas abordés. Je ne citerai que l'un ou l'autre :

- Les chemins ruraux et forestiers, dont l'entretien est lié budgétairement au baux de chasse, rien !

- Les problèmes liés au nouveau fournisseur d'électricité (dérapages dans les factures, impossibilité de choisir son opérateur), rien !

- Ou simplement un compte-rendu des activités de l'été, mais là encore : rien !

Mais voilà des sujets qui fâchent qui ne permettent pas de se réjouir, de se féliciter, d'être soulagé. Il vaut donc mieux les passer sous silence. La technique est bien rôdée !

Quant à certains sujets qui ont permis le soulagement, ne rions pas trop tôt : j'ai depuis plus de 15 ans annoncé que les parcelles aujourd'hui vendues, semble-t-il, se trouvent sur une ancienne décharge. Bonjour les fondations des prochains immeubles !

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19 octobre 2021

Conséquences de la crise sanitaire en Nouvelle-Calédonie

Dans les bidonvilles de Nouméa, le confinement aggrave la pauvreté

noum_aLes habitants des "squats", sortes de bidonvilles de Nouméa et sa périphérie, subissent de plein fouet les conséquences sociales et économiques du confinement strict mis en place depuis un mois en Nouvelle-Calédonie pour affronter la flambée brutale du Covid-19.

Muni d'un mégaphone, Marcel Toyon et une dizaine de bénévoles de l'association Action solidaire arpentent le squat de Fort Tereka tout au bout de la presqu'île de Nouville, à Nouméa.

Dans ce quartier isolé vivent habituellement 83 familles océaniennes dans des cabanes construites avec des tôles et des matériaux hétéroclites. Aujourd'hui, l'association, née en 2020 au tout début de la pandémie, distribue des masques et des attestations de déplacement.

"On a aussi beaucoup de demandes de nourriture, c'est le deuxième confinement cette année, il y a des familles qui commençaient à peine à se remettre, et patatras", confie le bénévole, en allusion au confinement de mars dernier, qui avait empêché la propagation du virus.

Cette fois, le très contagieux variant Delta s'est depuis le 6 septembre répandu comme une trainée de poudre sur le Caillou, qui traverse une crise sanitaire sans précédent. Plus de 8.500 cas recensés et 165 morts en un mois. Le confinement de la population a été prolongé vendredi jusqu'au 17 octobre.

Pour manger, on "se débrouille"

Selon le dernier recensement de 2019, 3.850 personnes résident dans la cinquantaine de squats de la capitale et de sa banlieue. Mais en cette période d'épidémie, ils sont nombreux à y avoir trouvé refuge. Des familles qui n'ont pu rejoindre leur domicile en Brousse ou dans les îles, faute de transport, et aussi des enfants, dont les parents occupent des appartements exigus et qui ont des proches en squat.

"Ici, on a plus d'espace, j'emmène les petits faire le champ, ils sont mieux que chez eux ", témoigne Norbert, un grand-père originaire d'Ouvéa, qui veille sur 5 de ses petits-enfants.

Environ 42% des occupants de ces cabanes déclarent une activité, mais il s'agit la plupart du temps d'emplois précaires, premiers à être supprimés en cette période de ralentissement de l'activité. Juliette travaille dans les espaces verts et n'a plus aucun contrat depuis le début du confinement. Elle "se débrouille avec le champ" qu'elle entretient derrière sa cabane et des colis alimentaires distribués par des associations.

Les problèmes récurrents d'électricité - la grande majorité des foyers étant alimentés par des générateurs - et d'eau, rarement disponible au robinet, ressortent. Le gouvernement a fait livrer en urgence cette semaine des cuves de 3.000 litres dans deux squats qui ne sont pas approvisionnés.

20% sous le seuil de pauvreté 

"On est en 2021, de l'autre côté de la route il y a un magasin, mais ici il n'y a pas d'eau, se désole Vaimua Muliava, membre du gouvernement chargé de la solidarité. On doit s'interroger sur la précarité et l'équité. Toutes ces questions ressurgissent et deviennent exponentielles pendant le confinement", reconnaît-il.

Alors que les écoles sont fermées, les enseignants ont imprimé la continuité pédagogique sur papier pour les familles qui ont difficilement accès au numérique. Mais toutes ne sont pas venues chercher les devoirs, notamment faute de transports. 

"Beaucoup de gens ici n'ont pas de véhicule. Or, il n'y a quasiment plus de bus qui circulent. On a recensé tous les enfants pour transmettre les besoins au vice-rectorat, mais c'est sûr que certains passeront entre les mailles du filet", s'inquiète Marcel Troyon. Selon une récente étude de l'ISEE, l'institut local de la statistique, un Calédonien sur 5, soit près de 50.000 personnes, vit sous le seuil de pauvreté. (selon "Tahiti-infos")

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18 octobre 2021

Chemins ruraux à Villé

Droit local, chasse et entretien !

chemin_1Décidément à Villé, dans la ruralité, tout baigne, y compris les chemins ruraux ! Les textes du droit local Alsace-Moselle sont pourtant clairs. L'entretien est réglementé : les travaux sont liés au produit des baux de chasse.

En principe, le montant versé par les chasseurs revient aux propriétaires des parcelles qui, dans ce cas, se doivent d'entretenir le chemin devant leur propriété. Vu la petite surface de bien des propriétés, voilà qui est impossible à tenir.

Autre possibilité : la commune ne reverse pas les baux de chasse et se doit alors d'entretenir les chemins. Alors que se passe-t-il à Villé où la municipalité encaisse le montant de ces locations, mais n'entretient pas les chemins ?

Pour pallier la défaillance de la municipalité

Un des propriétaires forestiers a trouvé une solution : au fond du lieu-dit Giesshübel (vers Saint-Martin) le chemin n'était plus praticable depuis près de vingt ans. Le conseil municipal avait bien en 2003 décidé la remise en état du chemin, mais Monsieur le maire de l'époque avait renvoyé l'entreprise chargée des travaux. Il est vrai que le président de la commission "agriculture-forêt" était le seul membre de l'opposition et le maire ne pouvait supporter de se soumettre à son opposant, bien qu'il avait voté "pour" au conseil. Alors il y a quelques semaines le propriétaire forestier, pour pallier la défaillance de la municipalité, a lui-même organisé la remise en état de 200 à 300 mètres du chemin, sans rien demander à personne.

Pour l'instant, pas de réaction au niveau de la commune. Certes il y a quelque temps, le nouveau président de cette commission "forêt" estimait dans un de ses écrits que ce propriétaire (dont beaucoup cherchent à connaître le nom, mais qui veut rester anonyme) n'avait "jamais rien fait pour la commune". Rappelons d'ailleurs que sur proposition du maire (le nouveau) ce propriétaire devait être intégré à la commission "forêt",  participer à des réunions de travail sur le terrain. Mais la première et dernière à être prévue le 29 octobre 2020 a été "reportée" ou "annulée" le 28 au soir (sous prétexte de covid-19 ?). Et puis plus rien ... on attend toujours la suite.

Notons aussi que ce propriétaire n'a pas demandé à la commune le reversement du produit des baux de chasse. Double bénéfice donc pour la municipalité.

roncesLe même chemin communal avant entretien par un particulier

arbre_renvers___2Des arbres renversés en travers du chemin ont dû être dégagés !

borneLes bornes de délimitation ont été respectées !

retournementUne place de retournement a même été aménagée.

Rappel d'un article de presse du 22 juillet 2015 :

ronces_1

ronces_2

ronces_3On sait depuis le 23 juin 2016 ce que l'action en justice évoquée et engagée par le maire de l'époque a donné : débouté !

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