Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER

26 novembre 2021

Côte d’Ivoire : la corruption des forces de l’ordre en procès

Le procès d’une quarantaine de policiers et gendarmes pour des faits de corruption s’ouvre vendredi au tribunal militaire d’Abidjan.

abidjan1Sept policiers et gendarmes comparaissent vendredi 5 novembre devant le tribunal militaire d’Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire, pour « extorsion de fonds ». Au total, quarante-trois membres des forces de l’ordre sont appelés à prendre place dans le box des accusés ces prochaines semaines pour des faits de « racket ». Un nombre de procès inédit pour ce tribunal militaire qui jugeait en moyenne jusqu’ici chaque année une trentaine de cas de ce genre.

Cette subite profusion découle de l’opération « coup de poing » menée au sein des services publics par les autorités ivoiriennes. Première cible dans le viseur de l’ancien juge Epiphane Zoro Bi Ballo, ministre de la promotion de la bonne gouvernance, du renforcement des capacités et de la lutte contre la corruption : les contrôles routiers « payants » menés par les forces de l’ordre.

« Cette forme de harcèlement des transporteurs de marchandises a une incidence directe sur le coût de la vie et donc sur le quotidien de nos concitoyens », a-t-il expliqué au Monde Afrique, en allusion à l’inflation générée par ces pratiques sur le prix de certains produits vivriers.

Ces « arrangements financiers » sont le quotidien des Ivoiriens, à tel point que dans son enquête datée de 2019, le rapport Afrobaromètre (réseau panafricain indépendant) concluait que « la police est l’administration publique la plus impliquée dans la corruption en Côte d’Ivoire ».

Réalité vécue ou « ressenti collectif » ?

L’étude révélait également que plus de la moitié des personnes interrogées admettait avoir versé un pot-de-vin à un agent de police au cours des douze derniers mois afin « d’éviter des problèmes ». 42 % des sondés indiquaient avoir fait de même pour « obtenir une assistance » des forces de l’ordre au cours de la même période.

Selon l’indice de perception de la corruption établi par l’ONG Transparency International, la Côte d’Ivoire figurait en 2020 à la 104place sur 180 pays, une performance certes meilleure qu’il y a dix ans mais qui reste embarrassante pour l’une des principales puissances économiques d’Afrique de l’Ouest.

D’autant plus que dans son rapport, l’ONG indiquait que 40 % des Ivoiriens considéraient que la corruption avait empiré par rapport à l’année précédente. Qu’il s’agisse d’une réalité vécue ou d’un simple « ressenti collectif » – comme défend le ministre –, la corruption empoisonne la vie des Ivoiriens et ces données alarmantes expliquent en partie l’offensive, notamment médiatique, du pouvoir contre ce phénomène.

Le mal est profond : aucun secteur, même les plus essentiels comme la santé, l’éducation ou la justice, n’y échappe et les professionnels de ces milieux sont régulièrement accusés de s’enrichir au lieu d’assurer leur mission de service public. « La corruption est devenue la norme, notamment dans le secteur public où tous les services deviennent des marchandises ; cela encourage l’incompétence et l’irresponsabilité », prévient le sociologue Francis Akindès.

La « petite corruption du quotidien »

Sur les réseaux sociaux, on ne compte plus les témoignages d’étudiants en colère après avoir échoué à un concours faute d’avoir pu soudoyer leurs examinateurs. Mais si pour le chercheur, dénoncer la « petite corruption du quotidien » est essentiel, une lutte efficace contre ce phénomène qui « désorganise la société » nécessite de « s’attaquer aux intouchables qui se cachent derrière leur totem d’immunité ».

Cette critique de l’impunité des puissants est lancinante en Côte d’Ivoire, mais elle ne semble avoir été entendue par les autorités que dernièrement. Depuis le mois de juillet et le lancement de l’opération « mains propres », plusieurs directeurs généraux d’entreprises publiques et parapubliques ont été suspendus. Des audits ont été lancés pour identifier d’éventuels cas de détournement de fonds publics et d’enrichissement illicite. Une affaire que suivent de près les partenaires internationaux de la Côte d’Ivoire.

« Les bonnes performances économiques du président Ouattara avaient jusque-là permis de masquer les problèmes majeurs de gouvernance, mais la dernière présidentielle a laissé des traces », analyse un diplomate en poste à Abidjan, en référence à l’élection d’octobre 2020, tenue dans un climat de tension et qui a vu le président être réélu pour un troisième mandat controversé.

Passé par les organisations internationales, le chef de l’Etat est conscient que les partenaires internationaux attachent désormais autant d’importance aux enjeux de gouvernance qu’au respect des règles démocratiques. « En s’attaquant bruyamment au phénomène de la corruption, il se rachète une image à peu de frais », commente le même diplomate.

abidjan2

Publicité
25 novembre 2021

Mali : environ 150 personnalités sanctionnées par la Cédéao, dont le premier ministre

Le colonel Assimi Goïta, président de transition et chef de la junte, et le ministre des affaires étrangères, Abdoulaye Diop, sont absents de cette liste.

maliLe premier ministre de transition malien, Choguel Maïga, et la quasi-totalité de son gouvernement figurent parmi environ 150 personnalités visées par des sanctions individuelles infligées récemment par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), révèle un document officiel de l’organisation régionale obtenu mercredi 17 novembre par plusieurs médias, dont l’AFP et Le Monde Afrique. Les avoirs financiers de tous ceux qui se trouvent sur la liste – dont les 121 membres du Conseil national de la transition, qui fait office d’organe législatif – sont gelés et ils ont l’interdiction de voyager au sein de la Cédéao. Ces sanctions frappent aussi les membres de leur famille.

Le colonel Assimi Goïta, président de transition et chef de la junte au pouvoir depuis le coup d’Etat du 18 août 2020, et le ministre des affaires étrangères, Abdoulaye Diop, sont en revanche absents de cette liste, sur laquelle se trouvent 27 ministres en plus du chef du gouvernement. Aucune explication officielle n’est fournie à leur absence dans le document de la Cédéao. Mais selon plusieurs sources, Assimi Goïta et Abdoulaye Diop auraient été écartés pour permettre aux autorités de transition de se faire représenter aux futures réunions de l’organe ouest-africain et ainsi maintenir le dialogue entre les deux parties.

Les dirigeants de l’organisation, réunis en sommet le 7 novembre, avaient décidé d’infliger des sanctions individuelles à ceux qui, après deux coups d’Etat en un an dans ce pays plongé dans une crise profonde, retardaient selon eux la tenue d’élections pour un retour des civils au pouvoir. La Cédéao avait indiqué lors de ce sommet avoir reçu la confirmation officielle de la part des autorités maliennes qu’elles ne seraient pas en capacité d’organiser des élections présidentielle et législatives en février 2022, comme la junte s’y était préalablement engagée.

Des « incertitudes politiques accrues »

Le gouvernement malien invoque l’insécurité persistante dans ce pays pauvre et enclavé, livré depuis 2012 aux agissements de groupes affiliés à Al-Qaïda ou à l’organisation Etat islamique (EI) et aux violences de toutes sortes perpétrées par des milices d’autodéfense autoproclamées et des bandits. Les forces régulières sont elles-mêmes accusées d’exactions. Les deux tiers du pays échappent au contrôle des autorités. Dans le document, la Cédéao constate « l’absence de progrès dans la préparation des élections, notamment l’absence d’un calendrier détaillé » en vue de la tenue de ces scrutins « aux dates convenues ». Le non-respect de l’échéance est « constitutif de la remise en cause des fondements essentiels » de l’organisation, dit la Cédéao, qui note que les « incertitudes politiques accrues » au Mali contribuent à la « détérioration de la situation sécuritaire », elle-même de nature à compromettre la stabilité de la région.

Les sanctions de la Cédéao pourraient servir de référence à un certain nombre de partenaires qui soutiennent le Mali dans la crise. A commencer par l’Union européenne (UE), qui a toujours annoncé qu’elle s’alignerait sur les positions des chefs d’Etat ouest-africains dans la gestion du dossier malien. Le 15 novembre, la diplomatie de l’UE avait annoncé vouloir prendre des sanctions contre les membres de la transition. Leur nature devrait être précisée dans les prochains jours.

La France, engagée militairement au Mali et au Sahel depuis 2013, plaide également pour l’adoption de sanctions européennes dans le sillage de la Cédéao, comme l’avait indiqué dimanche la porte-parole de la diplomatie française. (selon AFP)

cedeao

24 novembre 2021

Quatre marchés à Saint-Martin

Saint_Martin

23 novembre 2021

Cinéma à Hong Kong

Hong Kong a adopté une loi qui permet aux autorités d'interdire des films qui menaceraient la "sécurité nationale". 

hong_kongLe cinéma de Hong Kong est entré dans la mémoire collective. Il y a les coups puissants d’un Bruce Lee. Il y a cette valse lancinante qui reste en tête, la musique magnifique, d’un film magnifique : In the mood for love. Réalisateur : Wong Kar-Wai.

On pourrait citer aussi John Woo, Jackie Chan, Stephen Show ou Tsui Hark. On en oublie beaucoup. Il est loin le temps du septième art florissant à Hong Kong, du cinéma cantonais de classe mondiale pendant la seconde moitié du XXe siècle. Et cette loi récente ne va pas l'aider à se redresser.

Une loi adoptée cette semaine par l'assemblée législative, dépourvue d'opposition et acquise à Pékin, autorise les autorités à révoquer la licence de projection de tout film "jugé contraire aux intérêts de la sécurité nationale". C'est suffisamment flou pour permettre une censure qui ratisse large. Le secrétaire d'État au commerce à Hong Kong, veut croire "que cela aidera l'industrie du cinéma à éviter de marcher au-delà des lignes rouges". Lignes rouges précisées dans une autre loi, celle sur "la sécurité nationale" donc, qui interdit notamment tout ce qui est considéré comme de la sécession, de la subversion. Une réponse directe au mouvement pro-démocratie, massif, en 2019.

Interdire les films déjà sortis

Les censeurs ont même le droit d'interdire les films d'avant. Les films déjà sortis, qui avaient reçu un feu vert, vont être revérifiés pour voir si ils sont conformes. Les inspecteurs peuvent aussi fouiller sans mandat tous les locaux soupçonnés de projeter des films non autorisés. Les peines maximales pour la projection d'un film sans licence ont été portées à trois ans de prison et une amende un million de dollars hong-kongais, environ 110 000 euros. Avec cette loi, c'est la fin d'une exception culturelle à Hong Kong, qui se rapproche des règles de censures imposées en Chine continentale.

Une faille dans la censure

La loi pour l'instant n'interdit pas à Hong Kong, les plateformes de streaming comme Amazon ou Netflix. Si vous avez un abonnement Netflix, vous pouvez en ce moment jeter un œil au documentaire Joshua contre une superpuissance.

Le portrait de Joshua Wong, célèbre militant pro-démocratie, emprisonné plusieurs fois, il a participé à la "Révolution des parapluies" en 2014. Espérons que ce documentaire soit toujours accessible sur cette plateforme à Hong Kong. Si c'est le cas, ce serait une petite claque pour la censure. (selon Franceinfo)

22 novembre 2021

La pandémie entraîne une hausse des fraudes sur internet

La pandémie de coronavirus a entraîné une forte augmentation de la fraude aux achats en ligne, les criminels ciblant notamment les personnes faisant du télétravail, a annoncé jeudi Europol, l’agence européenne de police.

fraudes« La crise exceptionnelle du covid-19 a alimenté l’augmentation de la cybercriminalité sous toutes ses formes », a déclaré dans un communiqué Europol, qui publiait son rapport annuel sur la cybercriminalité.

« L’extension des confinements dans toute l’Europe a apporté un certain nombre de nouvelles opportunités de commerce en ligne, qui se sont souvent révélées être une cible pour les criminels », a indiqué dans ce rapport l’agence, basée à La Haye.

« Les criminels proposent des biens et reçoivent des paiements sans livraison, escroquent les boutiques en ligne ayant des mesures de sécurité faibles ou utilisent les services de livraison comme leurres de phishing (hameçonnage) », ajoute l’agence.

Les criminels visent particulièrement les téléphones portables en se faisant passer pour des services de livraison prétendant offrir des informations sur un colis, mais espérant en réalité obtenir le compte de la victime et les détails de sa carte de crédit. Ils utilisent notamment la méthode de « smishing », soit l’envoi de messages par SMS vers des téléphones portables.

Le dark web, une version parallèle d’internet où l’anonymat des utilisateurs est garanti, continue d’être le principal marché pour les activités illicites, malgré les récents coups de filet des forces de l’ordre dans le monde entier, dont le démantèlement en janvier de la plateforme « DarkMarket » présentée alors comme le « plus vaste » point de vente du cybermarché noir.

Les cryptomonnaies comme Bitcoin et Monero restent la forme de paiement privilégiée par les criminels sur le dark web, où le commerce d’armes est à la hausse, notamment les armes conçues avec des imprimantes 3D, selon Europol. (selon "Le quotidien de Luxembourg")

Publicité
21 novembre 2021

Noël à Thanvillé

thanvill_1

20 novembre 2021

« La France a le meilleur système médical du monde »

Un photographe tchèque et un journaliste allemand ont fait des expériences renversantes dans les hôpitaux français. Avant de râler sur tout, il faut apprécier ce qu’on a…

vueLe photographe tchèque František Zvardon et le journaliste allemand Kai Littmann, tous deux instigateurs de la nouvelle campagne européenne « Beautiful Europe » qui vient d’être lancée dimanche dernier, vivent à Strasbourg. Tous deux ont parcouru le monde et peuvent comparer. Leur évaluation du système médical français est claire : « La France a le meilleur système mondial du monde ! ».

František Zvardon vient de se faire opérer des deux yeux à la Clinique Rhéna à Strasbourg. Pour un photographe, les yeux sont « l’instrument de travail » le plus important. Depuis son opération, František Zvardon est aux anges. « Je revis, je vois le monde à nouveau en clair, les couleurs, les contrastes, c’est comme une renaissance ! » Même son de cloche pour Kai Littmann qui avait été hospitalisé au mois de septembre dernier à l’Hôpital Civil à Strasbourg : « La compétence de l’ensemble du personnel est bluffante. Mais pas seulement la compétence, mais aussi l’attitude. »

Tous deux ont vécu et voyagé dans de nombreux pays où les choses ne se passent pas comme en France. Non-prise en charge, soins bâclés, personnel peu avenant – les deux pourraient raconter des anecdotes d’autres pays pendant des heures. Pour František Zvardon, il convient de rendre hommage aux structures et soignants français : « Les gens râlent toujours, rien ne leur convient, ils contestent le temps d’attente, mais je ne peux que leur conseiller d’essayer de se faire soigner dans d’autres pays – c’est là qu’ils apprendraient à quel point ils sont bien pris en charge en France ! »

La qualité du système médical en France ne se manifeste non seulement dans la qualité et la gratuité des soins, mais également dans l’attitude du personnel. « Que ce soient les gens des services de nettoyage, les aides-soignantes, les infirmières, les docteurs – le personnel trouve toujours un mot sympa, une petite attention, un sourire et ce, malgré les contraintes énormes qui pèsent sur ces métiers. Mais pour les patients, cette gentillesse est tellement importante, ça fait partie de la guérison ! », souligne Kai Littmann.

« Il faut rendre hommage à un système unique au monde », dit František Zvardon, « un système qui ne laisse personne en rade. Quand on voit le fonctionnement des systèmes médicaux, par exemple, aux Etats-Unis, dans certains pays africains, dans les hôpitaux asiatiques – c’est là que l’on constate la différence ! ».

« Même pour les vaccinations, František et moi étions traités exactement comme les Français », ajoute Kai Littmann, « on a pu faire l’expérience qu’au niveau du système médical, la France se comporte de manière totalement européenne et exemplaire. Tous les deux, nous ne pouvons que remercier la France de nous soigner comme tout autre citoyen français ! »

Même si les applaudissements à 20 heures ont cessé, il convient de se rappeler que ce sont ces métiers-là qui ont tenu la France à bout de bras pendant les vagues de la pandémie, mais aussi en temps normal. Avant de râler parce qu’on doit attendre une demi-heure dans un service où les gens travaillent toujours sous pression, il convient de réfléchir et d’être reconnaissant de vivre dans un pays qui n’exclut personne des soins. Même pas les étrangers. (selon Eurojournalist)

19 novembre 2021

Quand l'homme contamine l'animal

animaux(extrait des DNA du 11/11/2021)

18 novembre 2021

La date du référendum maintenue en Nouvelle-Calédonie

Au grand dam des indépendantistes

cal_donie L'annonce par l'Etat vendredi du maintien au 12 décembre du référendum d'autodétermination en Nouvelle-Calédonie a été saluée par les partisans du maintien dans le giron français. Mais les indépendantistes du FLNKS, qui répètent leur consigne de "non participation", ne reconnaîtront pas le résultat.

Alors que le suspense planait depuis plusieurs semaines, le haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie a finalement annoncé vendredi le maintien comme prévu du scrutin, en raison d'une situation sanitaire "maîtrisée".

"Les Calédoniennes et les Calédoniens qui souhaitent se rendre aux urnes le 12 décembre pourront le faire dans la paix", a déclaré Patrice Faure, à l'occasion d'un déplacement à Ponérihouen, village géré par un maire indépendantiste.

A plusieurs reprises, le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu avait expliqué que "seul le critère sanitaire" serait pris en compte pour décider du maintien ou non du vote.

Le Caillou, longtemps épargné, est frappé depuis début septembre par une épidémie de Covid-19, faisant 272 morts en deux mois sur l'archipel de 280.000 habitants, mais désormais en net repli.

Les non indépendantistes se sont félicités de cette décision "qui offre des perspectives d'avenir", tandis que leurs adversaires ont promis de contester le résultat.

Dès le 20 octobre, le FLNKS avait prévenu qu'il ne participerait pas à la troisième et dernière consultation sur l'accession à la pleine souveraineté de la Nouvelle-Calédonie, prévue dans le cadre de l'accord de Nouméa (1998).

La coalition indépendantiste, rejointe par d'autres formations nationalistes, estime "impossible" la tenue d'une "campagne équitable" à cause des nombreux décès et des restrictions sanitaires, et demandait un report à septembre 2022.

"Pour nous ça ne change rien. On reste sur la consigne de ne pas y aller. On ne se sent pas concerné par ce référendum car les conditions sanitaires et sociales ne sont pas réunies pour être dans la sérénité et la paix", a réagi Daniel Goa, porte-parole du FLNKS, sur RNC la1ère.

Signataire de l'accord de Nouméa et élu territorial, Victor Tutugoro, a de son côté réaffirmé que le FLNKS "ne reconnaîtra pas le résultat", qui pourrait être contesté devant l'ONU (Organisation des nations unies).

"C'est le dernier rendez-vous du processus de décolonisation de l'accord de Nouméa, et il se fera sans le peuple premier, sans le peuple colonisé! On est en train de nous voler ce référendum", a tonné le leader kanak.

Il a en outre accusé l'Etat de vouloir se "précipiter pour casser la dynamique" du oui à l'indépendance. 

Le score des indépendantistes était passé de 43,3% lors du premier référendum en novembre 2018 à 46,7% des suffrages en octobre 2020.

"L'Etat sait que la situation est favorable au non parce qu'il n'y a pas de campagne et que la France apporte une aide massive face à la crise sanitaire", a expliqué Victor Tutugoro.

Déstabilisation 

Les non indépendantistes, qui tenaient au maintien du vote, ont eux applaudi cette décision. "Nous remercions l'État d'assumer ses responsabilités et ainsi d'offrir des perspectives d'avenir aux Calédoniens en nous donnant la possibilité de clôturer la période de l’Accord de Nouméa", a réagi dans un communiqué le mouvement Les Voix du non, qui rassemble les principaux partis loyalistes.

Ils ont souligné que "les indicateurs sanitaires (...) sont aujourd'hui acceptables et soutenables" pour rendre "possible" l'organisation d'une campagne qu'ils ont eux-mêmes reprise depuis deux semaines.

"Nous regrettons qu'à ce moment de notre histoire commune les indépendantistes ne soient pas à la hauteur des enjeux", a également indiqué le mouvement.

Cet ultime référendum sur l'accession à la pleine souveraineté intervient au terme d'un processus de décolonisation et de réconciliation entre les communautés, après les violences des années 1980, ouvert par les accords de Matignon en 1998 puis prolongé par l'accord de Nouméa.

Leader de Générations.nc, Nicolas Metzdorf s'est félicité que "l'Etat n'a pas tremblé" car "rien ne pouvait justifier un report du référendum si ce n'est une menace indépendantiste de déstabilisation".

Député de la première circonscription de Nouvelle-Calédonie, Philippe Dunouyer (UDI) a estimé que ce troisième référendum "(nous) imposait d'initier, dès le lendemain, des discussions afin de construire les bases d'un nouvel avenir en commun". (selon "Tahiti.infos")

17 novembre 2021

La MJC Villé - le Vivarium y était

1000 MJC se donnent la main !

Réunies pour la première fois depuis 50 ans, les MJC de France ont lancé les fondations de leur nouvelle organisation à Port-Leucate. Elles s'engagent pour continuer de faire vivre les territoires et la culture notamment auprès des jeunes. 

port_leucateÀ l’issue de trois jours de rencontres interrégionales, les MJC de France ont défini les fondations de leur nouvelle organisation commune pour permettre une bonne collaboration avec les acteurs publics, mais aussi agir sur les questions de société actuelles. 260 personnes venues de toutes les MJC de France étaient réunies à Port-Leucate pour échanger et construire ensemble leur avenir. Les enjeux sont de taille pour ce pilier de l'éducation populaire qui a de nombreux défis à relever, en partie liés à la crise sanitaire.

Les MJC pourront désormais s'appuyer sur un réseau national fort de 1000 structures leur garantissant une représentativité plus forte. 4 axes et 8 engagement. Ensemble, ils ont élaboré la Déclaration de Leucate autour de 4 axes prioritaires : citoyenneté, place des jeunes, problématiques de proximité et développement durable. Ils ont pris 8 engagements communs  s’emparer des grandes transitions et des enjeux sociétaux (transitions climatiques, écologique, numérique…), faire reconnaître son expertise du local au national, affirmer les spécificités et les singularités de son projet associatif dans ses relations avec les pouvoirs publics, initier et inventer des espaces inédits de coopération, porter une vision ouverte de la culture, pour la mise en œuvre des droits culturels, accompagner ses membres et garantir leur pérennité sur les territoires, expérimenter et essaimer ses initiatives inspirantes et s’emparer de la question de la formation des acteurs.

Les MJC ont également fixé un calendrier avec mi-janvier des rencontres entre les membres des deux précédentes fédérations qui les représentaient et en avril une assemblée générale pour adopter ensemble les statuts de la nouvelle tête de réseau des 1000 MJC. (selon le quotidien "L'indépendant")

port_leucate2

Port_Leucate3

port_leucate1

Publicité
Publicité
Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
Derniers commentaires
Archives
Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
Visiteurs
Depuis la création 2 248 550
Publicité