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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER

23 juin 2022

L'UE signe un accord avec Israël et l'Égypte ...

... pour s'approvisionner en gaz israélien

_gypteL'UE, Israël et l'Égypte ont signé jeudi un protocole d'accord pour permettre à l'UE d'importer du gaz naturel israélien. Depuis l'invasion russe de l'Ukraine, Bruxelles veut rompre avec sa dépendance aux énergies fossiles russes et cherche à renforcer ses partenariats avec d'autres pays, notamment au Moyen-Orient. 

L'Union européenne, Israël et l'Égypte ont signé un protocole d'accord pour approvisionner l'Europe en gaz naturel, lors d'une visite au Caire de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

Cette visite intervient alors que l'UE a un besoin urgent de diversifier ses approvisionnements énergétiques après la décision de la Russie de couper ses livraisons de gaz à des pays européens. Avant l'Égypte, Ursula von der Leyen s'est rendue en Ukraine, puis en Israël.

La responsable européenne s'est entretenue mercredi pour la première fois avec le président Abdel Fattah al-Sissi. Lors d'une conférence de presse conjointe à l'issue de la rencontre, elle s'est félicitée de la signature d'un "protocole d'accord concernant l'acheminement de gaz naturel d'Israël vers l'Égypte", où le gaz sera liquéfié avant d'être expédié en Europe.

L'Union européenne veut développer sa coopération énergétique avec les deux pays de Méditerranée orientale pour "mettre un terme à sa dépendance  aux énergies fossiles russes", a expliqué la présidente de la Commission européenne mercredi en Égypte. 

Mais une hausse des exportations de gaz depuis les deux pays de Méditerranée orientale vers l'Europe nécessite des investissements considérables, réalisables uniquement sur le long terme.

Une solution à l'absence de gazoduc entre Israël et l'Europe

En l'absence d'un pipeline reliant les gisements gaziers offshore d'Israël à l'Europe, l'État hébreu envoie son gaz naturel vers l'Égypte depuis la signature en 2020 d'un accord historique de 15 milliards de dollars entre les deux pays. 

Les deux pays ont récemment renforcé leurs relations, notamment dans le domaine énergétique et c'est dans ce cadre que le ministre égyptien du Pétrole Tarek al-Molla, la ministre israélienne de l'Énergie, Karine Elharar et la commissaire européenne à l'Énergie, Kadri Simson ont signé ce protocole d'accord mercredi, lors du Forum du gaz de la Méditerranée orientale se tenant au Caire.

"C'est aussi l'occasion pour l'Égypte de devenir un centre régional en matière d'énergie", a affirmé mercredi la présidente de la Commission soulignant le potentiel de l'Égypte sur les exportations d'énergies renouvelables. 

Ursula von der Leyen a également appelé de ses vœux la mise en place immédiate d'un "fonds de 100 millions d'euros" pour permettre à l'Égypte d'assurer sa sécurité alimentaire, ainsi que la mise en place d'un fond de 3 milliards d'euros pour différents programmes agricoles et alimentaires.

Avec AFP

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22 juin 2022

Tahiti à Villé

MJC

21 juin 2022

Mélenchon propose un groupe unique Nupes

PS, EELV et PCF n’ont pas tardé à répondre à l’Insoumis : c’est non.

m_lenchon«La Nouvelle union populaire écologique et sociale devrait se constituer comme un seul groupe» à l’Assemblée nationale, a «proposé» lundi Jean-Luc Mélenchon, inquiet que l’obtention de 89 députés par le RN remette en cause son «statut» de première opposition à Emmanuel Macron.

Les directions du PS, du PCF et d’EELV se sont opposées à la proposition formulée par Jean-Luc Mélenchon. « Un groupe chacun, un intergroupe pour nos positions communes. C’est une initiative des seuls LFI, à laquelle nous ne sommes pas favorables », explique notamment EELV.

La députée socialiste Valérie Rabault, présidente sortante du groupe PS à l’Assemblée, s’est, elle, opposée à la constitution d’un groupe parlementaire unique de l’alliance Nupes à l’Assemblée nationale, une proposition de Jean-Luc Mélenchon pour faire face au RN.

Il était évident que les trois partis, en position de créer leur propre groupe, n'allaient pas y renoncer. Même Mitterrand n'a jamais demandé cela à ses alliés.

20 juin 2022

Au Venezuela, on ne rigole pas

Une blague politique peut coûter cher au Venezuela. Une septuagénaire est poursuivie pour "incitation à la haine" après avoir baptisé un plat traditionnel du nom de l'épouse du président Nicolas Maduro.

venezuelaOlga Mata est une Vénézuélienne de 72 ans. Elle est poursuivie pour "incitation à l'assassinat de personnalité publique" et son fils a été arrêté à cause d'une vidéo postée sur Tiktok, où la septuagénaire donne des noms de politiciens à ses arepas, galettes de maïs qui constituent le plat national vénézuélien.

"J'ai la veuve", décrit notamment la cuisinière en référence au nom que donnent les Vénézuéliens aux arepas nature, sans aucune garniture. "C'est la Cilia Flores", ajoute-t-elle dans la vidéo, en citant le nom de l'épouse du chef de l'État, Nicolas Maduro. Une voix lui répond alors que Cilia n'est justement pas veuve, la septuagénaire répond : "Bon... mais c'est ce qu'on veut tous".

Lundi 18 avril, Olga Mata a été inculpée. Elle a ensuite demandé pardon dans une vidéo. Elle bénéficie d'une liberté conditionnelle et son fils a été libéré sans poursuites. "La dame qui, via son réseau social, a appelé à tuer le président (...) s'est excusée publiquement", s'est félicité le procureur Tarek William Saab.

"La loi n'est pas là pour dire si une blague est de bon ou mauvais goût"

L'ONG de défense de la liberté d'expression Espacio Publico (Espace public) conteste l'application dans ce cas, comme dans de nombreux autres, d'une loi contre l'incitation à la haine adoptée en 2017 par l'Assemblée constituante favorable au pouvoir et qui prévoit des peines allant jusqu'à 20 ans de prison. "La loi n'est pas là pour dire si une blague est de bon ou de mauvais goût", estime Carlos Correa, le directeur d'Espacio Publico.

Le 31 mars 2021, la journaliste Milagros Mata et le poète Juan Muñoz ont été arrêtés dans l'Etat d'Anzoategui, à l'est, pour "incitation à la haine" après avoir publié sur Facebook "Noces mortelles", un texte satirique sur une somptueuse fête de mariage en pleine pandémie de Covid-19, à laquelle le procureur Tarek William Saab aurait assisté.

Tous deux ont été libérés un jour plus tard mais doivent se présenter régulièrement au tribunal. "C'est comme si nous étions des prisonniers, même si nous ne sommes pas dans un donjon", a estimé après sa libération Milagros Mata sur le site La Gran Aldea.

Deux pompiers, Ricardo Prieto et Carlos Varon, ont eux été détenus pendant 48 jours en 2018 pour une vidéo virale les montrant en train de promener un âne qu'ils appelaient "président Maduro" dans l'État de Mérida, à l'ouest. Ils sont encore sous contrôle judiciaire.

"Les dictatures n'ont pas d'humour"

"La définition des délits est vague et imprécise et les sanctions sont disproportionnées", s'insurge Carlos Correa, qui rappelle que la loi a été utilisée 17 fois en 2021.

Le Venezuela, qui a une longue tradition humoristique, a vu quasiment disparaître l'humour politique à la télévision et dans la presse. La télévision d'État, elle, diffuse un dessin animé de propagande humoristique, "Super Moustache", avec un Nicolas Maduro en super-héros affrontant la Maison Blanche et les dirigeants de l'opposition.

Rayma Suprami et Eduardo "Edo" Sanabria, deux dessinateurs de presse vénézuéliens vivant aujourd'hui aux États-Unis, rappellent cependant que cette censure existait avant la loi de 2017. Une caricature avec la signature de feu président Hugo Chavez sur un électrocardiogramme plat, une satire de la crise sanitaire dans le pays, a conduit au licenciement de Rayma Suprami du journal El Universal, où elle a travaillé pendant 19 ans.

"Les dictatures n'ont pas d'humour, elles ne peuvent pas s'entendre avec l'humour et ce qu'il représente, le reflet de ce que pensent les gens ordinaires", explique la dessinatrice à l'AFP. "J'ai été accusée d'inciter à la haine, au meurtre et au terrorisme", se souvient-elle. "On ne peut pas se moquer du pouvoir", renchérit Edo, "s'ils ont envie de te mettre en prison, ils le font". (selon "Les Echos")

19 juin 2022

Fête de la musique à Breitenau

f_te

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18 juin 2022

Tensions entre la Grèce et la Turquie

Erdogan rompt un accord avec Athènes et ne souhaite plus rencontrer les dirigeants grecs. Les autorités turques reprochent, en outre, aux Grecs d’armer les îles de la mer Egée, en violation, selon elles, de deux traités.

erdoganLe président turc, Recep Tayyip Erdogan, a annoncé, mercredi 1er juin, qu’il ne rencontrerait plus les dirigeants grecs qu’il accuse de ne pas « être honnêtes ». « Nous n’aurons plus de rencontres bilatérales avec eux », a déclaré le chef de l’Etat turc, lors d’un discours devant son groupe parlementaire à Ankara, alors que les dirigeants des deux pays multiplient les accusations mutuelles.

« Vous savez qu’on avait un accord de haut conseil stratégique avec la Grèce. J’ai prévenu notre ministre des affaires étrangères hier, nous avons rompu cet accord », a-t-il ajouté. Scellé en 2010, l’accord entre la Turquie et la Grèce prévoyait des réunions régulières de haut niveau pour développer la coopération entre les deux pays.

Sans jamais le nommer, M. Erdogan critique le premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis : « Il va aux Etats-Unis, il tient des propos contre nous devant le Congrès. Nous en avons marre maintenant. Si tu es honnête, on est prêt à t’accueillir, mais si tu ne l’es pas, désolé », a martelé le chef de l’Etat turc.

La Turquie a intensifié ses critiques contre la Grèce depuis l’intervention de M. Mitsotakis devant le Congrès américain mi-mai. Le premier ministre grec avait critiqué la Turquie sans la mentionner ouvertement. Les médias pro-gouvernement turcs ont interprété ce discours comme un appel à Washington de pas fournir les avions de combat F-16 demandés par la Turquie.

Armement des îles de la mer Egée

Les autorités turques reprochent, en outre, aux Grecs d’armer les îles de la mer Egée, en violation, selon elles, de deux traités. Le ministre turc des affaires étrangères, Mevlüt Cavusoglu, a répété mardi qu’Ankara remettrait en cause la souveraineté de la Grèce sur ces îles si elle continuait d’y envoyer des troupes. « La Grèce a violé le statut de ces îles et doit les désarmer. Sinon, un débat sur leur souveraineté commencera », a-t-il affirmé à l’agence officielle Anatolie.

En retour, le président français, Emmanuel Macron, qui préside l’Union européenne jusqu’en juillet a apporté son soutien à Athènes, condamnant toute remise en cause de la « souveraineté » grecque.

Mercredi, le chancelier allemand, Olaf Scholz, a aussi appelé la Turquie à faire preuve de retenue à l’égard de la Grèce. « Compte tenu de la situation actuelle, il est nécessaire que tous les alliés de l’OTAN fassent front et s’abstiennent de toute provocation entre eux », a déclaré son porte-parole lors d’une conférence de presse à Berlin.

« Envahir l’espace aérien grec et survoler les îles grecques n’est pas acceptable, cela semble contre-productif et contraire à l’esprit de l’alliance », a-t-il ajouté. (Le Monde avec AFP)

17 juin 2022

Vie chère en Nouvelle-Calédonie

Les syndicats mobilisent !

vie_ch_reTroisième réunion au gouvernement néo-calédonien avec les partenaires sociaux sur les mesures de lutte contre la vie chère. Les syndicats des salariés ont donné leur avis et leurs propositions lors d'une conférence de presse conjointe.

Depuis fin avril, les partenaires sociaux participent aux discussions sur l’inflation et du maintien du pouvoir d’achat des Calédoniens avec le gouvernement.

Revoir les grilles salariales

Pour les syndicats de salariés, il faut régler l’urgence avant de s’attaquer aux mesures structurelles. Outre les solutions de l’exécutif, ils ont aussi apporté leurs idées et certaines améliorations. Le gouvernement planche ces dernières semaines, sur une série de mesures de lutte contre la vie chère en Calédonie, comme une aide sur les ménages à faible revenu ou encore des suppressions de taxes sur les carburants. Pour les syndicats des salariés, il faut aller encore plus loin, notamment sur les salaires. Ils demandent l'organisation d'une conférence sur ce thème.

"Le fait que le SMG augmente, ça vient provoquer un tassement des grilles de salaires et tous les premiers échelons de la plupart des grilles salariales sont absorbés par le SMG ce qui fait que les grilles ne sont plus d'actualité il faut y retravailler de façon à re-étaler les grilles et ça va conduire à une augmentation des salaires" explique Christophe Coulson, président de l'UT CFE-CGC.

Un travail de fourmi

D'autres mesures sont proposées par les syndicats, notamment sur l'alimentaire, l'automobile, la construction et la mine. Objectif : contenir rapidement l'inflation.

"On voudrait que les choses aillent plus vite, mais on sait que les sujets sont complexes. Pour autant, on a appris que certains projets de texte sont déjà sur la table donc on y va "step by step" plutôt que de faire un package, traitant sujet par sujet, pour que les délibérations puissent être sur la table du Congrès, pour pouvoir être votées et ensuite, être en déclinaison"  explique Fidel Malalua, vice-président de l'USTKE.

Les syndicats veulent également que les sociétés pétrolières fassent un effort pour diminuer leur marge. De son côté, le gouvernement va également encadrer les prix de la viande, des fruits et des légumes. (selon "Franceinfo")

16 juin 2022

Le doyen des marchés du terroir de la vallée

Enfin !!!

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15 juin 2022

Communiqué de la candidate NUPES

nupesNB : Personnellement je ne voterai pas en choisissant le moins pire des pires. Il reste regrettable dans le système électoral actuel que les abstentions ne soient pas comptabilisées.

14 juin 2022

5ème circonscription du Bas-Rhin

Dans la 5e circonscription du Bas-Rhin, à l'occasion des élections législatives 2022, les électeurs doivent désigner leur représentant à l'Assemblée Nationale. Lors du premier tour, le candidat ENS Charles SITZENSTUHL est majoritaire avec 32,62 % des voix. La deuxième place revient au candidat Rassemblement national Marc WOLFF, qui est crédité de 21,09 % des suffrages exprimés.

Véronique TOULZA (NUPES), avec 16,05 % des votes, Olivier SOHLER (UDI), avec 9,55 %, Sarah WEISS MOESSMER (REG), avec 8,44 %, Daniel WEBER (ECO), avec 2,81 %, et Angelo ERRERA-MULLER (DVD), crédité de 2,16 %, n'obtiennent pas un nombre de suffrages assez élevé pour prendre part au second tour. Il en va de même pour Mélanie ABASSI (Reconquête !), avec 2,11 %, Jean PLUSKOTA (ECO), avec 1,72 % des votes exprimés, Yolande TETART (Divers), avec 1,49 %, Patrick DUTTER (Divers extrême gauche), avec 0,99 %, et Quentin MERTZ (Droite souverainiste), crédité de 0,97 %.

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