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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER

11 septembre 2022

Taïwan : 446 incursions aériennes chinoises en août

Pékin a intensifié ses manœuvres militaires sur l'île que la Chine considère comme une partie de son territoire à reconquérir.

taiwanLe mois d'août a été marqué par un pic spectaculaire d'incursions chinoise dans la zone d'identification de défense aérienne (Adiz) de Taïwan. Alors que les 23 millions d'habitants de Taïwan vivent sous la menace constante d'une invasion de Pékin, qui considère l'île comme une partie de son territoire à reconquérir un jour, 446 avions militaires chinois se sont approchés du territoire, selon une base de données compilées par l'AFP à partir des chiffres du ministère taïwanais de la Défense et dévoilée par l'agence de presse, jeudi 1er septembre.

Il s'agit d'un record, relève-t-elle. Ainsi, sur les huit premiers mois de 2022, Pékin a effectué 1 068 incursions dans l'Adiz de Taïwan, dépassant le total de 2021 (969) et, de loin, celui de 2020 (380).

Les exercices les plus importants depuis les années 1990

Au mois d'août, Pékin a organisé des manœuvres militaires sans précédent pour protester contre la visite à Taipeh de la présidente de la Chambre américaine des représentants Nancy Pelosi et d'autres responsables politiques. Le Parti communiste chinois s'insurge contre toute action diplomatique susceptible de conférer une légitimité à Taïwan et a réagi avec une agressivité croissante aux visites de responsables et politiques occidentaux.

Après le déplacement de Nancy Pelosi au début du mois d'août, la Chine a envoyé une semaine durant des navires de guerre, des missiles et des avions de chasse dans les eaux et le ciel de Taïwan. Ces exercices ont été les plus importants et les plus agressifs depuis le milieu des années 1990. Cette intensification de la menace chinoise place l'armée taïwanaise davantage sous pression, surpassée en nombre et en possession d'une flotte vieillissante d'avions de chasse. Ainsi, la semaine dernière, Taïwan a annoncé prévoir une hausse de son budget militaire à un niveau sans précédent pour atteindre 19,2 milliards d'euros. (selon "Franceinfo")

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10 septembre 2022

La Norvège, futur cimetière du CO2 européen ?

Sur les rives glaciales de la mer du Nord, un "cimetière" en construction suscite les espoirs d'experts du climat: bientôt, le site accueillera une petite partie du CO2 émis par l'industrie européenne, évitant ainsi qu'il ne finisse dans l'atmosphère.

norv_geLongtemps perçue comme une solution techniquement compliquée et coûteuse à l'utilité marginale, la piste de la capture et du stockage de carbone (CCS) est désormais en vogue sur une planète qui peine à réduire ses émissions malgré l'urgence climatique.Dans la localité d'Øygarden, sur une île toute proche de Bergen (ouest de la Norvège), un terminal en cours de construction réceptionnera d'ici quelques années des tonnes de CO2 liquéfié, acheminé du Vieux Continent par bateaux après avoir été capté à la sortie des cheminées d'usines.

De là, le carbone sera injecté via un pipeline dans des cavités géologiques à 2.600 mètres sous les fonds marins. Avec l'ambition qu'il y reste indéfiniment.

Principal producteur d'hydrocarbures d'Europe de l'Ouest, la Norvège posséderait également le plus gros potentiel de stockage de CO2 du continent, notamment... dans ses gisements pétroliers épuisés.

- Accords commerciaux -

Le terminal d'Øygarden s'inscrit dans le plan "Langskip", le nom norvégien des bateaux vikings. Oslo a financé 80% des infrastructures en mettant 1,7 milliard d'euros sur la table afin de développer le CCS dans le pays.

Deux sites de la région d'Oslo, une cimenterie et une usine de valorisation énergétique des déchets, devraient à terme y expédier leur CO2.

Mais la particularité du projet réside dans sa facette commerciale en donnant aussi aux industriels étrangers la possibilité d'y envoyer leur propre dioxyde de carbone.

Pour ce faire, les géants énergétiques Equinor, TotalEnergies et Shell ont mis en place un partenariat, baptisé Northern Lights, qui sera le premier service transfrontalier de transport et de stockage de CO2 au monde lorsque ses opérations démarreront en 2024.

Deux jalons importants pour le CCS en Norvège ont été franchis ces derniers jours.

Lundi, les partenaires de Northern Lights ont annoncé un premier accord commercial transfrontalier qui portera sur le transport - par bateaux spéciaux - et la séquestration, chaque année, de 800.000 tonnes de CO2 captées sur une usine néerlandaise du fabricant d'engrais Yara à compter de 2025.

Le lendemain, Equinor a dévoilé avec l'allemand Wintershall Dea un projet de construction d'un pipeline de 900 kilomètres visant à transporter du CO2 d'Allemagne pour le stocker en Norvège. Un projet similaire avec la Belgique est déjà dans les tuyaux.

- Pas une solution miracle -

Le CCS n'est cependant pas une solution miracle contre le réchauffement.

Dans sa première phase, Northern Lights pourra traiter 1,5 million de tonnes de CO2 par an, une capacité qui sera ensuite portée à 5-6 millions de tonnes.

A titre de comparaison, l'Union européenne a, selon l'Agence européenne pour l'environnement, émis 3,7 milliards de tonnes de gaz à effet de serre en 2020, une année plombée par la pandémie.

Mais tant le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) que l'Agence internationale de l'énergie estiment cet outil nécessaire pour enrayer la montée du thermomètre.

Chez les défenseurs de l'environnement, la technologie ne fait pas l'unanimité. Certains s'inquiètent qu'elle serve de motif à une prolongation de l'exploitation des énergies fossiles, qu'elle détourne de précieux investissements des énergies renouvelables ou encore des risques de fuite.

"Nous nous sommes toujours opposés au CCS, mais du fait de l'inaction face à la crise climatique, il devient de plus en plus difficile de tenir cette position", explique Halvard Raavand, un représentant de Greenpeace Norvège.

"L'argent public serait tout de même mieux investi dans des solutions que nous savons efficaces et qui pourraient en plus réduire la facture des gens normaux, comme l'isolation des logements ou les panneaux solaires", souligne-t-il. (selon "Sciences & avenir")
9 septembre 2022

Guerre de Noël dans la vallée

C'est l'habitude dans le Val de Villé ! On fête Noël, même si depuis deux ans les festivités étaient en suspens, crise sanitaire du covid oblige. Oui mais voilà, la  concertation est un mot inconnu dans la vallée. Et on ne va quand même pas refaire le dictionnaire pour si peu !

On n'est donc pas étonné  d'apprendre qu'à Villé il s'organise une  fête de Noël le même week-end qu'à Urbeis ! Et le tout, avec la  participation de la commune et de l'Office du tourisme qui ne sont évidemment au courant de rien.

En 2022, la longue guerre bourg-centre/villlages, qui a commencé au Moyen-Age, n'est donc pas finie ! Et sur les réseaux sociaux, des habitants d'Urbeis protestent déjà. Même pas de trêve pour Noël ! A Villé, pas de quartier ?

hintergasse

8 septembre 2022

C'est à Fouchy ...

fouchy

7 septembre 2022

La "raspoutsisa" pourrait ralentir l'armée russe en Ukraine

Le facteur climatique pourrait jouer un rôle décisif dans l'invasion russe de l'Ukraine, avec l'arrivée attendue de la "raspoutitsa", phénomène saisonnier qui voit la terre ferme se muer en boue collante redoutable pour les véhicules militaires, selon des spécialistes.

raspousisa2Ce terme russe qui signifie "le temps des mauvaises routes", est une réalité bien connue en Ukraine, en Russie et au Bélarus où le radoucissement des températures et la fonte des neiges au printemps, tout comme les fortes pluies de l'automne, se traduisent par plusieurs semaines de gadoue, deux fois par an. Avant même que la raspoutitsa n'ait commencé, les images de chars et de véhicules militaires russes embourbés en Ukraine pullulent sur les réseaux sociaux.

"Il y a déjà eu beaucoup de situations dans lesquelles des chars russes et d'autres véhicules sont passés par les champs et ont été bloqués. Les soldats ont été obligés de les abandonner et de continuer à pied", affirme à l'AFP l'analyste militaire ukrainien Mykola Beleskov."Ce problème existe, et il va s'aggraver", ajoute-t-il, au sujet de l'arrivée de cette débâcle des fameuses "terres noires", ou tchernozioms, qui ont fait la richesse agricole de l'Ukraine et des régions voisines entre le Don et la Volga. Les troupes de Napoléon en ont fait la pénible expérience, retardées lors de leur retraite de Russie fin 1812 au point d'être rattrapées par les rigueurs de l'hiver.

Le début du printemps est un mauvais moment pour envahir l'Ukraine

Sur le front Est pendant la deuxième guerre mondiale, "si les grandes opérations mécanisées étaient presque complètement arrêtées pendant les grandes pluies d'automne ou lors des dégels du printemps à cause de la célèbre raspoutitsa, la boue des plaines russes, elles reprenaient en hiver, lorsque les sols avaient à nouveau durci", expliquait l'historien Laurent Henninger dans la revue Défense nationale en 2015. "C'est avec l'arrivée de l'hiver 1941 que Hitler put lancer sa grande offensive – ratée – destinée à prendre Moscou", soulignait-il dans un article au sujet de l'impact du facteur climatique sur la guerre. Dans le sens inverse, la raspoutitsa a freiné la contre-offensive soviétique en 1943."

Rappels historiques : le dégel engendre une saison des boues (raspoutitsa) qui dure 3-4 semaines, et remonte du Sud (Crimée) vers le Nord en quelques jours jusqu'au Bélarus. En 1942, elle a débuté vers le 21/03. En 1943, le 18/03. En 1944, le 17/03", indique sur Twitter l'historien militaire Cédric Mas. "Le temps ne joue pas en faveur de Poutine", estimait-il dimanche, relevant, outre les sanctions et l'isolement diplomatique de la Russie, que "la météo va se dégrader prochainement avec la raspoutitsa". "Le début du printemps est un mauvais moment pour envahir l'Ukraine", écrivait le professeur en stratégie de sécurité nationale Spencer Meredith dans un article publié à quelques jours du début de l'invasion par le Modern War Institute de la prestigieuse académie militaire américaine de West Point.

Le facteur climatique est un des principaux atouts de l'Ukraine

"Normalement, à la mi-février, les routes sont recouvertes de couches de glace et de neige compactes, qui fondent ensuite pour révéler un champ de mines de nids-de-poule", soulignait-il. Cette année, selon les dernières prévisions, le phénomène devrait se manifester à partir de la mi-mars. Pour les troupes russes "la situation va empirer à mesure que le temps se réchauffe et que les pluies commencent", confirme Mykola Beleskov. "Elles vont se retrouver clouées au sol", poursuit-il. La raspoutitsa, "rendant les sols boueux, canalise les opérations sur le bitume des routes et des rues", relevait la semaine dernière l'historien militaire Michel Goya dans la revue Le Grand Continent.

russieUne configuration qui contraint les forces d'invasion à progresser en colonnes sur les axes routiers, plus exposées aux problèmes logistiques ou aux attaques. "Le facteur climatique est un des principaux atouts de l'Ukraine face à la supériorité militaire russe", approuve Jason Lyall, spécialiste de la violence politique dans les guerres civiles et conventionnelles et enseignant à l'université américaine de Dartmouth."Les quatre cavaliers de l'armée ukrainienne: le Javelin, le Stinger, la raspoutitsa et TikTok", résume-t-il sur Twitter, en référence aux lance-missiles antichars Javelin, aux missiles antiaériens Stinger et au réseau social largement utilisé pour rendre compte de la guerre. (selon "GEO")

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6 septembre 2022

L'électricité coûte 3 fois moins cher en Espagne et au Portugal

Alors que la plupart des pays ont subi une forte augmentation des prix de l'électricité depuis le début de la guerre en Ukraine, l'Espagne et le Portugal ont réussi à contenir cette hausse. Explications.

_lectricit_Les prix de l'électricité s'envolent. Les prix de gros de l'électricité pour 2023 en France ont battu des records en atteignant plus de 1 000 € le mégawattheure (MWh), contre 85 euros il y a un an. Un phénomène observé dans la grand majorité des pays d'Europe depuis le début de la guerre en Ukraine, en raison de la diminution des flux de gaz russe vers l'Europe, de nombreuses centrales thermiques utilisant du gaz pour générer de l'électricité. Belgique, Allemagne, Royaume-Uni, Italie... En quelques mois, tous les consommateurs de ces pays ont également observé une importante augmentation de leur facture d'électricité, au contraire des Espagnols et des Portugais.

Alors que le tarif atteignait 659,94 euros/ MWh en France ou en Allemagne ce samedi 27 août, il se situait "seulement" à 239,18 euros /MWh en Espagne et au Portugal, selon le site du Réseau de transport d'électricité. Un prix près de 3 fois moins élevé qui s'explique pour une raison : "la dérogation ibérique", dont bénéficient les deux pays.

Les compagnies énergétiques taxées plutôt que les consommateurs

Au mois d'avril dernier, les deux pays ont eu l'autorisation de mettre en route un système tarifaire qui plafonne les prix du gaz, qui entre dans la production électrique, afin d'alléger la note d'électricité des ménages et des entreprises. "Pour une fois, ce ne sera pas les mêmes qui paieront", avait déclaré la ministre de la Transition écologique espagnole, Teresa Ribera, en expliquant que les compagnies énergétiques allaient faire les frais de cette baisse.

Ce système longuement et durement négocié avec Bruxelles a permis aux deux pays de décrocher du système tarifaire européen et permet "de dissocier la formation du prix de l'électricité" de celui "du gaz". Pendant 12 mois, la dérogation ibérique permet à l'Espagne et au Portugal de plafonner à 40 euros le MWh dans un premier temps, avant de monter progressivement pour atteindre une moyenne de 50 euros le MWh sur l'année. Comme le gaz représente entre 20% et 30% de la production électrique, cela permettra une réduction du prix de l’électron de 30%.

Le prix du gaz sera plafonné à 40 euros le MWh durant les six premiers mois, avant de monter progressivement pour atteindre une moyenne de 50 euros le MWh sur l'année, soit la moitié de ce qu'il avait coûté ces trois derniers mois. Le gouvernement espagnol calcule que le système va se traduire par une réduction directe de 30% de la note d'électricité, avec un mégawattheure à 130 euros en moyenne, au lieu de 210 euros ces derniers mois.

Le système européen inadapté à ces deux pays

Un statut particulier pour ces deux pays qui font figure d'exception, car la péninsule ibérique a un niveau d'exposition plus élevé à l'évolution du marché de gros. En effet, la majorité de l'électricité produite dans ces pays l'est à partir de sources renouvelables et ils comptent très peu d'interconnexions avec le marché européen. Un isolement qui empêche la péninsule ibérique d'échanger et d'avoir accès aux énergies renouvelables du nord de l'Europe, ce qui l'oblige à fonctionner comme une île.

Peu avant la mise en place de ce système, l'Espagne et le Portugal avaient connu une forte hausse des coûts de l'énergie en raison des règles du marché européen de l'électricité, qui obligent les producteurs à vendre leur énergie au prix de la technologie la plus chère, c'est-à-dire celle des centrales à gaz. Un système jugé inadapté à la réalité énergétique de la péninsule ibérique et qui rend le système européen qui prévalait défavorable aux deux pays.

Depuis plusieurs mois et la flambée des prix de l'énergie, la France et d'autres pays d'Europe pointent du doigt le fonctionnement du marché européen de l'électricité. Plusieurs pays le jugent responsable de cette envolée spectaculaire notamment parce qu'il indexe le prix de l'électron sur celui du gaz. (selon Yahoo-actualités)

5 septembre 2022

Championnat de caisses à savon

breitenbach

4 septembre 2022

Sanctions contre la Russie : des mineurs de cryptomonnaies quittent la Sibérie

Depuis l'invasion en Ukraine, des menaces de sanctions pèsent sur les entreprises qui exercent en Russie. De peur d'être épinglés, certains mineurs de cryptomonnaies installés en Sibérie choisissent de déménager. La géopolitique s'invite dans l'univers des cryptos. De peur de subir les sanctions internationales, certains mineurs de cryptos présents en Russie préfèrent sortir du territoire de la Fédération.

sib_rie2SBI Holdings, le plus grand courtier en ligne du Japon, a annoncé cette semaine qu'il allait vendre ses machines de minage - elles créent les nouvelles unités de monnaie virtuelle et valident les transactions - utilisées en Sibérie et quitter la Russie. Il avait déjà suspendu ses activités de minage en Russie juste après le début de la guerre. L'entreprise justifie cette décision par l'incertitude créée par le contexte international et la perte de rentabilité de l'activité avec la baisse des cryptomonnaies. Au deuxième trimestre, elle a subi ses premières pertes en 10 ans. Pour le moment, aucune date précise n'a été évoquée. Elle continuera en revanche d'exploiter son unité bancaire SBI Bank à Moscou.

Les mineurs de cryptos installés en Russie sont sous pression. En avril dernier, l'Office of foreign asset control (OFAC) dépendant du Trésor américain a placé une société russe spécialiste du minage de cryptos, BitRiver, et dix de ses filiales, sur la liste des entreprises sous embargo.

Peu après, la société américaine de minage Compass Mining a décidé de vendre ses activités en Russie, soit 30 millions de dollars de matériel de minage, craignant un rappel à l'ordre des Etats-Unis.

En outre, les autorités américaines craignent que l'industrie du minage ne profite à la Russie, qui bénéficie des importantes dépenses en énergie du secteur. Un point de vue partagé par le Fonds monétaire international. Celui-ci avait mis en garde la filière après le début de la guerre : Moscou pourrait profiter de l'industrie des cryptomonnaies pour contourner les sanctions internationales visant son économie.

Nouveau refuge

L'incertitude règne pour ces sociétés qui avaient pourtant trouvé en Sibérie un nouveau refuge : l'année dernière, le gouvernement chinois avait décidé d'interdire le minage dans la province du Sichuan, l'une des plus importantes dans le domaine, pour lutter contre l'usage des cryptoactifs. Des dizaines de sociétés spécialisées avaient alors dû déménager.

Plusieurs d'entre elles avaient élu domicile en Sibérie. Cette activité très consommatrice d'énergie y bénéficie de conditions accueillantes : un coût de l'électricité peu élevé grâce au gaz naturel et aux nombreux barrages hydroélectriques de la région, ainsi que des températures basses, bienvenues alors qu'elle produit énormément de chaleur. (selon "Les Echos")

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3 septembre 2022

Guerre Canal+/TF1 : les téléspectateurs pris en otages

Le désaccord entre les deux poids lourds de la télévision va impacter les abonnés via satellite, soit près de 3 millions de personnes.

canal1TELEVISION - Écran noir sur 5 chaînes pour des millions d’abonnés à Canal . Le groupe, qui appartient à Vivendi, a annoncé ce vendredi 2 septembre « renoncer » à la diffusion des chaînes gratuites du groupe TF1, dans le cadre du renouvellement du contrat de distribution entre les deux parties, en raison notamment de l’exigence d’un versement « d’une rémunération très conséquente ».

« Face à ces exigences infondées et déraisonnables pour des chaînes qui sont accessibles gratuitement pour tous et qui doivent le rester, le groupe Canal+, partenaire de longue date du Groupe TF1, est contraint de renoncer à diffuser ces chaînes en France métropolitaine », a indiqué Canal+ dans un communiqué.

3 millions d’abonnés lésés

Cette coupure va concerner « près de 3 millions de personnes », précise Le Parisien, qui indique que « cette mesure pénalise les clients du satellite, tributaire de Canal pour accéder au petit écran », contrairement à ceux qui passent via les box Internet Orange, Free, SFR ou Bouygues.

Dans un communiqué, le groupe TF1 « déplore fortement » cette décision de Canal+ et rappelle aux millions de téléspectateurs lésés qu’ils peuvent toujours « retrouver les chaînes et le replay sur MyTF1.fr et via l’application MyTF1 sur mobile et tablette ».

« Conscient de l’importance de la Coupe du monde de football (20 novembre - 18 décembre, ndlr) pour ses abonnés, et fort de son partenariat avec beIN Sports qui détient l’intégralité des droits de la compétition, le groupe Canal+ sera en mesure de proposer l’intégralité de l’évènement à ses abonnés », a encore assuré la filiale du groupe Vivendi.

Ce n’est pas la première fois que les deux géants de l’audiovisuel français s’écharpent sur le sujet de la distribution des chaînes gratuites du groupe TF1 (TF1, TMC, TFX, TF1 Séries Films et LCI).

Communiqué de TF1

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2 septembre 2022

Europa Park : une attaque au gaz irritant fait six blessés

Récemment, une attaque au gaz irritant a fait six blessés à Rulantica, la partie aquatique d'Europa Park. Le 28 juillet, une autre scène du même genre s'était déjà produite.

europaparkLundi 15 août, six personnes ont été en contact avec du gaz irritant au sein de Rulantica, la partie aquatique d’Europa Park (Rust, Allemagne), fait savoir le commissariat de police d’Offenburg dans un communiqué diffusé le 16 août dernier.

« Cinq personnes ont pu rester sur place après avoir reçu un traitement médical, une femme de 54 ans a été transportée en ambulance [dans une clinique] », ajoute-t-elle.

Déjà une attaque au gaz irritant le 28 juillet

Le 28 juillet dernier déjà, un spray au poivre avait été utilisé lors d'une dispute entre jeunes dans un hôtel d'Europa Park.

« 25 autres personnes non impliquées ont été touchées par le gaz irritant en suspension dans l’air », écrivait "20 minutes".

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