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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER

13 novembre 2022

Les "Chagos", c'est quoi ?

Île Maurice : la Grande-Bretagne va ouvrir les discussions pour la restitution de l'archipel des Chagos. 

chagos

Après 49 ans d’espoirs déçus, de promesses non-tenues, de décisions juridiques favorables, mais jamais appliquées, les Chagossiens aperçoivent, enfin une lumière. La Grande-Bretagne est ouverte aux négociations avec l’île Maurice pour la restitution des Chagos.

La nouvelle grossissait, mais n’était pas confirmée ! Finalement, est apparu sur Internet l’article de "The Guardian" : "Le Royaume-Uni a accepté d’ouvrir des négociations avec Maurice sur la future rétrocession des îles Chagos."

Ce dossier était devenu l’Arlésienne de l’île sœur.

Pour mémoire, le 27 avril 1973, les habitants de l’archipel des Chagos sont priés de s’exiler à Maurice. Ce confetti dans l’empire des colonies britannique est devenu un point stratégique. La Grande-Bretagne a accordé son indépendance à Maurice en 1968, mais elle a conservé sous sa coupe ce territoire

Les surpuissants Etats Unis, on fait savoir qu’ils souhaitaient installer une base aérienne sur place. Ce désir va se matérialiser par l’expulsion des Chagossiens de leur terre, cette fin avril 1973, rappelle Blick.

Combien de Chagossiens enterrés loin de leur archipel ? 

En cette fin d’année 2022, les descendants des Chagossiens exilés espèrent enfin reprendre possession de leurs îles. Ils ont reçu le soutien inconditionnel du gouvernement chinois, mais aussi de l’Organisation non-gouvernementale Human Rights Watch, nous apprend RadioOne.

Ces entités, l’une clairement politique, l’autre associatives, demandent que des représentants de l’archipel soient invités à la table des discussions.

L’ONG souhaite, également, que les victimes de cette dépossession soient indemnisées.
Olivier Bancoult, leader du Groupe Réfugiés Chagos, ne cachait pas son émotion, en répondant à L"Express de Maurice" : "Finalman Royaume-Uni, pe truver li besoin asim so responsabilité. Zot innfini par anbarasser par la honte zot pe gagner. Sa prouver à kel point nou ti ena raison pou laguer. Mo espérer zot seryer dan sa langazman zot inn pran la."

Wait and see ! (selon "Franceinfo")

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12 novembre 2022

A Villé, quand le chemin communal est bon,

Le passage est interdit par un riverain

On connaissait à Villé les chemins ruraux communaux en retard d'entretien, et donc peu carrossables à moins d'être entretenus par les  usagers. Mais ce qui apparaît au lieu-dit Gaenzlach, où le chemin en prolongation de la rue de l'églantine mène aux parcelles agricoles du bourg-centre jusqu'à Albé, c'est l'inverse.

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Il semble en effet, que l'un des riverains de la rue de l'églantine ait aménagé ses accès aux dépens du chemin communal, ne laissant comme passage qu'un espace d'à peine un mètre (sur la photo : petit passage entre la limite  obligée du terrain privé et la rue goudronnée à gauche de laquelle se situe la voie publique restante). Surtout que ce propriétaire n'a aucun respect pour les bornes existantes ! (voir photo)

Autrement dit : si vous essayez de passer avec un véhicule, vous avez 99% de chances de vous retrouvez sur le toit dans l'aire de ce voisin, quant à une remorque, n'y songez même pas ! 

ganzlach2

Il est vrai aussi qu'il ne reste dans ce lieu-dit que quelques propriétaires s'occupant de leur parcelle. Le reste est en friches bien plus que le stade municipal qui n'accueille pas d'équipe en ce moment (n'est-ce pas la conseillère qui avez évoqué cet état lors du dernier conseil municipal ?)

Il faut dire que le chemin  n'est entretenu que par le club vosgien qui en a fait un lieu de promenade pédestre pour ses adhérents.

Il reste pourtant des propriétaires qui tentent de nettoyer leurs parcelles restées longtemps inaccessibles, et qui semblent donc le devenir à nouveau.

borneAucun respect des bornes existantes !

 

ganzlach6Les branches amassées attestent du débroussaillage de certaines parcelles.

ganzlach7Mais sans accès, les propriétaires pourront-ils chercher le bois exploité ? Ou devront-ils acheter du bois pour l'hiver ?

ganzlach10Le chemin communal est pourtant bien indiqué ...

ganzlach9Ah le beau paysage de la Gaenzlach, qui était il y a 60 ans encore, le plus beau vignoble de la commune !

11 novembre 2022

Congrès du PS : soutien à Hélène Geoffroy

Pour « refonder, rassembler, gouverner », plus de 1 000 élus et militants socialistes appellent, autour d’Hélène Geoffroy, candidate au congrès du PS, à construire « une gauche des solutions, déterminée à gouverner aux antipodes de la gauche de l’incantation ». Parmi les signataires : Marie-Arlette Carlotti, Patrick Mennucci, François Kalfon ou encore Jean-Christophe Cambadélis. Voici la synthèse de la contribution générale déposée par Hélène Geoffroy et signée par plus de 1 000 élus et militants socialistes, en amont du congrès du Parti socialiste, qui se tiendra en janvier :

h_l_ne« À la veille du 80e Congrès du Parti socialiste, nous militantes et militants, sommes à la croisée des chemins, sans nostalgie de la grandeur qui fut la nôtre mais inquiets de ne plus pouvoir peser sur la marche du pays et du monde, au service des femmes et des hommes qui n’ont que la force de nos combats depuis deux siècles pour que leur vie change.

Si nous voulons enrayer la montée de l’extrême droite, il nous faut regarder avec lucidité les maux dont souffre notre société, comprendre les désordres du monde, proposer un avenir à notre jeunesse. Il nous faut proposer un débouché politique aux colères de nos concitoyens, incomprises par le gouvernement, alimentées par les annonces sur les retraites, l’assurance chômage, la non taxation des super profits.

"La direction du PS a théorisé la fin du PS et a conduit une stratégie d’effacement derrière d’autres forces politiques"

Notre 80e Congrès est l’occasion de redonner une colonne vertébrale, un corpus idéologique au Parti socialiste. Pour cela, nous proposons de "refonder, rassembler et gouverner", de tracer un chemin afin que le Parti socialiste, la gauche et les écologistes puissent de nouveau, ensemble, transformer la société.

La direction du PS a théorisé la fin du PS et a conduit une stratégie d’effacement derrière d’autres forces politiques, en faisant de l’union de la gauche non pas un aboutissement, mais une tactique désespérée.

Face au score très décevant de notre famille politique à l’élection présidentielle, la direction s’est ralliée à LFI, dans un accord "sauve qui peut" sans aucune base programmatique.

Si, dans le passé, au sein des alliances de l’union de la gauche et de la gauche plurielle, les organisations avaient les valeurs de la gauche universelle en partage, c’est désormais le cynisme qui prime et qui théorise l’apport des voix du RN lors des motions de censure.

"Nous, élus, militants associatifs et syndicaux revendiquons une gauche des solutions, déterminée à gouverner aux antipodes de la gauche de l’incantation"

Prisonnière de cette alliance, la base sociologique de la Nupes continue de se réduire comme peau de chagrin, autour d’un noyau dur d’habitants des cœurs de métropoles et de leurs périphéries immédiates. En effet, de nombreux Français issus des quartiers populaires, des villes moyennes, des zones rurales, et des classes plus aisées se sont détournés des socialistes.

Nous, élus, militants associatifs et syndicaux revendiquons une gauche des solutions, déterminée à gouverner aux antipodes de la gauche de l’incantation.

Substituons au cartel électoral, un Front de classe qu’avait porté en son temps François Mitterrand donnant les moyens à la gauche de représenter l’ensemble des Français, au-delà des seules catégories favorisées des centres urbains.

Nous posons ainsi 17 questions auxquelles il nous semble essentiel que la gauche réponde pour être de nouveau audible. Pour certaines d’entre elles, nous ouvrons des pistes de réflexion et souhaitons engager un débat dans le pays tant il est nécessaire de réconcilier les Françaises et les Français entre eux et avec l’action publique.

Ces questions s’articulent autour de quatre pôles :

  • Faire France commune 

Pour faire France commune, nous devons refonder l’école alors que le système scolaire stratifie les inégalités, refaire des services publics un outil de cohésion sur tous les territoires, mener le débat sur les questions de sécurité, réaffirmer l’Universalisme comme un chemin, réussir la révolution féministe.

  • Affronter l’urgence sociale et écologique 

Nous réaffirmons le travail comme vecteur d’émancipation avec la nécessité de réinventer les formes de salariat, que la transition écologique ne peut se penser sans réduction des inégalités, qu’une réforme fiscale est indispensable.

  • Réaffirmer notre attachement à une Europe encore plus au service des peuples et des territoires face à la mondialisation 

Il nous faut répondre à la question essentielle, comment rendre opératoire le projet d’Europe politique. La France doit pouvoir peser dans un monde multilatéral et pour cela développer un espace francophone.

  • La gauche et les socialistes dans tous leurs états

Attachés à l’union de la gauche, nous proposons de la construire au travers d’un contrat de projet. Nous mènerons la nécessaire modernisation de notre parti et y rétablirons la démocratie interne.

À cet instant crucial de l’histoire de la gauche en France, notre responsabilité est immense et notre voix entraîne avec elle l’héritage de décennies de luttes, menés par des femmes et des hommes qui ne se sont jamais résignés.

Nous avons pu nous tromper, nous avons parfois déçu, mais les combats que nous menons sont plus grands que nous et consubstantiels de la nature humaine. Nous menons l’éternel combat pour la liberté, l’égalité et la fraternité. »

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10 novembre 2022

Pays-Bas : des écologistes paralysent le trafic à l'aéroport de Schiphol-Amsterdam

Aux Pays-Bas, des centaines d'activistes du climat s'en sont pris à l'aéroport international de Schiphol près d'Amsterdam, samedi 5 novembre 2022. Ils ont notamment paralysé le trafic des jets privés en les empêchant de décoller.

amsterdamSur le tarmac de l’aéroport international de Schiphol, des militants à bord de leurs vélos jouent au chat et à la souris avec la police militaire. Cor Burgem le sait, il va bientôt se faire attraper : « L’idée ne me plaît pas, mais ça ne me fait pas peur. Nous traversons une crise climatique et le gouvernement néerlandais ne me semble pas en faire assez contre ça, donc c’est ma façon d’essayer de faire quelque chose. »

200 arrestations

La police militaire finira par arrêter plus de 200 personnes dont une partie était assise sous plusieurs avions, empêchant ainsi les appareils de décoller. Robert van Kapel est le porte-parole de la police militaire néerlandaise : « Nous savions que de nombreux manifestants devaient se diriger vers Schiphol. Mais nous avons ensuite reçu un signalement selon lequel, après avoir entamé une manifestation dans le calme, ils ont finalement décidé d’arracher une clôture et d’entrer en grand nombre. »

Les activistes ont ciblé le terminal de Schiphol dédié aux jets privés sur une idée de l’organisation Extinction Rebellion représentée par Tessel Hofstede. « En pleine crise climatique, voler en jet privé, ce n’est plus possible », lance-t-elle. Les militants exigent du gouvernement néerlandais une interdiction de vol pour tous les jets privés du pays. (selon RFI)

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9 novembre 2022

Lettonie : le Parlement coupe les amarres avec Moscou

C’est un raz-de-marée. Les partis russophones, jusqu’ici confortablement installés au parlement letton, ont été balayés, alors même qu’ils représentent près du tiers de la population du pays. Un message nationaliste puissant, chez un voisin exposé de la Russie.

La Lettonie a désigné ses représentants à la Saeima, son parlement.

lettonieEt dans les urnes, le message s’est révélé radical : le parti Harmonie (Saskana en letton), qui disait parler au nom des quelque 30 % de russophones lettons et qui se sortait régulièrement en tête des législatives, a été balayé. Le prix à payer pour ne pas avoir condamné assez tôt et assez fort le déclenchement de la guerre en Ukraine.

Harmonie a bien décidé de renoncer à ses relations avec Russie unie, le parti de Vladimir Poutine, mais trop tard. Avec 4 % des suffrages exprimés, contre 1 voix sur 5 par le passé, le parti est écarté du parlement. Une descente aux enfers, après la perte de la mairie de Riga, où habitent majoritairement des Russophones, perdue en 2020 pour une sombre affaire de corruption.

Le nouveau gouvernement sera constitué autour du parti centriste du Premier ministre Karins, Nouvelle Unité (JV), qui devra composer avec trois mouvements modérés, proches des écologistes. Mais Alliance nationale, le parti nationaliste, qui a été de pratiquement tous les gouvernements depuis 1995, est également à la table.

Un fort sentiment national

Mais qu’on ne s’y trompe pas : ce ne sont pas les russophones qui sont montrés du doigt. C’est le sentiment national qui l’emporte. Si Alliance nationale symbolise la peur des Lettons face à l’ours russe, le parti nationaliste a les faveurs du Président de la République actuel, Egils Levits, pourtant juif russophone marié à une Germano-Baltique.

C’est que, justement, le chef de l’État incarne l’unité et la diversité de la Lettonie actuelle et passée. Les déportations de Lettons par les Soviétiques, en 1941 et en 1944, en particulier, mais aussi jusqu'à la fin de l’URSS en 1991, sont ancrées dans les mémoires. Dans la sienne, en particulier. En 1972, la famille d’Egils Levits a été déplacée par les Soviétiques en Allemagne de l’Ouest. Leur tort : avoir été « Refuzniks », ces Juifs à qui l’autorisation d’émigrer avait été refusée.

Des russophones très lettons

Au fond, les russophones ne sont pas toujours russes, et ils peuvent venir d’anciennes régions de l’ex-URSS. Des Ukrainiens, par exemple, installés de longue date, ou des Bélarussiens, implantés, autour de Daugavpils, dans le sud-est de la Lettonie.

Mais les véritables Russes de Lettonie, eux, habitent à Riga, depuis les Tsars, depuis des siècles. Depuis tellement longtemps qu’ils parlent letton, qu’ils sont lettons. Au retour de l'indépendance, en 1991, le passeport letton leur a d’ailleurs été attribué automatiquement. Ces ressortissants russes parlent évidemment letton mais aussi allemand, et accueillent volontiers les opposants à Vladimir Poutine : des journalistes de l’opposition, par exemple, issus des rédactions de Dojd TV, Meduza ou de la Novaia Gazeta, des médias désormais en exil.

Lorsqu’on leur demande où va leur allégeance, ils sont clairs : les 4 % d’Harmonie, pas assez critique à l’égard du Kremlin, et les 3 % de l’Union russe de Lettonie (LKS en letton), arrimé à Moscou, en témoignent. Russophones ou pas, les Lettons sont avant tout pro-européens. (selon "Radio-France")

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8 novembre 2022

Les déchets des touristes mettent en colère des villageois en Thaïlande

Les habitants d’un village de la province de Kanchanaburi se plaignent d’être envahis par des ordures provenant, pour la plupart, d’un site touristique de la région.

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Des villageois du district touristique de Sangkhla Buri demandent que des mesures soient prises d’urgence contre les chauffeurs de camions-poubelles paresseux qui déversent leur chargement sur une route locale plutôt que dans la décharge voisine.

Selon eux, les tonnes de déchets en décomposition, non seulement génèrent une odeur nauséabonde et attirent la vermine, mais elles bloquent également l’accès aux plantations de caoutchouc et de palmiers à huile voisines.

La plupart des déchets de la décharge proviennent de la commune de Wang Ka, 20 à 25 tonnes en moyenne chaque jour, car le district de Sangkhla Buri est une destination touristique.

Les touristes sont souvent rendus responsables de l’excès de déchets dans les endroits les plus populaires de Thaïlande.

Leurs plaintes ayant été ignorées par les autorités locales, les habitants ont porté leur affaire devant les médias.

Chan Thavornchatchawan, un résident, a déclaré :

« Les tas d’ordures en décomposition non seulement sentent mauvais mais attirent la vermine et bloquent l’accès aux plantations voisines.

Les journalistes ont vu une centaine de tonnes, voire plus, de déchets industriels et ménagers déversés sur la route de 3 mètres de large, sur une distance de plus de 400 mètres.

Les ordures comprenaient des déchets toxiques, des ampoules électriques et des conteneurs de produits chimiques.

Les trieurs d’ordures qui subsistent grâce à la décharge ont déclaré que les camions ne pouvaient pas se rendre sur le site pendant la saison des pluies.

Nombre d’entre eux s’embourbant dans la boue, les chauffeurs se contentaient de déverser les ordures aussi près de la décharge qu’ils le pouvaient.

Il a été construit en 1953 par les peuples Mon et Karen et a été transféré dans le village en 1985.

Comme Wangka ne dispose pas de sa propre installation de traitement des déchets, elle utilise le site de Phra Chedi Sam Ong depuis plus de 20 ans.

D’autres déchets proviennent des usines de la région.

Mme Chan a déclaré que ses demandes pour que quelque chose soit fait pour résoudre ce problème étaient restées lettre morte. (Source : "toutelathaïlande")

7 novembre 2022

Cambodge : mauvaise gestion des ordures

Un nouveau rapport du ministère de l’Environnement cambodgien souligne de graves problèmes dans le traitement des déchets dans le pays. 36 % des ordures ne sont pas jetées convenablement.

cambodge2Le Cambodge produit environ 10 000 tonnes de déchets par jour et cette quantité augmente sans cesse. Selon Neth Pheaktra, le secrétaire d'État du ministère de l’Environnement, la quantité de  déchets générés en 2022 a augmenté de plus de 4 millions de tonnes, soit une augmentation de 10 ou 15 pour cent par rapport aux années précédentes.

Cette profusion de déchets pose des problèmes majeurs, que ce soit dans leur collecte ou dans leur traitement.

Selon le  rapport du ministère de l’Environnement,  36 % des déchets ne sont pas jetés convenablement : 

Les 36 pour cent restants sont jetés dans différents endroits de manière désordonnée, y compris dans l'eau et dans les sites publics.

Manque de performance dans le traitement des déchets

Le rapport du ministère indique aussi que les administrations infranationales et les prestataires de services de collecte des déchets manquent d'expérience, de méthodes et de ressources dans la gestion de leur collecte. 

Dans certaines communes, le rapport constate qu’il n'y a pas assez de lieux de décharges et que la plupart des décharges sont sauvages. Le taux de recyclage reste faible, avec seulement six pour cent de la quantité produite.

Actuellement, le Cambodge compte sept sites d'enfouissement pour les ordures et les déchets solides. Ils se trouvent dans les provinces de Sihanouk, Kep, Kampot, Kampong Chhnang, Pursat, Battambang et Kampong Thom. Trois autres sont en cours de construction dans les provinces de Kratie, Steung Treng et Banteay Meanchey.

Huit autres sites ont été planifiés dans les provinces de Kandal, Kampong Speu, Siem Reap, Kampong Cham, Svay Rieng, Poi Pet, Koh Kong, ainsi que la ville de Bavet.

Selon un rapport publié par le département général de l'administration pour la conservation et la protection de la nature du ministère, le pays compte 112 décharges de déchets solides et 673 centres d'achat de déchets.

Sanctionner des comportements nuisibles

Pour Heng Kimhong, écologiste et responsable du programme de recherche et de défense du Réseau de la jeunesse cambodgienne, la gestion des déchets n'a pas montré d'amélioration significative en termes de décharges, de collecte et de gestion. Dans certaines zones où les habitants ont recours à des services de collecte privés, le processus est lent et des tas d'ordures sont jetés dans les lieux publics, notamment les rivières ou les étangs.

Il préconise que les personnes qui jettent des déchets n’importe où soient sanctionnées par une amende.

Le traitement des déchet est un problème récurrent

Il n’est pas une année sans que les autorités , les ONG , les organisations supra-gouvernementales ne lancent des cris d’alerte, ou prennent des mesures contre ce qui nuit à la beauté du pays (et donc au tourisme) mais aussi à la santé des habitants.

 La croissance économique du Cambodge et avec elle, la consommation de ses habitants ont suivi un rythme bien plus rapide que celui de la prise de conscience de devoir protéger son environnement. Selon une étude de l’ONG italienne ACRA publiée en 2015, chaque Phnom penhois consommait en moyenne 2000 sacs plastique par an, soit 10 fois plus que les habitants de l’Union européenne.

 Depuis 2018, le gouvernement royal du Cambodge promeut les 4R - Refuser, Réduire, Réutiliser et Recycler - pour lutter contre la pollution plastique. Il a introduit une petite taxe sur les sacs en plastique distribués dans les supermarchés et les centres commerciaux.

Cette taxe a permis de réduire l'utilisation de ces sacs de plus de 50%.

 La solution à ce problème semble donc se trouver dans une meilleure information de la population, une réprimande des comportements nuisibles mais aussi des investissements dans les systèmes de collectes, de traitement et de recyclage des déchets. Elle nécessite la mobilisation de chacun, du particulier au gouvernement en passant par tous les acteurs de la société civile, pour guérir le Cambodge de cette plaie qu’est le dépôt d’ordures sauvages. (Selon "lepetitjournal.com")

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6 novembre 2022

Dans l'Amazonie profonde, les autochtones Ticuna célèbrent la victoire de Lula

Dans l'extrême ouest de l'Amazonie, dans la région où le journaliste britannique Dom Phillips et son accompagnateur brésilien ont été assassinés en juin, les Indiens Ticuna suivent, anxieux, à la télévision la soirée électorale : à l'annonce de la victoire de Lula, c'est l'explosion de joie.

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Dans la réserve d'Umariaçu 2, un village composé principalement de maisons en bois aux toits de tôle, à la frontière du Pérou et de la Colombie, on soutient sans limite le candidat de la gauche.

Dans la municipalité de Tabatinga - qui englobe cette réserve indigène - Lula a recueilli 66,93% des suffrages exprimés, Jair Bolsonaro suscitant le rejet auprès des indigènes pour son refus de délimiter de nouveaux territoires afin de préserver leurs habitats et coutumes. 

"J'étais très nerveuse dans l'attente du résultat, mais quand Lula a gagné, j'étais si heureuse", déclare à l'AFP Nagela Araújo Elizardo, conseillère autochtone à Tabatinga. "Je sais que Lula obtiendra de bonnes choses pour l'Etat (d'Amazonas, nord) parce qu'il est différent de Bolsonaro". 

Elle place beaucoup d'attentes dans l'ancien président (2003-2020), réélu pour un troisième mandat. Elle espère notamment qu'il améliorera le sort des 57 communautés autochtones de la municipalité. 

"Mais la première chose qui doit changer c'est la présidence de la Funai", l'agence gouvernementale brésilienne pour les affaires indigènes, dont les moyens et champs d'action ont été volontairement réduits, selon les détracteurs du gouvernement actuel.

Sebastião Ramos Nogueira, président du Conseil général du peuple Ticuna de Rio Solimoes, 57 ans, portant une coiffe de plumes jaunes et bleues, se réjouit d'avoir "réussi à élire notre président qui avait déjà oeuvré pour nous lors de son premier et deuxième mandat".  

- "On fait la fête" -

Luz Marina Honorato, enseignante Ticuna de 53 ans, dit qu'elle se sent doublement concernée par les aspirations de Lula "pour les peuples autochtones et pour les droits des femmes". 

Dans son premier discours en tant que président élu, Lula a promis de lutter contre la "déforestation", qui a augmenté de plus de 70% pendant les quatre années de mandat Bolsonaro, selon les statistiques officielles. 

C'est non loin des villages d'Umariaçu qu'ont été retrouvés les corps du journaliste britannique Dom Phillips et du militant autochtone Bruno Pereira, assassinés par des pêcheurs clandestins sur ces terres autochtones.

En 2019, c'était le responsable antibraconnage de la Funai dans la région qui avait été tué à Tabatinga. 

Dans les villages d'Umariaçu 1 et 2, où vivent quelque 12.000 Indiens Ticuna, les voisins se sont rassemblés pour suivre ensemble le décompte des voix face au petit écran. 

Concert de klaxons, drapeaux du Parti des Travailleurs (PT) de l'ancien leader syndical, musique ticuna, la fête était totale.

"On a souffert pendant quatre ans et il n'y avait pas d'issue possible. Maintenant, ma communauté fait la fête", savoure le président du Conseil général du peuple Ticuna de Rio Solimoes. (selon "orange.actualités")

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5 novembre 2022

"Attaque massive" russe en Ukraine

Un Français habitant à Kiev témoigne sur BFMTV

kievLa Russie a une nouvelle fois bombardé Kiev ce lundi mati , coupant l'eau pour 80% des habitants et l'électricité dans 350.000 foyers. Une attaque qui a notamment paralysé les transports en commun de la capitale ukrainienne. Jérémy habite la ville et témoigne pour BFMTV de ce qu'il a vu et de son ressenti.

Après plusieurs lundis de suite marqués par les bombardements, l'intensité des frappes ne semble pas faiblir. "Je dirais que c'est de la même ampleur malheureusement, parce que c'est quand même une frappe massive, c'est pas seulement un ou deux missiles ou quelques drones, c'est vraiment une grosse attaque sur les infrastructures", explique le Français.

"C'est peut-être le quatrième lundi de suite, alors je ne vais pas dire qu'on s'y habitue parce qu'on s'y habitue vraiment jamais, mais on vit avec les conséquences que ça a. Moi par exemple, je n'ai plus d'eau. Bon ce n'est que de l'eau, mais oui je n'ai plus d'eau depuis une heure", ajoute-t-il.

Face aux attaques répétées et aux coupures, Jérémy a fait des stocks: "J'ai trois bidons de 20 litres chez moi, j'ai de la nourriture pour 15 jours et puis même des bougies si besoin. Et puis après des pulls, parce qu'il commence quand même à faire froid et comme il n'y a pas de chauffage, s'il faut mettre deux pulls on mettra deux pulls, tout simplement".

"Mon sac est toujours prêt"

Pour suivre l'intensité des attaques, Jérémy peut compter sur les réseaux sociaux. "Je suis avec Telegram les différentes informations concernant les missiles qui sont envoyés et là je sais que sur Kiev ça s'est calmé. Mon sac est toujours prêt pour aller me mettre à l'abri dans le métro. Dans ces cas-là, il y a toujours une préparation mentale qui se met en place naturellement", explique-t-il.

"Mais moi, même pendant la frappe, je voyais des gens qui jouaient au foot en bas de chez moi. C'est pour dire qu'on a l'habitude mais on se prépare quand même à aller se mettre à l'abri", raconte le Français.

Jérémy communique aussi avec d'autres habitants de la ville pour savoir comment chacun gère les frappes: "Il y en a qui se mettent à l'abri, d'autres qui ont peur, d'autres pas. C'est une routine malheureusement".

"Ça ne fera pas reculer l'armée ukrainienne"

Face à la volonté de Vladimir Poutine de viser des infrastructures énergétiques et aux coupures d'eau engendrée par les bombardements, le Français relativise les difficultés que ces frappes ont sur sa vie quotidienne: "Si on va par exemple dans des restaurants ou dans des centres commerciaux faire nos courses, dès qu'il y a une alerte, il faut sortir, donc on va dire que c'est ça l'impact que ça a quand on va dehors. À la maison, s'il n'y a pas d'électricité - moi je ne suis pas touché par les pannes d'électricité jusqu'à présent - ou d'eau, on s'adapte".

"On se dit qu'il y en a qui se battent au front, alors s'il n'y a plus d'eau et d'électricité, c'est rien. Les frappes qui visent les infrastructures ukrainiennes, est-ce que ça fait reculer les troupes ukrainiennes au front? Non", lance-t-il encore.

Il explique qu'un sentiment de résistance l'anime lui et les habitants de Kiev avec qui il échange. "On se dit, ils peuvent nous toucher nous, mais ça ne fera pas reculer l'armée ukrainienne, donc ça fera pas gagner la Russie. C'est un moyen de voir les choses mais c'est un moyen de se dire que la Russie est en train de perdre la guerre aussi", analyse-t-il.

"C'est un esprit de combat, à notre niveau, mais qui montre que le peuple ukrainien est prêt à subir ce genre de frappes pour la victoire", affirme Jérémy.

4 novembre 2022

Le maire de Ribeauvillé dénonce un massacre de cerfs par l’ONF

Dans le département du Haut-Rhin, la chronique est défrayée depuis que le maire de Ribeauvillé, Jean-Louis Christ, a dénoncé publiquement dans la presse, il y a environ 3 semaines, un véritable « massacre » de cervidés organisé par l’office national des forêt (ONF) sur le massif forestier qui occupe une grande part de sa commune. En effet, depuis le début du brame, les agents de l’ONF procèdent à des prélèvements de grande ampleur sur les cerfs, biches et faons qui peuplent l’endroit, au grand dam d’une large majorité de la population ainsi que des chasseurs de ce territoire.

cerfLe président du Groupement d’Intérêt Cynégétique n°1 du département du Haut-Rhin, officiant sur ce territoire, Jean-Claude Million, a décidé de publier récemment un communiqué dans lequel il dresse un tableau de la situation en forêt de Ribeauvillé et dans lequel il manifeste ses inquiétudes face à la gestion de la population de cervidés. Afin que vous vous fassiez votre propre opinion, nous vous livrons ce texte dans son intégralité:

« Mesdames, Messieurs

Cette semaine, de nombreux points de vue et témoignages concernant « le massacre des cerfs » ont été relayés par les médias, et il nous a semblé à ce titre opportun de rappeler quelques vérités tout en réitérant une nouvelle fois notre solidarité et notre soutien total à Jean-Louis CHRIST Maire de RIBEAUVILLE dans sa prise de position pour la défense de la grande faune sauvage dans le massif de sa commune.

Face aux menaces adressées à tous ceux qui ont condamné les faits incriminés, une forte mobilisation est en cours ; il est indéniable que cette affaire a déjà dépassé les frontières de l’Alsace et connaîtra un retentissement national.

Les faits à l’origine de la polémique se réalisent sur une forêt domaniale où l’ONF gère non seulement l’exploitation forestière mais aussi l’activité cynégétique depuis plusieurs décennies. Les directeurs régionaux, départementaux, les responsables d’agence qui se sont succédés n’ont jamais remis en cause la gestion cynégétique sur ce territoire ; pendant plusieurs années, les chasseurs du GIC et les forestiers ont travaillé en concertation vers la recherche d’un équilibre sylvo-cynégétique sans que la densité des cerfs sur cette forêt n’ait jamais soulevé la moindre interrogation chez les forestiers publics.

Mais depuis peu les populations de grand gibier sur les lots communaux voisins (et plus généralement sur l’ensemble du GIC) étaient de plus en plus décriées par les représentants de l’office lors des commissions plan de chasse sans que les comptages ne reflètent une tendance inquiétante.

Les tirs demandés aux adjudicataires n’ont cessé de s’accentuer sur ces 6 dernières années et les plans de chasse ont littéralement explosé depuis 2020 malgré une diminution du cheptel constatée lors des comptages nocturnes et à travers les difficultés de réalisation éprouvées par certains locataires de chasse. C’est alors que la fédération des chasseurs a imposé à l’ONF qui contestait la baisse des animaux et invoquait une dégradation insupportable de la régénération, un renforcement de ses prélèvements.

Curieusement en 2021 le plan de chasse ONF sur ladite forêt domaniale n’était pas atteint et loin s’en fallait. Non gêné par cet échec, l’office s’est enfermé dans sa logique de destruction massive en demandant une nouvelle fois une augmentation des attributions de plan de chasse sur le GIC. Il était donc normal que la commission d’attribution des plans chasse qui répartissait l’enveloppe préfectorale sur le GIC1, a jugé nécessaire de renforcer le quota sur cette domaniale avec le souhait d’un rattrapage des animaux non prélevés l’année précédente.

Répondant à notre courrier de juin dernier relatif à la non réalisation par l’ONF de ses quotas et des sanctions qui devaient en découler, M. le Préfet nous informait en août que l’ONF allait intensifier ses efforts (!?). Alors que l’office condamnait depuis quelques années l’existence d’une surpopulation de cervidés sur le GIC, pourquoi avait-il attendu aussi longtemps pour s’engager dans la voie de la réduction dans le massif surtout si la régénération était dans une telle souffrance ?

Rattrapés par la réalité du terrain, les forestiers publics se retrouvent aujourd’hui contraints de tirer sur tout ce qui bouge dans le but de tendre vers le quota imposé et de ne pas perdre la face comme en 2021. Une non-réalisation deux années consécutives jetterait le discrédit sur le discours et donc tous les moyens sont bons pour tuer du cerf.

L’ONF ne cesse de mettre en avant les problèmes de régénération mais oublie toujours de parler de l’état sanitaire de nos forêts en particulier des bois adultes.

La régénération, c’est « l’arbre qui cache la forêt ».

Des parcelles entières de résineux sont attaquées par les scolytes et les bois périssent sur pied ; cette situation ne cesse de s’amplifier en raison du réchauffement climatique mais aussi à cause des erreurs dans les orientations forestières passées à savoir la mono-sylviculture d’épicéa.

Ce sont des milliers de m3 qui perdent leur valeur marchande (quand ils sont coupés) et qui occasionnent un manque à gagner manifeste pour les communes forestières.

La réponse est toujours la régénération naturelle dont on ne sait ce qu’elle deviendra face aux modifications climatiques.

Mais déjà l’office ne semble plus trop y croire puisque nos forestiers commencent à engrillager les trouées libres pour planter des essences exotiques pour lesquelles on a peu de recul sous nos latitudes ; il faut savoir que cette nouvelle stratégie est condamnée par de nombreux scientifiques, experts et biologistes réputés.

A l’heure où nos forêts exigent donc une attention particulière, où l’ONF cumule les déficits et dénonce le manque d’effectifs, certains de ses agents préfèrent courir les bois avec la carabine à la recherche des cervidés ou passer leur temps en réunion pour débattre des problématiques sanglier dans les prés.

Il existe une grande différence entre un adjudicataire qui paie pour chasser principalement le week-end parce qu’il a une activité professionnelle, et les fonctionnaires de l’ONF qui s’adonnent à la chasse dans la semaine. Ces derniers sont rémunérés par l’Etat pour chasser pendant les heures de travail et c’est bien sûr à travers les impôts que le contribuable participe à cette dépense que l’administration fiscale qualifie de « somptuaire ».

Est-ce vraiment là, la mission confiée à l’Office National des Forêts ? N’est-ce pas une des raisons des difficultés financières que cette organisation rencontre ?

Tout chef d’entreprise sait parfaitement que si ses salariés vaquent à des occupations autres que celles attendues, la rentabilité de l’entreprise s’en trouvera dégradée.

Pour compenser l’absence de produits dû à la réalisation d’activités très disparates et chronophages, qui ne sont pas cœur de métier, la recherche de recettes supplémentaires passe par l’augmentation des frais de garderie facturés aux communes. Une fois de plus, ce sont les citoyens qui se trouvent au bout de la chaîne du financement !

Quand les forestiers donnent des leçons sur la gestion du sanglier et la réduction de leurs dégâts, ils oublient simplement qu’ils ont aussi contribué dans le passé à cette situation. Que ce soit dans les forêts domaniales de plaine ou de montagne, les battues lucratives laissaient apparaître des tableaux impressionnants de sangliers.

L’agrainage, les battues hivernales et l’absence de régulation printanière et estivale occasionnaient des dégâts dans les prés et cultures avoisinantes.

Aujourd’hui c’est l’ONF, dans les négociations du schéma départemental et du cahier des charges qui s’oppose au maintien de la kirrung (appâtage limité à 1kg de maïs par jour, destiné à faciliter le tir du sanglier).

L’Administration qui a autorisée cette pratique, la Fédération des chasseurs, le Fonds d’indemnisation des dégâts de sanglier, les louvetiers, les chasseurs, peuvent témoigner de l’efficacité de cette mesure dans la régulation des populations de suidés au printemps, en été, en automne, en permettant des prélèvements importants bien avant les battues. En montagne 54% des sangliers tués le sont à la place de kirrung.

Déjà des adjudicataires m’ont informé que sans la kirrung, ils ne pourront plus tirer autant de sangliers. La conséquence immédiate sera une recrudescence des dégâts dans les prairies. Avec l’inflation des produits agricoles que nous connaissons, un nombre accru de chasseurs (principalement les résidents dans notre département) abandonneront leur lot de chasse faute de ressources suffisantes, se trouveront dans l’incapacité de payer les indemnisations car insolvables et mettront le FIDS en cessation de paiement (les procédures judiciaires pour le recouvrement peuvent prendre quelques années). Les associations de chasseurs n’ont pas la chance de disposer d’un mécène comme l’Etat qui vient abonder en cas de déficit.Il va sans dire que l’ONF portera une lourde responsabilité dans les futurs dégâts de sangliers qui atteindront des niveaux records, insupportables avec des conséquences inévitables.

Dans un environnement économique qui s’assombrit, les agriculteurs ne seront plus indemnisés ou alors dans des délais très longs (les procédures judiciaires contre les adjudicataires prendront du temps) et comme ils nous l’annoncent fréquemment, de nombreuses exploitations agricoles se retrouveront en cessation de paiemenLa référence à une densité aux 100 ha est une approche complètement désuète, abandonnée par le GIC depuis longtemps en accord avec les directeurs ONF précédents. Densité en zone noyau ou en zone périphérique ? Densité en forêt riche ou pauvre ? Densité en été ou en hiver ?

14 cervidés aux 100 ha constatés en moyenne ou à certains endroits ? Densité de 7 aux 100 ha comme objectif fixé par le schéma mais où puisque la qualité des lots n’est pas homogène ?

Ou encore 2 à 4 aux 100 ha comme le propose l’ONF qui se désolidarise de l’objectif affiché dans le schéma départemental ?

Le GIC a depuis longtemps préféré parler de capacité d’accueil du milieu mais là, les engagements pris par l’ONF dans le cahier des charges et le schéma ne sont absolument pas respectés.

Absence de cerfs exigée dans les prés car ils mangent l’herbe, absence de cerfs attendue en forêts car ils abroutissent les arbres, engrillagement des clairières… mais où ces animaux pourront-ils aller se nourrir ?

Même si ce courrier nous vaudra quelques inimitiés et une surveillance particulière dans l’exercice de notre passion, il nous appartient en tant que responsables du GIC de dénoncer les pratiques qui ternissent l’image de la chasse. A l’heure où certains partis politiques veulent légiférer sur le droit et le bien-être animal, ce que nous vivons à Ribeauvillé est une véritable provocation.

La mairie de Ribeauvillé et d’autres élus, la Fédération des Chasseurs, le GIC ont convenu de se retrouver prochainement pour réfléchir à de nouvelles pistes dans une gestion forestière plus en harmonie avec la gestion cynégétique.

Quoi de plus légitime pour un propriétaire que de se tourner vers son locataire pour convenir avec lui des modalités de préservation de son patrimoine tant faunistique que floristique.

Nous inviterons bien entendu toutes les communes intéressées à s’associer à cette démarche.

Avec nos très cordiales salutations »

Jean-Claude MILLION                                                                     François DELACHAUX

Président du GIC1                                                                           Vice-Président du GIC1

(selon "chassons.com")

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