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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER

14 décembre 2022

Guatemala: le volcan de Fuego entre en éruption

Le volcan de Fuego, au Guatemala, a entamé samedi une nouvelle phase d’éruption accompagnée d’explosions, de coulées de lave et de projections de cendres, ont annoncé les autorités, qui jusqu’à présent n’ont pas ordonné l’évacuation de la population.

guatemalaEn 2018, une éruption du volcan de Fuego, un des plus actifs d’Amérique Centrale, avait fait 215 morts.

L’éruption du volcan, haut de 3.763 mètres et situé à 35 km au sud-ouest de la capitale Guatemala City, génère «des explosions constantes faibles, modérées et fortes», a ajouté l’Institut.

Il provoque également une «fontaine incandescente» de lave qui dépasse les 500 mètres au-dessus du cratère et une colonne de cendres qui s’élève à plus d’un kilomètre du sommet du volcan, précise l’Insivumeh.

Jusqu’à présent, aucune évacuation n’a été signalée dans les communautés installées à proximité du volcan, selon un porte-parole de la Coordination nationale de lutte contre les catastrophes naturelles (Conred), Rodolfo Garcia.

Le 3 juin 2018, une éruption du volcan de Fuego (littéralement: «volcan de Feu") avait fait 215 morts et un nombre similaire de disparus dans des communes rurales proches du volcan. (selon "Le soir")

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13 décembre 2022

Corruption au Parlement européen : le Qatar impliqué

Magouilles ! 

strasbourg« Environ 600.000 euros en liquide » saisis, six interpellations et quatre personnes écrouées parmi lesquelles la vice-présidente Eva Kaili, l’affaire des parlementaires corrompus par le Qatar ébranle les institutions européennes.

Scandale au sommet du Parlement européen. Depuis vendredi, une affaire de corruption ébranle les institutions européennes, après des perquisitions menées aux domiciles de parlementaires et six arrestations dont un ancien élu italien et la vice-présidente grecque du Parlement, la socialiste Eva Kaili. Ces derniers sont soupçonnés d’avoir favorisé le Qatar dans les décisions de l’UE, en échange de gros versements financiers. 20 Minutes vous résume ce que l’on sait sur cette enquête.

Que s’est-il passé vendredi en Belgique ?

Dans le cadre d’une enquête menée par un juge financier belge, six personnes ont été interpellées vendredi, parmi lesquelles la vice-présidente du Parlement européen, Eva Kaili. Quasiment toutes sont soupçonnées de « corruption » et de « blanchiment d’argent » en bande organisée au profit d’un « pays du Golfe ». Selon les révélations du journal belge "Le Soir , ce pays en question serait le Qatar, actuel organisateur de la Coupe du monde de football. Ces personnalités, ayant « une position politique et/ou stratégique significative » au sein du Parlement, sont suspectées d’avoir favorisé le Qatar dans les décisions économiques et politiques européennes.

Le matin même, 16 perquisitions avaient été menées par la police dans diverses communes de la capitale belge et ont permis la saisie d'« environ 600.000 euros en liquide », ainsi que « du matériel informatique et des téléphones portables » dont les contenus sont en cours d’analyse. Une source judiciaire a confirmé que des « sacs de billets » ont été découverts dans l’appartement d’Eva Kaili. Son propre père a lui-même été inquiété dans l’enquête, surpris en train de transporter une grosse somme en liquide « dans une valise », d’après le journal belge L’Echo.

Qui sont les principaux suspects ?

strasbourg1Il s’agit d’Eva Kaili, une eurodéputée du parti socialiste grecque (Pasok-Kinal). L’ex-présentatrice télé de 44 ans siège au Parlement européen depuis 2014 sous la bannière du groupe Alliance progressiste des socialistes et démocrates au Parlement européen (S & D). Elle a été élue en janvier 2022 à l’une des vice-présidences du Parlement. Début novembre, elle s’était rendue au Qatar, où elle avait salué, en présence du ministre qatari du Travail, les réformes de l’émirat dans ce secteur. Quelques jours après son retour, elle qualifiait le petit état pétrolier de « chef de file en matière de droits du travail ». Ironie du sort, elle regrettait que certains « harcèlent [les Qatariens] et accusent tous ceux qui leur parlent (…) de corruption ». (selon "20 minutes")

12 décembre 2022

Cacao ivoirien et déforestation

À travers une nouvelle réglementation adoptée lundi 5 décembre, l’Union européenne interdit l’importation de produits issus de la déforestation. Deux critères définissent le droit « d’entrer » sur le marché européen : les produits ne doivent pas être issus de la déforestation depuis le 31 décembre 2020 et le produit doit être légal au regard de son droit national. Parmi les produits concernés figure l’hévéa, mais aussi le cacao. La Côte d'Ivoire produit en moyenne 2,2 millions de tonnes de cacao par an, essentiellement destinés à l’exportation. Cette nouvelle règlementation est suivie de près par les acteurs de ce secteur.

cacaoAu Conseil Café Cacao (CCC), on insiste sur un point : depuis 2018, aucune nouvelle plantation n’a été créée. « Cette règlementation de l’Union européenne n’affecte pas nos productions de cacao », affirme confiant, un cadre de cette institution.

Une « carte de paysan »

Récemment, le CCC a mis en place plusieurs mesures pour instaurer de la traçabilité dans le secteur, avec notamment, la distribution d’une carte de paysan. 

D’après le ministre de l’Agriculture, Kobénan Adjoumani, interrogé par notre correspondante à Abidjan, Bineta Diagne, seuls les planteurs ainsi recensés pourront exporter vers l’Union européenne. « Nous avons pu recenser 993 031 producteurs et nous avons pu géolocaliser 3 220 800 ha de café et de cacao, indique le ministre. Lorsque vos vergers sont identifiés, nous (vous) donnons une carte multifonction, qui dispose d’un code QR renfermant toutes les informations sur le producteur et son verger. »lés dans les zones classées ? Koffi Kanga, le président de l’Association nationale de Producteurs de café cacao (Anaproci), craint un durcissement des mesures de contrôle sur le terrain. Ce responsable réclame des mesures d’accompagnement pour ces planteurs qui sont, selon ses mots, « bannis du système ». Il reste encore plus nœuds à trancher pour améliorer le cadre juridique de ce système, précise encore un observateur.

« Il n’y a rien qui ressemble plus à une fève produite en forêt classée qu’une fève produite dans le domaine dit rural ! »

François Ruf, expert en économie cacaoyère, doute de l'applicabilité d'une telle législation, au micro d'Olivier Rogez, du service Économie. Les entreprises commercialisant ces produits devront produire des informations vérifiables prouvant qu'ils n'ont pas été cultivés sur des terres déboisées après 2020. Mais « c’est très illusoire, parce que cela voudrait dire qu’il y a une traçabilité parfaite et que l’Europe serait capable de déterminer si une fève de cacao ou un sac de cacao, vient d’une plantation qui a été créée il y a plusieurs années, et non pas sur une parcelle qui a été défrichée après la date qu’ils ont choisie en 2020. C’est impossible à déterminer dans le contexte actuel des pays comme la Côte d’Ivoire et le Ghana. Je vous donne un exemple : depuis trois ans, on essaie de se battre et d’alerter les politiques publiques sur la disparition de l’une des plus belles forêts classées du pays et une des dernières, la Bossematié. Ces anciennes forêts produisent du cacao en masse ; le cacao sort par des pistes piétonnières et une fois qu’il est sorti du périmètre de la forêt classée, il est mélangé avec le reste ; et il n’a rien qui ressemble plus à une fève produite en forêt classée qu’une fève produite dans le domaine dit rural ! ».

Cette nouvelle réglementation devrait entrer en vigueur dans 18 mois, une fois publiée au journal officiel de l’Union européenne. (selon "RFI")

11 décembre 2022

Doublement du salaire au Luxembourg… voire davantage !

Une enquête de l’Insee pointe l’intérêt financier des Mosellans comme Emmanuel, qui a quitté un poste de fonctionnaire en France à 1800 euros pour gagner 5500 euros en tant qu’infirmier au Grand-Duché. ‌

luxembourgEmmanuel, 48 ans, a beau chercher… « Honnêtement, les avantages sont tels au Luxembourg, que je ne vois pas de raison de préférer travailler en France. » Mise en lumière par la dernière étude de l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), la différence de revenus entre les 80 000 Mosellans qui rallient le Grand-Duché chaque jour, et ceux qui travaillent en France oscille souvent du simple au double.

De très nombreuses communes situées le long de la frontière, comme Thionville, comptent ainsi une population essentiellement employée au Luxembourg pour cette raison financière. Et encore, cette estimation semble largement inférieure à la réalité, selon de nombreux frontaliers.

Un salaire minimum pour une personne qualifiée à 2 776 euros

Emmanuel, infirmier, a ainsi fait le choix de quitter un poste de fonctionnaire en Moselle pour un emploi d’infirmier au Grand-Duché. « Je suis passé du jour au lendemain de 1 800 euros à 5 500 euros mensuels », témoigne-t-il. « Les avantages par ailleurs sont nombreux : la loi contraint, par exemple, les entreprises à vous embaucher en fonction de votre niveau de diplôme, ce qui n’est pas le cas en France. » Prime pour les dimanches travaillés, 13e mois, prime estivale, et calcul plus attractif en matière fiscale sans oublier l’accompagnement social pour les familles avec les allocations…

Pour l’ensemble de ces motifs, l’immense majorité des frontaliers au Luxembourg n’envisage pas un retour professionnel au pays, sauf accident de parcours. « La perspective d’un meilleur salaire est décisive dans leur choix », atteste Catherine Croisille, de l’association Frontaliers Grand Est, installée à Metz. D’autant que l’indexation des salaires sur l’inflation est prévue par la loi, ainsi que la progression des revenus au fil de la carrière. Le salaire minimum pour une personne qualifiée atteint 2 776 euros au Grand-Duché, alors que le smic français s’établit à 1 678 euros. (Selon "Le Parisien")

10 décembre 2022

Suisse : pénurie de main-d’œuvre qualifiée

Plusieurs secteurs clés pour l’économie suisse manquent déjà cruellement de talents alors que des centaines de milliers de départs en retraite s’annoncent, alerte le quotidien “Le Temps”, qui appelle à la mise en œuvre d’une politique d’immigration “active”.

suisseAdecco et Manpower, les deux géants de l’intérim en Suisse, sont d’accord : le manque de main-d’œuvre qualifiée dans le pays se situe à un niveau historique. Sont particulièrement touchés les professions médicales, les métiers de l’informatique et ceux de l’ingénierie. “La question n’est plus de savoir s’il faut attirer des travailleurs étrangers mais comment le faire rapidement”, résume un éditorial du quotidien Le Temps.

Rien de vraiment nouveau, à vrai dire, dans la liste des métiers en tension mais les ralentissements dus à la pandémie et la perspective qui se rapproche du départ en retraite des baby boomers n’ont fait qu’aggraver la situation, souligne par ailleurs le journal.

“Sans l’immigration de médecins étrangers, la Suisse ne peut actuellement, ni ne pourra à l’avenir couvrir ses besoins en médecins spécialistes”, constatait au printemps dernier l’Observatoire suisse de la santé (Obsan). Même scénario pour les développeurs de logiciels et d’applications informatiques : en juin dernier, l’association ICT-Formation professionnelle a publié une étude qui montrait qu’il manquera 38 700 informaticiens en Suisse d’ici à 2030. Quant aux métiers liés à l’ingénierie et à l’industrie, ils sont déjà presque tous en tension. La Suisse manque notamment de techniciens en génie mécanique, d’électrotechniciens et des contrôleurs de processus dans la production de métaux.

Recruter à l’étranger : le défi de la décennie à venir

Dans l’industrie, “les besoins sont d’autant plus difficiles à combler que pour faire face à la concurrence internationale les entreprises suisses ont investi des niches hautement techniques comme la production d’outils de précision, les technologies médicales ou le développement et la construction de sous-systèmes pour l’aéronautique et l’aérospatiale”. Autant de niches où des compétences spécifiques sont recherchées, indique le journal.

La Suisse va devoir “faire preuve de souplesse et de pragmatisme” dans l’octroi de permis de travail aux travailleurs extra-européens, “tout en œuvrant au maintien de la libre circulation des personnes entre la Suisse et l’Union européenne”, insiste Le Temps dans l’éditorial qu’il consacre à la question. Quant aux entreprises, elles devront “proposer un cadre de travail plus flexible quand c’est possible” pour attirer les travailleurs étrangers qui disposent de compétences particulières, souligne pour sa part Jan Jacob, directeur de Manpower pour la Suisse.

Restera également à faire un effort pour mieux intégrer ces travailleurs étrangers. “De l’apprentissage des langues à la cohésion sociale en passant par la densité de la population, les aspérités ne manquent évidemment pas dans ce qui s’annonce comme le défi économique de la décennie”, conclut Le Temps. (selon "Courrier international")

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9 décembre 2022

échauffourées après des coupures d'électricité à Maripasoula (Guyane)

Maripasoula, commune de plusieurs milliers d'habitants située dans l'ouest de la Guyane, a connu des échauffourées pour la deuxième nuit de suite de jeudi à vendredi, les habitants protestant contre de fréquentes coupures d'électricité, a indiqué vendredi le préfet lors d'une conférence de presse.

guyaneDepuis huit semaines, les habitants de ce bourg situé en amont du fleuve Maroni, face au Surinam, connaissent des coupures de courant longues et répétitives. Les pompes à eau ayant été touchées, l'eau courante a aussi été coupée dans certains foyers.

La centrale de production EDF visée

Des échauffourées ont éclaté depuis plusieurs nuits, et des voitures ont été endommagées par une vingtaine de personnes qualifiées de "casseurs" par le préfet Thierry Queffelec. Les manifestants ont aussi visé la centrale de production EDF, en cours de réparation. Des barricades avaient été dressées devant la caserne des pompiers pour ralentir leur intervention, selon la même source.

"Maripasoula fonctionne avec huit gendarmes au quotidien", a détaillé le préfet face à la presse vendredi. Mais devant les tensions, 23 gendarmes mobiles, en repos en forêt, ont été envoyés en renfort, ce que "Maripasoula n'avait pas vu depuis un petit moment", selon Thierry Queffelec.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, dix autres gendarmes, équipés pour le maintien de l'ordre, ont été dépêchés dans cette commune qui avec ses 18.000 km² est la plus étendue de France. Les vols assurés par la compagnie Air Guyane sont suspendus depuis jeudi, empêchant de rallier la commune à la préfecture, Cayenne.

60% de la population réalimentée

Le directeur d'EDF Guyane, Martin Voisin, avait expliqué devant la presse jeudi, à l'issue d'une réunion avec le président de la Collectivité territoriale, que "depuis deux semaines, plusieurs avaries avaient abîmé les moteurs qui alimentent la centrale" électrique de Maripasoula.

Cette centrale comprend cinq moteurs, et "pour que la population ait de l'électricité, il faut que trois moteurs au moins fonctionnent", a-t-il précisé. Mais lundi, une nouvelle avarie n'a laissé qu'un seul moteur en fonctionnement, une "situation dramatique" pour le directeur.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, un système a été redémarré. Mais deux moteurs n'étant pas suffisants pour alimenter la population, il a fallu recourir à des "délestages tournants".

Vendredi, à 11h, quatre groupes électrogène mobiles ont été raccordés au réseau, permettant de réalimenter 60% de la population, a indiqué EDF dans un communiqué.

Et si cela se passait en métropole cet hiver comme évoqué dans les informations depuis plus d'une semaine ?

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8 décembre 2022

Ciel, un conseil municipal à Villé

Où a passé la majorité absolue et inconditionnelle du maire ?

Conseil_Municipal_1On savait le conseil municipal taiseux et docile ! Oui mais, le voilà qui se réveille à la veille de Noël au point que le maire y perd non seulement son latin, mais aussi, semble-t-il, sa majorité ! Et ceci sur les sujets les plus importants de la soirée : gestion des ressources humaines, école, parking du centre-ville, etc...

Que se passe-t-il donc ? Différends entre les membres de la liste unique du soviet suprême ? ou préparation des prochaines élections qui n'auront lieu que d'ici quatre ans ? Va savoir, en tous cas la situation est inédite, surtout pour un maire fraîchement élu il y a deux ans. Poutine, Kim-Jong-Un, venez à Villé montrer votre savoir faire !

mexiqueMais peut-être le premier magistrat a-t-il déjà pris quelques leçons auprès du président mexicain, et est-il revenu de son voyage dans le nouveau monde en camouflant son autorité sous un immense sombrero ? En tous cas, les conseillers semblent s'être réorganisés durant sa longue période d'absence au pays des Aztèques.

D'autres décisions sont restées incompréhensibles, bien que prises à l'unanimité.Telle celle d'acquérir l'immeuble privé du 12 rue Louis Pasteur, alors que la commune a refusé d'acquérir l'ancienne gendarmerie de la route de Bassemberg, pourtant proposée par l'Etat à l'euro symbolique ! Tout comme celles proposées par l'ONF concernant la gestion des parcelles appartenant à la commune !

Et pas un mot sur l'entretien des chemins communaux menant aux parcelles privées alors qu'elle encaisse les produits de la chasse, revenant aux particuliers et destinés aux travaux sur les dits chemins !

Et même pas un mot sur les plaintes déposées en gendarmerie contre l'un ou l'autre des propriétaires exploitant ses parcelles forestières et obligé de débroussailler lui-même ses chemins d'accès ! A moins que ... la municipalité souhaite qu'il bûcheronne l'été et achète son bois de chauffage pour l'hiver... à la mairie ?

Et le tout sans aucune réunion de la commission Agriculture - Forêt - Chasse ! donc sans aucune concertation ! 

cheminChemin communal barré par la chute d'un arbre au Wirbelspach, dégagé par un propriétaire voulant accéder à ses parcelles.

7 décembre 2022

Epaves sur la côte de l’Australie-Occidentale

De l'ombre au triangle des Bermudes !

australie2Au moins 1 600 épaves, et d’innombrables histoires de pirates et de pillage, reposent au large de cette région, sous les eaux de l’océan Indien. Aujourd’hui, les explorateurs marins plongent pour révéler leurs secrets.

La côte de l’Australie Occidentale, longue de plus de 12 800 km, est jonchée d’au moins 1 600 épaves, ce qui est plus que tout les autres États. Ces débris attirent désormais les touristes, passionnent les plongeurs et fascinent les scientifiques.

Avec une superficie de quatre fois la France, mais ne comptant que 2,6 millions d'habitants, l’Australie-Occidentale ne reçoit que peu de touristes en comparaison à la côte est du pays, plus développée et où se situent Sydney et Melbourne. Perth, la capitale de l’État, est située à plus de 2 000 km de la ville la plus proche, Adélaïde.

Pour celles et ceux qui voyagent jusqu’à cette région, certains des sites les plus attrayants se situent au large de ses côtes, cachés sous les vagues de l’océan Indien. Là-bas, des épaves peuvent être trouvées partout, des plages de la ville aux parcs marins les plus éloignés. Elles servent de sujet principal à Chasseurs d'épaves Australie, une nouvelle série documentaire en six épisodes. En plus de former de superbes sites de plongée, ces ruines sous-marines révèlent des courants surprenants de l’histoire maritime de l’Australie-Occidentale.

LA CÔTE AUX ÉPAVES

Depuis les années 1600, cette côte est devenue un véritable cimetière pour les navires néerlandais, britanniques et portugais, explique Ross Anderson, conservateur de l’archéologie maritime au Western Australia Museum. De nombreux navires ont péri sur la route des quarantièmes rugissants entre l’Europe et l’Indonésie. Ils se sont aventurés trop loin à l’est, dans les eaux dangereuses de l’Australie-Occidentale, qui regorgent de pièges naturels : marées extrêmes, récifs peu profonds au large, falaises imposantes et conditions météorologiques périlleuses.

Les médias australiens se sont concentrés sur la recherche de ces navires, qui n’ont été retrouvés qu’en 2008, à plus de 280 km à l’ouest de la ville de Carnarvon, dans la région. « Le Sydney et le Kormoran ont été difficiles à trouver en raison de la profondeur des épaves (plus de 2 km) et des difficultés à calculer l’endroit où les navires ont finalement sombré », explique M. Paterson.

Si cet accident a été la pire catastrophe océanique de l’Australie-Occidentale, le Batavia en a été la plus macabre. Ce navire néerlandais à destination de l’Indonésie transportait plus de 300 personnes et de nombreuses richesses lorsqu’il a heurté un récif et coulé dans les îles Houtman Abrolhos de la région en 1629.

Environ 250 passagers du Batavia ont réussi à survivre, sur trois petites îles. Parmi eux se trouvaient des meurtriers comploteurs. Quelques semaines auparavant, le capitaine du Batavia et le sous-marchand avaient élaboré un plan pour s’emparer du navire, voler sa prime et devenir des pirates. Plus de 120 survivants de l’épave ont été massacrés par ces hommes et leurs sous-fifres.

Les touristes peuvent plonger ou faire du snorkelling autour de cette épave en conduisant cinq heures au nord de Perth, à Geraldton, puis en faisant une excursion en bateau sur les îles Houtman Abrolhos, à 88 km à l’ouest. Les vestiges du Batavia gisent à tout juste 4,8 mètres de profondeur. Ils peuvent aussi être explorés virtuellement grâce à Batavia 1629, un livre électronique interactif et gratuit du WA Museum. Il utilise des photos, des modèles 3D et des animations pour illustrer le voyage fatal du navire.

Une autre épave accessible en plongée dans les îles Abrolhos a inspiré Ash Sutton, membre de la série Chasseurs d’épaves Australie. Le bateau a tenté de survivre contre vents et marées. Zeewijk, un navire néerlandais, a coulé en 1726. Toutefois, 82 de ses 208 passagers ont miraculeusement réussi à atteindre l’Indonésie sur un bateau de fortune.

« Certains des marins du [Zeewijk] ont vécu sur l’épave du navire elle-même alors qu’elle était perchée sur un récif », raconte M. Sutton, qui vit désormais sur les îles Houtman Abrolhos. « C’est l’une des histoires les plus impressionnantes que j’ai entendues. »

 DES MYSTÈRES ENGLOUTIS

Les touristes n’ont pas besoin de quitter Perth pour plonger dans l’histoire maritime de l’État, assure Jeremy Green, archéologue marin. L’épave britannique Omeo, coulée en 1905, repose à tout juste 24 mètres des côtes, dans les eaux turquoise de Coogee Beach. Elle fait partie du Coogee Maritime Trail, un itinéraire de snorkelling long de 228 mètres embelli par des récifs artificiels et des sculptures immergées.

D’autres épaves se trouvent à 16 km au nord-ouest de l’Omeo, à Rottnest Island, une destination touristique populaire. Ce havre sans voiture est entouré de plages paradisiaques, de vagues et de récifs coralliens, lesquels ont coulé une douzaine de navires au cours des deux derniers siècles. Ces ruines sont taillées sur mesure pour la plongée, en raison de l’eau translucide, des faibles profondeurs et de la présence de 25 espèces de coraux tropicaux.

Ce que les touristes ne peuvent pas explorer, c’est le SS Koombana. Il n’a jamais été retrouvé. Ce paquebot de luxe, semblable au Titanic, transportait plus de 150 personnes entre Port Hedland et Broome, dans l’extrême nord de l’Australie-Occidentale, lorsqu’il a disparu dans les tourbillons d’un cyclone en 1912.

« Plusieurs tentatives pour trouver le lieu de repos final du Koombana ont été menées au cours des décennies et la découverte de l’épave est un mystère maritime exceptionnel que nous aimerions résoudre », déclare Ross Anderson.

Plus de 400 ans après être devenue un gigantesque cimetière océanique, l’Australie-Occidentale recèle encore des secrets des mers.

 L’erreur humaine a été la cause du premier naufrage de l’Australie-Occidentale, enregistré il y a 400 ans. Les visiteurs du WA Shipwrecks Museum à Perth peuvent admirer un canon en fonte récupéré sur ce navire, le Trial, qui a coulé à une centaine de kilomètres à l’ouest de la ville de Karratha, dans le nord de l’État, en 1622. Ils peuvent également découvrir son histoire affolante.

En provenance d’Angleterre et à destination de l’Indonésie, le Trial a dévié de sa route, a heurté des rochers et a coulé. Plus d’une centaine des membres de l'équipage a été aspirée par les eaux. John Brookes, capitaine du navire et un des 36 survivants, a menti sur sa disparition pour dissimuler sa négligence. Selon Alistair Paterson, professeur d’archéologie à l’université d’Australie-Occidentale, ce faux récit a caché le lieu de repos du Trial pendant trois siècles.

Un endroit tout aussi éloigné a protégé le secret du plus grand mystère maritime de l’Australie. Le WA Maritime Museum de Perth explique aux visiteurs comment une bataille acharnée de la Seconde Guerre mondiale entre le HSK Kormoran allemand et le HMAS Sydney II australien a mené au naufrage des deux navires de guerre, tuant 645 membres d’équipage australiens et plus de 70 Allemands en 1941. (selon "National Geographic" - traduit de l'anglais)

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6 décembre 2022

Tensions entre la Slovaquie et la République tchèque

Le Premier ministre slovaque, Eduard Heger, s'est rendu jeudi à Prague afin de demander à son homologue tchèque, Petr Fiala, d'assouplir les contrôles frontaliers en place depuis plusieurs semaines pour diminuer un afflux de migrants, qui se dirigent vers l'Allemagne et l'Europe occidentale.

slovaquieLes contrôles, effectués aux points d'entrée le long de la frontière tchécoslovaque (252 km), ont perturbé le transport routier, provoquant souvent des retards de plusieurs heures et suscitant la colère des chauffeurs routiers slovaques.

La Slovaquie affirme que ces contrôles ne respectent pas les règles de l'espace Schengen, dont les deux pays font partie. Le ministre tchèque de l'Intérieur, Vit Rakusan, a déclaré mercredi qu'il ne s'attendait pas à ce que ces contrôles prennent fin immédiatement en raison de leur efficacité.

Selon l'Union européenne, les contrôles tchèques temporaires sont liés à "l'immigration irrégulière et aux activités des groupes organisés de passeurs".

Ce mois-ci, le gouvernement slovaque a installé un camp de 16 tentes à Kuty, une ville frontalière, pour gérer le flux de migrants arrêtés par les contrôles.

Le gouvernement tchèque a mis en place ces contrôles le 29 septembre après avoir constaté une multiplication par 12, à 12.000, du nombre de détentions de migrants cette année.

Depuis, 8.840 cas de migration illégale ont été décelés et 2.841 personnes ont été renvoyées en Slovaquie, a indiqué la police tchèque lundi.

La grande majorité des migrants étaient des Syriens et se dirigeaient principalement vers l'Allemagne, selon les autorités. (selon "Zonebourse" - Version française Kate Entringer)

5 décembre 2022

RD Congo : accrochages dans le Nord-Kivu malgré le cessez-le-feu

En RD Congo le cessez-le-feu est entré en vigueur le vendredi 25 novembre dans le Nord Kivu. Selon le document final signé à Luanda, il devait y avoir "une cessation des hostilités, en particulier des attaques du M23 contre les Forces armées congolaises et la Monusco". Le M23 est censé engager son retrait des zones occupées.

congoMais sur le terrain, des affrontements continuent à être signalés dans le territoire de Rutshuru. Des sources locales évoquaient des tirs à l’arme lourde dans la région. 

Aucun incident majeur n’a été rapporté mais le calme est extrêmement précaire. Depuis plusieurs jours, tous les yeux sont rivés vers la région de Bwiza, Bambo et Tongo, au nord-ouest de Goma, la capitale régionale, là où plusieurs affrontements entre rebelles du M23 et forces loyalistes ont été signalés.

Vendredi 25 novembre, jour du cessez-le-feu, « la population de Bwiza fuyait encore les combats vers la localité voisine de Kitchenga », témoignait un habitant qui a quitté la région. Cette zone, à proximité du parc national des Virunga, est stratégique car elle borde le territoire du Masisi.

Jusqu’à présent, l’essentiel des combats, depuis l’offensive lancée par le M23 le 20 octobre, se sont essentiellement déroulés dans le territoire du Rutshuru. Les rebelles y contrôlent plusieurs postes douaniers dont Bunagana et Kitagoma, à la frontière avec l’Ouganda. Ils occupent aussi les villes agricoles et commerçantes de Rutshuru et de Kiwanja.

Peu probable donc que les rebelles se retirent de leurs positions, comme le stipule pourtant l’accord signé par les chefs d’État de la région à Luanda mercredi 23 novembre. (selon RFI)

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