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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER

27 novembre 2011

Conseil municipal à Villé

marianne_busteEnfin un une réunion du conseil municipal à Villé. Et comme l'ordre du jour est chargé, il débutera à 20 h 00 (au lieu de l'habituel 20 h 30) lundi, 28 novembre à la mairie !

Ordre du jour :

- Finances : fixation du taux et des abattements de la taxe d'aménagement. 

  • Décision budgétaire modificative n° 2 du budget communal.
  • Marché de prestation de service en assurances - procédure adaptée - choix des prestataires.
  • Fixation de tarifs pour 2012 .
  • Autorisation de mandatements des dépenses d'investissement pour 2012.
  • Tarif de mise à disposition d'une salle dans l'ancien logement des soeurs.
  • Ressources humaines : renouvellement d'un contrat CAE et autorisation du maire à signer le contrat de recrutement.
  • Motion de soutien au budget du CNFPT.
  • Approbation du tableau des effectifs des emplois permanents.
  • Bâtiments : marché de travaux de mise en sécurité du groupe scolaire.
  • Urbanisme : délégation en matière d'urbanisme.
  • Environnement : approbation de l'état d'assiette des coupes pour 2013.
  • Approbation du rapport du SMICTOM.
  • Approbation du rapport 2010 sur la qualité et le prix du service public d'eau potable.
  • Approbation du rapport 2010 sur la qualité et le prix du service public d'assainissement.
  • Communications du maire.
  • Divers.

La réunion est publique !

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26 novembre 2011

Kaiserstuhl : les travaux de la route B31 à l'arrêt

51640088_p_590_450Depuis quelques semaines, les travaux de la route B31 qui devaient permettre de contourner plusieurs agglomérations (Breisach, Vogtsburg, Ihringen, Merdingen, Gottenheim, Bötzingen, Eichstetten, March, Umkirch) sur le trajet menant de Vieux-Brisach à Fribourg sont à l'arrêt. Déjà en 2007, sous la direction CDU du Land, les travaux avaient pris de sérieux retards.. Et les élus et la population de ces bourgades sont dans l'incompréhension la plus complète. Ils ont bien sûr reçu un courrier d'information, sans toutefois qu'aucune raison n'y soit développée. Aussi les Bürgermeister des différentes municipalités ont demandé par courrier des explications au ministre des transports Winfried Hermann (die Grüne). On s'attendait, certes, après l'arrivée au pouvoir de la coalition Grüne/SPD à l'une ou l'autre modification du tracé, mais pas à un arrêt brusque des travaux. Et c'est ainsi que les responsables du Land firent savoir que la réalité est que la "Bundesregierung" (pouvoir central) n'a pas versé les financements promis ! Et aucune date de déblocage des fonds n'est connue ! On croyait l'Allemagne un modèle échappant à la crise, un modèle que notre président suit pas à pas !

Qu'elle est belle la "Merkozie" !

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Vue d'ensemble des travaux à l'arrêt à Gottenheim.

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Un pont enjambe une ligne de chemin de fer.

Mais les accès ne sont pas prêts d'être réalisés. 

25 novembre 2011

Les éoliennes provoquent la tempête

eoliennes11Belfays, petit village de 107 habitants, est situé, au fond de l'ancienne vallée textile du Rabodeau, très près de la limite de l'Alsace et de la Lorraine. Il a comme seule spécialité d'héberger 17 sortes de chauves-souris, à préserver coûte que coûte ! Un projet de 10 éoliennes en a fait le centre de gravité d'une bataille qui touche les cantons de Senones et de Saâles. Une enquête d'utilité publique a d'ailleurs déjà été lancée et s'est terminée le 3 novembre dernier. On attend maintenant le résultat. Des écologistes (surtout vosgiens) sont regroupés dans l'association "Rabodeau-Environnement". Ils ont animé l'enquête publique en provoquant le dépôt de 200 lettres d'opposition auprès du commissaire-enquêteur et une pétition munie de 400 signatures : "Nos concitoyens, de mieux en mieux informés, ayant de plus en plus une expérience personnelle ou familiale des problèmes engendrés par les éoliennes industrielles, ne sont plus dupes du discours "écologiquement correct" des financiers porteurs des projets éoliens et des élus qui les soutiennent. Ils refusent que les personnes fragiles - âgées des villages ou du centre médical de Saâles - soient exposées à une nuisance sonore avérée préjudiciable à la santé. Ils refusent également que nos paysages, alors que le tourisme est le seul espoir de développement économique futur de nos vallées par le biais des pôles d'excellence rurale des Trois Abbayes ou du Circuit de Mémoire 14-18, soient altérés et veulent que les sites de mémoire des Grandes Guerres soient respectés. Ils ne veulent pas d'une électricité chère au seul profit de financiers peu soucieux de l'environnement. Rabodeau-Environnement, membre du collectif "Vosges-Horizon-Durable", reste à la disposition de toutes et tous pour oeuvrer à la protection de l'environnement de qualité qui caractérise la vallée du Rabodeau." La réponse de six maires concernés ne s'est pas fait attendre, sous forme de communiqué : "L'association Rabodeau-Environnement, comme son nom ne l'indique pas, est une association anti-éolienne. Depuis de nombreuses années elle fait signer une pétition contre les éoliennes et nous sous étonnons qu'à ce jour elle n'ait eu que 400 signatures. Concernant les 200 lettres parvenues au commissaire-enquêteur, la très grande majorité de ce qui est une lettre type simplement signée ne provient pas des territoires concernés par le projet. Ceci dit, toutes les opinions ont droit de cité. Nous regrettons juste qu'en six ans d'existence cette association n'ait jamais cru bon d'organiser une réunion d'information sur les communes concernées et que quasiment aucun opposant se soit donné la peine de lire les documents relatifs à l'enquête publique.(-). Signé : Brigitte Gamain (Chatas), Bernard Maetz (la-Grande-Fosse), Christian Harenza (Grandrupt), JM Stenzel (St-Stail), Serge Alem (Ban-de-Sapt), Jean Vogel (maire EELV de Saâles). Est-ce le dernier rebondissement du feuilleton : "La guerre des écologies aura-t-elle lieu ?" alors qu'il apparaît que certains affûtent à nouveau leurs couteaux ?

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La vallée du Rabodeau (autrefois "l'empire Boussac")

24 novembre 2011

Hôpital de Sélestat : Le PS communique

parti_socialisteLa section PS de Sélestat tient à exprimer son total soutien aux actions entreprises par  l'intersyndicale CFDT, FO et CGT de l’hôpital de Sélestat. Les mesures présentées, sans concertation, par la  Direction  mettent en cause le bon fonctionnement des services de soins en prévoyant notamment d’importantes suppressions de personnels. La situation budgétaire difficile de cet établissement résulte de la politique nationale de santé soutenue par les élus UMP. Supprimer des emplois au nom d’une logique comptable, au risque de faire de notre nouvel hôpital une coquille vide, est inacceptable ! L’accès et la qualité des soins nous concernent tous !

Rendez-vous ce jeudi 24 novembre de 13 à 15h pour défendre notre hôpital et son personnel !

23 novembre 2011

L'exemple allemand

De plus en plus, nos politiques à court d'idées se réfèrent à l'Allemagne. Voici une analyse de ce modèle trouvée sur le blog de René Heim (Désir d'avenir) :

70268787_p"Jamais le taux de chômage n'a été aussi bas (6,9%) en Allemagne depuis la réunification. Un véritable "miracle économique". Sauf si l'on tient compte des millions de chômeurs radiés ou des précaires dépendants de l'aide sociale, la précarité explose. Dans un pays sans salaire minimum généralisé, les temps sont durs pour les oubliés du miracle. De nombreux chômeurs trouvent du travail en intérim pour 2 ou 3 semaines pour remplacer le personnel fixe en congé. Sur un bon mois ils gagnent environ 850 euros mais dans ce cas ils perdent les allocations, y compris leur loyer payé. Donc ça ne vaut presque pas la peine d’aller travailler. Mais s’ils ne  font rien ils sont radiés de l’aide sociale. Bon nombres vivent d’alternance entre minimas sociaux et travail temporaire, dans des emplois peu qualifiants. Leur rêve est pourtant de trouver n’importe quel emploi pourvu qu’il soit fixe. En Allemagne, où la vigoureuse reprise observée depuis l’an dernier, qualifiée de miracle économique, est allée de pair avec l’augmentation du travail précaire. En 2010, 43 % des emplois créés étaient des contrats intérimaires, 42 % des contrats à durée déterminée (CDD) et seulement 15 % des contrats à durée indéterminée (CDI), selon le syndicat IG Metall. Le modèle allemand, tant vanté à l’étranger, s’accompagne aussi de niveaux de rémunération impensables dans d’autres pays européens. Selon l’Institut de recherche DIW, 1,2 million de personnes travaillaient en 2010 pour un salaire horaire brut de 5 € ou moins, au sein de la première puissance économique européenne. Et 5,8 millions touchaient moins de 8,5 € de l’heure. Il est vrai qu’il y a des gens qui ont deux ou trois emplois et qui ont quand même trop peu dans le porte-monnaie pour vivre. Ce n’est pas concevable dans une société qui se veut humaine. Au-delà du "miracle économique allemand", des voix s’élèvent pour dénoncer un maquillage des chiffres et une précarité institutionnalisée par la dernière législation du travail, des résultats impressionnants, mais en trompe-l’œil. Les réformes Hartz IV la mise en place d’un système qui, par vases communicants, a progressivement fait passer plusieurs millions d’allemands des listes de chômeurs à ceux de quasi-chômeurs ou travailleurs pauvres. Les bénéficiaires d’Hartz IV. Les 4,9 millions d’adultes sont en fait des chômeurs, des quasi-chômeurs qui travaillent moins de 15 heures par semaine ou des précaires. Les plus touchés sont les familles monoparentales et les seniors. Ils ne figurent pourtant pas dans les chiffres du chômage, qui ne prennent en compte que les bénéficiaires de l’Arbeitsolsengeld. Le gouvernement allemand répète qu’il n’y a que prés de 3 millions de chômeurs, ce qui serait effectivement historique. La réalité est toute autre, 6 millions de personnes touchent Hartz IV, ce sont tous des chômeurs ou des grands précaires. Le vrai chiffre n’est pas 3 millions de chômeurs mais 9 millions de précaires. Il faut compter également l’arrivée d’un million de chômeurs supplémentaires dans les années à venir. Suite à la dernière réforme des retraites, l’âge légal de départ a été relevé de 65 à 67 ans. Or, près d’un million de salariés disposent d'un contrat qui leur assure un départ à la retraite à leur 65ème année. Ils vont donc mécaniquement venir grossir les rangs des chômeurs. S’il s’agit d’un ajustement technique, les chiffres du chômage et les comptes sociaux pourraient se retrouver bouleversés pour une période de deux à trois années. Avec pour conséquence un faible niveau de pension une fois à la retraite."

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22 novembre 2011

Hôpital de Sélestat : Fillon passe, le passif reste

2011_05_30_fillon_1Le 30 mai dernier, François Fillon et son armada UMP de ministres (Xavier Bertrand, ministre du travail, Nora Berra, secrétaire d'Etat à la santé, et bien sûr le ministre alsacien Philippe Richert), le député-conseiller régional, le conseiller général-maire en écharpe tricolore, inauguraient en grandes pompes l'hôpital de Sélestat rénové ! D'ailleurs le maire Marcel Bauer jubilait : "J'ai fait un rêve, il s'est réalisé !" Presque aussi important ce rêve que celui de Martin Luther King ! Et le premier ministre déclarait même que c'était "l'hôpital le plus moderne".

Cinq mois plus tard, la chansonnette est toute autre et le rêve s'est transformé en cauchemar ! Les "huiles" sont loin, mais le déficit de gestion reste ! L'hôpital rénové a d'ailleurs moins de lits que l'ancien ! Comme la situation budgétaire devient intenable, c'est le personnel qui est appelé à l'aide par la direction : "Notre établissement est confronté depuis plusieurs mois à des difficultés financières ...", dans une lettre adressée à tout le personnel pour l'inviter à une réunion d'information le vendredi, 18 novembre. Plus de 300 personnes concernées sont venues crier leur indignation de voir qu'on voulait leur faire payer la mauvaise gestion des dirigeants qui annoncent un déficit prévisionnel de 2,5 millions d'€, alors que l'Etat est en retard de dotation de plus de 1 million d'€. La direction annonce donc sous les huées du public 12 mesures dont les plus graves sont le non-renouvellement des contractuels (CDD), l'encadrement voire la réduction des ITT (20 jours de RTT ramenés à 10) et de nombreuses primes (indemnité d'astreinte de 500 €, ...). 

D'ores et déjà, la CGT appelle à la mobilisation. D'autre part, il semble qu'un collectif "les indignés de Sélestat" s'est également mis en place. Tous se donnent rendez-vous le 13 décembre prochain pour des "actions de masse", car la mise en déficit de nos services de santé a lieu au plan national (voir "L'Est Républicain" du 17/11 qui relate la mise sous tutelle de l'hôpital de Hayange en Moselle).

21 novembre 2011

Ces chères taxes locales

taxe_habitationNovembre est en général le mois où il faut payer les taxes locales ! Notamment la taxe d'habitation et la taxe foncière. Tous les Français ne sont pas égaux devant ces taxes, dont le taux est voté par les conseillers municipaux tous les ans au mois de mars dans le cadre du budget prévisionnel. Ainsi dans le Val de Villé, le taux le plus favorable est celui de Breitenau, le plus défavorable est celui de Lalaye. Et les taux sont globalement identiques pour les taxes foncières. Mais attention, ce classement n'est pas définitif, la municipalité de Villé entre autres, qui est déjà dans le peloton de queue, a annoncé de sérieuses augmentations dans les budgets à venir.

Voici d'ailleurs le classement des 18 communes de notre canton :

1) Breitenau 4,79% - 2) Thanvillé 5,02% - 3) Neuve-Eglise 5,08% - 4) Albé 5,10% - 5) Saint-Martin 5,50% - 6) Saint-Maurice 5,51% - 7) Steige  5,71% - 8) Triembach-au-Val 5,76% - 9) Saint-Pierre-Bois 6,33% - 10) Fouchy 6,61% - 11) Breitenbach 7,10% - 12) Bassemberg 7,14% - 13) Urbeis 7,22% - 14) Villé 7,41% - 15) Maisonsgoutte 7,62% - 16) Neubois 7,64% - 17) Dieffenbach-au-Val 7,83% - 18) Lalaye 10,01%.

20 novembre 2011

Des groupes terroristes d'extrême-droite chez nos voisins allemands

Le_trio_neonazi_allemand_nsu_scalewidth_630L'Allemagne vient de découvrir avec étonnement et stupeur l'existence d'une "fraction armée néonazie" qui opérait depuis plusieurs années et était responsable d'une dizaine d'assasinats d'étrangers et d'une policière. Assassinats non élucidés qui ont pu l'être grâce à l'analyse d'une arme saisie lors de l'arrestation de la femme du groupe, Beate Zchäpe à Zwickau. Les deux autres membres ont préféré se suicider pour échapper à la justice.

Pourtant, le terrorisme d'extrême-droite n'est pas nouveau en Allemagne, et n'a pas forcément ses racines dans l'ancienne Allemagne de l'Est. Régulièrement ses adeptes ont pris comme cibles les étrangers et la gauche. Reprenons l'histoire :

Le Wehrsportsgruppe Hoffmann envisageait-il de s'installer en Alsace ?

wehrsportgruppe1- Dès 1973, s'est créé le "Wehrsportgruppe Hoffmann" (WSG - groupe de combat Hoffmann), et compta rapidement jusqu'à 500 membres. En 1980, l'un de ses membres Gundolf Köhler fut à l'origine d'un attentat meurtrier à l' "Oktoberfest" à Donaueschingen, qui fit 13 morts (dont Köhler lui-même) et 200 blessés. Le groupe a toujours prétendu que Köhler avait agi seul. En décembre de la même année, une autre membre de ce groupe, Uwe Behrendt exécuta Shlomo Levin et sa concubine, un couple de religion juive. La WSG prétendit que Uwe Behrendt ne faisait plus partie de son association et cette dernière finit par se suicider en prison. Suivit la dissolution du groupe par le gouvernement fédéral. Karl-Heinz Hoffmann s'enfuit au Liban et constitua avec l'aide du Fatah le "Wehrsportgruppe Ausland" dans le camp de réfugiés de Bir-Hassan, près de Beyrouth. A noter que quelques néo-nazis alsaciens participèrent à ce camp d'entraînement, pour tenter ensuite de reconstruire un camp identique dans le Centre-Alsace (dans le secteur de Bergheim). Arrêté lors d'un de ses voyages en Allemagne à l'aéroport de Francforf, Hoffmann fut condamné à 9 ans de prison. Selon les aveux du néonazi italien Elio Ciolini, Hoffmann aurait aussi été impliqué dans l'attentat à la bombe de la gare de Bologne en 1980 (85 morts). A la lecture de tous ces attentats, on peut douter des affirmations d'un ancien loup noir qui prétend avoir obtenu des explosifs contre la promesse formelle de ne faire jamais "ni morts, ni blessés" dans le mensuel Heb'di (n° 27 - Octobre 2011 - article : "Que sont devenus les loups noirs ?").

- Dans les années 70, le "Braunschweiger Gruppe der NSDAP-AO" incendia les tribunaux de Flensburg et de Hanovre. Les auteurs Paul Otte et Hans-Dieter Lezien furent condamnés à 10 ans de prison. Dans les années 80, les "Deutschen Aktionsgruppen" de Manfred Roeder incendièrent sept foyers d'immigrés et le musée d'Auschwitz. Dans les années 90, 9 ressortissants turcs périrent dans l'incendie de leurs maisons par le groupe "Bewegung in Waffen" dans la région de Hambourg. D'autres groupes apparurent dans les années 2000, tels "Unorganisierte rechtsradikalen Jugendliche" qui s'attaqua au quartier vietnamien de Rostock, "Kameradschaft Süd" qui fit exploser un centre juif à Münich, "Freikorps Havelland" qui incendia un restaurant vietnamien dans le Brandebourg. 

Dans le Bade-Württemberg

1660653195_1274710457001_reuters_97_VIDEO_STILL_2011_11_14T143145Z_2_LOVE7AD14CWD0_RTRMADP_VIEWIMAGE_512X288_ONLINE_NEONAZIS_OLe cas du fabricant de bombes à Weil-am-Rhein est un exemple qui prouve bien que l'extrême-droite néo-nazie n'est pas l'apanage de l'Allemagne de l'est. Et les attentats se situent souvent le proche pays de Bade du Sud. A Fribourg-en-Brisgau une attaque contre le "Kulturzentrum KTS" lieu de réunion des antifas fut évité de justesse, une bombe était prête à être posée. En novembre 2010, la mosquée turque de Rheinfelden vit toutes ses vitres brisées et les murs recouverts de croix gammées. En mars 2011, une réunion de néo-nazis à Rheinfelden se termina en expédition punitive contre des antifas. Le 1 octobre dernier, sur une aire d'autoroute près de Riegel (près de Emmendingen) un antifa fut roué à coups de pelles par une quinzaine de néonazis : le seul motif, il observait de loin la fête néo-nazie du Kaiserstuhl. Pareille correction avait déjà été administrée à des jeunes de la région d'Ulm. Dernièrement, le marché de Senden (au confluent du Danube et de l'Iller), une ville de 22000 habitants, fut occupée par des miltants NPD avec à leur tête le responsable national Udo Voigt et le négationniste suisse Frank Rennike. On retrouve aussi ce printemps un rassemblement à Rheinmünster-Söllingen (près de Rastatt) avec des néonazis d'Alsace, d'Allemagne et d'Autriche. Devant de tels faits, de plus en plus de voix s'élèvent chez nos voisins du Pays de Bade pour exiger la dissolution du NPD.

19 novembre 2011

Un nouvel hébergement pour personnes âgées

Le nouveau bulletin municipal de Villé étant enfin distribué dans tous les quartiers de Villé, la "prime du chef" a été l'arrivée en même temps du bulletin "Comcom-Mag", et une page réservée à l'EHPAD (Etablissement d'Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes" au lieu-dit "Ochsenmatten" à Villé. Si l'initiative est des plus intéressantes, il se pose quand même quelques questions :

- C'est le bailleur social DOMIAL qui est chargé de l'affaire ! le même que celui qui traîne toujours dans la construction des logements sociaux de la route d'Albé. Ce n'est pas forcément un gage de respect des délais !

- Le permis de construire est à l'instruction. Quelle va être la réponse du maire de Villé qui a refusé les étages pour les logements sociaux, pour raison d'implantation dans un quartier résidentiel. Il est vrai que la cité ouvrière voisine de l'Ehpad ne peut être taxée du même qualificatif. Et les toits plats qui ont été refusés dans le lotissement voisin des pommiers ? Seront-ils acceptés ici ?

- Le pécule de 428 000 € du Super-U ne couvrira même pas les frais à payer pour une année : il est dit dans ce comcom-mag que "le conseil d'administration gestionnaire de la structure versera (à DOMIAL) une redevance annuelle au départ de 450 000 €, celle-ci sera réévaluée à partir de la cinquième année." Comment sera couvert le reste ?

Et pendant que bien des questions se posent, nos élus intercommunaux se chamaillent sur ce sujet ! 

ehpad

18 novembre 2011

Ecologie décapante

arton206_9a9e1"Ecologie décapante" c'est le titre d'un article paru le 9 novembre dans la presse (DNA - édition de Saâles) consacré à une conférence de presse de l'ex-sénateur Jacques Muller venu rendre visite à son nouvel ami Jean Vogel, maire de Saâles. Alors quelques propos : "L'écologie politique n'est pas la politique de l'environnement à tout prix (-), elle nécessite de faire des compromis." Oui, mais c'est l'inverse des récentes déclarations de la candidate aux présidentielles Eva Joly, qui ne veut pas négocier avec François Hollande sur le nucléaire et qui menace même de ne pas participer à un gouvernement de gauche si son point de vue n'est pas retenu. "Ce n'est pas une remise en cause radicale du capitalisme ou du mode de vie occidental, auquel un nombre croissant d'humains aspire." Voilà qui est clair ! Comment peut-il croire que les peuples aspirent de façon croissante à ce monde que leur imposent les politiques d'austérité pour les plus grands bénéfices de quelques multimillionnaires ? Enfin, il dénonce "le marché de dupes" du tunnel de Ste-Marie-aux-Mines "qui perd 2 millions d'€ par an pour ne voir passer que 150 camions par jour". Jacques Muller oublie juste de dire que ce sont ses amis politiques qui, rejoignant certains intérêts corporatistes, s'opposent systématiquement au contournement de Châtenois et au réaménagement de la RN59 entre Lièpvre et Val-de-Villé, tronçons qui représentent l'accès alsacien à ce tunnel. Et pas un mot sur la situation économique et sociale dans les vallées vosgiennes, pas un mot du démantèlement du service public, autant d'éléments liés au "système capitaliste" qui nous frappent sur le plan local. Espérons que tous les écologistes ne sont pas de cette nature qui cultive surtout les contradictions, et que Jacques Muller, élu sénateur sur la liste Bockel et à la recherche d'une circonscription législative, ne soit pas en train de prendre le même virage ... à droite. On a déjà vu ce genre de manoeuvres dans le Val de Villé lors des cantonales. A défaut de clarification, on ne peut qu'être méfiant.

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