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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER

27 mars 2012

Un candidat du Centre-Alsace aux Présidentielles ?

bouchonC'est la presse locale (DNA - Esch's wohr ?) du 25/3/2012 qui le laisse sous-entendre et c'est le maire de Muttesholtz Patrick Barbier, ancien président de l'inconsistant Conseil de Développement du Centre-Alsace, appendice sans pouvoir de l'ADAC, dinosaure en voie de disparition bien que présidé par le député Herth, qui l'annonce lors de la réunion publique du SCOT : "Il n'y aura pas de nouvelles créations de routes en Centre-Alsace. (-) Cette décision ne s'applique pas au dossier en cours, à savoir le contournement de Châtenois." Ce maire ne semble pas savoir que la RN 59 (contournement de Châtenois et tronçon Lièpvre - Val de Villé) est une route nationale et relève donc de l'Etat. Il semble tout autant ignorer les engagements signés par l'Etat, la Région et les départements 67 et 68 et retardés par des recours, dont notamment celui de ses amis d'Alsace-Nature. On peut donc se demander à quel titre le maire de Muttersholtz peut lancer une affirmation qui visait le tronçon Lièpvre - Val de Villé ! A moins que Mr. Barbier soit candidat aux Présidentielles, ait obtenu 500 signatures de grands élus et l'ait inscrit dans son programme ? Quand même, cela se saurait !

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26 mars 2012

Le budget prévisionnel au Conseil Municipal de Villé

conseilmunicipalLe conseil municipal de Villé se réunira lundi, 26 mars à 20h00 à la mairie.

A l'ordre du jour :

  • affectation du résultat du compte administratif 2011
  • vote des taux de fiscalité pour 2012
  • budget primitif 2012 général
  • budget primitif 2012 pour le lotissement "les pommiers 2"
  • renouvellement de la ligne de trésorerie
  • fixation du montant des gratifications pour le concours des maisons fleuries 2012
  • communications du maire
  • divers

La réunion est publique !

25 mars 2012

La plus ancienne centrale nucléaire du monde

57395489_p_590_450Un réacteur des la centrale nucléaire suisse de Beznau, près de Döttingen, la plus ancienne du monde (elle date de 1969 et se situe à 30 km au nord de Zürich), a dû être arrêté d'urgence vendredi soir. La raison en est la défection des deux pompes principales d'un réacteur, selon la société exploitante Axpo. Des nuages de fumées ont dû être lâchées pour baisser la pression. "Il n'y a aucun risque pour la population. Le deuxième réacteur continue à fonctionner normalement." Après la constatation de la panne, le réacteur touché a pu être arrêté manuellement. Pour effectuer la réparation, le réacteur devra être refroidi, ce qui prendra quelques jours. 

23 mars 2012

Al-Qaïda au secours de Sarkozy ?

916777_still_image_taken_from_a_video_shows_pakistani_taliban_fighters_holding_weapons_as_they_receive_training_in_ladda_south_waziristan_tribal_regionMercredi, le procureur de la République de Paris, François Molins, avait évoqué un séjour en Afghanistan de Mohamed Merah --en 2010 selon des sources proches de l’enquête--, et au Pakistan, sanctuaire d’Al-Qaïda, pour deux mois en 2011. Intercepté lors d’un contrôle routier par la police afghane, il avait été remis aux militaires Américains qui l’avaient renvoyé en France par le premier avion, selon lui. «De la mi-août à la mi-octobre 2011», il s’est rendu, au Pakistan cette fois, un séjour écourté car il a contracté l’hépatite A. Selon des sources proches de l’enquête, la brève détention en Afghanistan a eu lieu à Kandahar (sud) en novembre ou décembre 2010. «Nous cherchons davantage d’informations sur cet individu avec nos partenaires militaires français et le gouvernement afghan, mais pour l’heure, nous n’avons aucune information sur son éventuelle détention par l’Isaf (la Force internationale de l’Otan) ou l’armée américaine», qui en compose plus des deux tiers, a déclaré à l’AFP Jimmie Cummings, porte-parole de l’Isaf. Les autorités et le renseignement afghans ont également assuré n’avoir pas d’information sur la présence de Merah. Au Pakistan, plusieurs hauts responsables des forces de sécurité et des services de renseignements, l’ISI (Inter-Services Intelligence), ont affirmé à l’AFP n’avoir aucune trace de son passage dans leur pays, estimant toutefois plausible qu’il soit passé au travers de leurs contrôles. «C’est un nom inconnu de nos services, toutes les informations dont nous disposons sont celles livrées par le ministre français de l’Intérieur», assure un de ces officiers supérieurs, sous couvert de l’anonymat.

On peut se demander si le président-candidat Nicolas Sarkozy n'utilise pas délibérément le "mensonge d'Etat" pour accentuer la droitisation en brandissant la peur du terrorisme ! Histoire de redorer son blason politique terni depuis 5 ans sur le plan économique et social.

22 mars 2012

L'homme politique se distingue peu du chimpanzé

h_4_1062458_1263458690Intrigues, complots, alliances et agressions permettent aux chimpanzés de grimper peu à peu dans la hiérarchie du groupe et d’atteindre les plus hautes sphères du pouvoir. Sans tomber dans la caricature, on constate bien des similitudes entre leur politique et la politique humaine. C’est ce que démontre le paléoanthropologue français Pascal Picq dans son dernier ouvrage intitulé «L’homme est-il un grand singe politique?».

Alors, l’homme est-il un grand singe politique?

Certainement. Si l’on compare les comportements des chimpanzés aux nôtres, on s’aperçoit qu’il y a un fondement commun. Les chimpanzés ont la même capacité que nous à préméditer leurs actions, à monter des coalitions ou à apprécier les rivalités. Et quand l’un d’eux a le pouvoir, il fait tout pour le garder. Certains sont tyranniques, d’autres sont démocrates ou courtisans. Comme chez l’homme, il y a chez les chimpanzés toutes les figures du prince Machiavel, où ne règne pas la loi du plus fort.

Les autres singes n’ont pas cette capacité?

Non. Il peut y avoir des intrigues liées à la relation entre dominants et dominés, mais, dans l’état actuel de nos connaissances, pas de vraie politique. Le chimpanzé est le seul singe politique avec l’homme.

Vous n’hésitez pas à dire que les chimpanzés sont parfois de meilleurs politiciens…

Ces primates ne feraient pas des erreurs aussi grossières que celles de Nicolas Sarkozy. Dans une démocratie élective, le leader doit être à la hauteur de sa fonction, et ne pas répondre comme n’importe qui à quelqu’un qui l’insulte. Il doit en imposer. Ce qui surprend chez Nicolas Sarkozy, c’est son comportement agité, qui n’est, éthologiquement parlant (l’éthologie étudie les gestes et attitudes qui composent le répertoire comportemental, ndlr), pas commun chez un mâle dominant. En outre, sa façon de chercher continuellement un soutien, auprès d’Angela Merkel, par exemple, montre une certaine fébrilité.

Dans votre livre, vous citez un exemple avec Barack Obama…

Quand Barack Obama s’adresse au président français par un «M. Sarkozy», celui-ci réplique avec un «Barack», négligeant la représentation de la fonction dans des circonstances officielles. Nicolas Sarkozy a voulu désacraliser sa fonction, mais il est tombé dans la vulgarité. C’est consternant de voir que ses communicants ignorent toutes les bases éthologiques et symboliques de la domination par les attitudes corporelles.

Vous vous montrez très critique à l’égard des communicants.

Au point d’émettre l’idée de les remplacer par des éthologues… Ça leur ferait du bien! Les discours qu’ils écrivent sont de plus en plus édulcorés. C’est au politicien qui fera le moins d’erreurs pour préserver l’image façonnée par les communicants et perdra le moins de points durant la campagne. Pour compenser, la gestuelle devrait être soignée, mais c’est l’inverse qui se produit. Il faut retrouver les fondements éthologiques de la conquête du pouvoir, l’importance des discours – ce qui devrait nous distinguer des chimpanzés – et laisser les communicants organiser des pique-niques!

Aristote disait que l’homme est un animal politique grâce au langage. Est-ce encore vrai?

D’un point de vue politique, je ne fais aujourd’hui pas de grandes distinctions entre les chimpanzés et les humains, tant les discours sont médiocres. Personne n’est plus capable de proposer des projets permettant à une nation de se dépasser! Comme si nos démocraties ne pouvaient plus se réinventer. On revient à la politique des chimpanzés.

Selon vous, l’épouillage fait aussi partie des fondements communs que nous partageons avec les singes. Qu’entendez-vous par là?

On en a eu un bel exemple durant la campagne présidentielle qui a opposé Jacques Chirac à Edouard Balladur. Si ce dernier était davantage allé au contact du peuple, il aurait certainement gagné. Dans une démocratie au suffrage universel, l’échange de propos banals – l’épouillage chez les singes – permet de mettre en confiance et est nécessaire dans la gestion de la gouvernance. Actuellement, le candidat Sarkozy travaille à changer son comportement pour «représidentialiser» sa gestuelle et ses attitudes, en ayant par exemple plus d’humour. Il se remet aussi à «épouiller», en digne animal politique qu’il est.

Sous l’angle éthologique, quel candidat a vos faveurs?

Au jeu de l’épouillage, le candidat de droite, s’il évite la vulgarité et le populisme, a plus de chances que celui de gauche, trop intellectuel bien que sympathique.

Chez l’homme, on constate que la gouvernance est souvent en mains masculines. Sommes-nous plus machos que les grands singes?

A l’aune des sociétés de chimpanzés, sans aucun doute. Et surtout dans les pays du Sud de l’Europe. L’homme a été capable, à travers les mythologies, les théologies, les philosophies et les idéologies, de s’imposer aux femmes. Il en a aussi fait une «loi naturelle», parfaitement récusée par les chimpanzés. Cela s’est renforcé depuis l’invention de l’agriculture. L’homme a très tôt enfermé la femme dans la maison et le jardin, loin des enjeux de la Cité. Chez les chimpanzés, les femelles jouent un rôle majeur, même si elles n’ont pas toujours un accès direct au pouvoir.

Et c’est encore plus marqué chez les bonobos, où les femelles sont dominantes…

Afin d’éviter les coalitions entre mâles, elles les séparent en leur proposant une petite copulation! Cela prouve que même en cas d’exogamie (quand les femelles doivent quitter un groupe social pour trouver un partenaire, ndlr) elles arrivent à s’imposer. Les femmes, avec leur pouvoir de séduction, seront amenées à avoir plus de responsabilités, comme chez les grands singes! L’archaïsme en politique se révèle très humain sous le regard de l’anthropologie évolutionniste. Complots, alliances, intrigues… les chimpanzés ne reculent devant aucune stratégie pour grimper dans la hiérarchie.

A lire «L’homme est-il un grand singe politique?» aux Editions Odile Jacob, de Pascal Picq, 2011.

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17 mars 2012

Avant Louis, Pierre

t_l_chargementPas facile la vie de disc jockey. Juste avant de mixer dans une soirée privée, en Ukraine, le fils aîné du président de la République Pierre Sarkozy a été hospitalisé à Odessa en raison d'un léger malaise, la semaine dernière. L'information avait été abondamment reprise par les médias people, et même par des médias sérieux. Heureusement, apprenait-on, ce qui semblait être une intoxication alimentaire ne lui avait pas fait grand mal. Selon une porte-parole du maire de cette cité balnéaire de la mer Noire, citée par l'AFP dans une dépêche du mercredi 25 janvier : « Il ne se sent pas mal, sa vie n'est pas en danger. » Pierre Sarkozy, 26 ans, a tout de même été rapatrié à Paris le même jour dans "un petit avion". Petit ? Pas vraiment, à en croire Le Canard enchaîné à paraître le 1er février. A 9h17 mercredi 25, un plan de vol est déposé à la base 107 de l'armée de l'air, en toute urgence puisque le départ est prévu à 9h30. Finalement, c'est à 10h04 que le Falcon 50 (pas un coucou donc) de l'Etec (l'escadron chargé de transporter les ministres et le Président) décolle de Villacoublay. Après trois heures trente de vol, le Falcon se pose à Odessa. D'où il repart, deux heures plus tard, chargé du rejeton présidentiel. Interrogée par Le Canard, la présidence de la République a répondu que Nicolas Sarkozy avait « payé par chèque sur ses deniers personnels la somme de 7 632 euros ». Mais, relève malicieusement l'hebdomadaire, l'heure de vol en Falcon coûte 5 600 euros « selon les chiffres officiels du ministère de la Défense ». Pour un vol de sept heures aller-retour, il manque donc près de 32 000 euros !

16 mars 2012

Après le "pov'con", voilà le "couillon"

Interrogé sur les échauffourrées qui ont éclaté entre les métallurgistes d’Arcelor Mittal et les forces de l’ordre, au cours desquelles les manifestants ont été aspergés de gaz lacrymogènes, Nicolas Sarkozy a laissé entendre qu’il n’en avait «rien à foutre», qualifiant également un journaliste de «couillon». « Mais les gaz lacrymogènes, vous vous en seriez bien passé non ?», l’a interrogé un jeune journaliste en marge d’un déplacement dans la Marne. «Mais qu’est-ce que vous voulez que j’ai à foutre de ce que vous me dites ? Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? (…) Quel couillon va !», a rétorqué le président candidat. Avant de rétropédaler quelques secondes plus tard : «Pardon... Mais non mais parce qu’il est sympa, il est jeune !».



Un peu plus tôt dans la journée, Nicolas Sarkozy avait enjoint à François Hollande, sans le nommer, de ne pas «s’énerver», ironisant sur la fébrilité qui, selon lui, gagne le camp socialiste à 38 jours de l'élection présidentielle. «Dites-moi, j'ai l'impression qu'il y a des candidats qui s'énervent, il ne doit pas faire bon pour tout le monde», avait déclaré le chef de l'Etat sortant, en marge d'une visite d'une usine métallurgique. Prié par les journalistes de dire à qui il faisait allusion, Nicolas Sarkozy avait répondu : «Au même que vous. C'est les images que je vois. Il n'y a pas besoin de s'énerver, de se tendre, de vouloir être méchant et agressif».

15 mars 2012

A propos d'une "certaine gauche"

393709_328095847218318_100000537159257_1202956_180024293_nUn peu de respect, Mr. Ehret !

Une fois de plus, Mr. Ehret, alors que vous cherchez à rassembler pour les élections législatives auxquelles vous vous présentez, vous devriez arrêter de prendre régulièrement en grippe sur votre blog le PS dont vous souhaitez obtenir une suppléante et l'aide logistique ! Et ce n'est pas en traitant ses militants d'être d'une "certaine gauche" comme vous le faites avec un certain mépris dans votre post intitulé "Une autoroute pour Châtenois !" que vous les mobiliserez pour votre campagne !

Les victimes de la non-réalisation du contournement de Châtenois depuis des années sont les usagers, qui ont laissé 87 morts sur la route depuis 1976, ce qui représente comme je l'ai d'ailleurs dit à la réunion publique autant qu'au crash de l'Airbus du Mt-Ste-Odile,  sont trop nombreuses et méritent le respect ! Sans parler des riverains qui subissent quotidiennement les nuisances du trafic ! Vous, le spécialiste du décibelomètre, vous devriez pourtant y être sensible !

Aussi, ces usagers, ces riverains, n'ont guère apprécié la tournure prise par les discours de certains de vos amis, tout comme ils n'apprécient guère le vocabulaire utilisé dans votre post à leur égard : haine, rugissements, hurlements, insultes, extrême vulgarité ... Mr. Ehret, ce n'est pas en invectivant tous ceux qui subissent depuis des années la RN 59, les victimes et leurs familles, et en insultant les militants de  cette "certaine gauche" qui se bat depuis des décennies pour les usagers et les riverains, que vous créez les meilleures conditions du rassemblement de la gauche sur votre nom. Je n'irai pas jusqu'à vous répondre que vous faites partie d'une "certaine écologie", car, du fond de la vallée, je ne vous considère ni comme écologiste, ni comme militant de gauche !

14 mars 2012

L'AMV bloque le col de Bussang

image_72909501Pendant 2 heures, l'Association du Massif Vosgien a bloqué le col de Bussang, empêchant toute circulation. L'AMV est une association d'élus du massif vosgien donc des deux versants, mais seuls des élus alsaciens conduits par François Tacquard et l'ex-sénateur EELV Jacques Muller, accompagnés du conseiller régional EELV Jean-Marc Riebel, étaient présents avec des militants EELV qui agitaient leurs drapeaux. Récupération électoraliste oblige. Il est vrai que les Vosgiens ont une autre approche de l'aménagement du territoire. Les élus alsaciens exigent ainsi dans leur pétition :

  • déviation par le nord (A-4) et vers le sud (RN 19) du trafic de poids-lourds de grand transit.
  • passage par le tunnel Maurice-Lemaire du trafic interrégional de poids-lourds (avec un prix divisé par deux).
  • cols de Bussang, du Bonhomme et de Saales strictement réservés aux PL en cabotage interdépartemental.
  • circulation uniquement locale pour les autres cols.
  • interdiction de circulation de nuit à tous les poids-lourds.

Le hic ! c'est que cette AMV est très désunie, et la preuve en est l'absence massive des élus lorrains à cette manifestation. Et la vision de ces élus lorrains est toute différente et envisage la RN 59 et le tunnel comme faisant partie d'un grand axe économique et routier permettant une ouverture de la Déodatie notamment vers l'Alsace et le Pays de Bade. D'où leur revendication du doublement du tunnel et leur mise à 4 voies de toute la RN 59 de Lunéville jusqu'au tunnel.

Certains des points de la motion de l'AMV peuvent faire l'unanimité. En effet, rien de plus dangereux que le passage des poids-lourds dans les cols. Mais faire contourner le massif au lieu d'ouvrir le tunnel de Ste-Marie-aux-Mines à l'ensemble du trafic, y compris le grand transit qui ne représente que 12 % du trafic de poids-lourds, voilà qui est injustifié. C'est l'ouverture d'un grand axe à travers les Vosges centrales qui permettra à nos vallées alsaciennes et vosgiennes de se développer. Quel transporteur de Fribourg passera par le nord ou le sud des Vosges pour se rendre à Saint-Dié, Baccarat, Lunéville ou Nancy ? Serait-ce d'ailleurs très économique et très écologique ?

Mais tant qu'alsaciens et lorrains ne se trouveront en accord, l'Etat se défaussera. Le rapport Sichermann évoqué par les élus en est le plus bel exemple. Et tout le reste est littérature !

12 mars 2012

Partie de paintball à l'Elysée

Une policière en faction rue du Faubourg-Saint-Honoré, en face du palais présidentiel, a été la cible de tirs de billes et d'un jet de tomates !

paintball_la_guerre_de_la_peinture_est_declareeUn garnement facétieux se cacherait derrière les murs de l'Elysée, selon les informations de RTL. Jeudi après-midi, en faction rue du Faubourg-Saint-Honoré, en face du palais présidentiel, une policière a été la cible de tirs de billes et d'un jet de tomates.

Une petite bille jaune roule d'abord au pied de l'agente.

Elle est rapidement suivie par une tomate. La gardienne de la paix n'a pas le temps de repérer l'origine des projectiles : une seconde bille la touche à la joue. Elle traverse la rue, aborde les gendarmes en faction devant les portes de l'Elysée, qui lui indiquent un coupable potentiel : Louis Sarkozy, le fils cadet du président, qui reçoit à ce moment-là un ami.

La gardienne de la police rédige alors un rapport administratif. N'étant pas blessée, elle n'a pas souhaité porter plainte. La nouvelle déclenche cependant un véritable branle-bas de combat dans sa hiérarchie. Le directeur de cabinet du préfet rencontre la policière et ses collègues, les enjoint à la plus grande réserve.

Soucieux de ne pas déclencher une polémique en pleine campagne électorale, le président lui-même reçoit vendredi matin la policière pour lui présenter des excuses. "Le geste malheureux d'un enfant", plaide l'avocat de formation et ancien ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy.

L'affaire devrait cependant en rester là. Pour apaiser les esprits, la policière s'est vue offerte par l'administration la possibilité d'être mutée à un autre poste... aux îles Kerguélen ou en Terre Adélie ? (Tiré de "le Parisien.fr") 

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