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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER

12 décembre 2012

Lahr : le nouvel aéroport est lancé

lahr1Alors que des voix continuent à s'élever contre l'aéroport de Notre-Dame des Landes, l'aéroport de Lahr, dans l'Ortenau, prend forme, du moins sur le plan administratif. La ville de Lahr vient en effet de racheter l'ancien aéroport militaire, d'une superficie de 600 hectares, pour une somme de 3,4 millions d'€, après des négociations qui ont duré 15 mois. Cette transaction va permettre à la municipalité de maintenir l'activité de l'aéroport et d'avoir un droit de regard sur son développement. Une activité militaire qui revient au civil... Lors du vote municipal, tous les partis ont approuvé la transaction. Ainsi le CDU et le SPD se félicitent de l'aboutissement de cette démarche, alors que le représentant des "Grüne" déclare : "Le chapitre militaire est clos. Nous en avions souffert. Nous avons soutenu cette transaction sans aucun regret." Ecolos de France, prenez de la graine.

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10 décembre 2012

Il y a 200 ans: Des soldats d'Elzach incorporés dans l'armée française

napoleon

Il y a 200 ans, le 12 février 1812, Napoléon 1er déclare la guerre à la Russie. Et ceci, alors qu'est déjà engagée la guerre d'Espagne (1808 - 1814). Comme d'autres plus tard, pour s'attaquer à la Russie, il faut recruter de nouveaux soldats. Et c'est ainsi que l'une des régions qui dut fournir de nombreux grenadiers fut le duché de Bade ! Ainsi chaque village fut obligé de désigner 4 jeunes gens et c'est ainsi, que 4 régiments badois, soit en tout 7160 hommes, marchèrent sur Moscou. C'est dans le deuxième régiment badois qu'étaient regroupés les originaires de Waldkirch et de la vallée de l'Elztal. Ils participèrent à la bataille de Smolensk qui dura 8 jours avec un engagement de 360000 hommes. Selon la plupart des écrits, la grande erreur de Napoléon a été de lancer cette guerre sans ravitaillement.La capitale russe, brûlée et abandonnée de ses habitants, fut prise le 15 septembre 1812. La retraite commença le 19 octobre. Ce que subirent les 4 régiments badois fut horrible et se trouve relaté dans des comptes-rendus journaliers rassemblés à la bibliothèque de Donaueschingen. Kaspar Hasenfratz, de Döggingen, raconte : "Notre marche commença à Simonswald en direction de Offenbourg. Jusqu'à Stettin tout alla bien." puis il relate la retraite : "Les 3ème et 4ème régiments badois formaient une grande partie de l'arrière-garde. Beaucoup moururent de faim et de froid. Sur le sol russe 300000 soldats et 150000 chevaux furent brûlés ou enterrés. Des 7000 badois, seuls 400 revinrent au pays".

9 décembre 2012

Jean-Claude Petitdemange a-t-il été au Modem ?

petitdemangeEn réponse au commentaire de Ludwig dans le post précédent, bien sûr que oui ! Et où n'a-t-il pas été ? Comme bien d'autres, il est venu au PS avec d'autres transfuges du PSU pour former le courant des "rocardiens". C'est d'ailleurs avec l'étiquette PSU qu'il s'est présenté dans nos vallées aux législatives de 1973 (suppléant de Robert Boehm) puis c'est au titre du PS qu'il s'est présenté aux cantonales de Saales en 1979, réussissant un score "très honorable" de 3% alors que dans la vallée voisine le PS faisait 49,96 % avec son candidat André Guiot. Par la suite, il fut premier secrétaire fédéral du PS, adjoint de Catherine Trautmann, maire de Strasbourg, conseiller général  à Strasbourg, directeur de cabinet du Premier Ministre Michel Rocard, puis dissident du PS aux municipales, où il fut candidat comme tête de liste du Modem ! C'est Chantal Cutajar qui fut désignée !

Alors, Mr. LUDWIG (pseudo) relisez l'extrait de presse ci-joint concernant Jean_Claude_Petitdemange . Cela vous évitera de traiter les blogueurs de menteurs !

8 décembre 2012

Ils n’ont jamais été préfets, mais ils en touchent la retraite

Prefet_d56f5C’est un scandale français, un de ces abus qui alimentent la rancœur des citoyens contre les politiques. Un de ces arrangements entre amis que l’on cache soigneusement au citoyen, mais qui coûte cher au contribuable. Certains de nos hommes politiques et certains hauts fonctionnaires ont été nommés préfets par nos présidents de la République successifs, ils bénéficient d’avantages liés à cette fonction… mais ils n’en ont jamais exercé la moindre fonction. Parmi ces préfets fantômes, figurent deux stars de la politique, les députés et anciens ministres de François Mitterrand, Michel Vauzelle, 66 ans, et Michel Delebarre, 65 ans.

Tous deux indiquent, sur le site informatique de l’Assemblée nationale, la même profession : préfet. Pourtant, le premier est avocat de profession et le second cadre supérieur de collectivités locales. En fait, ces deux grands notables locaux du Parti socialiste qui n’ont jamais exercé les fonctions de préfet avaient été nommés à ce titre, de manière discrétionnaire, par le président François Mitterrand, en 1985 pour le premier et en 1983 pour le second.

Quel intérêt de nommer un préfet fantôme ? C’est un joli cadeau… financier, facile à comprendre. Le 28 avril 2011, Michel Delebarre a fait valoir ses droits à la retraite de préfet, à l’âge de 65 ans, tout comme l’avait fait le 15 août 2010 Michel Vauzelle. Cela permet à ces deux caciques du PS de toucher aujourd’hui une pension mensuelle de 4.000 € brut, qui vient s’ajouter à leurs indemnités de parlementaires et d’élus locaux : soit 15.124 € brut (Michel Delebarre) et 9.760 € brut (Michel Vauzelle). Sans compter pour chacun une indemnité (forfaitaire) représentative de frais de mandat de député de 6.000 € net. Et cela, en toute discrétion. 

Retraites dorées

D’ici quelques années, lorsqu’ils décideront d’abandonner leurs mandats, ces deux parlementaires pourront cumuler la totalité de leurs retraites de préfet, de parlementaire et d’élu local ! Soit en tout, de l’ordre de 12.000 € mensuels brut pour le premier et 10.000 pour le second. Rappelons que, selon l’Insee, le montant moyen brut des pensions en France s’élevait, en 2009, à 1.196 € par mois… Des montants et des cumuls choquants pour bon nombre des Français.

En juin 2007, à une question de l’hebdomadaire L’Express lui demandant quel était son principal défaut, Michel Delebarre avait répondu : « Je veux tout. » Tout, il l’aura bientôt. En effet, le maire de Dunkerque, président de la communauté urbaine de cette ville et préfet à la retraite abandonnera en septembre prochain son mandat de député pour être tête de liste socialiste aux sénatoriales dans le département du Nord.

Le général de Gaulle, qui ne plaisantait pas avec les finances et la morale publiques, avait mis fin à cette folie des « préfets fantômes », une folie qui perdurait depuis la création de ce corps par Napoléon Ier, en 1800. Autre temps, autres mœurs : avec l’arrivée de François Mitterrand à l’Elysée, en 1981, ce système de copinage, souvent basé sur des relations maçonniques, renaissait de ses cendres. La nomination de préfets « en mission de service public relevant du gouvernement » était alors autorisée par un décret du 23 décembre 1982, à hauteur de 5 % de l’effectif budgétaire du corps des préfets. Aujourd’hui, ce quota de « faux préfets » autorisés représente 7 % des 236 préfets, soit 17 préfets fantômes. Au fil du temps, cela fait des dizaines de faux préfets, nommés de manière totalement discrétionnaire et sans exiger le moindre titre ou diplôme pour exercer ces fonctions. 

6.000 € mensuels sans rien faire

Au bout de quelques mois, ces préfets bidons sont nommés préfets hors cadre. Une voie de garage « royale » (utilisée également pour écarter les préfets qui déplaisent), dont on ne revient jamais, mais qui permet aux intéressés de toucher aujourd’hui 6.000 € brut mensuels en attendant la retraite ou d’être élu sénateur, voire député.

Placé alors en détachement pour exercer son mandat, le préfet parlementaire (deux fonctions officiellement incompatibles selon la loi) ne reçoit plus de l’Etat qu’un tout petit salaire correspondant exactement au paiement de ses cotisations de retraite de préfet. Ce qui a été le cas de Michel Delebarre et de Michel Vauzelle pendant plus de vingt-cinq ans. De plus, en cas d’échec électoral, chacun d’entre eux pouvait coiffer sa casquette de préfet hors cadre et percevoir son salaire plein pot, sans être affecté en poste dans un département.

De 1982 à 1995, François Mitterrand a ainsi nommé près d’une soixantaine de préfets en mission de service public. Parmi eux, dix-sept étaient issus des corps de sous-préfets et administrateurs civils. Agés d’au moins soixante ans, ces vieux serviteurs de l’Etat partaient en retraite quelques mois après leur nomination, qui récompensait leurs loyaux services. Ce qui leur permettait de toucher une pension nettement supérieure à celle à laquelle ils avaient droit pour leur carrière de sous-préfet ou dans l’administration de l’Etat. La deuxième partie de ces préfets en mission de service public (une quarantaine) était en quasi-totalité des membres du PS, des élus de ce parti et des amis ou proches de l’ancien président. Parmi cette quarantaine de privilégiés, les élus ont le droit de cumuler aujourd’hui cette retraite de préfet en mission (4.000 € en moyenne) avec toutes leurs autres pensions liées à leurs mandats électoraux et des emplois privés.

Garantie tous risques pour les courtisans

Cette institution des préfets fantômes n’est en réalité qu’un des systèmes légaux de financement des deux grands partis politiques français, le PS et l’UMP. Depuis sa renaissance « mitterrandienne », le système a prospéré sous Jacques Chirac, y compris lorsque Lionel Jospin était Premier ministre. Ce cadeau présidentiel offre une sorte de garantie tous risques pour les courtisans, les poids lourds et les incontournables de ces deux formations. On recase toujours ses amis ! Voilà pourquoi, chaque mercredi, jour du Conseil des ministres, un « ami » ou un obligé du président de la République, depuis François Mitterrand, peut être nommé préfet « fantôme » chargé d’une « mission (bidon) de service publique relevant du gouvernement ».

Nicolas Sarkozy n’a pas mis fin au système. Son ancien ministre et fidèle conseiller, Brice Hortefeux, 53 ans, en bénéficie. Selon un décret pris lors du Conseil des ministres du 27 avril 1995, il a été nommé préfet, chargé d’une mission de service public relevant de l’action du gouvernement. A l’époque, à la fin des années 1990, ce fidèle de Nicolas Sarkozy tirait ses ressources de son revenu de préfet, soit 40.000 francs brut par mois, et de ses indemnités de conseiller régional d’Auvergne, soit 10.000 francs brut mensuels.

Cette promotion à un poste de préfet fantôme a suscité l’opposition du commissaire du gouvernement, Rémy Schwartz, lors de la séance publique du Conseil d’Etat de novembre 1996. En vain. Car, au bout du compte, à gauche comme à droite, personne ne remet vraiment en cause le système. Tous en profitent, espèrent en profiter ou en faire profiter un ami, un jour ou l’autre. Ce qui est en réalité un scandale d’Etat bénéficie d’un habillage légal dont tous les politiques s’accommodent en silence.

Nommé préfet pour l’empêcher d’être réélu sénateur

Le 11 octobre 2010, le président de la République nommait préfet administrateur des Terres australes et antarctiques françaises (avec résidence dans l’île de la Réunion) le sénateur de Maine-et-Loire, Christian Gaudin, 60 ans. En fait, cet ancien membre du Modem et aujourd’hui du Nouveau Centre avait été élu sur sa propre liste aux sénatoriales de 2011 contre celle du poids lourd local de l’UMP, André Lardeux, 64 ans, ex-président du conseil général. En fait, l’Elysée veut que la droite parte unie aux sénatoriales de septembre 2011 en Maine-et-Loire pour avoir une chance de gagner le siège supplémentaire (le département passe de trois à quatre sénateurs). D’autres sénateurs empêcheurs de tourner en rond pourraient être nommés préfets.

Cette nomination inopinée vise uniquement à déminer une situation bien compliquée dans le département de Maine-et-Loire pour les sénatoriales de septembre 2011. La droite possède deux sénateurs hommes, tous deux poids lourds locaux, et qui ont mené leur propre liste en 2001, l’ancien président du conseil général, André Lardeux, 64 ans, et Christian Gaudin, 60 ans. Tous les deux étaient partants pour se représenter en septembre 2011. La présence de Catherine Deroche colle parfaitement avec la constitution « chabadabada » des listes… De plus, le Maine-et-Loire va encore se jouer à la proportionnelle, car le département gagne un siège de sénateur, en passant de 3 à 4 représentants. N’oublions pas que ce département figure parmi les espoirs de la droite quand à la conquête du quatrième siège : si la droite part unie, elle a une chance de s’emparer de ce siège.

Etant donné qu’elle domine le conseil général et la majorité des communes. Après, c’est aussi stratégique d’avoir quelqu’un comme Catherine Deroche au Sénat : en septembre 2011, elle n’aura même pas un an de mandat et, malgré son expérience et sa présidence de l’association des maires, elle n’a pas le poids nécessaire pour tenter de se faire réélire en montant une liste dissidente. D’autres empêcheurs de tourner en rond pourraient être nommés préfets : Alain Vasselle ou Philippe Marini dans l’Oise, Laurent Béteille pour l’Essonne, Alain Gournac ou Dominique Braye dans les Yvelines, et enfin Christian Demuynck en Seine-Saint-Denis.

Yvan Stefanovitch
C'est sur France Soir ! 
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Quelques préfets retraités qui n'ont jamais exercé : Brice Hortefeux (UMP, ancien ministre et sénateur), Christian Gaudin (UMP, ancien sénateur), André Lardeux (UMP, ancien sénateur), Michel Vauzelles (PS, ancien ministre et sénateur), Michel Delebarre (PS, ancien ministre et sénateur), Jean-Claude Petitdemange (PSU, puis PS, puis UDF, puis Modem, ni ministre ni sénateur, ancien directeur de cabinet de Michel Rocard).
7 décembre 2012

Conseil unique : dans la vallée, ça craint

002Il y en a qui commencent déjà à se remuer juste avant les fêtes pour la campagne du referendum du 17 avril 2013. Il faut dire que dans la période de crise actuelle, et surtout dans les vallées, le sujet numéro un pour certains c'est les institutions ! l'emploi, les salaires, le démantèlement de pas entiers de l'économie, tels les services publics, l'industrie, le petit commerce, l'agriculture, autant de sujets qui passent à la trappe chez un grand nombre de fervents du OUI. Il est vrai, que s'ils veulent arriver aux 25% de votants nécessaires à la validation même d'un résultat, ils ont intérêt à commencer tôt. Mais ceux qui ont collé là, à côté ou sur ces tags, ils auraient pu réfléchir au vote des écologistes qui ont rejoint l'UMP (ou le RUMP ?) et l'extrême-droite. Ce genre de collage, à l'image de la pagaille règnant entre le Haut et le Bas-Rhin, ne va pas encourager les électeurs à aller voter.

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6 décembre 2012

Club d'échecs de Thanvillé

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5 décembre 2012

Le premier radar "tronçon" sur la RN 59

le_radar_troncon_est_implante_sur_la_rn_159_entre_frapelle_et_bertrimoutier_cet_appareil_permet_deDepuis hier, le premier radar automatique fixe de type « vitesse moyenne » – ou radar tronçon – installé en Lorraine est officiellement mis en place dans les Vosges, sur la RN 159 entre les communes de Frapelle et Bertrimoutier. Actuellement, il en existe quatorze autres de ce type en France. « Pour l’année 2012, c’est le 4e radar fixe mis en service dans le département des Vosges par la délégation interministérielle à la sécurité routière », explique Julien Anthonioz-Blanc, sous-préfet, directeur de cabinet de Marcelle Pierrot, préfète des Vosges.

Ce dernier est venu présenter ce nouveau dispositif destiné à faire respecter la limitation de vitesse qui est de 90 km/h sur cet axe de circulation. Un choix qui n’est pas anodin à cet endroit puisque sur la période 2007-2011, on avait dénombré 7 accidents faisant 4 tués et 9 blessés. « En 2012, dans les Vosges, la vitesse excessive ou inadaptée a été la cause principale identifiée de plus d’un tiers des accidents mortels ». Aux côtés du capitaine de gendarmerie Philippe Biette, Alain Habert, responsable de l’Observatoire départemental de la sécurité routière et Lionel Claudel, chef du CEI de Saint-Dié de la Dir Est, le représentant de l’État a expliqué le fonctionnement de cet appareil qui sera mis en service prochainement. Il ne reste plus qu’à fixer les caméras et faire les réglages techniques afin d’être opérationnel.

Sur une portion distante de 2,400 km, deux bornes sont installées à l’entrée et deux autres à la sortie permettant de calculer la vitesse moyenne des usagers de la route. À chaque fois, des caméras fixées sur les mats de 3,50 m de haut liront la plaque d’immatriculation du véhicule (auto, moto, poids lourds) et l’heure de passage. Les contrôles s’effectuent dans le sens Frapelle – Saint-Dié. « Un radar pédagogique sera installé à l’entrée de la zone permettant à l’usager d’avoir une information sur sa vitesse. » A ce jour, le département compte 21 radars tout type confondu.

Depuis le début de cette année, ces appareils ont relevé 110 000 infractions. Une peine de 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende sont requis pour leur dégradation ou leur détérioration.

B. MORVAN (Vosges-Matin)

4 décembre 2012

Libye : Nettoyage ethnique des Libyens noirs

noirsPourquoi les média occidentaux n’en parlent pas ?

Les "rebelles" de Misrata en Libye ont chassé toute la population noire de la ville selon un article du Wall Street Journal intitulé "La ville libyenne déchirée par des luttes tribales" qui fait froid dans le dos.Les "rebelles" essaient maintenant de prendre la ville de Tawergha située à environ 50 km, et se proposent de la nettoyer de tous les noirs dès qu’ils l’auront conquise. Est-ce que ce n’est pas ce qu’on appelle d’habitude un "génocide" ?

Selon l’article du Journal les "rebelles" se considèrent comme des "brigades dont la mission est de purger le pays des esclaves à la peau noire". Le Journal cite un commandant rebelle Ibrahim al-Halbous qui aurait dit, en parlant des Libyens noirs : "Il faut qu’ils fassent leurs valises" et aussi " Tawergha n’existe plus, il ne reste que Misrata."

Vous ne lirez pas cela dans le New York Times qui est devenu un journal aussi corrompu que la vieille Pravda pendant l’ère soviétique. Depuis le début du conflit libyen, les éditoriaux du Wall Street Journal insistent sur le fait que les "rebelles" sont racistes et se sont servi des allégations comme quoi Mouammar al-Kadhafi avait employé des mercenaires d’autres pays d’Afrique pour massacrer les Libyens noirs.
Les preuves de lynchage public de noirs sont disponibles sur le net en faisant une simple recherche sur Google ou Youtube même si le New York Times a complètement ignoré ce fait capital. Peut-on croire que si des gens d’origine africaine contrôlaient les éditoriaux du New York Times ou même ses pages politiques, une information aussi importante et aussi accablante aurait été passée sous silence ?
Si c’était le contraire et que des Libyens noirs se livraient à un nettoyage ethnique contre des Libyens qui n’étaient pas noirs, les gens qui contrôlent les éditoriaux et les pages d’information du New York Times ignoreraient-ils la nouvelle ? De toute évidence, cela n’ennuie pas tellement les sages du Times que des Libyens noirs soient liquidés à cause de la couleur de leur peau.
Au contraire, comme dans un éditorial récent, le New York Times se vante de soutenir la campagne de bombardements de l’OTAN qui a causé la mort de 20 civils rien que cette semaine. Le Times n’a pas non plus mentionné que le réprésentant Dennis Kucinich (Démocrate - NdR) avait demandé que le tribunal criminel international (ICC) mette en examen des commandants de l’OTAN qui auraient commis des crime de guerre en rapport avec les meurtres de civils.
Le Times ne peut pas parler du nettoyage ethnique des Libyens et des immigrants noirs en provenance d’autres pays d’Afrique parce que cela entacherait la réputation des "rebelles" que le Times soutient inconditionnellement bien que le ICC ait rapporté qu’ils avaient commis des crimes de guerre. Le Times préfère s’en tenir à sa narrative simpliste " Le méchant al Kadhafi " et " Les bons rebelles " sans se soucier du fait que, toujours selon le Wall Street Journal, les rebelles soient entraînés par d’anciens leaders d’al-Qaeda qui ont été relâchés de la prison de Guantanamo par les USA.
Le Times a aussi complètement passé sous silence le plan de paix de l’Union Africaine qui appelle notamment à un cessez le feu, à des négociations pour une constitution et des élections démocratiques sous le contrôle de la communauté internationale.
Comment doit-on qualifier le refus du Times de parler du nettoyage ethnique des Libyens noirs par les "rebelles" de Misrata avec l’aide de l’OTAN ? Cela fait-il du New York Times le complice du nettoyage ethnique, lui qui non seulement passe délibérément sous silence ces exactions mais décrit mensongèrement les "rebelles" comme les sauveurs de la Libye ?
3 décembre 2012

La réponse de Denis Petit au maire de Lièpvre

plainteSuite à notre article du 28 novembre intitulé « le maire a déposé plainte contre un blogueur », Denis Petit a souhaité réagir : « Je ne ferai aucun commentaire ici sur les propos qu’a tenu le maire de Lièpvre à mon encontre. Chacun pouvant se faire sa propre opinion sur mes écrits à l’adresse suivante : www.liepvre.com (adresse que j’ai depuis janvier 2007, soit bien avant que la commune de Lièpvre ait son site internet). Je tiens aussi à préciser qu’en date du 7 novembre 2012, le procureur de la République près du Tribunal de Grande Instance de Colmar m’a signifié que compte tenu des circonstances, il avait décidé de ne pas me poursuivre. » (DNA du 3/12/2012)

2 décembre 2012

Le guide vert reprend ses attaques contre le PS

daniel_ehret_le_guide_vertIl a tenu parole ! Notre cher candidat EELV Daniel Ehret des dernières législatives n'a pas attaqué le PS, son allié (paraît-il) sur son blog pendant la campagne électorale, et il a dû vraiment ronger son frein car il l'avait promis devant de nombreux camarades socialistes ! Il est vrai que pendant cette période il cherchait de la "main d'oeuvre bon marché" ainsi qu'un suppléant (bien qu'il eût préféré une suppléante).

Mais les élections sont terminées, et notre "guide vert" ne se sent plus tenu par sa parole. Le parti socialiste redevient donc son "ennemi préféré" ! Il le fait certes à propos d'un sujet national, à savoir le projet d'aéroport de Notre-Dame des Landes, sur lequel il est aussi buté que sur le contournement de Châtenois, et il en profite pour mettre le PS national sur le même plan que l'UMP local?

S'étant vu refuser un stand de distribution de tracts contre ce projet au marché de Sélestat par le maire UMP, il s'en prend à la fois à l'UMP et au PS : "Le maire de Sélestat refusant à des défenseurs de l’environnement le droit de dénoncer publiquement l’obstination dans l’erreur d’un gouvernement de gauche, voilà une situation croquignolette et qui donne à penser, saperlipopette !" Et de continuer à enfoncer le gouvernement : "Cécile Duflot et Pascal Canfin, je vous appelle à l’aide ! Je manque d’argument face à ceux, de plus en plus nombreux, qui me houspillent sur la question des écologistes au gouvernement…" Grâce à qui, EELV a-t-il un groupe parlementaire ? Allez, Ehret, dégage !

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