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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER

7 avril 2023

Au Maroc, indignation après la condamnation des violeurs d’une fillette de 11 ans à deux ans de prison

La clémence du verdict relance le débat sur le sexisme et les droits des femmes dans le pays. Le ministère public avait fait appel du jugement.

marocDeux ans de prison pour avoir violé à répétition une fillette de 11 ans, devenue mère à 12 ans des suites des agressions sexuelles qu’elle a subies pendant des mois. Comment accepter un verdict si peu sévère ? Au Maroc, la condamnation, le 20 mars, de trois personnes accusées d’avoir commis des viols sur la jeune Sanaa, dans un village près de Rabat, n’en finit pas de susciter l’indignation.

Face à un jugement qualifié de « scandaleux », nombre d’associations, d’intellectuels, d’internautes sont montés au créneau pour exiger sa révision et tirer la sonnette d’alarme quant à la « légèreté » des sanctions qui tend à caractériser les affaires de violences sexuelles contre les mineurs et les femmes. Un sit-in est organisé mercredi 5 avrildevant la cour d’appel de Rabat à l’initiative du Printemps de la dignité, une coalition d’associations marocaines de défense des droits humains,tandis que le procès en appeldoit s’ouvrir le lendemain.

« Deux ans de prison quand la loi prévoit jusqu’à trente ans de réclusion pour ce genre de crime ! Quelles circonstances atténuantes les juges ont-ils trouvées ? Dans cette affaire, il n’y a que des circonstances aggravantes. Ce n’est pas une justice que nous avons ! », s’indigne Fouzia Yassine, coordinatrice de la coalition.

Une « injustice inadmissible »

« Est-ce à dire que la vie d’une petite fille ne vaut pas grand-chose ? Son intégrité physique et psychique encore moins ? Ou que la culture du viol fait partie des représentations des juges ? Ou que le corps féminin ne mérite pas protection et respect dans notre société ? », a dénoncé, dans un texte publié sur Facebook, l’anthropologue et écrivaine Yasmine Chami, également à l’origine d’une pétition ayant recueilli plus de 30 000 signatures à ce jour.

La consternation collective a conduit le ministre de la justice à réagir. Dans une déclaration faite samedi à la presse, Abdellatif Ouahbi s’est dit « choqué »par ce verdict, faisant savoir que le ministère public avait fait appel du jugement.

Première à avoir révélé l’affaire, la sociologue Soumaya Naamane Guessousavait dénoncé, dans une lettre ouverte au ministre de la justice publiée le 28 mars sur le site d’information Le360, une « injustice inadmissible ». L’universitaire y relatait l’histoire de Sanaa, originaire d’un village près de Tiflet, fille d’un berger et d’une ouvrière agricole, et déscolarisée.

« Un jour de souk où Sanaa est seule à la maison, elle est violée par un homme de 22 ans. Le viol se perpétue à plusieurs reprises par ce dernier, mais aussi par son oncle, âgé de 37 ans, et par un voisin de 32 ans,raconte au Monde Mme Guessous.L’oncle a une nièce qu’il implique dans leur crime : il lui demande de faire le guet ; l’adolescente assiste aux viols à plusieurs reprises. » Menacée de mort si elle parle, Sanaa garde le silence, toujours selon le témoignage rapporté par Mme Guessous.

Circonstances atténuantes accordées par les juges

« Un jour, poursuit-elle, les trois hommes se rendent compte que Sanaa a le ventre gonflé. Ils font courir la rumeur que la fillette est une dévergondée. C’est là que tout a commencé. » Le père est alerté de ces rumeurs par un voisin et conduit sa fille chez le médecin. Sanaa est enceinte de huit mois. Les trois hommes sont arrêtés. Quelques jours plus tard, Sanaa accouche d’un petit garçon : un test ADN prouve que l’un des violeurs est son père. « Pourtant, aucune loi ne l’oblige à reconnaître l’enfant, encore moins à l’entretenir », déplore Mme Guessous.

Le 20 mars, les trois hommes sont reconnus coupables de « détournement de mineure » et d’« attentat à la pudeur sur mineure avec violence », selon le jugement rendu par la chambre criminelle de la cour d’appel de Rabat révélé par le site Medias24. L’un d’eux est condamné à deux ans de prison ferme et les deux autres à dix-huit mois ferme et six mois avec sursis.Les trois accusés sont également condamnés à payer des dommages pour un montant total de 4 500 euros.Pourtant, le viol sur mineur peut être puni d’une réclusion de dix à vingt ans selon le code pénal marocain. Une peine alourdie de vingt à trente ans s’il y a eu « défloration ». (selon "Le Monde Afrique")

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6 avril 2023

Norvège : quatre morts dans des avalanches, une maison emportée jusque dans la mer par la neige

Un groupe de touristes provenant d’Italie a vu l’un d’entre eux périr sous la coulée de neige. Dans une autre localité, toujours ce vendredi après-midi, deux personnes sont mortes lorsque leur habitation et leur grange ont été emportées par la neige. Une quatrième victime dans une autre avalanche a été recensée dans la soirée.

norv_geLa situation était particulièrement inquiétante ce vendredi soir en Norvège. Quatre personnes, dont au moins un touriste étranger, ont été tuées par trois avalanches survenues vendredi dans l’extrême nord de la Norvège, a annoncé la police locale.

Cinq membres d’un groupe de touristes étrangers ont été happés par une avalanche près du Kavringtinden, un sommet de l’extrême nord du pays, et « l’un est mort », a déclaré pendant une conférence de presse Morten Pettersen, de la police de Troms.

Selon nos confrères du quotidien norvégien Dagbladet, ce sont d’autres membres de ce groupe, peut-être venu voir les aurores boréales selon le média local, qui auraient sorti la victime ensevelie. En vain. Un hélicoptère de sauvetage et d’autres équipes de sauvetage étaient en route pour récupérer les personnes dans la zone.

Le groupe venait d’Italie

« Cinq personnes d’origine étrangère effectuaient une sortie dans la zone. Nous pouvons confirmer qu’une personne est décédée », a déclaré Pettersen. Deux autres membres du groupe ont été blessés, selon lui. La police travaille à l’identification du touriste étranger, a-t-il ajouté. Dan-Havard Johnsen, maire de Lyngen, a déclaré à l’AFP que le groupe venait d’Italie mais que la nationalité du touriste décédé était inconnue.

Dans la soirée, la police a annoncé dans un communiqué qu’une quatrième personne avait été tuée par une autre avalanche, dans la région de Nordreisa. « Cette personne appartenait à un groupe de voyageurs étrangers. Un autre membre du groupe a repéré (la victime) et a alerté les services de secours », a indiqué la police sans spécifier de nationalité. Toujours selon le média local, de nombreuses avalanches ont été constatées ce vendredi. (selon "Le Parisien")

5 avril 2023

Provenchères-et-Colroy – Les parents-d’élèves se mobilisent

45 suppressions de postes dans les écoles des Vosges sont envisagées pour la prochaine rentrée de septembre. Sont notamment concernés le groupement scolaire du Tilleul à Raon-l’Etape ainsi que l’école de Provenchères-et-Colroy.

provench_resAfin de protester contre l’annonce de cette suppression de ce poste, qui concerne l’enseignante des CE1, des parents-d’élèves se sont mobilisés ce vendredi matin, de 8h à 10h, devant l’école de la commune. « Un retrait de poste engendre un plus grand nombre d’élèves par classe, puisqu’ils seront répartis dans 6 classes au lieu 7 de classes actuellement. Cela amène à 2 classes supplémentaires en double niveau GS/CP ou CP/CE1 pour la rentrée 2023 » déplorent les parents-d’élèves, qui ont déposé des pancartes à l’entrée de l’école sur lesquelles on pouvait y lire : « Non aux suppressions des postes », « Stop aux fermetures des classes », « Ne touchez pas à mon école », « Laissez nous nos maîtresses ».

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4 avril 2023

Saint-Dié-des-Vosges : interdiction de chasser le dimanche après-midi

À partir de ce 1er avril, la chasse devient interdite le dimanche à partir de 13 heures dans les massifs forestiers de la Bure et du Kemberg à Saint-Dié-des-Vosges. Une mesure pour permettre aux promeneurs de se balader en toute tranquillité.

chasse1Vous n'entendrez plus de coup de fusil le dimanche après-midi dans les massifs forestiers de la Bure et du Kemberg à Saint-Dié-des-Vosges. À partir de ce 1er avril, la chasse devient officiellement interdite dès 13 heures le dimanche dans ces deux massifs. Si la mesure entre en vigueur ce samedi, elle concernera les chasseurs qu'à partir du dimanche 4 juin, trois jours après la réouverture de la chasse au sanglier.

La chasse déjà interdite le mercredi

les deux massifs concernés (la Bure et le Kemberg) sont des lieux très fréquentés par les habitants pour la promenade dominicale. "C'est une bonne chose, ils pourront se balader en toute tranquillité, se réjouit Jean-François Fleck, vice-président de Vosges Nature Environnement. Sachant qu'il y a eu un certain nombre d'accidents, pas dans les Vosges certes, mais il y a un risque lié à la pratique." Sur la saison 2021-2022, il y a eu 90 accidents de chasse en France.

Cette mesure prise par le conseil municipal de Saint-Dié-des-Vosges vient en complément d'une autre : la chasse est déjà interdite le mercredi dans les quatre massifs autour de la commune vosgienne. "On a accepté cette nouvelle mesure car on se rend compte qu'il y a moins à chasser, la ville gagne du terrain à l'instar du circuit automobile, explique Bernard Fertig, le président de l'Amicale des chasseurs de Saint-Dié. Aussi, on comprend que le bruit des carabines peut être impressionnant pour les enfants. (selon "France Bleu")

3 avril 2023

Villé : la jeune municipalité privilégie les jeunes

La nouvelle municipalité s'était déjà distinguée par la destruction du terrain de sports au bénéfice d'un semblant de parc et d''une mare plus ou moins écologiques dans le cadre d'une soi-disante "trame verte et bleue".

jeux3Et voilà, qu'à l'arrivée du printemps ces jours-ci, il faut se rendre compte que l'aire de jeux de la lisière du Klosterwald est rendue en piteux état. Seuls deux aménagements sont encore fonctionnels ! Les autres ont subi des dégradations et sont donc inutilisables.

Encore une action en faveur des jeunes ! Sans compter l'état d'abandon définitif du parcours de santé !

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2 avril 2023

Le décès d'un bébé sans-abri émeut toute l'Argentine

La petite fille de trois mois vivait dans la rue avec sa famille. Ce fait divers tragique provoque d’autant plus d’émoi qu’il s’est produit au lendemain de la publication des chiffres officiels de la pauvreté.

argentineUne petite fille de trois mois est morte vendredi matin en plein centre-ville de Buenos Aires, à quelques dizaines de mètres à peine de la Casa Rosada, le palais présidentiel. Elle avait passé la nuit dans la rue avec ses parents, un couple de jeunes sans-abri connus des services sociaux.

L’histoire a rapidement fait le tour des chaines de télévision et des médias argentins, avant de se propager sur les réseaux sociaux, provoquant l’émoi et l’indignation des internautes.

L’émotion suscitée par ce fait divers et sa résonance médiatique ont été d’autant plus importantes que l’Institut statistique national avait révélé la veille que près de deux Argentins sur cinq et plus de la moitié des enfants vivent sous le seuil de pauvreté.

1 avril 2023

A nouveau, une équipe de foot à Villé

Oui, mais pour quel terrain de jeu ?

On pensait, notamment au sein de la municipalité, qu'aucune équipe de foot ne verrait plus le jour dans le  bourg-centre ! Loupé, en ce samedi matin, une équipe d'amoureux du ballon rond cherchait à rencontrer le maire : une quinzaine de jeunes villois souhaite participer à la saison 2023/2024. On peut deviner l'embarras des élus municipaux : il n'y a plus de terrain de football ! La plus belle des aires de jeux de la vallée vient d'être transformé en parc de la trame verte et bleue.

FTV3Qu'à cela ne tienne ! Une solution est en train d'être trouvée : la municipalité aurait racheté des parts majoritaires des anciennes FTV (filatures et tissages de Villé) et va ainsi  pouvoir aménager un terrain de football dans la cour de cet ensemble de près de 7 hectares. Evidemment, la pelouse sera remplacée par une aire de macadam, histoire de limiter les frais.

L'ancienne salle des machines serait destinée à devenir une salle des fêtes, qui manque toujours à Villé, les anciens bureaux étant réservés à des vestiaires.

Décidément, à la mairie villoise on a des idées nombreuses et originales... pour le plus grand bénéfice de la vie associative et sportive. En tous cas, l'expérience vaut la chandelle.

31 mars 2023

Au Liban, même le passage à l’heure d’été est chaotique

Le premier ministre intérimaire Najib Mikati avait annoncé la semaine dernière que le changement d’heure se ferait un mois plus tard que prévu. Face au tollé suscité par cette décision, en particulier dans le camp chrétien, le gouvernement a fait marche arrière et fixé le changement horaire à ce jeudi.

libanLes Libanais se sont surpassés dans ce qu’ils savent faire le mieux : ne jamais s’accorder sur rien. Depuis dimanche, le pays vit au rythme de deux fuseaux horaires distincts, la conséquence de la décision du premier ministre intérimaire, Najib Mikati, de retarder le passage à l’heure d’été et du rejet de cette initiative par une partie de la société.

L’ambiance était ubuesque lundi 27 mars au matin : les élèves des écoles chrétiennes, pilier du secteur éducatif, sont allés en classe calés sur l’heure d’été, que suivent aussi certains médias ou entreprises privés. Mais les employés de l’Etat et ceux des banques sont restés à l’heure d’hiver. Une cascade de couacs et de dysfonctionnements semblait guetter le pays en faillite.

Mais la schizophrénie ne devrait pas s’éterniser : M. Mikati a fait marche arrière lundi en début d’après-midi, à l’issue d’un conseil des ministres, en annonçant que le Liban passerait finalement à l’heure d’été dans la nuit de mercredi à jeudi. Il a précisé que son choix initial de reporter le changement d’heure « avait pour but d’alléger [la journée] de jeûne du mois de ramadan », avant de déplorer « des réactions communautaires odieuses. » (selon "Le Monde")

29 mars 2023

Pakistan : nouveau record d'inflation

L'inflation au Pakistan, pays sclérosé par une sévère crise économique, a battu en février un nouveau record jamais vu en plusieurs décennies à 31,5% sur un an, selon des données officielles publiées mercredi, tandis que le Fonds monétaire international (FMI) retient encore à ce stade son crucial plan d'aide. Les prix dans le secteur des transports et des produits alimentaires périssables ont progressé de près de moitié.

pakistan1«Le seuil des 30% est celui où les familles doivent faire des choix et des sacrifices», a noté un analyste, Torek Farhadi, auprès de l'AFP. Des années de mauvaise gestion financière et d'instabilité politique ont fait plonger l'économie pakistanaise au bord de la faillite. La situation a été exacerbée par la crise énergétique mondiale et des inondations ayant dévasté un tiers du pays en 2022.

Les réserves en devises étrangères du Pakistan, qui détient l'arme nucléaire, n'atteignent plus que 3,25 milliards de dollars (l'équivalent de seulement environ trois semaines de financement des importations), ce qui paralyse ses chaînes d'approvisionnement et entraîne la fermeture de nombreuses usines. Pour faire sortir son pays de cette spirale, le Premier ministre Shehbaz Sharif se débat pour ré-activer la prochaine tranche d'un programme de prêt de 6,5 milliards de dollars conçu avec le FMI en 2019.

Une inflation au plus haut depuis 48 ans

Mais l'institution internationale exige avant de le verser des réformes drastiques incluant des hausses d'impôts et une baisse importante des subventions, ayant toutes les chances de déplaire à des électeurs qui vont être sollicités pour des élections générales au plus tard en octobre. Une délégation du FMI a passé dix jours au Pakistan début février. Elle en est repartie sans être parvenue à un accord avec les autorités pakistanaises.

Islamabad a pourtant affirmé que les deux parties étaient proches d'une entente sur les termes mais le déblocage de cette tranche se fait toujours attendre. Les analystes s'attendent à ce que l'inflation continue de grimper même si un accord finissait par être trouvé. L'inflation avait déjà atteint en janvier son plus haut niveau depuis 48 ans au Pakistan (depuis mai 1975) à 27,55%. (selon "Le Figaro")

28 mars 2023

Non à la retraite à 64 ans !

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