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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER

17 juin 2023

La vallée de Villé et le contournement de Châtenois

Grande mobilisation des élus de la vallée de Villé pour la manifestation du 3 juin à Châtenois. Personnellement j'ai rencontré 2 maires, ce qui est déjà beaucoup pour un ex-canton de 18 communes. Une manif annoncée à Villé au conseil municipal du mois de mai avec parution dans la presse à la mi-juin. Pas étonnant donc si le développement économique du secteur laisse à désirer, et si des usines fermées depuis plus de 20 ans, telles les FTV à Villé, tardent à réouvrir. Pas étonnant que les bouchons de Châtenois continuent de laisser les salariés de la vallée à une heure de leur lieu de travail. Et tant pis pour le manque de sécurité. Mais au fait quelle est la position du maire ? Le compte-rendu n'est pas très explicite !

WACH

FTV2

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16 juin 2023

En Corée du Nord, accéder à internet est quasiment impossible

Et ce n'est pas à cause de problèmes techniques !

cor_e_du_nordDans nos sociétés occidentales, il paraît presque impossible de se passer d'une connexion internet aujourd'hui. Pourtant, presque 2,7 milliards de personnes, soit près d'un tiers de la population mondiale, n'y avaient toujours pas accès en 2022. Les Nations unies souhaitent que ce problème soit réglé d'ici à 2030. Mais cet objectif semble difficilement atteignable dans des dictatures comme la Corée du Nord.

Le média américain Wired s'est intéressé à la quasi inexistence de l'accès au réseau dans ce pays de l'est de l'Asie. «Pour des millions de personnes en Corée du Nord, internet n'existe tout simplement pas», constate le magazine. Il y a bien un système d'intranet, appelé Kwangmyong («étoile brillante»), mais celui-ci est massivement censuré et reste inaccessible à la majorité de la population.

Encore cinq minutes...

Qui de mieux pour en parler que les Nord-Coréens eux-mêmes? Une ONG sud-coréenne, la People for Successful Corean Reunification (PSCORE), a récolté le  témoignage direct de 24 rescapés du régime de Kim-Jong-Un et en a sondé 158 autres. Parmi eux, le chercheur nord-coréen Kim Suk-han (il s'agit d'un pseudonyme) déclare par exemple n'avoir utilisé internet que cinq fois dans son pays.

Surfer sur le web n'est pas chose aisée dans ce pays. Les citoyens ne peuvent y accéder que depuis des lieux officiels, et donc très surveillés. «Une personne est assise entre deux internautes et surveille constamment ce que les gens recherchent, décrit Kim Suk-han. Toutes les cinq minutes, l'écran se fige automatiquement et le contrôleur doit s'identifier avec son empreinte digitale pour autoriser une utilisation prolongée du net.»

Les contraintes ne s'arrêtent pas là: la durée d'usage est aussi limitée à une heure. Si la personne veut profiter du web plus longtemps, il lui faut une autorisation officielle, qu'elle mettra environ deux jours à obtenir. Pas question de trop profiter non plus: si on demande trop de dérogations, on doit attendre plus longtemps pour en obtenir, explique Kim Suk-han.

Contourner le système, mais à quel prix ?

Le régime communiste n'est pourtant pas entièrement coupé de la technologie. Selon le site d'information spécialisé 38 North, 50% à 80% des adultes nord-coréens auraient un téléphone portable. Mais ces appareils sont également très surveillés: des captures d'écran sont automatiquement réalisées très régulièrement («quelques minutes» seulement les séparent l'une de l'autre), la connexion est très lente et la censure omniprésente.

«Les Nord-Coréens ne peuvent pas utiliser [leurs portables]. Non pas à cause de soucis liés aux infrastructures du pays ou parce que les conditions de vie seraient mauvaises, mais à cause de la politique du gouvernement», explique Nam Bada, secrétaire général de PSCORE.

Comme souvent dans les dictatures, les élites seules peuvent profiter du système complet. Une douzaine de familles liées à Kim Jong-un et certains étrangers auraient en effet un accès complet à internet. Quelques milliers d'autres personnes peuvent de leur côté naviguer sur une version ultra-censurée du web, selon le rapport de PSCORE, qui souligne également que les Nord-Coréens autorisés à voyager à l'étranger peuvent parfois accéder au web lors de leur déplacement.

À côté du World Wide Web, l'intranet local Kwangmyong, qui ne comptait qu'une petite trentaine de sites en 2016, paraît bien ridicule. Mais cela ne l'empêche pas d'être au-dessus des moyens de nombre de Nord-Coréens, qui ne peuvent donc y accéder que depuis les ordinateurs de bâtiments officiels –sous surveillance, donc, et au sein des rares endroits connectés.

15 juin 2023

Villé : marché du terroir

terroir

Rappel : le marché "terroir et traditions" fut lancé à l'été 2001 par la municipalité villoise, animé par les conseillers Jean-Louis Boehler et Dominique Meister. Il débutait à la mi-mai pour se terminer à la mi-septembre.

14 juin 2023

Fidji se rapproche de la Nouvelle-Zélande et de l’Occident, au détriment de la Chine

L'Occident et ses alliés marquent un point face à la Chine pour le contrôle de l'Indo-Pacifique. En visite en Nouvelle-Zélande, le Premier ministre des Fidji a annoncé le réexamen d'un accord de coopération policière avec Pékin. En revanche, un accord de défense avec Wellington devrait être bientôt signé.

fidjiAccueil maori et réception chaleureuse pour Sitiveni Rabuka à Wellington. Le Premier ministre des Iles Fidji a annoncé le réexamen et très probablement l'annulation, au moins partielle, d'un accord de coopération policière signé par son prédécesseur avec Pékin. Cet accord permet notamment à des policiers chinois d’être basés aux Fidji et comporterait même un volet militaire.

Coopérer avec les pays qui ont des valeurs « similaires aux nôtres »

Malgré la puissance financière de l’Empire du Milieu, Sitiveni Rabuka préfère coopérer avec des pays comme la Nouvelle-Zélande, qui ont les mêmes valeurs que le sien." Si nos valeurs et nos systèmes diffèrent, quelle coopération pouvons-nous obtenir d'eux (les Chinois)? Nous devons réexaminer cette question avant de décider si nous revenons à cet accord (avec la Chine) ou si nous reprenons la coopération, comme par le passé, avec ceux qui ont des valeurs et systèmes démocratiques, une législation et une application de la loi similaires aux nôtres, etc… "

Accord de défense et aide néo-zélandaise face au changement climatique

Bien que Pékin ait déclaré auparavant que les accords de sécurité avaient bénéficié aux Fidji et qu’elle espérait poursuivre la collaboration, la question semble tranchée dans un sens négatif. La Nouvelle-Zélande et les Fidji doivent même finaliser prochainement un accord de défense dont Sitiveni Rabuka a détaillé le contenu : " cet accord permettra aux personnels de la défense de s'engager dans différents domaines, notamment le renforcement des capacités et l'amélioration des compétences. L'exposition aux nouvelles technologies, l'interopérabilité et le soutien technique, entre autres. "

Chris Hipkins, le Premier ministre néo-zélandais a aussi annoncé une aide de 6,29 millions d’euros (752,46 millions de francs pacifique) pour aider les Fidji à s’adapter au changement climatique.

Un rapprochement préparé et attendu

fidji1Le rapprochement de Fidji avec la Nouvelle-Zélande, et donc plus généralement  avec les Occidentaux, ainsi qu’avec leurs grands alliés régionaux, a été préparé. Récemment, la Corée du Sud, l’Inde et les USA ont tendu la main aux Etats insulaires comme l’a souligné Sitiveni Rabuka : " notre région a attiré beaucoup d'attention ces derniers temps et les deux réunions de haut niveau que nous venons de conclure récemment en Papouasie-Nouvelle-Guinée avec l'Inde et les États-Unis montrent clairement l'importance que nos partenaires accordent à cette question dans le Pacifique ".

Ce rapprochement était attendu aussi. La politique "Look North" de Frank Bainimarama, son prédécesseur, visait à resserrer les liens avec la Chine au détriment de ceux traditionnels avec l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Sitiveni Rabuka, lui, souhaitait faire machine arrière. Washington a d’ailleurs salué son arrivée au pouvoir en décembre dernier. Dans un communiqué, Joe Biden, le président américain, n’a pas caché  pas son enthousiasme : " dans les années à venir j'ai hâte de continuer à renforcer les liens entre nos populations et à concrétiser notre vision partagée d'une région indo-pacifique paisible et prospère ".

 Les Occidentaux et leurs alliés marquent un point mais Pékin garde des atouts

Avec la décision fidjienne, l'Occident semble avoir amélioré sa position face à l'Empire du Milieu sur l’échiquier indo-pacifique. Toutefois, les Chinois ont un atout important (mais pas moral) dans les relations internationales. Contrairement à celle des Occidentaux, leur aide n’est pas conditionnée par des exigences en matière de Droits de l’Homme ou de lutte contre la corruption. Dans de nombreux pays ces critères sont rédhibitoires. La bataille est donc très loin d’être terminée. (Selon "Franceinfo")

13 juin 2023

« Maman est morte » : les premiers mots des enfants délivrés dans la jungle

Après quarante jour en jungle colombienne, les quatre survivants se sont exprimés pour la première fois sur leur survie en ce milieu hostile.

colombie1Après quarante jours à errer dans la jungle colombienne, quatre enfants indigènes ont été retrouvés sains et saufs. Pour la première fois depuis l'expédition, les membres de la garde qui les ont retrouvés se sont exprimés à la télévision. Les premiers mots des enfants furent « j'ai faim » et « ma maman est morte ». Des images du sauvetage ont été diffusées ce dimanche 11 juin à la télévision colombienne. On y voit des enfants éreintés, particulièrement amaigris avec la plus petite (qui est encore un bébé) dans les bras d'un sauveteur.

« Nous avons retrouvé les enfants. Merci à Dieu ! » commente l'un d'entre eux, des membres de la garde indigène. L'un chante, un autre fume du tabac (une plante sacrée chez les indigènes) et remercie avec allégresse. Lesly (13 ans), Soleiny (9 ans), Tien Noriel (5 ans) et Cristin (1 an) ont été retrouvés vivants vendredi après-midi par ces sauveteurs, alors qu'ils erraient seuls dans la jungle depuis le crash le 1er mai du petit avion Cessna 206 à bord duquel ils voyageaient avec leur mère, le pilote et un proche. Les trois adultes sont décédés dans l'accident. Invitée en plateau de la RTVC (la TV publique), l'équipe des indigènes qui a retrouvé les enfants dans la jungle a raconté ce moment extraordinaire

« Ce sont des héros »

« La fille aînée, Lesly, en tenant la petite par la main, a couru vers moi. Je l'ai prise dans mes bras, elle m'a dit : “j'ai faim” », a raconté Nicolas Ordoñez Gomes, l'un des membres de l'équipe. « J'ai demandé où est le garçon. Il était allongé à côté. Après un premier câlin, et lui avoir donné un peu de nourriture, il s'est levé et il m'a dit, très conscient de ce qu'il disait : “ma maman est morte” ». (selon "Le point")

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12 juin 2023

Zimbabwe : la fortune de la famille Mugabe dévoilée

Le divorce de la fille de l'ex-président du pays a eu des conséquences inattendues. Des documents judiciaires répertorient des biens d'une valeur de près de 80 millions de dollars.

zimbabw_1Le divorce engagé par la fille de l'ex-président zimbabwéen Robert Mugabé, mort en 2019, a levé le voile sur l'extrême richesse amassée par la famille de l'ancien dirigeant, des documents judiciaires répertoriant des biens d'une valeur de près de 80 millions de dollars. Bona Mugabe, 33 ans, a engagé une procédure de divorce d'avec Simbarashe Mutsahuni Chikore, un ancien pilote de ligne, après neuf ans de mariage.

Dans des documents judiciaires vus par l'AFP, Simbarashe Mutsahuni Chikore répertorie les actifs appartenant uniquement à Bona Mugabe ou détenus conjointement par le couple : des dizaines de propriétés, des fermes, des voitures de luxe et près d'un million de dollars en liquide. Simbarashe Mutsahuni Chikore s'oppose au divorce mais réclame, s'il était accordé, de bénéficier de la garde conjointe de leurs trois enfants et d'une part des actifs que le couple a acquis ensemble.

Une diversité d'actifs

La diversité et la valeur des actifs répertoriés dans le cadre de sa requête risquent de susciter la colère de nombreux Zimbabwéens, au moment où le pays lutte contre la pauvreté, des coupures d'électricité récurrentes et une sévère inflation. Parmi les actifs, figurent 21 fermes et plus de 25 propriétés dans les quartiers chics de la capitale Harare, dont l'une évaluée à 40 millions de dollars, et un hôtel particulier à Dubaï.

Simbarashe Mutsahuni Chikore recense aussi de nombreuses voitures, dont une Rolls Royce d'une valeur de 800.000 dollars et trois Range Rover. Bona Mugabe détient en outre «une somme substantielle d'argent liquide en devises étrangères, dont le montant exact devrait être divulgué au tribunal», et a retiré «des espèces d'une somme de 760.000 dollars dans un sac» de la résidence du couple, selon les documents.

Robert Mugabe, qui a dirigé le pays de son indépendance de l'empire britannique en 1980 jusqu'en 2017, chassé par un coup d'État, est mort à Singapour en 2019 à l'âge de 95 ans. Les détails de sa succession publiés en 2019 ont montré qu'il avait laissé derrière lui 10 millions de dollars, 10 voitures, une ferme et deux maisons, des voix estimant alors que la richesse de la famille était largement plus conséquente. (selon "F/international")

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11 juin 2023

Plattaschlackerbalade et produits locaux

En ce jour la "marche gourmande" est lancée ! Et pour la restauration, les produits locaux (pardon, "des spécialités concoctées par des artisans locaux") sont annoncés ! Et même l'animation semble très locale à lire son intitulé "Plattaschlackerbalade" ! Mais alors, pourquoi chercher les boissons des entrées,  du plat et du fromage à Blienschwiller, alors que nous avons du très bon vin dans la vallée, notamment à Albé ? Le tout annoncé dans le bulletin municipal "Villé-infos" paru ces jours...

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10 juin 2023

Le Togo épinglé par la Cour de justice de la Cédéao

Ce mercredi 7 juin, les juges ont demandé à l'État de libérer dix détenus arrêtés en 2019, suite à des violences que le gouvernement togolais avait dénoncées comme une insurrection armée. L'ASVITTO, l'Association des victimes de la torture au Togo ont dénoncé la torture, les traitements dégradants et inhumains dont ces prisonniers ont été victimes durant leur détention.

L'ASVITTO, l'Association des victimes de la torture au Togo ont dénoncé la torture, les traitements dégradants et inhumains dont ces prisonniers ont été victimes durant leur détention. L'ONG a porté l'affaire devant la juridiction régionale dont les magistrats ont entendu les arguments et ordonné la libération immédiate de ces dix Togolais.

togoLa Cour de la Cédéao demande aussi à Lomé d'enquêter et d'arrêter les auteurs des mauvais traitements et, enfin, de verser des indemnités aux victimes. Un verdict qui satisfait pleinement le président de l'ASVITTO, Monzolouwè Atcholi Kao, au micro de Sébastien Nemeth de la rédaction Afrique.

« C’est un sentiment de satisfaction. Toutes nos requêtes ont été prises en considération et le droit a été dit devant cette juridiction. Bien évidemment, nous recevons déjà les appels venant des proches de ces personnes arrêtées et qui expriment leur satisfaction totale et nous expriment leur gratitude. Cette décision vient les consoler. Nous espérons que cette fois-ci, l’État va compatir pour les libérer immédiatement et sans conditions.

Connaissant l’état d’esprit de nos autorités, nous savons que ça ne va pas être facile, mais étant donné que nous avons déjà une base judiciaire solide, (à savoir) la décision de cette cour… Nous avons des autorités qui n’entendent pas raison rapidement, et il va falloir aussi faire un travail, un plaidoyer, pour que cette décision puisse être rendue. »

Une source gouvernementale a expliqué que les autorités n'avaient pas encore connaissance de cette décision et qu'elles attendaient une notification de la justice avant de réagir. (selon "RFI")

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9 juin 2023

Côte d’Ivoire: l’expérience encore timide du recyclage des déchets plastiques

La journée mondiale de l’environnement est célébrée cette année en Côte d’Ivoire. L’accent est mis sur la sensibilisation autour des déchets plastiques. Abidjan, la capitale économique, compte quelques start-up qui ont mis en place un système de collecte auprès des habitants et de recyclage des déchets plastiques.

c_te_d_ivoireCe matin, dans la commune de Yopougon, plusieurs femmes portent à bout de bras des grands sacs remplis de bouteilles en plastique vides. Eugénie Konan est responsable d’un site de collecte. Elle inspecte et pèse chaque sac, avant de déterminer la valeur des déchets :« Je vérifie. Ça c’est effectivement des matières que je recherche, je pèse… Ici, il y a deux kilos. On trie et puis on prend ce qui nous arrange, le reste, on le rend ».

L’entreprise achète ses plastiques à 50 Francs CFA le kilo. C’est une source de motivation pour Bernadette, la cinquantaine, qui a fait de cette activité une profession : elle repère, collecte et trie chaque jour les déchets plastiques de son quartier. « Je me déplace moi-même, je collecte les déchets dans certains endroits comme les maquis, les restaurants etc. J’arrive à gérer mon quotidien et à éponger certaines dépenses », affirme Bernadette.

Ces bouteilles en plastique sont ensuite compactées et acheminées sous forme de « balles de plastique » dans l’usine de Recyplast, une start-up créée en 2019. Chaque année, cette entreprise collecte 2 000 tonnes de déchets en plastique. Pierre Gagas est chargé de programme chez Recyplast : « Tous les plastiques qui arrivent à l’usine sont pesés puis broyés. Après ces étapes, on lave les déchets plastique et il y a une catégorie de plastique que l’on peut valoriser qui est transformée et vendue localement. Tous les autres plastiques de type PET, c’est-à-dire les bouteilles de soda, d’huile, sont broyés et vendus à l’export. »

Au-delà de cette activité, cette entreprise tente, à son échelle, d’inculquer à travers la collecte de déchets plastique, une culture de la préservation de l’environnement auprès des populations. Pour Abdoul Karim Bakayoko, le responsable de l’approvisionnement, « au-delà de l’aspect financier, l’entrepreneur peut lui-même motiver les particuliers à ne plus jeter leurs déchets plastique, les motiver à trier pour les revendre. »

Près de 400 000 tonnes de déchets plastique sont générées dans tout le pays chaque année. Et moins de 10% de ces déchets sont recyclés par de petites entreprises. (selon R.F.I.)

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8 juin 2023

6G : la Finlande et les États-Unis unissent leurs forces contre la Chine

La Finlande et les États-Unis ont signé vendredi (2 juin) à Helsinki une déclaration commune sur la coopération dans le domaine des communications 6G, marquant selon eux une réponse du « monde libre » face à la technologie chinoise.

finlande

L’accord a été signé par le ministre finlandais des Affaires étrangères, Pekka Haavisto (Verts), et le secrétaire d’État américain, Antony Blinken.

« En collaboration avec leurs alliés et partenaires », les États-Unis mobiliseront « des centaines de milliards de dollars pour financer des infrastructures de haute qualité dans les pays qui en ont le plus besoin », a déclaré M. Blinken.

Ces infrastructures seront construites « de manière transparente », a-t-il ajouté.

La coopération entre la Finlande et les États-Unis dans le domaine de la recherche scientifique, de la normalisation et du développement technologique vise à « créer une approche mondiale commune vers des technologies durables, compétitives, sûres, fiables et des technologies 6G neutres du point de vue des fournisseurs », peut-on lire dans la déclaration officielle.

S’adressant à Helsingin Sanomat dans un grand entretien, M. Haavisto n’a pas hésité à mentionner la Chine — une mention omise dans la déclaration officielle cependant, qui se concentre plutôt sur la coopération entre les États-Unis et la Finlande.

Les États-Unis et la Finlande souhaitent un système 6G « démocratique, transparent et respectueux des droits de l’homme », a indiqué M. Haavisto.

« La Chine est un partenaire commercial important tant pour les États-Unis que pour la Finlande, mais nous avons été témoins de ces dépendances négatives, en particulier tout au long de la crise du coronavirus », a-t-il ajouté.

De son côté, Risto E.J. Penttilä, PDG de Nordic West Office, un groupe de réflexion et de conseil en affaires internationales, a souligné la portée mondiale de l’accord.

« La 6G fait partie de la stratégie globale de l’OTAN et de sa vision de l’avenir. Selon cette stratégie, le monde libre et les démocraties doivent disposer d’une technologie fiable et d’un réseau 6G fiable », a-t-il déclaré, notant que cette technologie « peut être fournie par les Finlandais et les Suédois, ce qui signifie qu’il ne serait pas nécessaire de s’appuyer sur la technologie chinoise ».

« Cela fait partie du grand jeu mondial entre la Chine et les États-Unis, dans lequel la Finlande et la Suède auront un rôle important à jouer », a conclu M. Penttilä. (selon "Euractiv")

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