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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER

14 octobre 2018

La Volksmusik prépare Noël dès maintenant

Le 2 décembre à Hirtzfelden

volksmusik

 

 Silvanas - Zanzibar (offizielles Video)

Alexandra Schmied - Keine Angst vor großen Mädchen.

Matrosen in Lederhosen - Auf dem Oktoberfest 2018

Bergtal Echo in Bad Bellingen

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13 octobre 2018

Plein-emploi dans l'Ortenau

Le taux de chômage passe en-dessous de la barre psychologique des 3%. Désormais, on peut vraiment parler de plein-emploi.

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On s’y attendait un peu. Le taux de chômage dans l’Ortenau voisine vient de passer en-dessous de la barre des 3% – avec un taux de 2,9%, on peut techniquement parler de «plein-emploi». Si cela constitue sans doute une bonne nouvelle pour les voisins badois, cette assertion de «plein-emploi» n’est qu’une prise de vue instantanée qui, en fait, cache d’autres problèmes réels.

En principe, les Badois devraient sabler le champagne à l’annonce de ces chiffres ; mais à bien y regarder, ces chiffres ne sont pas si bons que ça. Car le « plein emploi » dans une société vieillissante comme l’Allemagne, n’est autre que la promesse d’une forte baisse de la productivité du pays et ce, à un moment où un nombre décroissant d’actifs doit supporter les retraites d’un nombre croissant de retraités – les problèmes sont programmés.

Aujourd’hui déjà, de nombreuses entreprises allemandes peinent à trouver la main d’œuvre qualifiée dont surtout les industries nouvelles ont besoin. Conséquence : de plus en plus d’entreprises se voient obligées de se délocaliser là où cette main d’œuvre est disponible – ce qui constitue une perte de la force d’innovation de l’économie allemande.

Bien entendu, les chiffres annoncés sont positifs. Un faible taux de chômage se traduit logiquement par moins de dépenses sociales et par plus de recettes fiscales. Mais pendant combien de temps ? En vue des changements démographiques, l’économie allemande se doit d’innover, d’être à la pointe des évolutions technologiques. Mais voilà : les entreprise qui excellent dans ce domaine peinent de plus en plus à embaucher des talents. A terme, cela conduira à une perte de vitesse de la force de l’ingénierie allemande, et la dépendance allemande du secteur de l’automobile fera le reste. Car dès 2035 et l’interdiction des moteurs à combustion, même l’industrie de l’automobile allemande risque de rencontrer de sérieux problèmes.

Donc, les chiffres du marché de l’emploi allemand sont effectivement positifs, mais pas davantage qu’une prise de vue instantanée. Le « modèle allemand » risque de s’essouffler rapidement ; et si l’Allemagne ne trouve pas rapidement une toute nouvelle approche à son économie, l’implosion de ce « modèle » est déjà programmée.

Dans un monde en pleine mutation, l’Allemagne est en perte de vitesse dans les secteurs d’innovation. Le pays est trop attaché à des technologies dont la fin est déjà décidée, et il manque la force d’innovation d’une jeunesse bien formée. Si aujourd’hui, l’Allemagne se vante toujours d’être le « premier de la classe », elle risque de porter le bonnet d’âne dès demain. Ou après-demain. (selon "Eurojournalist")

12 octobre 2018

La politique inhumaine de l'administration Trump

Une fillette de deux ans comparaît seule devant un tribunal américain

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Elle n'a que deux ans, mais Fernanda Jacqueline Davila, une petite migrante originaire du Honduras, a dû comparaître seule devant un tribunal américain. Une situation ubuesque qui scandalise une partie des Américains.

Une situation à peine croyable

La petite Fernanda et sa grand-mère sont entrées illégalement aux États-Unis au mois de juillet dernier, dans l’espoir de trouver une vie meilleure. En vain: la gamine s'est retrouvée dans une situation à peine croyable, face à la justice américaine... 

Le New York Times a rencontré la grand-mère: "J’avais décidé de l’emmener en Amérique pour qu’elle vive dans un meilleur environnement et qu’elle ait surtout un avenir."

Mais c'était compter sans la très dure politique migratoire de l’administration Trump: la fillette de deux ans a été séparée de force de sa mamie... avant d'être placée dans un centre de détention pour enfants migrants.

Renvoyée au Honduras

Lundi 8 octobre, Fernanda a dû comparaître devant la justice américaine... Face à la cour, il a été établi qu'elle ne parlait pas anglais, ce qui devait motiver son renvoi.

Dans son siège trop grand pour elle, l'enfant, accompagnée par une assistante sociale inconnue mais sans sa grand-mère, a d'abord pleuré...

"Quel âge avez-vous?", lui a demandé la juge Zagzoug, quand elle a cessé de pleurer. Avant d'enchaîner: "Parles-tu espagnol?Un interprète s'est penché vers l'enfant, lui posant la question en espagnol. Fernanda est restée silencieuse, "hochant la tête", selon l'interprète, visiblement gênée par ce cas inédit.

La juge a fait comparaître une trentaine d'enfants, âgés de 2 à 17 ans. Fernanda est passée en 26e position. 

Le jugement est tombé : expulsion. Il a été décidé qu'elle rejoindrait ses grands-parents dans son pays d'origine - lesquels ont d'ailleurs tout fait, depuis plusieurs mois, pour récupérer l'enfant. 

Jusqu’ici, Fernanda Jacqueline Davila est la plus jeune migrante à comparaître - seule - devant la justice américaine. Mais elle est loin d’être la seule : de nombreux enfants migrants sont arrachés à leurs parents et vivent un véritable traumatisme depuis le durcissement de la politique migratoire de Donald Trump.

11 octobre 2018

Délibérations du conseil départemental 67

Voilà ce qui concerne notre canton Mutzig - Villé

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C'est le 1er octobre qu'a siégé la commission permanente du Conseil Départemental, sous la présidence de Frédéric Bierry et en présence de notre représentante Frédérique Mozziconacci.

Nul doute que ce sont les plus importantes décisions qui concernent notre grand canton depuis le début de son mandat, qu'il est venu annoncer au marché de Villé ! Cela en valait la peine ! Un grand merci reconnaissant à notre représentant bruchois. Et après une matinée si occupée, bon appétit, monsieur le président.

CD

Et un peu aussi pour notre bourg-centre :

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10 octobre 2018

Visite présidentielle à Villé !

Bierry arrive ! On nettoie les rues !

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Quand je parle de visite présidentielle, ce n'est évidemment pas à Macron que je pense ! Mais au président du Conseil Départemental 67 Frédéric Bierry qui est aussi le représentant de notre canton Mutzig-Villé. Les ouvriers communaux se sont dévoués pour poser les panneaux d'interdiction de stationner pour que le balayage soit impeccable. Dès mardi soir à 17h56, le maire de Villé a d'ailleurs prévenu les élus pour les inviter à être présents dès le lendemain matin aux côtés de notre président bas-rhinois. Sûr qu'avec une nuit de délai, nos conseillers municipaux seront présents et nombreux aux côtés du maire. Heureusement que la visite a lieu ce mercredi, les élèves des écoles auront toute latitude pour se rendre dans les rues du vieux Villé en agitant de petits drapeaux tricolores (distribués gratuitement par la mairie?)

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On se demande d'ailleurs à quelle occasion Bierry vient en pélerinage à Villé. Accueil des premiers réfugiés à l'ancienne gendarmerie de Villé ? Nomination d'une nouvelle première adjointe ? Mise à disposition d'un fonds départemental exceptionnel pour finaliser l'élimination des friches agricoles, administratives ou industrielles ? Remise en état des voies communales et notamment des chemins ruraux et forestiers ? Ou viendra-t-il faire quelques courses au marché (achat d'un poulet grillé, de quelques sacs de pommes de terre et d'une nouvelle veste ?). Et aurons-nous droit à un beau discours qui sera retransmis en direct à la télévision ? 

Tous ceux qui espèrent des réponses claires et précises de la part de notre personnalité départementale, rendez-vous au marché de Villé ce mercredi !

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9 octobre 2018

Réfugiés en Australie

Fermeture du centre de détention de réfugiés de l'Île Christmas

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L'Australie a annoncé vendredi la fermeture d'un camp de rétention controversé pour demandeurs d'asile situé sur l'île Christmas, dans l'océan Indien, en claironnant le succès de sa politique très dure contre les clandestins tentant de gagner son territoire. 

Canberra est vivement critiqué pour cette politique très restrictive mise en oeuvre en 2013 par les conservateurs et qui consiste à repousser systématiquement les bateaux de réfugiés tentant de gagner illégalement ses côtes. 
Les migrants qui y parviennent sont relégués pour des durées indéterminées dans des camps de rétention sur l'île de Manus, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, sur la minuscule île du Pacifique de Nauru, ou sur l'île Christmas, le temps que leur demande d'asile soit instruite. 
"Le centre (de détention de l'île Christmas) est désormais fermé, la trentaine de détenus qui s'y trouvaient toujours ont été transférés ce week-end dans des installations d'Australie continentale", a déclaré à l'AFP David Coleman, porte-parole du ministère de l'Immigration. 
L'île Christmas se trouve à 2.300 kilomètres au nord-ouest de Perth, capitale de l'Etat d'Australie-occidentale. Ouvert en 2008, son camp de détention de migrants a été le théâtre d'émeutes, de suicides ou encore d'actes d'automutilation. 
Canberra justifie sa politique contre les réfugiés par la nécessité de lutter contre les gangs de passeurs et de dissuader les migrants tentant la périlleuse traversée vers l'Australie. 
Le gouvernement australien essuie depuis des années les foudres des organisations de défense des droits de l'homme en raison du maintien sur des durées extrêmement longues des réfugiés, et notamment d'enfants, dans ces installations où les conditions de vie sont très dures. 
Même si la demande d'asile est fondée, ces clandestins ne sont pas autorisés à s'installer sur le sol australien. Ils ont le choix entre aller daA une époque, les arrivées de clandestins originaires du Moyen-Orient ou d'Afghanistan étaient presque quotidiennes, quand leurs embarcations parties d'Indonésie ou du Sri Lanka ne faisaient pas naufrage en route. 
"Au plus fort, en juillet 2013, il y avait plus de 10.000 personnes dans les centres de détention pour migrants, dont 2.000 enfants", a déclaré M. Coleman, en dénonçant la responsabilité des précédents gouvernements travaillistes. 
"Ce gouvernement a arrêté les bateaux, mis un terme au trafic maléfique par les gangs de passeurs et sorti ces enfants de détention." 
Cette politique a effectivement été couronnée de succès, en ce que le nombre des arrivées s'est réduit à peau de chagrin, mais elle a divisé l'opinion australienne et terni la réputation internationale du pays.  
Nombre d'ONG ont ainsi étrillé une Nation très riche tournant le dos à des populations vulnérables. 
Le camp de l'île Christmas, qui compta aussi plus récemment des condamnés étrangers de droit commun dont les titres de séjour avaient été annulés, fut le théâtre d'une violente émeute en novembre 2015 après le décès d'un demandeur d'asile. 
Des renforts de la police australienne avaient été envoyés pour faire face à des prisonniers armés de machettes et de cocktails Molotov selon le témoignage d'un détenu. 
Il fut un temps où, en raison d'une recrudescence de suicides, le personnel du centre avait, selon certains médias, reçu la consigne d'être en permanence muni d'un couteau pour couper les cordes utilisées par les détenus tentant de se pendre. 
M. Coleman a indiqué que le camp de rétention serait entretenu afin de pouvoir, si besoin, être rapidement rouvert. 
L'Île Christmas fut aussi en 2010 le théâtre d'un dramatique naufrage d'une embarcation de réfugiés qui avait fait 48 morts. 
Il s'était agi du pire naufrage d'un bateau de migrants tentant de gagner l'Australie depuis 2001.
A l'époque dans l'opposition, Scott Morrison, aujourd'hui Premier ministre, s'était singularisé en déplorant le fait que le gouvernement travailliste paie à certaines familles de victimes le voyage jusqu'à Sydney pour les funérailles, des remarques qui lui avaient valu de vives critiques.  
Après l'alternance en 2013, c'est lui qui, en tant que ministre de l'Immigration, avait eu la charge de mettre en oeuvre la politique de tolérance zéro à l'égard des clandestins.ns un pays tiers ou rentrer chez eux. 

- Pire naufrage depuis 2001 -

A une époque, les arrivées de clandestins originaires du Moyen-Orient ou d'Afghanistan étaient presque quotidiennes, quand leurs embarcations parties d'Indonésie ou du Sri Lanka ne faisaient pas naufrage en route. 
"Au plus fort, en juillet 2013, il y avait plus de 10.000 personnes dans les centres de détention pour migrants, dont 2.000 enfants", a déclaré M. Coleman, en dénonçant la responsabilité des précédents gouvernements travaillistes. 
"Ce gouvernement a arrêté les bateaux, mis un terme au trafic maléfique par les gangs de passeurs et sorti ces enfants de détention." 
Cette politique a effectivement été couronnée de succès, en ce que le nombre des arrivées s'est réduit à peau de chagrin, mais elle a divisé l'opinion australienne et terni la réputation internationale du pays.  
Nombre d'ONG ont ainsi étrillé une Nation très riche tournant le dos à des populations vulnérables. 
Le camp de l'île Christmas, qui compta aussi plus récemment des condamnés étrangers de droit commun dont les titres de séjour avaient été annulés, fut le théâtre d'une violente émeute en novembre 2015 après le décès d'un demandeur d'asile. 
Des renforts de la police australienne avaient été envoyés pour faire face à des prisonniers armés de machettes et de cocktails Molotov selon le témoignage d'un détenu. 
Il fut un temps où, en raison d'une recrudescence de suicides, le personnel du centre avait, selon certains médias, reçu la consigne d'être en permanence muni d'un couteau pour couper les cordes utilisées par les détenus tentant de se pendre. 
M. Coleman a indiqué que le camp de rétention serait entretenu afin de pouvoir, si besoin, être rapidement rouvert. 
L'Île Christmas fut aussi en 2010 le théâtre d'un dramatique naufrage d'une embarcation de réfugiés qui avait fait 48 morts. 
Il s'était agi du pire naufrage d'un bateau de migrants tentant de gagner l'Australie depuis 2001.
A l'époque dans l'opposition, Scott Morrison, aujourd'hui Premier ministre, s'était singularisé en déplorant le fait que le gouvernement travailliste paie à certaines familles de victimes le voyage jusqu'à Sydney pour les funérailles, des remarques qui lui avaient valu de vives critiques.  
Après l'alternance en 2013, c'est lui qui, en tant que ministre de l'Immigration, avait eu la charge de mettre en oeuvre la politique de tolérance zéro à l'égard des clandestins.

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8 octobre 2018

Côte d'Ivoire : Des planteurs d'hévéas bloquent la route à Dabou

Ils réclament leur argent à un soi-disant «ami» du chef de l'État

ci1De plus en plus souvent, les routes africaines sont bloquées, même en Côte d'Ivoire, l'un des pays soi-disant les plus développés du continent. Cette fois, ce sont les planteurs d'hévéas qui réclament leur argent à Lohouess Vincent Essoh, patron de l'entreprise de transformation de caoutchouc ITCA située dans le village de Boubouri. La route a été bloquée pendant plusieurs heures par ces planteurs qui se définissent comme des apporteurs d'affaire à l'entreprise ITCA.

800 millions de francs CFA (environ 1.219.512 euros), c'est la somme que réclament les grévistes.Selon nos informations, depuis 4 mois, le patron de l'usine devait verser cette somme aux différents apporteurs d'affaire et planteurs d'hévéas. Ces manifestants disent être prêt à aller jusqu'au bout pour que leur argent soit donné par Vincent Essoh Louess par ailleurs responsable du parti politique RHDP unifié à Dabou.

"On a livré du caoutchouc à l'usine. Depuis 4 mois, les gens ne veulent pas nous donner notre argent. On a même saisi le préfet. Jusqu'à aujourd'hui, monsieur Vincent Essoh Louess ne veut pas nous payer notre argent. Il refuse de nous payer. Nous avons des informations de source sûre que notre argent a été remis à ce monsieur. Ce monsieur nous prend pour des animaux. Nous réclamons notre argent à ce monsieur", explique le porte-parole des grévistes, planteur et apporteur d'affaires.

La tentative de négociation entamée par les agents de la police s'est soldée par un échec. Les grévistes ne comptent pas quitter la rue tant que Vincent Essoh Louess ne vient pas donner leur argent. Ils entendent aller faire un sit-in au Plateau (centre administratif d'Abidjan) pour protester vigoureusement afin que leur argent soit payé.

"Ce monsieur nous tue à petit feu. Il se dit être l'ami personnel du président de la République. Et il se base sur ses relations avec Alassane Ouattara pour ne pas payer notre argent. Je ne peux pas comprendre qu'un ancien ministre peut être mauvais à ce point. On ne peut pas scolariser nos enfants parce que ce monsieur a bloqué notre argent", déclare une manifestante 

L'ancien ministre Vincent Essoh Louess, patron de l'entreprise ITCA, affirme qu'il n'a rien à se reprocher, il accuse son partenaire majoritaire. L'ancien ministre voit en cette manifestation des mains obscures de ses adversaires politiques. Et que les salariés soient pris en otages, voilà qui ne le chagrine guère.

- selon Jean Chrésus, journaliste ivoirien

7 octobre 2018

Maroc : le port du voile toujours à l'ordre du jour

Polémique après l’escapade amoureuse d’un ministre de Mohammed VI en France

Maroc_escapade_ministre

Au Maroc, la polémique a pris une autre tournure après l’escapade amoureuse d’un ministre du gouvernement, filmé, main dans la main, avec une fille, en France.

Les images ont fait le tour de la toile dans le royaume, au point de soulever une polémique sans précédent. Notamment sur la différence d’âge et surtout sur le fait que la femme « n’était pas voilée ». Poussé jusqu’à ses derniers retranchements, le ministre en question a été contraint de s’expliquer. Selon le site Bladi.net, dans une interview accordée au site arabophone Al3omk, le ministre issu du Parti Justice et Développement n’a pas cherché à démentir cette relation. Il a confirmé sa liaison avec cette jeune femme qui est sa « fiancée ».

Le ministre, regrettant que l’on s’attaque à sa vie privée, précise que cette vidéo date de juillet dernier, un mois après leur fiançailles. Ajoutant rendre toujours visite à sa famille lors d’évènements, notamment religieux, le ministre lance : « Nous sommes fiancés, avec tout ce que cela implique au niveau légal, social et religieux ». Et d’ajouter : « Ce n’est un secret pour personne et les membres de ma famille sont au courant ».

À la question de savoir comment se fait-il que lui, ministre, issu d’une formation islamiste, se promène avec sa fiancée qui ne porte pas le voile, la réponse du dignitaire est sans appel. Le ministre qui affirme vivre depuis quelques années une relation conflictuelle avec son épouse, et dont le divorce n’est pas encore définitivement prononcé, a en effet rétorqué que le voile n’est pas un critère de religiosité ou une preuve de bonne conduite.

6 octobre 2018

Disparition franco-chinoise

Le président chinois d'Interpol porté disparu, enquête ouverte en France

chineCe vendredi 05/10/2018 - Une enquête pour disparition a été ouverte en France, à Lyon, concernant Meng Hongwei, le président chinois de l'organisation internationale de coopération policière Interpol, dont la famille n'a plus de nouvelles depuis son départ pour la Chine fin septembre. 

C'est son épouse qui a signalé sa disparition aux autorités françaises en faisant part de son inquiétude, selon une source proche du dossier, confirmant une information de la radio Europe 1. 
"Il n'a pas disparu en France", a précisé cette source.  
Selon le quotidien de Hong Kong en langue anglaise South China Morning Post, qui cite une source anonyme, cet homme de 64 ans fait l'objet d'une enquête dans son pays. Il a été "emmené" par les autorités "dès son atterrissage" la semaine dernière, pour des motifs encore flous, affirme le journal. 
L'enquête a été ouverte à Lyon, siège mondial de l'organisation rassemblant 192 pays et lieu de résidence de Meng Hongwei et sa famille. Elle a été confiée à la police judiciaire. 
"Cette affaire concerne les autorités compétentes en France et en Chine", s'est borné à commenter Interpol dans un communiqué, en soulignant que c'est l'Allemand Jürgen Stock, son secrétaire général, et non Meng Hongwei, qui est chargé de la conduite de l'organisation au quotidien. 
Meng Hongwei, 64 ans, avait été élu le 10 novembre 2016 à la tête d'Interpol lors de sa 85e assemblée générale annuelle à Bali, en remplacement de la Française Mireille Ballestrazzi, devançant largement un unique concurrent namibien. Son mandat court jusqu'en 2020. 
Avant sa nomination, il exerçait en Chine comme vice-ministre de la Sécurité publique et y dirigeait le bureau national d'Interpol. Il était également un poids lourd du Parti communiste chinois. Durant sa carrière de policier, il a travaillé dans des unités de lutte contre le trafic de drogue, l'anti-terrorisme et a dirigé les gardes-côtes chinois, selon sa biographie sur le site d'Interpol. 

Nomination critiquée par Amnesty International

Cette première nomination d'un Chinois à ce poste avait été critiquée par des organisations de défense des droits de l'Homme. La Chine a longtemps utilisé Interpol "pour arrêter des dissidents et des réfugiés à l'étranger", s'était inquiété notamment Amnesty International. 

L'organisation policière s'en était défendue en rappelant que le président d'Interpol n'intervient pas dans son quotidien opérationnel et en soulignant que l'article 3 de ses statuts lui interdit toute ingérence en matière politique. 
Reste que la disparition soudaine de hauts dignitaires chinois est devenue chose courante sous la présidence de Xi Jinping, qui mène depuis plusieurs années une campagne anti-corruption soupçonnée de servir de purge politique, en Chine comme à l'étranger. 
Basée à Lyon, Interpol permet de favoriser les échanges entre les polices de ses 192 pays membres, grâce à des bases de données répertoriant par exemple les passeports déclarés volés. 
L'organisation est connue pour sa diffusion des "notices rouges", présentées souvent - à tort - comme des mandats d'arrêt internationaux : elles informent en réalité les pays membres d'Interpol de la délivrance d'un mandat d'arrêt par l'autorité judiciaire de l'un d'eux, sans obligation d'arrestation ni d'extradition.

5 octobre 2018

Six extrémistes de droite arrêtés à Chemnitz pour soupçons de terrorisme

Ils auraient planifié des attaques armées contre des étrangers et des dissidents, après avoir déjà frappé à Chemnitz.

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Le parquet fédéral a arrêté lundi six hommes en Saxe et en Bavière, soupçonnés de former une organisation terroriste d'extrême- droite. Comme l'a annoncé l'autorité de Karlsruhe, plusieurs appartements ainsi que d'autres locaux en Saxe ont été perquisitionnés, d'autres sont encore recherchés. Plus de 100 fonctionnaires de la police saxonne sont impliqués dans l'opération.

Une association terroriste appelée "Révolution Chemnitz"

Entre autres, les six Allemands arrêtés sont fortement suspectés d’avoir fondé, avec Christian K., 31 ans, une organisation terroriste d'extrême-droite appelée "Revolution Chemnitz". Christian K., considéré comme un dirigeant central, avait déjà été arrêté le 14 septembre par le parquet de Chemnitz en raison de violations particulièrement graves de la paix. Il est en détention depuis cette date.

L'accusé a essayé d'obtenir des armes semi-automatiques

Les informations recueillies indiquent que ces personnes sont déjà connues dans les milieux des hooligans, des skinheads et des néo-nazis. Le 11 septembre 2018 les accusés ont rejoint le groupement "Revolution Chemnitz". Ils auraient prévu des attaques et des attaques armées contre des étrangers et des dissidents politiques, selon le procureur fédéral.

Les accusés auraient déjà tenté d’obtenir des armes à feu semi-automatiques. Le 14 septembre, cinq d’entre eux auraient attaqué et blessé plusieurs étrangers armés de bouteilles de verre, de gants de quartz et d’un dispositif d’impulsion électrique avec d’autres extrémistes de droite violents sur l’étang du château de Chemnitz. Une victime a été blessée par le jet d'une bouteille de verre à l'arrière de sa tête. Selon l'enquête, l'attaque était censée être un "test" pour un événement prévu par les accusés pour le 3 octobre 2018, mais pas encore complètement compris.

Déjà des attaques de plusieurs étrangers

Le 14 septembre, cinq d’entre eux auraient attaqué et blessé plusieurs étrangers, armés de bouteilles de verre, de gants de quartz et d’un dispositif d’impulsion électrique près de l’étang du château de Chemnitz. Une victime a été blessée par le jet d'une bouteille de verre à l'arrière de sa tête. Selon l'enquête, l'attaque était censée être un "test" pour une attaque plus importante prévue par les accusés pour le 3 octobre 2018.

Les six personnes actuellement arrêtées ainsi que Christian K. ont été présentées lundi et mardi au juge d'instruction du Tribunal fédéral, qui a décidé de les placer en détention provisoire. 

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