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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER

15 septembre 2023

Les BRICS invitent l'Indonésie : une révolution se prépare

Dernièrement, pas moins de 6 pays ont rejoint les BRICS dans ce qu’on appelle désormais les BRICS+. L’organisation a rejeté les demandes d’adhésion de certains pays. Elle semble faire un appel du pied à d’autres. C’est le cas de l’Indonésie.

L’Indonésie invitée à rejoindre les BRICS

L’intégration récente aux BRICS, d’un certain nombre d’Etats, a fait dire à certains que la sortie du dollar est inéluctable. Une actualité concernant l’Indonésie vient quelque peu conforter cette idée.

bricsLe pays asiatique faisait partie de la quarantaine d’Etats ayant souhaité rejoindre les BRICS. Mais aux dernières nouvelles, l’organisation ferait des démarches pour le coopter. C’est en tout cas ce que révèle Retno Marsudi, la ministre indonésienne des Affaires étrangères.

D’après la responsable, les ministres des Affaires étrangères des pays des BRICS ont invité l'Indonésie à devenir membre du groupe. « Tous les ministres des Affaires étrangères des BRICS ont approché l’Indonésie pour l’inviter à rejoindre l’organisation », a-t-elle déclaré.

Pour la première fois, l’ordre semble s’inverser. En effet, l’Indonésie est le premier pays à être invité à intégrer les BRICS. Pendant que plusieurs autres pays font la démarche inverse pour rejoindre le groupe.

L’Indonésie acceptera-t-elle une proposition qui a tout l’air d’être alléchante au vu de la redistribution des cartes géopolitiques globale ? D’après la ministre indonésienne des Affaires étrangères, le gouvernement évalue pour l’heure actuelle les avantages d’une adhésion à l’organisation.

Une autre question, beaucoup plus profonde, celle-là, mérite d’être posée. Pourquoi l’Indonésie et pas le Gabon par exemple, ce dernier voulant lui aussi intégrer les BRICS ? L’Indonésie a en fait de sacrés atouts.

Les intérêts d’une éventuelle adhésion de l’Indonésie

Si les BRICS font un appel du pied à l’Indonésie, c’est tout sauf un hasard. Comme les pays dont l’adhésion est récemment validée, le pays jouit d’avantages géopolitiques et géostratégiques certains.

Tout d’abord, ce pays est un acteur clé sur la scène économique mondiale. Une influence que lui assurent notamment ses ressources naturelles, en particulier les hydrocarbures dont il est un producteur important.

Ensuite, l’Indonésie joue un rôle majeur dans le contrôle des voies maritimes, en raison de son emplacement stratégique. Un atout qui lui permet de réguler et de sécuriser les voies de navigation. Ce qui est vital pour la nouvelle route de la soie voulue par la Chine.

Enfin, l’Indonésie s’illustre par une politique extérieure traditionnellement axée sur la neutralité et la politique du non-alignement. Une politique en accord avec l’ambition des BRICS de promouvoir des relations internationales apaisées.

Ceci, c’est sans compter que l’Indonésie est un membre du G20 jouissant de la quatrième plus grande démographie du monde. Un avantage de taille quand on sait le poids que cela représente en terme économique et financier. Cela donne davantage de contenu aux ambitions monétaires des BRICS qui n’excluent pas les cryptos. (selon AFP)

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14 septembre 2023

G20 à Rio : l'éventualité d'une arrestation de Poutine ?

Il appartiendra à la justice brésilienne d'arrêter ou non le président russe Vladimir Poutine s'il se rend au G20 organisé en 2024 à Rio de Janeiro, a déclaré lundi Lula, revenant sur ses propos de la veille assurant que l'homme fort du Kremlin ne serait pas arrêté.

lulaLe président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a déclaré, lundi 11 septembre, qu'il appartenait à la justice de son pays de décider de l'arrestation de son homologue russe Vladimir Poutine s'il se rendait au sommet du G20 à Rio en 2024, revenant sur ses propos du week-end qui assuraient le contraire.

Vladimir Poutine est visé par un mandat d'arrêt émis en mars par la Cour pénale internationale (CPI), qui l'accuse de crimes de guerre pour la déportation d'enfants ukrainiens. Le Kremlin a qualifié les accusations de La Haye envers Vladimir Poutine de "nulles et non avenues".

Même si l'Inde n'est ni signataire ni partie du statut de la CPI, le président russe n'a pas participé au sommet des chefs d'État et de gouvernement du G20 samedi et dimanche à New Delhi. La Russie était représentée par le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

Samedi, le G20 a adopté une déclaration commune dénonçant le recours à la force à des fins de conquête territoriale mais s'abstient de condamner directement l'invasion de l'Ukraine par Moscou.

Au cours d'un entretien diffusé samedi soir sur la chaîne télévisée indienne Firstpost, Lula avait assuré que Vladimir Poutine recevrait une invitation à se rendre à Rio de Janeiro. "Je peux vous dire que si je suis président du Brésil et s'il vient au Brésil, il n'y a pas de raison qu'il soit arrêté", avait affirmé le président brésilien.

"Je veux savoir pourquoi" le Brésil est membre de la CPI

Mais au lendemain de la clôture du sommet de New Delhi, Lula a changé son fusil d'épaule. "Je ne sais pas si la justice brésilienne l'arrêtera. C'est à la justice d'en décider, pas au gouvernement", a déclaré Lula aux journalistes lundi matin.

Le sommet du G20 à Rio de Janeiro étant prévu pour novembre 2024, Lula a dit espérer que "d'ici là, la guerre sera terminée".

Mais le dirigeant brésilien a semblé également remettre en question l'adhésion du Brésil à la CPI, faisant valoir que "les pays émergents signent souvent des choses qui leur sont préjudiciables".

"Je veux savoir pourquoi nous sommes membres (de la CPI) et pas les États-Unis, ni la Russie, ni l'Inde, ni la Chine", a-t-il souligné. "Je ne dis pas que je vais quitter la Cour, je veux juste savoir pourquoi le Brésil est un signataire" du statut de la CPI, a-t-il toutefois ajouté.

Contrairement à l'Inde, le Brésil est partie au Statut de Rome de 1998, le traité international qui a entraîné la création de la CPI en 2002, et devrait donc théoriquement arrêter le président russe s'il entrait sur son territoire. (selon AFP)

13 septembre 2023

Chez nos voisins vosgiens

saint_di_Avec plus de 70 éditions au compteur, la Grande Braderie de Saint-Dié-des-Vosges est une véritable institution. Ce temps fort de la rentrée déodatienne fera sa 72ème édition le dimanche 17 septembre prochain.

Comme la 71e, cette 72e braderie s’inscrit dans la continuité. Elle sera toujours ouverte de 7h30 à 19h, avec un périmètre qui reste identique aux années précédentes. Soit de la rue Thiers à la rue d’Alsace – jusqu’au pont de Foucharupt – en passant par la place Saint-Martin, le pont de la République, une partie des rues Dauphine et Stanislas, la Place du Marché et ses proches alentours, ainsi que les quais du Maréchal-Leclerc, Jeanne-d’Arc et De-Lattre-de-Tassigny. Six entrées avec chacune une couleur différente permettront d’accéder au périmètre de la braderie. Des navettes circuleront tout au long de la journée, en continu de 8h à 20h, avec un départ toutes les 20 minutes depuis les parkings des hypermarchés E.Leclerc et Cora.

200 commerçants non sédentaires participent à cette 72e édition, pour environ 70 boutiques, restaurants et cafés déodatiens… et seulement 40 exposants pour les puces, qui n’attirent plus autant qu’auparavant. A ce propos, l’adjointe Dominique Chobaut précise que « une réflexion sera menée d’ici l’année prochaine, pour éventuellement fermer les puces et refaire à la place un salon de l’automobile. » En linéaire, cette 72ème Grande Braderie totalisera plus de 2 kilomètres.

Au titre des nouveautés, une politique du zéro déchet sur les emplacements sera pratiquée, comme c’est déjà le cas sur les marchés de Saint-Dié-des-Vosges. Celles et ceux qui ne nettoieront pas leurs emplacements avant de plier bagages seront verbalisés d’une amende de 3e classe. A noter également que Le poste mobile de la Police Municipale sera installé sur les quais. « Si un enfant se perd, il sera emmené au commissariat par la Police Nationale, où ses parents pourront venir le chercher » souligne Dominique Chobaut, tout en remerciant le lycée Jeanne-d’Arc de Bruyères pour la participation d’une quarantaine d’élèves au bon déroulement des opérations.

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12 septembre 2023

Chine : des stylos connectés pour espionner les élèves

Plusieurs établissements scolaires ont donné à leurs étudiants des stylos connectés, capables de surveiller les prises de notes et de les transmettre aux enseignants.

chine0C'est une rentrée scolaire version Big Brother qui a eu lieu. En Chine, plusieurs établissements du primaire et du secondaire ont distribué à leurs élèves des stylos connectés. Équipés d'une mini caméra, ils filment les prises de notes des élèves et transmettent, en temps réel, les images à l'enseignant. L'instituteur s'assure ainsi que ses étudiants sont bien en train de travailler. Il peut télécharger ensuite les devoirs pour les corriger. L’utilisation de ces stylos espions devraient être généralisés dès la rentrée prochaine.

C'est le journal chinois Chengdu Shangabo qui a partagé la révélation d'une collégienne de Haïnan, île au sud du pays. Un enseignant aurait distribué gratuitement des "stylos intelligents" à sa classe pour réaliser leurs devoirs durant l'été. En écrivant sur un papier spécial, la caméra du stylo capture la prise de notes et envoie une notification à l'institeur pour l'informer que ses élèves sont en train de travailler. Selon le journal, cette pratique serait déjà répandue depuis plusieurs années dans certaines écoles de Shanghaï et des provinces du Yunnan.

Caméras et casques connectés

Depuis deux ans, plusieurs systèmes de surveillance sont expérimentés dans les écoles chinoises. L'identité de chaque élève est vérifiée à l'entrée de l'établissement par la reconnaissance facile, l'activité cérébrale est mesurée grâce à des casques portés en classe pour vérifier qu'ils réfléchissent et ne s'endorment pas pendant les cours... Des caméras sont même parfois installées en classe pour contrôler l'attention des élèves et leur participation. 

Cette panoplie 2.0 s’inscrit dans un plan national d’informatisation du système éducatif. Beaucoup de parents s’insurgent contre ces systèmes de contrôle, plongés dans une société chinoise déjà hyper connectée et hyper surveillée. (selon Franceinfo)

11 septembre 2023

L'Inde lance un satellite pour étudier le Soleil

Le satellite, lancé le 2 septembre dernier, sera placé sur une orbite dans un secteur de l'espace situé à 1,5 million de kilomètres de la Terre, et fournira en continu des images claires du Soleil. C'est une première pour l'Inde.

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L'Inde, devenue la première nation à poser un engin spatial près du pôle sud de la Lune, une zone inexplorée, a lancé le 2 septembre un satellite d'étude du Soleil, a annoncé l'agence spatiale indienne.

Une première pour l'Inde

Aditya, "Soleil" en hindi, sera placé sur une orbite de halo dans un secteur de l'espace situé à 1,5 million de kilomètres de la Terre, et fournira en continu des images claires du Soleil.

"Ce qui procurera un plus grand avantage pour observer l'activité solaire et ses effets sur la météorologie spatiale en temps réel", a indiqué l'ISRO.

 L'engin transportera sept modules pour observer les couches extérieures du Soleil, photosphère et chromosphère, en utilisant des détecteurs de champs électromagnétiques et de particules. Il étudiera notamment la météorologie solaire, pour mieux comprendre la dynamique des vents solaires.

La Nasa et l'Agence spatiale européenne ont déjà placé sur orbite des engins pour étudier le Soleil, mais il s'agira d'une première pour l'Inde.
Coûts bas et ingénieurs qualifiés

Selon les experts du secteur, l'Inde parvient à maintenir des coûts bas en reproduisant et en adaptant la technologie spatiale existante à ses propres fins, notamment grâce au nombre important d'ingénieurs hautement qualifiés bien moins payés que leurs confrères étrangers.

L'alunissage réussi le mois dernier, un exploit réalisé auparavant uniquement par la Russie, les États-Unis et la Chine, a coûté moins de 75 millions de dollars (70 millions d'euros).

En 2014, l'Inde a été la première nation asiatique à avoir placé un engin en orbite autour de Mars. Elle prévoit de lancer une mission habitée de trois jours autour de la Terre d'ici l'année prochaine.

Une mission conjointe avec le Japon doit envoyer une sonde sur la Lune d'ici 2025 ainsi qu'une mission vers Vénus d'ici deux ans. (selon AFP)

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10 septembre 2023

Érythrée : la Corée du Nord de l’Afrique

L’Érythrée, l’une des dictatures les plus fermées au monde, vient de célébrer les 30 ans de son indépendance, toujours dirigée par le même homme.

_rythr_eL'Erythrée a fêté ses 30 ans le 24 mai. Des célébrations qui sonnent comme le douloureux rappel des années perdues et un « appel à agir », confie Vanessa Tsehaye, une militante des droits de l'homme suédo-érythréenne. Souvent qualifié de « Corée du Nord de l'Afrique », ce pays est dirigé d'une main de fer par Issayas Afeworki, premier et seul chef de l'État depuis 1993. Toute information y demeure quasiment inaccessible et aucune donnée officielle ne filtre de ce huis clos, jusqu'au nombre d'habitants, qui se trouveraient entre 3 et 6 millions.

Les votes aux Nations unies sur la guerre en Ukraine représentent un bon indicateur des positions de l'Érythrée. Lorsqu'un texte est proposé au vote pour que la Russie « cesse immédiatement de recourir à la force contre l'Ukraine », le 23 février dernier, 141 pays membres y sont favorables. Seuls six pays se distinguent en apportant leur soutien à Moscou : la Corée du Nord, la Biélorussie, la Syrie, le Nicaragua, le Mali… et l'Érythrée d'Issayas Afeworki.

Le président érythréen, officieusement au pouvoir depuis 1991, a dès le départ installé un régime autoritaire. Il n'a, pour cela, pas hésité à se débarrasser de tous ses concurrents, jusqu'à faire exécuter son propre frère de sang. En 1993, l'ONU et l'Union africaine reconnaissent l'indépendance de l'Érythrée. Les espoirs de démocratie auxquels s'accrochaient les Érythréens vont rapidement être déçus. Les élections n'auront jamais lieu et un régime de parti unique s'impose. Un an après, le dictateur, admirateur de Mao, fonde un nouveau mouvement politique : le Front populaire pour la démocratie et la justice (FPDJ). Le pays se dirige dès lors vers le totalitarisme, contrairement à ce que les idéaux de liberté et de justice suggèrent. Au pouvoir, Afeworki rompt avec les ambitions du FPLE (Front populaire de liberté de l'Érythrée), le parti de libération, qui s'était largement inspiré du FLN algérien.

Guerre contre l'Éthiopie

La guerre contre l'Ethiopie, déclarée par Issayas Afeworki en 1998, a ensuite plongé de nombreux Érythréens dans le désarroi. « Ils ont dansé pour l'indépendance puis ont été sacrifiés pour une guerre qui n'avait aucun sens », explique Meron Estefanos, journaliste d'origine érythréenne qui vit en exil en Suède. Au contraire, la dérive s'est accentuée.

Cela a provoqué, en 2001, la formation du G15, un groupe de 15 anciens compagnons de route du chef de l'État. Dans une pétition, ces dissidents réclament des élections ainsi que l'application d'une constitution. Leurs demandes ne sont pas entendues et onze d'entre eux sont directement emprisonnés. Depuis ce jour, leur sort est toujours inconnu. La même année, des étudiants suivent le modèle du G15. En guise de réponse, l'université ferme ses portes et, dès 18 ans, les Érythréens sont envoyés dans des camps de travail forcé.

À partir de ce tournant de 2001, tout espoir de démocratie est effacé. Dans cette « prison à ciel ouvert » qu'est devenu ce petit pays de la Corne de l'Afrique, la répression et les détentions arbitraires n'ont jamais cessé. À ce jour, il n'existe aucune information concernant le nombre de prisonniers politiques détenus dans le pays.

Issayas Afeworki « ne se soucie absolument pas de son peuple, et tous ceux qui ne sont pas de son avis sont des traîtres », explique Alain Gascon, professeur à l'université de Paris-VIII et spécialiste de l'Érythrée. En 2013, des membres de l'armée ont tenté un coup d'État au Forto, l'ancien fort colonial italien où se trouvent la radiotélévision d'État et le ministère de l'Information. Ils réclamaient notamment l'application d'une constitution et la libération des prisonniers politiques. Mais le putsch a échoué.

Cet épisode conduit le chef d'État à se constituer une garde prétorienne, composée principalement de réfugiés originaires de la région éthiopienne du Tigré. Cette milice présidentielle est réputée pour sa violence, ses pillages, ses exécutions sommaires et ses viols. « Ces méthodes sont la base de la répression en Érythrée, explique le spécialiste. On n'a jamais connu, du moins dans cette partie de l'Afrique, un régime aussi brutal, aussi sanguinaire, aussi peu soucieux de la vie humaine. » L'Érythrée, classée 176 sur 191 à l'indice du développement humain en 2021 par l'ONU, serait ainsi « un des régimes les plus horribles qui puisse exister à la surface de la Terre », d'après Alain Gascon. (selon "Le Point")
9 septembre 2023

Attaque de drones russes contre des sites industriels sur le Danube, près de la Roumanie

Des drones russes ont attaqué des sites «industriels civils» dans la nuit de samedi à dimanche 3 septembre sur le Danube, dans le sud-ouest de l’Ukraine, non loin de la Roumanie.

roumanie«L’ennemi a attaqué les infrastructures industrielles civiles de la région du Danube», a déclaré le bureau du procureur général de l’Ukraine sur Telegram. «L’attaque a fait deux blessés, qui ont été hospitalisés», a-t-il précisé.

Selon le procureur, les forces ukrainiennes ont toutefois réussi à abattre 22 des 25 drones utilisés lors de cette attaque. L’armée russe a de son côté indiqué avoir mené une attaque de drones contre le port de Reni, à la frontière avec la Roumanie, pays membre de l’Otan.

«Cette nuit, les forces aériennes russes ont mené une frappe groupée avec des drones sur des dépôts de carburant utilisés pour ravitailler les équipements militaires de l’armée ukrainienne dans le port de Reni», a indiqué le ministère russe de la Défense, assurant que l’objectif de la frappe avait été «atteint» et toutes les cibles touchées.

Des attaques «injustifiées»

Après la suspension de l’accord qui permettait à l’Ukraine d’exporter en sécurité ses céréales via la mer Noire, la Russie a multiplié les attaques contre les régions d’Odessa et de MyDes installations sur le Danube, notamment le port de Reni et d’Ismail, ont été déjà été ciblées par les forces russes. Condamnant (une nouvelle fois fermement) ces attaques, le ministère roumain de la Défense «réaffirme avec la plus grande fermeté que ces attaques contre des cibles et des infrastructures, dans le sud ukrainien, où se trouvent des ports et autres infrastructures capitales pour ce commerce. (selon "Le Temps")

8 septembre 2023

Châtenois : des plaintes d'Alsace Nature

 

Extrait de la presse locale de ce jour :

Début août, deux plaintes ont été déposées, l’une par Alsace Nature et l’autre par un de ses bénévoles, suite à des menaces et des intimidations liées au dossier du contournement de Châtenois.

alsace_1Interviewés début juillet au sujet du contournement de Châtenois (*), le directeur d’Alsace Nature Stéphane Giraud et l’avocat François Zind indiquaient que, à l’époque, les nombreuses critiques publiées sur les réseaux sociaux n'avaient pas franchi la ligne rouge. Mais le directeur

 ajoutait : « Nous n’hésiterons pas à déposer plainte si nous l’estimons nécessaire. »C’est chose faite depuis un mois, comme l'a révélé Rue89 Strasbourg. Le 1er  août, l’association a été destinataire du mail, anonyme, suivant : « On vous connaît nom, adresses, maintenant fini de rigoler pour vous ! Le contournement est vital pour notre sécurité alors adieu à la vôtre. »

« Ce n’est pas la première fois que l’on nous menace et certainement pas la dernière fois », indique Stéphane Giraud. Et d’ajouter, un brin fataliste : « À chaque fois que nous menons des combats d’ampleur, on y a droit. » Pour le directeur, « on peut ne pas être d’accord, c’est le principe même de la démocratie. » Mais il y a « une limite ».

Un bénévole intimidé physiquement

Il répète que la parole publique, notamment au plus haut niveau de l’État (qui parle d’« écoterrorisme ») mais aussi au niveau d’élus locaux, n’a pas aidé à calmer le jeu, bien au contraire. « Après ces prises de parole, certains se sont sentis libres d’écrire ce qu’il leur passait par la tête », dit Stéphane Giraud. L’association a été comparée au régime nazi et ses membres qualifiés de « Khmers verts ». « Quand on sait que ce régime a fait des millions de morts… », se désole le directeur.

Ce dernier se veut prudent. Il répète que la parole publique, notamment au plus haut niveau de l’État (qui parle d’« écoterrorisme ») : « Cela commence comme ça, mais on ne sait pas où ça s’arrête. » D’ailleurs, la deuxième plainte, déposée par un bénévole d’Alsace Nature habitant en Centre-Alsace, fait suite à une intimidation physique. Le 6 août, le bénévole a vu un véhicule stationné devant l’entrée de sa maison, avec à son bord trois ou quatre personnes.

Lorsqu’il s’est approché pour savoir ce qu’ils voulaient, un des occupants du véhicule est sorti et lui a demandé s’il vivait bien ici. « Il m’a ensuite indiqué qu’il habitait Châtenois, avant de m’insulter et de partir », explique-t-il. S’il n’a pas pu prendre de photo du véhicule, le membre d’Alsace Nature a eu le temps de relever le numéro d’immatriculation.

L’avocat d’Alsace Nature également ciblé ?

Après avoir alerté la direction de l’association, le bénévole s’est rendu à la gendarmerie pour porter plainte. Pour lui aussi, ce n’est pas la première fois. « On m’a déjà menacé de mort il y a vingt ans », dit-il. S’il a décidé de déposer une plainte, c’est dans le but de « calmer le jeu ».

Ayant déposé plainte directement auprès du parquet de Strasbourg, Me François Zind, avocat d’Alsace Nature, attend de voir comment vont être traitées les enquêtes. « La plainte déposée par le bénévole relève du parquet de Colmar », indique-t-il. L’avocat n’exclut pas d’être dans les « cibles » des menaces, ce qui constitue « un élément d’aggravation, en (sa) qualité d’auxiliaire de justice ».

Concernant une éventuelle reprise du chantier, la cour administrative d’appel de Nancy ne s’est toujours pas prononcée concernant le sursis avec exécution demandé par la Collectivité Européenne d'Alsace. Selon Alsace Nature, la cour inciterait toujours les deux parties à aller vers une médiation. « Il y a eu des avancées, les choses pourraient bouger dans les prochains temps », précise Stéphane Giraud. (selon DNA du 8/9/2023)

ch_tenoisOn peut se demander à quoi riment de telles plaintes qui semblent manquer de sincérité. En effet, on pouvait s'y attendre avec la menace de poursuites déjà publiée. N'ont-elles pas pour seul but de dévier le débat dans lequel la position d'Alsace-Nature est très minoritaire sur le fond ? Ou est-ce dans un seul  but publicitaire ? On ose à peine le croire.

7 septembre 2023

Canicules : 1921, 1976 et 1983

1921: coup de sirocco sur Paris

parisLe mois de juillet 1921 est extrêmement chaud, le plus chaud depuis un peu plus d'un siècle. Le pic de chaleur se situe les 28 et 29 juillet: des températures atteignent 38° ou plus, et ce sur les trois quarts de la France. Le thermomètre monte jusqu'à 38,4° à l'ombre dans la capitale ce qui ne s'est pas vu depuis 1881. Un phénomène particulier s'abat alors sur Paris: un vent du sud sec et chaud souffle sur Paris. Ce qui étonne tout le monde car les observateurs n'ont rien vu venir. «Jusqu'ici, les météorologues, se targuaient de prédire le temps vingt-quatre heures à l'avance.

paris0Que se passe-t-il? Les voici qui regardent vainement leur baromètre. Annoncent-ils de la pluie? Elle ne tombe point. Des orages? Le firmament reste pur. Et pas un seul d'entre eux n'avait prévu le sirocco qui a soufflé le 28 juillet sur Paris.» (Le Figaro du 29 juillet 1921).

Pour se protéger de la chaleur, les Parisiens tiennent dans leurs poches des linges humides et portent des chemises mouillées. Pour la première fois, la population est rationnée en siphons d'eau de seltz: on manque de sodas.

Le vent se met à souffler dans l'après-midi du 28 juillet 1921: «Voilà tous les volets qui battent et les chapeaux qui s'envolent». La bourrasque brûle les visages et «à peine ouvre-t-on la bouche qu'une coulée de feu descend dans votre larynx».

Cette tempête se calme au bout de deux heures. Le journaliste du Figaro espère qu'à la faveur de la nuit (il fait encore 24° à minuit), les météorologues sauront donner une explication!

1976: en pleine sécheresse, la canicule s'abat sur la France

paris2En ce printemps 1976, la sécheresse qui sévit depuis l'automne en France et le désespoir des agriculteurs occupent quasi quotidiennement les pages des journaux . A la fin du mois de juin, les records de chaleur s'ajoutent à la sécheresse. Le 25 juin, le journal titre sur «Le jour le plus chaud» mais le ton reste débonnaire: le reporter s'attache à décrire les «jeunes naïades» qui dans les jardins publics «n'hésitent pas à retirer tout ce qui peut être gênant en cette période de canicule». Le 1er juillet, la phrase de Valéry Giscard d'Estaing est reprise en titre: la prolongation de la sécheresse est «une calamité nationale».

La chaleur dans les villes devient très pénible pour les travailleurs, les bouteilles d'eaux minérales viennent à manquer dans les rayons des supermarchés. A Paris, le «Grand Muphti de France» prononce «une prière solennelle pour la pluie». Le 3 juillet, la parole est donnée aux commerçants qui se plaignent de la canicule devenue une «véritable arme de dissuasion de la clientèle». «Une pesante apathie s'est abattue sur le consommateur» qui n'achète plus, ne mange plus, ne fait que boire. Heureux cafetiers!

A partir du 5 juillet, un reportage quotidien en page 2 est consacré à la canicule: le désespoir des agriculteurs dans l'Orne, le «sahel breton» où paysans et touristes se disputent la consommation d'eau, les malheurs de l'industrie, l'action des préfets, Paris devenu une «étuve» avec les 48,5° relevés par un chauffeur de taxi sur son tableau de bord. Un ouvrier du chantier de Beaubourg se confie: «la chaleur, elle te saute dessus». La série se termine le 13 juillet par une «sécheresse- fiction» intitulée «et s'il ne pleuvait plus?».

Le 14 juillet, c'est sous des trombes d'eau que les militaires descendent l'avenue des Champs-Elysées.

paris3

 1983: les cyclistes du Tour ruissellent

En 1983 la France connait du 9 au 31 juillet une période caniculaire. C'est l'époque de la Grande boucle. Le Docteur Jean-Pierre Mondenard dans l'édition du Figaro du 13 juillet 1983, aborde la canicule du point de vue des cyclistes. Et tout particulièrement de la perte en eau due à une abondante transpiration: «Ainsi sur une étape du Tour de France, comme celle conduisant de Pau à Bagnères-de-Luchon, un cycliste peut perdre quatre à six kilos. Et il lui arrive également de boire dans le même temps quatre à six litres de liquide». La déshydratation a pu pousser certains «suppliciés de la soif», comme on a pu les appeler sur certains Tours, «à boire n'importe quoi», tel ce coureur dans les années 60 qui a bu «l'eau sale d'un conduit d'irrigation».

paris4Le médecin évoque également les trois types de défaillances provoquées par la chaleur caniculaire, en l'absence de certaines précautions: «l'épuisement par perte d'eau ou déshydratation qui «porte le nom évocateur de coup de barre»; «l'insolation ou «coup de bambou» correspond à une atteinte du cerveau et des méninges dues à une intense irritation du soleil sur la tête et la nuque (d'où l'utilité de la feuille de chou, ou de l'éponge imbibée d'eau placée sur la nuque)». Enfin, le coup de chaleur dû à «un dérèglement de l'élimination de la chaleur par l'organisme».

Et chose impensable, lorsque l'on connait l'importance de l'apport en eau en cas de forte chaleur, le médecin rappelle que «jusqu'en 1967 le ravitaillement des coureurs en boisson durant les étapes du Tour de France est interdit».

6 septembre 2023

Corée du Nord : «simulation d’attaque nucléaire tactique»

La Corée du Nord a mené samedi une nouvelle «simulation d'attaque nucléaire tactique» en tirant en mer Jaune deux missiles de croisière dotés de fausses ogives atomiques, a affirmé dimanche l'agence officielle KCNA.

cor_eUne menace présentée sous forme de simulation.

Selon l’agence officielle nord-coréenne KCNA, Pyongyang a mené une «simulation d’attaque nucléaire tactique», avec le tir de deux missiles de croisière en mer Jaune. Des missiles dotés de fausses ogives atomiques afin de lancer un message à ses «ennemis».

«Une manœuvre de tir pour une simulation d'attaque nucléaire tactique a été réalisée à l'aube le 2 septembre pour avertir les ennemis du danger de guerre nucléaire», a annoncé KCNA. Un porte-parole de l'état-major sud-coréen a cependant qualifié d'«exagérées» les affirmations de Pyongyang évoquant des frappes nucléaires simulées.

Une situation tendue entre les deux Corées

L'agence de presse KCNA a affirmé que cette opération était une réponse aux exercices militaires annuels Ulchi Freedom Shield, menés conjointement pendant 11 jours par la Corée du Sud et les États-Unis jusqu'au 31 août, qu'elle a qualifiés d'«hystérie de la confrontation».

Les exercices américano-sud-coréens suscitent systématiquement l'ire du régime du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, qui les perçoit comme des répétitions en vue d'une invasion de son pays.

De leur côté, Séoul et Washington disent que ces manœuvres sont de nature défensive, et visent à renforcer la coopération entre alliés. (selon "C-news")

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