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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER

14 janvier 2020

Les Verts et l'extrême-droite !

Dans un commentaire, un nouvel arrivant sur mon blog (pseudo Astro1) s'est un peu énervé et a exprimé sa colère à travers plusieurs posts si agressifs que j'ai supprimé l'un d'entre eux qui était particulièrement violent. L'un des commentateurs, qui semble être un citoyen de Thanvillé, s'était exprimé sur la dérive droitière voire extrême-droitière de certains écologistes. Astro1 a répondu en ces termes : "Tomber dans les griffes de l'extrême droite.... je connais pas d'écologiste qui passe à l'extrême droite, puisque cette formation représente tout l'inverse.A ce propos, je publie ci-dessous un article de presse paru le 5 janvier 2020 concernant la situation politique en Autriche où conservateurs et écologistes gouvernent avec le soutien de l'extrême-droite. On peut se poser des questions sur l'idéologie globale du programme de gouvernement : plutôt écologiste ? plutôt de droite ? ou même d'extrême-droite ?

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13 janvier 2020

12 janvier 1920 : France, souviens-toi

Le naufrage de "L’Afrique"

afriqueIl y a tout juste 100 ans, par une froide nuit de janvier, le paquebot "Afrique" coulait au large de Bordeaux dans une mer déchaînée. Parmi les quelques 600 passages, 192 tirailleurs sénégalais qui rentraient chez eux après avoir servi la France durant le premier conflit mondial. Il n'y eut en tout qu'une trentaine de survivants. Une tragédie injustement oubliée.

Il faut, cent ans plus tard, honorer la mémoire des 568 personnes qui périrent et des 192 tirailleurs sénégalais qui étaient à bord de ce paquebot et espéraient rentrer chez eux après avoir mené une guerre qui n’était pas la leur.

Les faits ne sont guère connus, absents des livres d’histoire, comme gommés de la mémoire dans un pays qui, pourtant, aime se raconter.

afrique1Pour ceux qui n’en ont jamais entendu parler, résumons. L’Afrique est un paquebot mixte de la Compagnie des chargeurs réunis (CCR). Pendant toute la durée de la Première Guerre mondiale, il a assuré la liaison Bordeaux-Dakar. Décoré de la légion d’honneur le 20 janvier 1919, son capitaine est Antoine Le Dû, 43 ans, un homme aimé et expérimenté. Le 7 janvier 1920, le permis de navigation est renouvelé au paquebot après une série de réparations. A priori en état de prendre la mer, il largue les amarres deux jours plus tard, à 19 heures, et entame la descente de la Gironde depuis Bordeaux. À bord, un équipage de 135 hommes. Les blanchisseurs sont des « indigènes sujets français », tout comme les neuf « boys ».

afrique4Pour le reste des passagers, Roland Mornet avance un chiffre de 467 personnes. Le nombre de militaires blancs ayant embarqué pour rejoindre Saint-Louis du Sénégal, Brazzaville ou le Tchad est longtemps resté sujet à caution.

« La confusion est plus grande encore concernant les tirailleurs qui ne sont sénégalais que de nom, hors 34 à destination de Dakar, c’est à Conakry que doivent débarquer 72 autres, mais sont-ils tous pour autant Guinéens ? demande Mornet. Certains sont peut-être Maliens. 86 doivent être laissés au warf de Grand-Bassam devant Abidjan. Si vraisemblablement beaucoup sont ivoiriens, il peut s’y trouver des Voltaïques. Ces hommes ont combattu sur le front de Salonique et à Gallipoli, c’est la raison pour laquelle ils ont été démobilisés plus tardivement que leurs camarades ayant combattu sur le sol français, les redoutables nettoyeurs de tranchées, rescapés des tueries d’Argonne, d’Artois, de Verdun ou des Flandres… », écrit l’ancien capitaine.

Trente-quatre rescapés

afrique2Le temps est mauvais, les marins savent qu’au sortir du fleuve, ce sera pire. Le 10 janvier au matin, L’Afrique atteint la mer, déjà grosse. À 10 heures, le chef mécanicien demande au capitaine de ralentir l’allure en raison de la présence d’eau dans la chaufferie. Antoine Le Dû obtempère, tandis qu’on cherche l’origine de la fuite. Le temps forcit, les pompes fonctionnent jusqu’à ce que des résidus de combustion du charbon viennent boucher les tuyaux d’aspiration. Au soir du 10 janvier, le navire commence à donner de la bande. Vers minuit, le commandant décide de dérouter, mais virer de bord s’avère impossible par manque de vitesse.

Antoine Le Dû lance un appel au secours par télégraphie sans fil (TSF) le 11 janvier, à 7 heures du matin. Le Cèdre et La Victoire, deux remorqueurs basés à Rochefort, reçoivent l’ordre de se préparer, tandis que Le Ceylan, autre paquebot de la CCR, se déroute à 8 h 20 pour porter secours à L’Afrique.

Le paquebot, privé d’énergie électrique, dérive dans le noir. Le Ceylan, qui ne peut prendre le risque de toucher le plateau de Rochebonne, doit s’éloigner. Vers 22 heures, L’Afrique heurte le bateau-feu en acier indiquant le haut-fond. Une nouvelle voie d’eau s’ouvre dans sa coque. Peu après trois heures du matin, ce 12 janvier 1920, le navire pique de l’avant et sombre.

Le lendemain matin, le Ceylan récupère neuf membres d’équipage et treize Sénégalais sur un radeau. L’un d’eux, Mamadou N’Diaye, décédera peu après. Il n’y aura en tout que 34 rescapés.

Sacrifice imposé des soldats « indigènes »

afrique5Dans les journaux, une certaine émotion… qui s’estompe vite avec la victoire surprise de Paul Deschanel sur Georges Clemenceau à l’élection présidentielle. Bien entendu, une enquête est aussitôt diligentée auprès des survivants et des experts pour établir les causes du drame. Des demandes d’interpellation sont déposées à l’Assemblée nationale et mises à l’ordre du jour, le 18 mars 1920, débouchant sur de longs débats – en particulier sur la responsabilité de la CCR et sur celle de la société de classification Veritas.

Dans les années qui suivent, entre 1923 et 1930, la CCR sera plusieurs fois assignée en justice par les familles des passagers – définitivement déboutées en juillet 1931. Seules celles des membres d’équipage ont, vraisemblablement, été indemnisées. Le mystère entourant la première voie d’eau ne sera jamais élucidé. Pour Roland Mornet, elle serait le fait d’une épave « tueuse » non répertoriée de l’estuaire qui aurait percé la carène de L’Afrique. L’épave gît aujourd’hui par 45 mètres de fond au nord du plateau de Rochebonne. La France, ingrate, a oublié les passagers de L’Afrique et le sacrifice imposé de ses soldats « indigènes ». En mémoire du drame, la Côte d’Ivoire a émis un timbre, en 1990. Mornet a lui-même bataillé pour l’installation d’une stèle, aux Sables-d’Olonne, en mémoire des naufragés, où leur mémoire sera honorée les 11 et 12 janvier prochain. Il en existerait une autre dans le cimetière de Conakry, à la mémoire des tirailleurs.

Mémoire

Est-ce suffisant ? Non. Dans cette tragédie, le destin des tirailleurs sénégalais qui rentraient chez eux interroge un pan complexe de l’histoire de France, puissance coloniale qui s’accapara les richesses et les chairs d’un continent. Les héros africains qui disparurent en cette nuit de janvier 1920, tout comme les rares qui survécurent, ont des noms. Lai Sako, Gore N’Diaye, Birame Sassoune, Amadou Diop… et nous n’écrirons pas « etc » : nous attendons que la France, par la voix de son président peut-être, prononce officiellement leurs noms, à haute et intelligible voix. Nous avons une dette envers eux.

Interpellé en 2016 par l’association Mémoires & Partages, qui a réalisé la seule exposition sur le naufrage et lancé un « plaidoyer pour les tirailleurs naufragés », le président François Hollande avait transmis le dossier à Jean-Marc Todeschini, Secrétaire d’État chargé des anciens combattants et de la mémoire. Depuis, le silence est pesant et il n’y a plus de Secrétaire d’État chargé des anciens combattants et de la mémoire.

Le vivre-ensemble n’est pourtant possible qu’en retrouvant la mémoire de certains moments de notre passé. L’occasion se présente aujourd’hui, 100 ans plus tard. La France et les États africains ont en ce sens une obligation. Les 192 tirailleurs attendent depuis trop longtemps.

Karfa Sira Diallo, auteur, fondateur de "Mémoires & Partages" et Nicolas Michel, journaliste, romancier

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12 janvier 2020

Une oreille tendue vers les élus de la montagne

Les Vosges alsaciennes absentes du débat ?

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Invitée à présider le conseil national de la montagne qui se tenait ce vendredi à Saint-Dié-des-Vosges, la ministre Jacqueline Gourault a martelé sa volonté de concertation entre les élus des territoires montagneux comme les Vosges et l’État. Le but : être à l’écoute des problématiques spécifiques à la montagne et proposer des politiques adaptées. Encore faudrait-il que tous les interlocuteurs soient présents. Car la vice-présidente alsacienne du Comité du Massif Vosgien, une fois de plus, manquait à l'appel. Et on peut se demander qui représentait ce versant du massif pendant que le président Bierry fêtait la nouvelle année et le départ à la retraite du président Riebel à la comcom de la vallée de Villé.

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Pourtant à l’ordre du jour figurait notamment le désormais célèbre décret relatif à l’obligation d’équipement des véhicules en période hivernale, « prêt depuis deux ans mais reporté d’abord à cause de la crise des gilets jaunes puis de l’opposition des transporteurs routiers » précisait la ministre. Il était aussi question de la prise en compte de la politique de la montagne dans la future Agence Nationale de Cohésion des Territoires, des montants alloués aux futurs contrats de plan interrégionaux de massif, mais aussi de la caisse pivot des saisonniers pluriactifs (moniteurs de ski, guides, personnel hôtelier, etc...) du régime spécial de l’activité partielle en montagne (sujet qui horripile pourtant le président Macron), ou face au changement climatique, ou encore du maintien des espaces agricoles et du déboisement.

La manifestation improvisée à l'arrivée de la ministre n'y a rien fait. Malgré le contexte social tendu qui entoure le projet de réforme des retraites, la ministre de la Cohésion territoriale a tenu à se concentrer sur son cheval de bataille, l’aménagement du territoire, sans en dévier d’un iota. Et pas n’importe quel territoire : la montagne.

Profitant de la perche tendue par ce Conseil National de la Montagne qu’elle préside à l’espace François-Mitterrand de Saint-Dié ce vendredi, elle a expliqué en premier lieu le projet de loi dit des « 3D » : décentralisation, différenciation et déconcentration. « Tout doit être appliqué en fonction de la géographie des territoires, comme le transport ou la santé dans des vallées de montagne avec des services publics éloignés », constate la ministre.

Une différenciation à discuter lors de concertations

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Pour ce faire, les élus des territoires pourront exposer leurs besoins et leurs propositions à l’occasion de concertations régionales organisées prochainement. Aucun domaine n’est exclu. Ce travail interministériel doit aboutir à un texte qui doit être « prêt pour la fin du premier semestre 2020 ».

Parmi les inquiétudes de la montagne : le réchauffement climatique, « une réalité » et les forêts. « Ce n’est pas qu’un territoire touristique et sportif. Il y a une voix de la montagne avec des problématiques spécifiques : les saisonniers, la pluriactivité, les équipements spéciaux en hiver ou les conditions du maintien d’une agriculture de montagne », expose Annie Genevard, présidente de l’association nationale des élus de la montagne. Également députée LR du Doubs, elle souhaite que la ministre puisse faire entendre cette voix spécifique au gouvernement.

Des conseils avec une nouvelle agence

Depuis le 1er janvier, l’Agence nationale de la cohésion des territoires a vu le jour. Fruit de la fusion entre l’Agence du numérique, le Commissariat général à l’égalité des territoires et l’Établissement public national d’aménagement et de restructuration des espaces commerciaux, elle doit conseiller les collectivités territoriales avec une fonction « d’ingénierie » juridique, financière ou technique comme sur le programme "Action coeur de ville" ou les maisons France Service.

Une chose est sûre : la ministre assure qu’il y aura un programme spécifique consacré à la ruralité de montagne pour mener des politiques publiques adaptées. Reste à voir l'application... avec des élus absents ?

11 janvier 2020

Côte d'Ivoire : le camp Ouattara dans le viseur de la CPI

La procureure de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda, assure qu’elle poursuit les enquêtes en Côte d’Ivoire contre les deux protagonistes du conflit post-électoral ivoirien. Des procédures qui pourraient cette fois-ci viser le camp du président Alassane Ouattara, après les procès de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé.

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Alors que l’ancien président Laurent Gbagbo et son ex-ministre Charles Blé Goudé ont été acquittés par les juges de la Cour pénale internationale (CPI), la procureure de l’institution judiciaire basée à La Haye (Pays-Bas), ne lâche pas de lest. Fatou Bensouda veut aller jusqu’au bout dans les crimes contre l’humanité commis lors de la crise post-électorale du 2010-2011 en Côte d’Ivoire. Dans un entretien accordé à France 24 et diffusé mardi 17 décembre 2019, la procureure gambienne a affirmé que son bureau s’attèle à faire la lumière sur tous les crimes commis.

« Les enquêtes se poursuivent. Encore une fois, je souhaite dire les choses clairement. D’emblée, j’ai toujours dit que les deux parties au conflit feraient l’objet d’une enquête et je tiens à respecter cet engagement. Cette enquête est en cours. Le moment n’est pas venu maintenant de révéler publiquement les résultats de ces enquêtes. Mais le moment venu je le ferai. Une chose est certaine et je puis vous en assurer : les enquêtes sont en cours et elles progressent », a assuré Fatou Bensouda.

Et cette fois-ci, elle entend viser les personnes dans le camp du président ivoirien Alassane Ouattara susceptibles d’avoir perpétré des atrocités, puisqu’elle n’a cessé de répéter qu’après ce qu’elle a appelé « Côte d’Ivoire I » qui a concerné le camp Gbagbo, elle lancera « Côte d’Ivoire II », sous-entendu l’autre partie au conflit ivoirien. Les procédures concernant le camp Gbagbo ayant abouti au procès conjoint du fondateur du Front populaire ivoirien (FPI) et de l’ex-leader des jeunes patriotes, exceptée Simone Gbagbo que les autorités ivoiriennes ont refusé jusque-là de transférer à La Haye (en dépit du mandat d’arrêt de la Cour), estimant que la justice ivoirienne est apte à juger tous les crimes commis pendant la crise post-électorale.

D’ailleurs, le président Alassane Ouattara n’a cassé de le répéter : plus aucun ivoirien n’ira à la CPI, malgré les insistances de l’institution judiciaire onusienne qui rappelle invariablement à la Côte d’Ivoire son obligation de coopérer en tant qu’Etat-partie au Statut de Rome. Une question fondamentale se pose donc : quelle suite sera donnée aux procédures si Fatou Bensouda lance des mandats d’arrêt contre des personnes soupçonnées de crimes dans le camp Ouattara ? (selon Anderson Diédri, "Eburnie today")

10 janvier 2020

Paris 2024 : les J.O., ça se rapproche !

Le surf à Tahiti, c'est officiel !

AFPCe jeudi 12 décembre, le conseil d’administration de Paris 2024 a voté en faveur du site de Teahupoo à Tahiti pour accueillir les épreuves féminines et masculines de surf. Au fil des études approfondies menées ces derniers mois, la Polynésie s’est imposée comme le meilleur choix pour ces ces JO qui se veulent novateurs.

En 2024, une épreuve des Jeux Olympiques aura bien lieu à 15.000km de la ville hôte. Ce jeudi matin, le conseil d’administration de Paris 2024 réuni Boulevard Haussmann a voté en faveur du site de Teahupoo à Tahiti pour accueillir les épreuves féminines et masculines de surf. Après l’équitation à Stockholm lors des Jeux de Melbourne de 1956 (pour un problème d’importation de chevaux), c’est la deuxième fois qu’un sport se déroulera aussi loin de sa base. Le Comité International Olympique (CIO) doit encore valider ce choix le 8 janvier prochain, mais ses réticences semblent s’être envolées la semaine dernière à Lausanne lors de la présentation de ce projet lors de sa commission exécutive.

Quand le comité d’organisation de Paris 2024 a reçu la candidature de Tahiti pour organiser le surf, le projet a d’abord fait sourire face aux quatre autres candidatures métropolitaine que sont Biarritz, La Torche, Hossegor et Lacanau. Mais au fil des études approfondies menées ces derniers mois, la Polynésie s’est imposée comme le meilleur choix pour ces JO qui se veulent novateurs. C’est en substance ce qu’a expliqué Tony Estanguet ce jeudi matin lors du conseil d’administration. Le président du COJO a prévenu les quatre candidatures perdantes dès la fin de la réunion.

Une qualité de vague inégalable en Polynésie

Dans la présentation qui a été faite, il a été indiqué que Tahiti remplissait trois critères importants pour Paris 2024: le meilleur site sportif, une incertitude très limitée concernant la qualité de la vague au mois d’août et le la possibilité d’embarquer les DOM-TOM dans l’organisation des Jeux. L’été dernier, les cinq sites ont été visités par des experts de la fédération internationale et par la direction des sports de Paris 2024 et le site de Teahupoo est arrivé en tête.

Parallèlement à ces visites, des études météorologiques et océanographiques ont été menées par Météo France et Surfline. Elles ont révélé une qualité de vague inégalable en Polynésie. Une donnée importante puisque les épreuves de surf doivent se dérouler sur quatre jours, et qu’en l’absence de vague elles risquaient de ne pas pouvoir aller à leur terme. Selon nos informations, une étude menée à en outre mis en avait le fait que Tahiti avait cinq fois plus de chance de proposer "une vague optimale" à cette période de l’année que les candidatures métropolitaines.

Les athlètes rapatriés à Paris après l’épreuve

Si les athlètes qui sont principalement basés dans cette région du monde et qui seront "rapatriés" à Paris pour la deuxième semaine des Jeux étaient globalement favorables à cette idée, les plus lésés seront les spectateurs. Les quatre sites métropolitains prévoyaient une affluence de 15.000 personnes environ, quand Tahiti n’en propose que 1.500. La vague étant situé à plusieurs centaines de mètre du littoral. Mais là encore le comité d’organisation a assumé ce matin en expliquant que les 4 milliards de téléspectateurs seraient comblés. Les épreuves doivent débuter à 8h du matin localement, soit 20h à Paris.

Enfin, la question environnementale a été centrale dans ce choix. C’est un sujet d’image important pour Paris 2024 qui ne souhaitait pas prendre de risque sur cette question. Mais le COJO a été rassuré par les études sur cette question. L’emprunte carbone des 5 candidatures étaient sensiblement les mêmes, et Teahupoo plutôt dans la moyenne basse dû au faible nombre de spectateurs sur place. Le rapatriement des 48 athlètes et de leur staff à Paris après l’épreuve ayant été pris en compte. (Antoine Arlot, journaliste à RMC)

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9 janvier 2020

Piratages en vrac !

Pour Noël et Nouvel An, les pirates d'internet (appelés "brouteurs" en Afrique) ont très certainement beaucoup dépensé en faisant la fête. Il faut donc qu'ils se renflouent au plus vite en ce mois de janvier 2020 ! 

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Les arnaques arrivent donc en vrac ! La première est sous forme de message e-mail où une pseudo-connaissance vous informe qu'elle est en voyage touristique en Grèce ou ailleurs, qu'elle a perdu tous ses papiers et son porte-feuille, et qu'elle a un besoin urgent d'argent, au risque de devoir dormir sous les ponts à Athènes. Elle vous demandera de faire un virement bancaire sur le compte d'un ami et vous promettra de vous rembourser dès son retour.

En réalité, seules vos références bancaires l'intéressent histoire d'y faire des prélèvements à sa guise. Ne vous laissez surtout pas prendre !

Mais notre "brouteur" essaie aussi de "gratter votre carte bancaire" en vous demandant de lui fournir des cartes prépayées pour acheter sur  internet du réseau NEOSURF. Tout est bon à prendre !

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Autre arnaque apparue : un mail de votre percepteur qui ne vous veut que du bien, puisqu'il promet de vous rembourser une partie de vos impôts. Il vous demande de lui envoyer vos coordonnées bancaires ! par internet, dans une missive pleine de fautes d'orthographe. Ne vous laissez pas prendre, votre percepteur ne vous enverra jamais ce genre de mail ! Quant à l'arnaqueur-brouteur, planqué du côté de la Zambie ou de la Moldavie, il ne veut que vider votre compte en banque !

Alors ne répondez surtout pas ! et n'appuyez pas pour valider un formulaire !

percepteurEvidemment, ayant vu apparaître toutes ces tentatives d'arnaque sur ma boîte e-mail, j'ai porté plainte pour vol de données informatiques et extorsion de fonds.

8 janvier 2020

Au nom du droit des animaux ?

Protégés de la chasse, les sangliers prospèrent dans une ville d'Israël

Une demi-douzaine de sangliers sauvages broutent l'herbe sur un terre-plein. Un vieil homme s'approche et tente de les chasser d'un mouvement de bras. En vain. Les suidés trottinent quelques mètres plus loin et recommencent à paître. A Haïfa, dans le nord d'Israël, des dizaines de familles de phacochères viennent ainsi pique-niquer en ville depuis que la nouvelle mairesse élue en novembre 2018, Einat Kalisch-Rotem, a interdit de les chasser au nom du droit des animaux.

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Troisième ville d'Israël avec ses 300.000 habitants, Haïfa est implantée au pied du Mont Carmel où vivent sangliers, renards, chacals et autres animaux sauvages, tous protégés par les lois israéliennes. Adeptes de plantes et de baies sauvages mais aussi fouilleurs de poubelles, les sangliers descendent depuis longtemps de nuit dans les rues de Haïfa en quête d'eau et de nourriture.

Ces derniers mois, les citadins ont toutefois dit constater une recrudescence de ces omnivores, retournant la terre des jardins publics et renversant de larges poubelles pour y trouver des restes.

Cette présence accrue suscite un intense débat local entre les défenseurs de la cause animale et des habitants cherchant par tous les moyens à se débarrasser de ces bêtes urbaines, que l'on voit désormais traverser les rues en plein jour, voire se reproduire dans les parcs publics. "Ils ont fait de nos vies un enfer", crie une dame devant une petite horde de cochons sauvages. "Avant, ces cochons ne venaient que la nuit quand il n'y avait personne à l'extérieur, mais aujourd'hui ils se baladent en plein jour", renchérit Ilana Dihno, coorganisatrice d'une manifestation anti-sangliers en décembre. "Nous avons choisi de vivre dans une ville, pas dans une jungle", peste-t-elle.

"Bonjour aux sangliers"

Ces derniers mois, aucune attaque de sanglier sur des humains n'a été recensée à Haïfa. Mais la présence diurne de ces animaux, pouvant faire jusqu'à deux mètres de long, suscite néanmoins la crainte de certains habitants. "Lorsqu'ils approchent de nos maisons et de nos jardins, nous avons peur pour nos enfants", résume Avital, une habitante qui préfère ne pas donner son nom de famille. "Des enfants vont peut-être faire peur aux marcassins, et les sangliers adultes risquent alors de venir à leur secours en les attaquant", craint-elle, réclamant des actions musclées pour refouler ces fouisseurs.

Une peur évacuée par Sarit Shaï, une autre résidente qui ne cache pas nourrir les cochons. "Ils cherchent une place où vivre (...) Ils étaient ici bien avant nous", souligne-t-elle. Jusqu'à l'élection de Mme Kamisch-Rotem l'an dernier, la ville permettait à des périodes précises d'abattre les sangliers afin de contrôler leur population. En l'absence de prédateurs naturels à Haïfa, leur nombre peut s'accroître rapidement.

Mais la nouvelle mairesse, première femme à diriger l'une des trois plus grandes villes d'Israël, a mis fin à ces chasses au nom de leur droit à la vie.

Haïfa est à majorité juive, avec une forte minorité arabe en grande partie musulmane. Or ni les juifs ni les musulmans ne mangent en théorie de porcs et de sangliers, considérés comme impurs.

Mme Kamisch-Rotem a appelé à trouver des alternatives à la chasse pour maintenir les sangliers hors de la ville, en s'assurant notamment qu'ils aient assez de nourriture dans la nature.
La mairie incite aussi à la tolérance envers ces animaux sauvages de plus en plus urbains.

Sur sa page Facebook, on peut ainsi écouter des enfants chanter sur fond de musique rock leur amour --non gastronomique-- des sangliers: "Une fille de Haïfa n'a pas peur de deux défenses et de poils fins comme une brosse, elle dit bonjour aux sangliers".(selon AFP)

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7 janvier 2020

Comment les Verts badois de Kretschmann s'implantent dans un Etat de la CDU

Pour la coalition "vert-noir" du Bade-Wurtemberg, le sprint final politique commence maintenant : il y a encore de nombreux projets avant le début de la campagne électorale du Land.

kretschmannPour le gouvernement d'État vert-noir du premier ministre Winfried Kretschmann (Verts), le dernier élan politique commence en 2020. C'est la dernière année au cours de laquelle des projets communs peuvent encore être mis en œuvre. D'ici la fin de l'année, la campagne électorale sera probablement de plus en plus visible, avant que les citoyens ne soient appelés à voter en mars 2021.

Restrictions de conduite : Depuis le début de 2019, Stuttgart interdit la circulation des véhicules diesel conformes à la norme Euro 4 ou pire pour la lutte contre la pollution atmosphérique. Dans une prochaine étape, à partir du début de 2020, les véhicules diesel conformes à l'Euronorme 5 ou pire ne seront plus autorisés à circuler sur les quatre voies d'entrée et de sortie de la ville. Si le respect des limites d'oxyde d'azote n'est pas atteint d'ici avril/mai, des interdictions de circuler à grande échelle seront également imposées au diesel "Euronorm 5" à partir du 1er juillet 2020. Les tribunaux obligeront l'État à le faire.

La loi de la police : Après une longue lutte, les Verts et la CDU ont convenu de renforcer la loi sur la police. Selon la loi, les policiers seront autorisés à utiliser des caméras d'épaule dans certains cas dans les appartements ou les discothèques. En outre, la base juridique pour les contrôles et les recherches lors d'événements majeurs doit être améliorée. Les projets doivent encore être adoptés par le parlement de l'Etat. Mais les recherches en ligne exigées par la CDU pour contrecarrer les actes terroristes n'auront pas lieu.

Réfugiés au travail : les Verts-Noirs veulent lancer une initiative du Bundesrat pour améliorer les perspectives de séjour des réfugiés au travail. Les Verts insistent auprès du ministre de l'Intérieur Thomas Strobl (CDU) sur le fait que le ministère utilise déjà des pouvoirs discrétionnaires lorsqu'il s'agit de décider des expulsions.

Référendum sur les crèches : Le SPD, parti d'opposition, exige la gratuité des crèches. Le ministère de l'Intérieur n'a pas autorisé une pétition pour un référendum - pour des raisons juridiques, a-t-on dit. Le SPD, cependant, intente une action devant la Cour constitutionnelle de l'État. L'audience a lieu en janvier. On attend toujours une position claire des "Grüne".

Protection des espèces : les défenseurs de la nature et les amis des abeilles s'étaient mobilisés pour une pétition en faveur d'un référendum sur la protection des espèces. Ils l'ont arrêté après que le gouvernement de l'État ait fait des concessions. Au lieu de cela, ils travaillent avec le gouvernement sur un projet alternatif, qui doit passer par le parlement de l'État. Il s'agit d'utiliser moins de pesticides et d'augmenter la proportion de terres agricoles biologiques.

Protection du climat : La modification en cours de la loi sur la protection du climat stipulera que le Bade-Wurtemberg réduira ses émissions de gaz à effet de serre - en particulier de CO2 - de 42 % d'ici 2030 par rapport à 1990. Des mesures concrètes de protection du climat doivent être définies dans le cadre de la révision de la loi sur l'intégration de l'énergie et de la protection du climat (LIEK). L'objectif à long terme reste une réduction de 90 % des gaz à effet de serre dans le Bade-Wurtemberg d'ici 2050.

Financement des universités : "Grün-Schwarz" prévoit de mettre à la disposition des universités du Land environ 1,8 milliard d'euros entre 2021 et fin 2025. L'opposition et les représentants des universités se plaignent que ce n'est pas suffisant. L'ancien contrat expire à la fin de 2020. Le nouveau contrat n'a pas encore été scellé.

Impôt foncier : Le gouvernement fédéral a décidé que l'impôt foncier sera calculé selon un nouveau système à partir de 2025. Les états fédéraux peuvent créer leurs propres méthodes de calcul. Dans le Bade-Wurtemberg, on ne sait pas encore très bien à quoi ressemblera le modèle d'impôt foncier. Chaque propriétaire de maison paie l'impôt foncier - il est réparti entre les locataires.

Opéra de Stuttgart : La rénovation de l'opéra de Stuttgart ne doit pas commencer avant 2025. La rénovation et la construction d'un bâtiment temporaire pourraient coûter plus d'un milliard d'euros. Le conseil d'administration du Théâtre d'État du Wurtemberg décidera de ces plans lors de sa prochaine réunion en mars. La ville et l'État supporteront les coûts à parts égales. Cela signifie que la décision du conseil municipal et du parlement du Land de Stuttgart sont nécessaires.

Les écoles : Les écoles où un certain nombre de mesures seront mises en œuvre en 2020 sont un chantier permanent. Par exemple, l'État crée de nouveaux postes d'enseignants. Il reste à savoir si les représentants des parents iront devant les tribunaux en raison de ce qu'ils considèrent comme un trop grand nombre d'absences aux cours.

Au total, qu'ont gagné les "Grüne" dans cette "drôle d'alliance" ? L'un ou l'autre point abordés leur sont favorables, telles la restriction du diesel ou la création de postes d'enseignants. Mais dès qu'ils tentent d'aborder une authentique politique de gauche (referendum sur les crèches, et surtout l'accueil et le travail des réfugiés et d'autres politiques sociales), la CDU reprend le dessus et s'oppose efficacement aux avancées. Est-ce ce modèle que souhaitent les Verts alsaciens en s'alliant pour les municipales de mars à la droite locale ? Ils risquent bien des déceptions.

6 janvier 2020

La Colombie dit non à la concurrence déloyale aux taxis

Uber doit suspendre ses activités

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Uber a reçu l’ordre de suspendre immédiatement ses activités en Colombie pour concurrence déloyale et prestation irrégulière de service public, a annoncé vendredi l’autorité nationale des marchés.

L’Autorité de l’Industrie et du Commerce a ordonné à la plateforme de voitures avec chauffeur de cesser « de manière immédiate les actes de concurrence déloyale déclarés et qui s’exécutent en utilisant l’application Uber ».

De même, Uber doit cesser immédiatement la « prestation de services de transport individuel de passagers », a-t-elle ajouté.

Cette décision, qui est susceptible d’appel, fait suite à une action intentée par des chauffeurs de taxi qui reprochent à Uber de violer les règles du marché et de détourner leur clientèle.

Arrivé en 2013 en Colombie, Uber affirme compter dans le pays quelque 88 000 chauffeurs et y transporter deux millions d’usagers par mois.

Uber fait également face à une contestation croissante en Europe. En Allemagne, l’entreprise américaine s’est vu interdire par la justice de mettre en relation ses clients avec des conducteurs de voitures louées. Et à Londres, l’un de ses principaux marchés, le groupe californien a vu son permis suspendu en novembre en raison de failles dans son système informatique, inquiétant les nombreux conducteurs qui dépendent de la plateforme. (selon AFP)

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5 janvier 2020

2020 et premières boulettes à Villé !

Des morts voteront-ils aux prochaines municipales ?

anniversaires

On avait déjà vu l'un ou l'autre mort sur la liste électorale aux élections municipales de 2014, notamment à Maisonsgoutte et Villé. Certes, à l'époque, un adjoint au maire expliquait que c'était une erreur de l'INSEE. Mais on peut quand même se demander à quoi sert la commission électorale municipale, chargée de vérifier les listes. Les dégâts restaient cependant limités, seuls deux morts, dont ma tante décédée alors depuis plus de deux ans, avaient été repérés. Les mêmes que ceux qui étaient apparus quelque temps auparavant dans la presse dans la rubrique "anniversaires".

Il en va différamment aujourd'hui, puisqu'en l'espace de deux mois cinq morts figurent déjà parmi les "anniversaires à souhaiter" des deux derniers mois (un en décembre 2019, quatre en janvier 2020). Ces morts risquent fort de se trouver à nouveau sur la liste électorale de l'année entamée.

Combien de morts présents dans les papiers d'ici mars, avec deux mois de listes d'anniversaires à paraître encore ?

Le maire, qui en 2014 avait fait la sourde oreille quant à la présence de ces morts sur la liste, va-t-il cette fois ouvrir un bureau de vote annexe dans la chapelle du cimetière ? Et, à cette occasion de haute fréquentation, fera-t-il nettoyer les allées de ce lieu de recueillement ?

Ou, d'habitude si prompt à intenter des procès devant les tribunaux, va-t-il poursuivre l'INSEE ? Dans ce cas, bonne chance à lui.

DSCF0696Bureau de vote annexe aux prochaines municipales ?

DSCF0694Pour les élections, les morts entreront-ils sans frapper ?

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