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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER

22 février 2024

Petit-Clamart : Charles de Gaulle échappe de peu à la mort

Pour les militants de l’Algérie française, Charles de Gaulle est un traître. Ils ne lui pardonnent pas les accords d’Evian de mars 1962. En France, des activistes s’organisent : le 22 août, ils passent à l'action et tenteront d'abattre le Général.

De_Gaulle_0Mai 1958. Face au désengagement de plus en plus évident du gouvernement français, les partisans de l'Algérie française en appellent à l’insurrection. Dans un discours prononcé à Alger le 4 juin 1958, Charles de Gaulle – promu président du Conseil des ministres quelques jours plus tôt – tonne son célèbre "Je vous ai compris" et apaise pour un temps la colère. Mais en septembre 1959, dans une allocution télévisée, il se prononce en faveur de l’autodétermination. Les Français d’Algérie se sentent trahis. Les insurrections de la "semaine des barricades", fin janvier 1960, et la tentative de putsch fomentée en avril 1961 par le "quarteron" de généraux Salan, Jouhaud, Zeller et Challe n’y changeront rien, ils ont perdu la bataille : le 18 mars 1962, à la suite des accords d'Evian, l’Algérie obtient son indépendance. Dans les semaines qui suivent, les supplétifs musulmans de l’armée française, les harkis, sont massacrés par le FLN et la population.

Pour l’ingénieur de l’armement Jean Bastien-Thiry, ces tueries ont un seul responsable, Charles de Gaulle. Il en est convaincu : l’éliminer est le seul moyen de les venger. "Mon père n’a jamais fait partie de l’OAS ni fait de politique, plaide sa fille ainée Hélène Bastien-Thiry. Il était révolté face à ce qu’il considérait comme un abandon envers ceux qui nous avaient fait confiance, c’était une question d’honneur pour lui". L’attentat du Petit-Clamart, que son chef a baptisé "opération Charlotte Corday", constitue la 17e tentative pour tuer le chef de l’Etat.

Mars 1962 : un plan sans accroc

Surtout ne pas reproduire les erreurs de l’attentat de Pont-sur-Seine dans l’Aube. Dans son bureau du ministère de l’Air à Paris, l’ingénieur en chef de deuxième classe (équivalent au grade de lieutenant-colonel) Jean Bastien-Thiry échafaude un nouveau plan d’assassinat du chef de l’Etat. La dernière fois, le 8 septembre 1961, la DS Citroën présidentielle qui, depuis l'Elysée, rejoignait la résidence secondaire du général de Gaulle à Colombey-les-Deux-Eglises en Haute Marne, était passée au travers de l’explosion. A peine déportée de l’autre côté de la chaussée par la déflagration, elle avait réussi à poursuivre son chemin. La charge de 40 kilos de plastic, dissimulée sous un tas de sable par l’équipe de Germain, le pseudonyme de Bastien-Thiry, avait été en partie neutralisée par l’humidité du sol. L’organisation du prochain attentat devra être millimétrée. Il lui faut une nouvelle équipe, plus nombreuse, compétente et bien armée. Le mode opératoire va changer lui aussi, décide le polytechnicien. Plus question de bombe cette fois-ci, il s’agira d’arrêter la voiture du général et de le descendre. Propre et sans bavures.

Juillet 1962 : une équipe de pros, des moyens limités

La seule donnée tangible entre les mains des complotistes est l'invariable départ de De Gaulle en week-end à Colombey-les-Deux-Eglises. Depuis l’Elysée, le convoi présidentiel, composé de deux DS noires encadrées par deux motards, emprunte alternativement deux itinéraires. Pour rejoindre l’aéroport de Villacoublay d’où le général s’envole vers Saint-Dizier, le premier passe par le pont de Sèvres, Meudon et la RN 18. Le second trajet part de la porte de Châtillon et rejoint Clamart par la RN 306. Pour le reste, c’est aléatoire. Il faudra se débrouiller avec des guetteurs et les communications téléphoniques incertaines depuis des cabines et des cafés.

Des cinq membres de l’équipe de Pont-sur-Seine, le seul assez habile pour rejoindre le nouveau commando est Armand Belvisi. Depuis ce ratage, il a eu le temps de participer à deux autres "tentatives d’approches" du général, en avril puis en mai 1962. Des échecs à chaque fois. Mais le garagiste pied-noir, qui dans un premier temps avait réussi à échapper à la police, a finalement été arrêté dans sa planque de la rue de Sontay à Paris le 30 mai. Jean Bastien-Thiry réussit malgré tout à constituer un commando expérimenté, et plus nombreux que la fois précédente, seize membres au total. Il recrute comme adjoint un membre de l’OAS, Alain Bougrenet de la Tocnaye, lieutenant d’artillerie en Algérie. Il s’entoure également de proches de Belvisi : l’ingénieur Georges Watin, l’ex-sous-officier Serge Bernier, le sous-lieutenant de réserve Louis de Condé, ainsi que de trois Hongrois, le pilote Lajos Marton, Lazlo Varga et le légionnaire Gyula Sari. En revanche, le commando pèche côté matériel. Mis à part deux pistolets mitrailleurs modernes volés dans un dépôt de l'armée française, le reste de l’armement date de la Deuxième Guerre mondiale. Pas de véhicules rapides non plus. Ils se contenteront d’une Citroën DS 19, d’une Peugeot 403 et d’une fourgonnette Renault.

22 août 1962 : opération Charlotte Corday

Il est 19h45 quand, depuis un café proche de l’Elysée, un guetteur prévient Bastien-Thiry. Le général vient de quitter le palais. Il empruntera le deuxième parcours, assure la sentinelle. Le chef du commando alerte aussitôt l’équipe logée à Meudon dans l’appartement de Monique Bertin, la sœur de l’un des factieux. L’ "opération Charlotte Corday" démarre. Le groupe se scinde en trois et fonce en direction du rond-point du Petit-Clamart, à environ 5 kilomètres de là : le convoi n’a que quelques minutes pour se mettre en position. "L’ambiance était guerrière et électrique dans l’estafette, chacun à sa place, armes prêtes à faire feu, se souvient Lajos Marton, un des derniers survivants du commando avec Louis de Condé. Nous sentions que l’attente de six mois touchait à sa fin". Sur la RN 306 où sont postées les voitures, les minutes s’égrènent et le jour commence à tomber. A 20h10, pensant que le convoi ne viendra plus, Lazlo Varga, le chauffeur de la camionnette, sort uriner… lorsqu’il aperçoit DS et motos arriver à vive allure. Le Hongrois hurle "Itt vannak, Itt vannak" (Ils sont là). Bastien-Thiry, posté sur le trottoir à l’avant du dispositif, fait le signal convenu, il lève son journal, mais dans la pénombre son geste est perçu trop tard. Le convoi déboule si vite que le tireur Jacques Bertin est pris de court dans la première voiture, la 403. A bord de l’estafette, qui n’a pas eu le temps de bloquer le convoi comme prévu, le PM Thompson de Marton s’enraye. A ses côtés, Varga réussit à vider le chargeur de son pistolet PPK, mais sans atteindre ses cibles. Les tirs de Jacques Prevost et de Georges Watin depuis le dernier véhicule, la DS 19, manquent aussi leur but. L’attentat du Petit-Clamart a duré moins d’une minute. Sur les 187 balles tirées par le commando, seuls quatorze impacts seront retrouvés sur les voitures présidentielles. Le général est sain et sauf et les poulets en gelée de chez Fauchon, qui se trouvaient dans le coffre, n’ont pas été touchés non plus à la grande satisfaction d’Yvonne de Gaulle.

7 mois plus tard : Bastien-Thiry, le dernier fusillé

Quand Bastien-Thiry revient d’un salon aéronautique en Angleterre, en septembre, l’un des complotistes, Pierre Magade, arrêté lors d’un contrôle routier dans l’Isère, est passé aux aveux. "Ma grand-mère Geneviève a eu juste le temps de faire disparaître des documents dans les toilettes avant que les gendarmes ne viennent arrêter mon grand-père à son domicile de Bourg-la-Reine, explique Benoit Gauthier, le petit-fils de Bastien-Thiry. Il n’a opposé aucune résistance comme s’il avait à cœur d’expliquer son geste devant un tribunal aux yeux de la France entière". Tous les membres du commando sont condamnés mais seul Bastien-Thiry est exécuté. Le 11 mars 1963, il est fusillé au fort d’Ivry. Il fut le dernier mort de l’Algérie française.

Qui sont ces criminels ?

Jean Bastien-Thiry : le cerveau (1927-1963)

Brillant ingénieur de l’armement, ce catholique pratiquant est issu d’une longue lignée de militaires lorrains. Lors de son procès en février 1963, pour justifier son acte, Bastien-Thiry a comparé cet attentat à celui mené contre Adolphe Hitler le 20 juillet 1944 par les conjurés de l’opération Walkyrie. Il est exécuté le 11 mars 1963.

Alain Bougrenet de la Tocnaye : le chef opérationnel (1926-2009)

Lieutenant d’artillerie en Algérie, il s’oppose à la politique d’auto-détermination souhaitée par le général de Gaulle. Maurassien et membre de l’OAS, pour lui, le chef de l’état est un crypto-communiste ! Adjoint de Bastien-Thiry dans l’attentat, La Tocnaye sera comme lui condamné à mort, avant de voir sa peine commuée en détention à perpétuité et d’être libéré en 1968.

Georges Watin : la boiteuse (1923-1994)

L’ingénieur agricole de la plaine de la Mitidja, en Algérie, qui doit son surnom à sa claudication, est un militant de la première heure. Également condamné à mort par coutumace pour sa participation à l’attentat, il s’enfuit en Suisse puis au Paraguay où il terminera sa vie.

Lajos Marton : le tireur (1931- )

Officier de l’armée de l’air, ce Hongrois participe à l’insurrection du printemps de Prague en 1956 contre les chars soviétiques venus rétablir l’ordre communiste. Lajos Marton, aujourd’hui âgé de 91 ans et vivant en région parisienne, était le tireur de l’estafette Renault qui devait barrer la route au convoi présidentiel. Condamné à 20 ans d’emprisonnement, il sera lui aussi libéré en 1968.

Reconnaissance posthume pour les Harkis

Il faudra attendre septembre 2020 pour qu’un président de la République, en l’occurrence Emmanuel Macron, demande pardon aux Harkis au nom de la France pour son attitude à leur égard il y a 60 ans. Après l’indépendance de l’Algérie en juin 1962, environ 60 000 supplétifs musulmans furent assassinés par les vainqueurs. Les officiers français encore sur place avaient reçu l’ordre de ne pas intervenir, attentisme que plusieurs d’entre eux refusèrent de respecter. (selon "ça m'intéresse")

De_Gaulle

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21 février 2024

Pourquoi les bébés sont plus résistants au Covid-19 que nous

Leur système immunitaire réagit au virus différemment de celui des adultes.Face au Covid-19, nous ne sommes pas tous égaux. Par rapport aux adultes, la grande majorité des nouveau-nés infectés par le SARS-CoV-2 se portent très bien. Les scientifiques ont plusieurs théories pour expliquer cette différence, indique Scientific American. La réponse se trouverait dans le système immunitaire, encore immature, des nourrissons.

b_b_Une équipe de recherche, dirigée par Bali Pulendran, immunologiste à l'école de médecine de l'Université Stanford, a dressé le profil du système immunitaire des jeunes enfants pour comparer leur réponse au SARS-CoV-2 avec celle des adultes. Les résultats de l'étude, menée sur des échantillons de sang de quatre-vingt-un bébés, ont été publiés dans la revue Cell.

Leur nez, puissant rempart contre le virus

Ces derniers démontrent que «les systèmes des nourrissons développent une forte réponse innée dans leur nez (la où le virus pénètre dans le corps)». La réponse innée n'a pas besoin d'être acquise par le système immunitaire: comme son nom l'indique, elle est présente depuis la naissance. Elle se comporte avec tous les virus de la même manière. Les réponses plus ciblées (ou adaptives), qui luttent différemment contre chaque type de parasites, se développent avec l'âge.

Lorsque les bébés contractent le Covid-19, les nombreuses cellules de leur nez indiquent une inflammation. Mais contrairement aux adultes, il n'y a aucun signe inflammatoire dans leur sang. «Cela suggère que les enfants contrôlent localement le virus sans inflammation systémique (dans tous le corps), et c'est pourquoi nous ne constatons pas de forme grave de la maladie chez eux», explique la pneumologue Carmen Mikacenic, du Benaroya Research Institute, à Seattle. (selon "Slate")

20 février 2024

Champ du Feu : défricher une forêt pour un stade de biathlon à 1.000 mètres d’altitude…

En 2023, la Collectivité européenne d’Alsace (CeA) veut financer un projet de construction d’un stade de biathlon sur 4 hectares qui nécessiterait de défricher une forêt. Les opposants au projet de pôle Biathlon au Champ du Feu le jugent anachronique et questionnent sa pertinence.

champ_du_feuLa petite « station de ski » du Champ du Feu (Vosges) tire des plans sur la comète. Avant-gardiste en installant les premiers canons à neige de l'Hexagone au début des années 1960, le Champ du Feu veut garder son esprit pionnier. Et se projette dans l’avenir. Malgré les évolutions climatiques et le recul inexorable de l’enneigement, il est notamment question de bâtir un stade de biathlon de 4 hectares au cœur d’une zone forestière.

A 1.000 mètres d’altitude, un tel investissement – financé par la Collectivité européenne d’Alsace – fait réagir. Car au-delà de la question d’investir dans un équipement de sport de neige à 4 millions d’Euros à une telle altitude, les travaux vont nécessiter d’importants déboisements. Le dossier de concertation rappelle d’ailleurs que le « massif tout entier est fragilisé du fait des changements climatiques ». Il est même question des souffrances de la forêt : « érosion de la biodiversité, (…) développement de maladies affectant les espaces forestiers les moins résistants, (…) prolifération d’espèces invasives ». Pour autant, le projet se veut plutôt sobre. Pas de neige de culture, pas non plus d’éclairage de la piste comme des pratiquants l’espéraient.

Un besoin confidentiel ?

L’association Alsace Nature remet en question le véritable besoin, peu étudié à son goût. Et se permet d’évoquer « le rapport entre le coût de l’opération (…) et le nombre d’utilisateurs de ce nouveau stade de biathlon ». Un sport jugé « confidentiel ». Pour lequel d’autres équipements existent « à proximité, celui de La Bresse et de la Notschrei en Forêt Noire ». Sans oublier celui de « Metabief dans le Jura ». Elle pointe surtout le défrichement de « 3 hectares de hêtraie ». Autrement dit « la destruction définitive d’un milieu naturel ». L’illustration de cet article est une photo de l’emplacement du futur « pôle nordique », avec ce stade de biathlon.

Un accès payant

Une concertation publique a eu lieu cet été pour un projet que le financeur conditionne à un retour sur investissement. « Des sources de profits doivent être mises en évidence et les hypothèses envisagées à ce jour comprennent, entre autres : la mise en place d’un parking payant, d’un espace de location des skis géré par la CeA, d’un accès payant à la station » explique le dossier de concertation. Le stade de biathlon pourrait entrer en service « courant 2026-2027 ». (selon "Altitude news" et "Rue 89")

19 février 2024

Le Brésil et la Guyane confrontés à une épidémie de dengue historique

Au Brésil, les cinq États de Rio de Janeiro, Acre, Minas Gerais, Goiás et Distrito Federal sont en état d’urgence sanitaire depuis le mois de janvier. En cause : l’explosion du nombre de cas de dengue dans le pays. Plus de 400 000 personnes seraient contaminées, voire plus de 500 000 selon Le Monde, soit 4 fois plus que l’an dernier à la même période.

Ce virus, qui se transmet par la piqûre d’un moustique, se caractérise par des syndromes grippaux, qui peuvent atteindre des formes graves, voire mortelles dans certains cas. À Brasília, l’armée a ouvert un hôpital de campagne pour soulager les services de santé surchargés.

L’épidémie la plus importante des 20 dernières années

br_silL’épidémie touche aussi la France, en Guyane. Ce territoire frontalier du Brésil voit lui aussi s’envoler le nombre de cas en 2024 : environ 800 par semaine. Ce qui en fait, selon les autorités locales, l’épidémie la plus importante des 20 dernières années.

Plusieurs facteurs peuvent expliquer cet emballement : l’absence de vaccins suffisamment disponibles, ou la multiplication des zones d’eau stagnante liées aux activités humaines notamment. Mais le phénomène climatique El Nino est aussi pointé du doigt. En provoquant de fortes pluies et des conditions chaudes et humides, il favorise la prolifération des moustiques. Sous l’effet du changement climatique, la dengue et d’autres maladies tropicales se répandent de plus en plus, y compris en France métropolitaine. (selon "Reporterre")

18 février 2024

Encore des suppressions de classes !

Villé, petite ville de demain (comme a l'habitude de la qualifier son nouveau maire), aura-t-elle encore une école ? A lire la presse, on pourrait en douter !

Extrait des DNA :

Carte scolaire : Sélestat « sauvée », mais des effectifs trop bas à Kintzheim et Villé 

_cole1C’était le feuilleton de l’année écoulée : l’école primaire du Centre, à Sélestat, conserve finalement ses huit classes pour la rentrée 2024, comme  cela avait été acté en août 2023.

Il en est de même pour l’école élémentaire Jean-Monnet de Sélestat (qui avait déjà perdu une classe l’an dernier) :  la commission a confirmé sa décision du 29 juin dernier, évitant une fermeture supplémentaire et maintenant ainsi les quatre classes sélestadiennes à la rentrée 2024.

Postes en moins à Villé, Neuve-Église et Kintzheim

À l’inverse, quand on sort de la ville- centre, excepté Baldenheim qui conserve ses cinq classes, l’ambiance est à la future fermeture : retrait d’un poste à l’école élémentaire René-Kuder à Villé, tout comme dans les regroupements pédagogiques intercommunaux (RPI) de Neuve-Église et Kintzheim.

« Il arrive que ce genre de situations soient revues lors de l’instance du mois de juin, mais pour ces cas-là, les effectifs étaient vraiment trop bas », indiquent les représentants du FSU-SNUipp 67. Ils regrettent que l’Éducation nationale « n’arrive pas à recruter des professeurs et ne s’en donne pas les moyens ».

Des restructurations

Côté écoles maternelles, la seule mesure concerne l’école Froebel de Sélestat qui bénéficie de l’ouverture d’une classe bilingue.

À Châtenois, à l’école Katia-et-Maurice-Krafft, un poste monolingue sera transformé en poste bilingue. « Le risque, c’est que des classes monolingues deviennent un peu surchargées », préviennent encore les syndicats. Ils dénoncent « un plan massif de fermetures de classes dans les écoles publiques du Bas-Rhin » : « Sur les 733 écoles que compte le département, plus d’une école sur six est touchée : par une fermeture, par une fermeture déguisée sous couvert de transformation de monolingue en bilingue, par une restructuration, par une baisse de la décharge. » La FSU-SNUipp demande « l’ouverture de 325 classes pour baisser les effectifs partout et atteindre des classes de 22 élèves maximum sur tout le territoire ». (selon les DNA)

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17 février 2024

Alexeï Navalny: l'opposant politique à Poutine mort en prison

Alexeï Navalny, opposant politique à Vladimir Poutine, était condamné à une peine de 19 ans de prison pour "extrémisme". Il serait mort en prison. Les causes de son décès ne sont pas connues.

alexeiL'opposant russe de 47 ans Alexeï Navalny, condamné à une peine de 19 ans de prison pour "extrémisme", est mort en prison, annoncent ce vendredi 16 février les services pénitentiaires (FSIN). Il serait mort dans la prison de l'Arctique où il purgeait une peine de 19 ans de prison. "Tous les gestes de réanimation nécessaires ont été pratiqués mais n'ont pas donné de résultat positif. Les médecins urgentistes ont constaté la mort du patient. Les causes de la mort sont en train d'être établies", a-t-il précisé, dans ce communiqué lapidaire.

Le président russe Vladimir Poutine a été "informé" du décès, selon son porte-parole Dmitri Peskov. L'équipe d'Alexeï Nalvany affirme de son côté ne pas avoir été informée de sa mort.

Le ministre des Affaires étrangères Stéphane Séjourné a réagi sur X (anciennement Twitter), estimant que l'opposant à Vladimir Poutine "a payé de sa vie sa résistance à un système d'oppression".

L'ennemi numéro 1 de Poutine

Considéré comme l'ennemi numéro 1 du Kremlin, Alexeï Navalny purgeait une peine de prison dans une colonie pénitentiaire reculée de l'Arctique, dans des conditions très difficiles. Ses multiples procès avaient été largement dénoncé comme politiques et une manière de le punir pour son opposition à Vladimir Poutine.

Il avait été arrêté en janvier 2021 à son retour de Russie d'une convalescence en Allemagne pour un empoisonnement qu'il impute au Kremlin. Depuis, il a alterné les séjours à l'isolement avec des conditions de détention plus ou moins strictes.

Il avait disparu début décembre de la colonie pénitentiaire de la région de Vladimir, à 250 kilomètres à l'est de Moscou, où il était jusque-là détenu, ce qui signifiait son probable transfert vers un autre établissement.

Il avait enchaîné les problèmes de santé lié à une grève de la faim et à l'empoisonnement dont il avait été victime en 2020 et auquel il avait survécu miraculeusement.

Fin décembre, les États-Unis se sont dits "profondément inquiets" des "conditions de détention" d'Alexeï Navalny, exigeant sa libération.

Opposant à l'invasion russe en Ukraine

Malgré ses multiples condamnations, Alexeï Navalny n'a cessé de conspuer Vladimir Poutine, qualifié de "papi caché dans un bunker", car le président russe n'apparaît que rarement en public. Dans son procès pour "extrémisme", il a fustigé "la guerre la plus stupide et la plus insensée du XXIe siècle", évoquant l'assaut russe contre l'Ukraine.

Le mouvement d'Alexeï Navalny a été méthodiquement éradiqué par le pouvoir ces dernières années, poussant ses collaborateurs et alliés à l'exil ou en prison, alors qu'une nouvelle élection présidentielle est prévue en mars en Russie.Le président Vladimir Poutine compte s'offrir un cinquième mandat depuis 1999, le troisième d'affilée. Dans un message le 1er février diffusé par son équipe sur les réseaux sociaux, il avait appelé à des manifestations partout en Russie lors de la présidentielle prévue du 15 au 17 mars prochains. (selon BFMTV)

alexei0

 

16 février 2024

Quand l'Etat divise pour régner !

On croyait avoir tout vu à propos de l'éventuelle fermeture d'une classe au RPI Triembach-au-Val - Saint-Maurice ! Il n'en est rien !

RPIVoilà qu'on apprend au détour d'un article de la presse  locale que ce sont les conseils municipaux des deux communes qui décideront où aura lieu cette fameuse fermeture. Et moi qui croyais encore que l'organisation de l' "Education Nationale" relevait de l'Etat ! On croit rêver !

Il est vrai que nos dirigeants ne peuvent ignorer la devise "Diviser pour régner" et ont trouvé un  terrain d'application qui leur semble idéal. Et si les élus locaux concernés refusaient de se prêter à cette mascarade ? par exemple en ne désignant pas la commune où pourrait avoir lieu la fermeture ?

Autre argument : le nouveau gouvernement préconise l'enseignement par niveau. Celui-ci existait déjà par le passé, il était lié à des classes à effectif réduit et à une présence de personnel qualifié que l'Education Nationale n'avait pas... Alors ? Laissons le soin à tous de deviner la suite !

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15 février 2024

SNCF : l'appel à la grève des contrôleurs du 16 au 18 février est maintenu

Le préavis est fixé du jeudi 15 février (20h) au lundi 19 février (8h). Les syndicats annoncent que « 70 à 90 % » des contôleurs seront en grève.

train

« Les engagements n'ont pas été respectés. » Fabien Villedieu, de Sud Rail, annonce la couleur sur RMC ce mardi : l'appel à la grève des contrôleurs du 15 février (20h) au 19 février (8h) est maintenu, soit en plein week-end de départs en vacances pour les académies de Besançon, Dijon, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Grenoble, Lyon, Limoges et Poitiers.  Ce week-end se situe également au beau milieu des vacances scolaires des académies d'Île-de-France ainsi que de Montpellier et Toulouse.

Le syndicaliste soutient que « 70 à 90 % » des contôleurs seront en grève. « Pas de contrôleur, pas de train », rappelle-t-il.

Le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou a appelé ce mardi les contrôleurs à « réfléchir » et « bien prendre la dimension » des concessions faites par la direction avant de mettre à exécution leur menace de grève en plein week-end des vacances scolaires.

Deux engagements « pas respectés »

Après la grève de Noël 2022 qui avait obligé la SNCF à annuler de nombreux TGV et laissé sur le carreau environ 200 000 voyageurs, les contrôleurs mobilisés via un groupe Facebook baptisé Collectif national ASCT (CNA) ont menacé de nouveau de se mettre en grève.

Ce collectif, constitué en dehors de tout cadre syndical, n'est pas habilité à déposer de préavis et doit donc s'appuyer sur les syndicats pour porter ses revendications. Un préavis a donc été déposé par Sud-Rail.

Selon Fabien Villedieu, deux engagements majeurs n'ont « pas été respectés » par la direction : « un minimum de deux contrôleurs dans les TGV –il y a 600 personnes dans une rame– », et « des négociations qui prennent en compte la pénibilité autour de la cessation d'activité ».

Une revalorisation du salaire plutôt qu'une prime

Le syndicaliste reproche à la SNCF de « repousser encore d'un an » ces deux points. Une réunion pour tenter d'éviter la grève a eu lieu de lundi, mais elle n'a débouché sur aucun accord.

En outre, inflation oblige, les syndicats demandent une revalorisation « mensuelle », soit du salaire, et non « une prime one-shot », en référence à l'annonce par le président de la SNCF, plus tôt cette semaine, du versement d'une prime de 400 euros en mars.

Deux syndicats soutiennent le mouvement

« On augmente l'emploi, on augmente les salaires, on propose une plateforme de progrès social, je ne vois pas bien pourquoi en réponse on aurait une perturbation pour les Français qui veulent partir en vacances », a estimé Jean-Pierre Farandou sur RTL.

« Je les appelle à réfléchir, à bien prendre la dimension des avancées qui ont été faites, elles sont sérieuses, elles sont solides, elles sont cohérentes. Et je le redis, on est prêt à traiter toutes les revendications, mais dans un processus à froid », a-t-il martelé.

« La direction fait des gestes, mais ce n'est pas à la hauteur d'une entreprise qui sûrement annonce 2 milliards de bénéfices », rétorque Fabien Villedieu.

Sud-Rail et la CGT ont déposé un préavis et soutiennent officiellement la grève. La CFDT-Cheminots a dans un tract dénoncé la non-application des mesures issues de l'accord de sortie de crise signé fin 2022. Ce syndicat ne soutient pas le grève officiellement mais il a appelé ses antennes locales à déposer des demandes de concertation immédiates (DCI), préalable au préavis de grève. (selon DNA)

14 février 2024

Après les regroupements intercommunaux, voilà les suppressions

Il fallait s'y  attendre !

_cole(extrait de presse locale du 13/02/24)

13 février 2024

Pluie à Dubaï

Vous trouvez qu'il pleut trop en Alsace ? Allez passer du temps  dans le climat soi-disant sec de Dubaï ! Hélas, vous tombez mal : les pluies incitent même à recommander le travail à distance pour les entreprises et l'école en ligne dans les Émirats arabes unis.

dubai

Les entreprises publiques et privées de Dubaï  ont été invitées à autoriser le travail à distance pour leurs employés lundi 12 février, alors que le temps se dégrade à Dubaï.

Sur les réseaux sociaux, le ministère des ressources humaines et de l'émigration (MOHRE) a appelé les entreprises du secteur privé à autoriser des modes de travail flexibles pour toute cette semaine.

En raison des pluies modérées à fortes qui se sont abattues sur les Émirats arabes unis dimanche et qui se poursuivront encore quelques jours, le lundi 12 février et les suivants sont également des journée d'enseignement à distance pour les écoles.

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