Depuis la parution du message précédent (Vous avez dit : "concertation" du 11/9) plusieurs commentateurs parlent d'une lettre reçue par les riverains du Luttenbach. Afin que tous les visiteurs puissent comprendre les commentaires de certains habitants de cette rue, voici le contenu du courrier adressé par le Maire de Villé à ses habitants, datée du 27 août :

" Madame, Monsieur,

Les travaux de requalification urbaine étant pratiquement achevés, je vous confirme les mesures de circulation adoptées en Commission Réunie et effectives à partir du lundi 3 septembre 23007 :

• retrait de l'arrêté municipal n° 38/2006 concernant la déviation des poids lourds et interdiction de circulation pour les véhicules de + 3,5 tonnes par la rue du Luttenbach dans le sens Sélestat vers Fouchy, sauf les mercredis matin (marché hebdomadaire) et évènements ponctuels,

• interdiction de circulation des véhicules de + 3,5 tonnes dans la rue de Luttenbach dans les deux sens de circulation entre 22 h et 6 h.

• interdiction de stationner les véhicules hors cases et dans le sens contraire de circulation.

Par ailleurs, la Commune en concertation avec le Conseil Général et les riverains mèneront une réflexion afin de contraindre les utilisateurs à respecter la vitesse de 30 kmh et rendre infranchissables les trottoirs aux automobilistes. Afin de respecter l'efficacité de ce dispositif, la Gendarmerie procédera à des contrôles réguliers.

Enfin, dès que la date exacte de réouverture du tunnel de Ste-Marie-aux-Mines sera connue, la Municipalité sollicitera les services de l'Etat et les instances départementales, afin d'interdire le passage des poids lourds dans les cols vosgiens (Urbeis, Steige) à l'exception de la desserte locale et des transporteurs du canton.

J'espère que ces nouvelles dispositions permettront de sécuriser et d'améliorer la qualité de vie de votre quartier.

Restant à votre entière disposition, je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'assurance de ma considération distinguée.

Signé : le maire, André FRANTZ"

NB : la "commission réunie" évoquée s'est effectivement réunie lundi, 27 août de 20 h 00 à 22 h 50 ! Monsieur le Maire y a évoqué au point "divers" des mesures prises (et la date de la lettre laissent penser qu'elles l'étaient effectivement avant la réunion). J'ai campé sur ma position de demander une réunion de la commission "Prévention et Sécurité routière", ce que le maire a fini par m'accorder ! La "commission réunie" n'est de toutes façons pas habilitée à prendre des décisions. C'est le seul commentaire que je ferai !

Lors de la dernière séance du conseil municipal, qui remonte déjà au 10 juillet, j'avais demandé et obtenu une réunion de la commission "Prévention et Sécurité Routière", avec un ordre du jour simple : le bilan et les mesures à prendre pour une meilleure circulation à la suite des travaux du bourg-centre. Cette réunion a été fixée au lundi, 24 septembre à 20 h, et doit réunir les différents partenaires (techniciens du Conseil Général, gendarmes, architecte, professionnels de la route, riverains, commerçants, conseillers municipaux). Aussi ai-je été surpris vendredi matin, de voir circuler dans la rue de la montée de la croix, où un pont en mauvais état interdit le passage aux plus de 3,5 t, à une 1/2 heure d'intervalle, un semi-remorque transportant un bull-dozer (le chauffeur cherchait désespérément à accéder à la rue des myrtilles), et un grumier vosgien (heureusement non chargé). Ayant fait le tour de ville, j'ai ainsi découvert des panneaux qui venaient d'être posés en dépit du bon sens et qui provoquaient la confusion et le désarroi parmi les transporteurs ! Car comment faire demi-tour avec des poids-lourds si les chauffeurs trouvent des panneaux d'interdiction aux endroits les plus inattendus ? Au lieu de l'amélioration de la qualité de vie dans la rue de Luttenbach, c'est l'insécurité qui s'est mise à règner partout. Et ce n'est pas le courrier reçu ce jour par les riverains de la rue de Luttenbach, les menaçant entre autres d'être verbalisés pour mauvais stationnement, qui va les rassurer... N'aurait-on pas pu attendre la réunion de concertation du 24 septembre pour établir les mesures à prendre, comme je l'avais proposé ?

Information de dernière minute : la pose de la première pierre de la nouvelle gendarmerie (qui devait prévisionnellement se terminer avant fin 2007) aura lieu incessamment, et serait suivie d'un vin d'honneur. Mais voilà, qui a reçu une invitation ? Pas grand monde, semble-t-il...peut-être la majorité très relative des 7 conseillers municipaux sur 19 qui ont voté la vente bradée du terrain communal près de l'atelier municipal à la SIBAR (Société Immobilière du Bas-Rhin), terrain qui était prévu en début de mandat pour une salle des fêtes ?

A la belle fontaine : adieu vie de garçon

La belle fontaine de la requalification urbaine est maintenant là, place du général De Gaulle, et elle a même trouvé son usage, comme le prouve cette histoire : un jeune homme d'un village voisin a décidé d'enterrer sa vie de garçon avant de se marier, en invitant tous ses copains à une fête. Ceux-ci ne se firent pas prier pour s'amuser : ils terminèrent la belle bringue en promenant le futur marié en slip à travers la ville dans un caddie de supermarché. Arrivés en cortège devant notre magnifique fontaine, ils l'y plongèrent. Ils avaient même prévu après ce bain forcé de le rhabiller d'un slip sec venu direct de la lingerie  de sa future belle-mère...Quelques jours plus tard, le jeune marié et sa dulcinée passaient devant la fontaine en calèche, cette fois sans s'arrêter. La commune s'est empressée de poser un panneau donnant la qualité de l'eau  (il n'est pas du plus bel esthétique car provisoire, mais peut-être efficace) ... dans le but d'éviter à d'autres futurs mariés d'y venir boire la tasse ?

Après la pose de quelques pancartes en carton "Non aux poids lourds" il y a quelques jours, cette nuit une grande partie des panneaux de signalisation et des bacs à fleurs ont été souillés par des inscriptions "30" dans la rue de Luttenbach. S'il est évident que les travaux de requalification urbaine ont provoqué des nuisances dans certaines rues, et notamment la rue de Luttenbach, mais aussi quelques autres, ce n'est certes pas en dégradant le mobilier urbain et les panneaux de circulation, qu'on résoudra le problème. Je rappelle qu'au dernier conseil municipal du 10/7, j'avais interpelé le maire à propos de la circulation routière, ce qui figure d'ailleurs dans le compte-rendu au point n° 1 : "Mr. BOEHLER demande à M. le Maire de réunir la Commission Sécurité et Prévention Routière à la rentrée pour débattre des points relevant de sa compétence pour proposer des mesures à prendre ainsi que pour faire le bilan des travaux de requalification urbaine." Dès le 26 juillet, Mr. James MORITZ, président de cette commission, et moi-même, avons écrit au maire pour que cette réunion soit organisée, y compris d'ailleurs avec des riverains. A lire en pièce jointe : maire2407CSR

Le 10 juillet, la commission permanente du Conseil Général a attribué 2 subventions à la commune de Villé, dont l'une dans le chapitre "Reconstitution des forêts" d'un montant de 1520 €, pour une dépense de 1900 €, pour une surface reconstituée de 2 ha. Il est vrai, Villé n'a pas une surface forestière bien importante (96 ha). Une deuxième concerne la restauration de la chapelle du cimetière. Le coût estimé du projet est de 11975 €, et la subvention  de 2395 € (20 %). Il reste à savoir si le montant estimé permettra toutes les réparations (gouttières, élimination du salpêtre dans les parois intérieures, crépi intérieur et extérieur, infiltrations ayant provoqué la dégradation de poutres de la charpente, nettoyage des blocs de grès recouverts de mousse...et d'autres à découvrir), car cette vieille chapelle située sur le site de l'ancien pélerinage de la croix des missions mériterait de nombreux travaux de réhabilitation. Elle fait partie de l'histoire et du patrimoine de Villé.

Voici in extenso mon intervention sur le point "Ancien Super-U" que j'ai soulevé au conseil municipal et mes propositions :

"Voilà à plusieurs reprises que notre ordre du jour comprend des points concernant l'ancien Super-U et la Société Coopérative Val-Vil Services. A ce jour, il faut reconnaître que depuis un an ou deux, le conseil municipal n'a pas été informé de ce dossier, mais je ne chercherai ce soir en aucune manière à lancer une chasse aux sorcières pour savoir qui est le responsable des nombreux non-dits. Il est tout aussi vrai que ces derniers temps, nous avons lancé des batailles procédurières (demande de dissolution, commissions paritaires Comcom/Conseil Municipal à 7 contre 6, etc...) sans avoir à l'arrière-plan un réel projet. Nous avons donc pris un retard important, qu'il est urgent de combler ! J'ai toujours dit, et je le répète haut et fort, que le chef-lieu et les 17 communes ne doivent pas être en opposition, mais qu'il appartient à Villé d'être le "moteur du canton" et donc d'être à même de lancer les initiatives !

Sur ce dossier, je fais aujourd'hui le constat suivant :

• L'assemblée générale de la coopérative ouvrière Valvil-Services vient de décider, en cas de dissolution, de verser ses fonds à la Communauté des Communes, à la condition que cette dernière instance construise une maison pour le troisième âge.

Il me semble que cette décision ne nous appartient pas, et il n'y a donc pas à s'y opposer. Cependant, il me paraît tout aussi clair que Villé, qui représente 20 % de la population du canton, ne saurait être ignoré et a même un rôle d'entraînement à jouer. Aussi, je propose de recadrer cette éventuelle maison du troisième âge dans la politique globale pour les seniors du canton, en y englobant la restructuration de la maison de retraite. Il faut bien reconnaître que, de plus en plus, la population de celle-ci est dépendante et relève souvent plus de l'hôpital à longue durée, alors que le personnel est toujours celui d'un établissement accueillant des personnes plus ou moins en bonne santé, et donc forcément inadapté en nombre et en compétences. La maison de retraite de Villé ne possède que quelques lits médicalisés.

Une autre constatation : un certain nombre de personnes dépendantes sont hébergées soit dans des maisons de retraite soit dans des hôpitaux à longue durée en dehors de la vallée (Saales, Barr, Sélestat, Ste-Marie-aux-Mines et même Ribeauvillé). Je les chiffre à plus d'une trentaine. La raison de cette expatriation est souvent l'urgence de trouver une place, car elles sont rares.

En léguant ses biens à la Communauté des Communes, Les dirigeants de ValVil-Services ont voulu que ce soient l'ensemble des personnes du Val de Villé qui en profitent. Comment ne pas en faire profiter les plus déshérités, en profitant pour donner à une partie de la maison de retraite (ou au bâtiment envisagé sur le site de l'ancien Super-U) le statut d'hôpital de longue durée, permettant ainsi à nos vieilles personnes, qui sont souvent aussi les sociétaires de la Coopérative Ouvrière Valvil-Services, de rester dans la vallée. Ceci aurait de nombreux avantages pour tout le monde :

• de meilleurs soins et accompagnements de vie pour tous.

• des visites plus faciles pour les familles à leurs anciens.

• enfin je parlerais aussi d'économies pour le Conseil Général : les établissements situés hors du département ne sont pas conventionnés avec le conseil général, et appliquent donc le tarif fort aux hôtes ! ce qui entraîne que l'A.P.A. (aide aux personnes dépendantes) est plus élevée. Exemple : à Villé, le Conseil Général verse par personne 330 €/mois. Pour une personne hébergée à Ste-Marie-aux-Mines ou Ribeauvillé, le montant de l'A.P.A. sera de 480 à 500 € (soit une différence de 150 € par personne/mois).

Voilà la proposition que je soumets au conseil municipal pour adoption, à charge de la défendre non seulement à la commission de pilotage, mais aussi aux délégués de Villé au Comité Directeur de la Comcom. Je demande que cette proposition soit inscrite in extenso au PV de la présente réunion.

En marge, je veux soulever une inquiétude : j'entends parfois parler (à tort ou à raison) d'une maison à studios ou appartements. Etant donné le montant des pensions qui sont à la hauteur des salaires pratiqués, peu de gens de la vallée pourraient se payer "ce luxe", qui serait donc forcément réservé à des "urbains" recherchant l'air pur de la campagne. Je ne crois pas que c'est cette direction qu'il faille prendre, car il serait intolérable que l'argent ramassé avec les couches sociales les plus défavorisées, notamment les anciens salariés des FTV, puisse servir à d'autres.

NB : bien qu'il n'y ait pas eu de vote formel, le tour de table des conseillers a montré qu'une large majorité était d'accord avec mes propositions, et les membres du conseil du comité de pilotage Comcom/conseil municipal ont accepté de présenter mes idées lors d'une de ses prochaines réunions.

A  lire : alsace1207CM et dna1307CM

La prochaine séance du conseil municipal est fixée au mardi, 10 juillet à 20 h 30. Comme d'habitude, la réunion est ouverte au public et ne se passe pas "en catimini" comme le prétendent certains (voir le message "Villé est-il en Alsace du Nord ?" du 16/6/07), et tous les citoyens sont les bienvenus ! Dès la fin de la réunion, vous pourrez lire mes interventions et mes propositions sur le blog !

Ordre du jour

1) Compte-rendu des commissions communales.

2) Gestion du personnel - projet de fixation des ratios promus-promouvables.

3) Ajustement de loyer.

4) Aménagement de l'espace "Muhlach".

5) Etude de rénovation pour le temple et le presbytère protestant.

6) Décisions modificatives.

7) Approbation du rapport annuel 2006 du SMICTOM.

8) Communications du maire.

9) Divers.

"L'ancêtre avait 100 ans. Il n'était ni malade, ni dangereux. Il se trouvait simplement au mauvais endroit. Alors on l'a fait disparaître. C'est une anecdote relatée par le journal Le Progrès dans sa rubrique « insolite ». L'une de ces petites informations locales qui ne changeront pas la face du monde, mais rappellent que notre société tourneboule. Le centenaire était un beau tilleul qui prospérait devant la salle des fêtes de Monnières dans le pays dolois. Monnières, 413 habitants, fière de son projet d'aménagement « coeur de village ». Un coeur sec. Car le tilleul a été sacrifié pour permettre la construction de places de parking. La petite commune du Jura a-t-elle voulu imiter les villes, victime à son tour du « syndrome minéral » ? Cette « mode » des places pavées, avec à la rigueur un jet d'eau, une fontaine, mais surtout pas d'arbre, ni le moindre brin d'herbe..." (extrait de l'EST REPUBLICAIN). A Villé, dans le cadre de la requalification du bourg-centre, nous avons gardé un tilleul octogénaire, et aménagé quelques espaces verts. C'est nettement mieux...surtout qu'il permet depuis cet été au marché du terroir de se dérouler tous les jeudis soir dans un cadre magnifique.

Qui connaît à Villé la revue "Tonic" ? Ayant demandé mon entourage, la réponse est : "Personne". En effet, cette revue, dont le siège social est à Haguenau, couvre essentiellement l'Alsace du Nord. Aussi est-ce avec surprise que l'un de mes amis, habitant du côté d'Haguenau, a trouvé un article concernant Villé et intitulé "Le chemin de la colère" ! On ne pourrait que se féliciter si des excursionnistes de l'Outre-Forêt ou de l'Alsace Bossue venaient se promener sur le sentier multiactivités, qui est une des réussites de ce mandat de la municipalité. Mais en lisant l'article on se rend compte que l'auteur (qui n'a pas "osé" signer) n'a pris ses informations que d'une façon partielle et partiale auprès de l'un ou l'autre riverain qui s'oppose à Villé à "tout ce qui bouge". L'article comprend d'ailleurs de nombreuses inexactitudes, comme "le Conseil décide en catimini" (alors que chaque séance est ouverte au public, annoncée dans les journaux "du Bas-Rhin du sud" et que ces opposants y assistaient régulièrement), ou "le chemin passe sur les hauteurs de Villé" alors qu'il longe la rivière ! Il est vrai que lorsqu'on s'oppose à tout on peut souhaiter que les rivières passent sur les crêtes des montagnes ! Alors, apportons quelques vérités : le 9 juillet 2004, quelques "garnements" de l'une des familles aujourd'hui contestataire (je ne mettrai pas les noms pour respecter l'anonymat dû aux mineurs) démolissaient le piquetage des géomètres, retardant ainsi l'avancée des travaux. Reconnus par des témoins, ils ont été poursuivis et condamnés en justice. Comme par hasard, plutôt que de sermonner leurs chers petits, les parents se sont lancés dans une fuite en avant en saisissant le Tribunal Administratif le 23 juillet de la même année, où ils ont bien sûr été déboutés, et même condamnés à verser 400 € à la Commune. L'affaire perdurant, je me suis même autorisé à poser la question en Conseil Municipal, en présence dans le public de ces parents, de savoir si la Commune avait déjà été payée. Le maire m'a répondu que non...mais, peut-être ont-ils envoyé l'argent à une commune de l'Alsace du Nord ?

Ce chemin qui passe sur les hauteurs de Villé, derrière les maisons, au fond des jardins...

A lire l'article de TONIC - mois de juin 2007 : _Vill_351_tonic_ . Certains peuvent-ils s'imaginer qu'ils vont encore longtemps pouvoir impunément accuser le maire, et donc l'ensemble du conseil municipal, de  "tricherie" ?