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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
2 juin 2012

Montebourg juge crédible le nombre de 45000 emplois menacés

275px_Montebourg_Toulouse_2012PARIS (Reuters) - Le chiffre de 45.000 emplois menacés annoncé par la CGT recoupe ceux de Bercy, déclare le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, dans un entretien au Monde publié jeudi.

Le nouveau gouvernement français espère sauver le maximum d'emplois et presse les entreprises de faire appel au soutien public, alors que le chômage augmente chaque mois depuis un an.

Interrogé sur le nombre de 45.000 emplois menacés, Arnaud Montebourg répond : "Ces chiffres recoupent de façon crédible ceux de mes services."

"Notre rôle est de tout faire pour sauver les emplois qui peuvent l'être. C'est pour cela que nous avons besoin d'anticiper au maximum", ajoute-t-il. "Je lance donc un appel aux chefs d'entreprise : il est préférable de demander des mesures de soutien bien avant l'apparition de difficultés."

Le Comité interministériel de restructuration industrielle, chargé d'examiner les cas des entreprises de plus de 400 salariés, "connaît son plus important pic d'activité depuis la crise de 2008", poursuit Arnaud Montebourg.

Pour les autres, "il va falloir s'organiser dans les régions et associer les collectivités locales et les partenaires sociaux autour des préfets de région".

Parmi les leviers visant à soutenir les entreprises, figure la future Banque publique d'investissement, au sujet de laquelle le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, a dit sur France Inter qu'il présenterait "un premier rapport, la semaine prochaine au conseil des ministres, sur une préfiguration".

UNE CINQUANTAINE D'ENTREPRISES CONCERNÉES ?

Lors de leurs rencontres mardi avec le gouvernement, les syndicats l'ont pressé de se mobiliser contre les plans sociaux, tandis que le patronat lui demandait de ne pas les alimenter en augmentant le coût du travail.

Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, a remis mardi au Premier ministre Jean-Marc Ayrault une liste d'une cinquantaine d'entreprises où des dizaines de milliers d'emplois seraient menacés pour des raisons diverses, allant de plans d'économies au redressement judiciaire en passant par des délocalisations.

Parmi celles-ci, figurent aussi bien le constructeur automobile PSA, le groupe pharmaceutique Sanofi, Carrefour ou Fralib, filiale du géant anglo-néerlandais Unilever que le distributeur de presse Presstalis.

Arnaud Montebourg estime dans Le Monde que "la question de la compétitivité est centrale" et devra être traitée lors de la conférence sociale prévue d'ici le 14 juillet.

"Cela procédera d'un échange possible de concessions réciproques", dit-il, les entreprises devant par exemple accepter une baisse de leur rentabilité pour préserver des emplois.

Selon les chiffres publiés mercredi, le chômage a augmenté pour le douzième mois consécutif en avril, se maintenant à son plus haut niveau depuis septembre 1999.

Jean-Baptiste Vey, édité par Yves Clarisse

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31 mai 2012

Les 50 entreprises qui envisageraient des licenciements

Post lu sur la : Guevaranita

1719578_12237962_cgt_20120530_t103aA l’occasion de son rendez-vous avec le Premier Ministre Jean-Marc AYRAULT, la délégation de la CGT conduite par Bernard THIBAULT a remis une première liste d’entreprises où l’emploi est menacé. La voici in extenso :

1 SOCIETE GENERALE Banques France Entière Départs volontaires 880
2 CREDIT IMMOBILIER DE France Banques France Entière
3 DEXIA Banques France Entière
4 LEADER PRICE Commerce France Entière 87 Condamnation le 22 mai 2012 par jugement du TGI de Créteil
5 CONFORAMA Commerce France Entière PSE avec Fermeture de 7 SAV 288 Audience au TGI de Meaux le 30 mai 2012
6 TUI France (Nouvelles Frontières) Commerce France Entière Plan Social avec départs volontaires 484
7 CARREFOUR Commerce France Entière de 3 à 5 000
8 FNAC Commerce France Entière Restructuration 300
9 NEO SECURITE Commerce France Entière Redressement judiciaire 5,000
10 AIR France Transports France Entière Restructuration avec départs naturels et volontaires 5,000
11 SNCM Transports Restructuration 800
12 NOVATRANS Transports 260
13 GENERAL MOTORS Automobile STRASBOURG Mise en vente 1,000
14 PSA Automobile RENNES 5,900
15 PSA SEVELNORD Automobile SAINT-AMAND 2,800
16 PSA Automobile AULNAY SOUS BOIS 3,100 Horizon 2014
17 RENAULT Automobile SANDOUVILLE 1,250
18 GOODYEAR Automobile AMIENS Mise en vente 1,354
19 SEALYNX CHARLEVAL Automobile Recherche de repreneur 550
20 MBF TECHNOLOGIES Automobile SAINT-CLAUDE Recherche de repreneur 450 Fonderie en redressement judiciaire depuis juillet 2011
21 HONEYWELL Automobile CONDE SUR NOIREAU Délocalisation en Roumanie 323
22 MIA ELECTRIC Automobile CERIZAY 250
23 PREVENT GLASS Automobile BAGNEAUX SUR LOING Mise en liquidation judiciaire le 9 mai 2012 219
24 VISTEON Automobile CHARLEVILLE MEZIERES 110
25 STECO POWER Automobile OUTARVILLE 120
26 IVECO CAMIVA Automobile SAINT-ALBAN DE LEYSSE Fermeture du site 171
27 MANZONI BOUCHOT FONDERIE Automobile 150
28 FRALIB Agroalimentaire GEMENOS Fermeture du site 182
29 BELVEDERE Agroalimentaire BEAUCAIRE Difficultéd de Gestion 700
30 GERMANAUD Agroalimentaire BLOIS Restructuration 130
31 SOCIETE LANGUEDOCIENNE DE PANIFICATION Agroalimentaire SAINT MARTIN DE LONDRES Redressement judiciaire 47
32 CALISTE BOFFRESS Agroalimentaire ARDECHE Restructuration 65
33 CONTINENTAL NUTRITION Agroalimentaire VAR Fermeture du site
34 ARCELOR MITTAL Métallurgie FLORANGE Fermeture Hauts Fourneaux 550
35 RIO TINTO Métallurgie SAINT-JEAN DE MAURIENNE Négociations EDF des tarifs d’achats 600
36 PETROPLUS Energie Chimie PETIT COURONNE Mise en vente 550
37 LYONDELLBASEL Energie Chimie BERRE L’ETANG Arrêt et mise sous cocon – en attente d’un repreneur 370
38 EON France Energie Chimie France Entière Fermeture des Centrales de Production d’Electricité Thermique 500
39 AREVA Energie Chimie France Entière Restructuration de 800 à 1 000
40 TECHNICOLOR Electronique ANGERS Mise en vente totale ou partielle 350
41 OSRAM Electronique MOLSHEIM Mise en vente 650
42 HEWLETT-PACKARD Electronique France Entière Restructuration 5,000
43 SIEMENS Electronique GRENOBLE Fermeture du site 300
44 LABORATOIRES FOURNIER Pharmacie DIJON Site jugée non stratégique 306
45 MERCK Pharmacie ERAGNY SUR EPTE Restructuration avec Fermeture du site 247
46 SANOFI Pharmacie France Entière Plan d’économies de 2 milliards d’€ 500 à 1 000
47 MERYL FIBER Textile SAINT LAURENT BLANGY Mise en redressement judiciaire 343
48 GREEN SOFA Ameublement DUNKERQUE Mise en redressement judiciaire 120
49 GROUPE HERSANT Presse France Entière Restructuration 110
50 PRESSTALIS 800 à 1 000
53 SODIMEDICAL PLANCY L’ABBAYE 52

 Source Toulouse7.com

 
16 avril 2012

Action commune pour Coop Alsace

point_coopLes inquiétudes que suscite l’avenir du groupe Coop Alsace dépassent les clivages politiques. La preuve : le député-maire UMP de Ribeauvillé Jean-Louis Christ et le député PS Armand Jung, tous deux vice-présidents d’honneur de l’Association régionale de soutien aux Coop d’Alsace, ont lancé hier deux initiatives communes. Ils appellent « toutes les Alsaciennes et tous les Alsaciens effrayés de voir disparaître le groupe Coop » à participer à un « Coop’pique-nique géant » qui aura lieu le dimanche 29 avril de 11 h à 15 h, place Kléber à Strasbourg.

Les fournisseurs du groupe régional de distribution, les agriculteurs, les élus, les représentants des sociétaires et des salariés sont, eux, invités à participer à un colloque sur le thème « Que devient l’économie alsacienne sans le groupe Coop ? » qui se déroulera le vendredi 27 avril de 14 h à 17 h l’espace culturel le Parc de Ribeauvillé.

Ces deux manifestations ont évidemment le même objectif. Il s’agit de s’opposer « à la disparition de la Coop », expliquent MM. Christ et Jung dans un communiqué commun. Pour eux, l’option choisie par le conseil d’administration pour sauver le groupe « est une solution à très court terme. Si elle rassure les banques, elle organise le démantèlement du Coop Alsace et met en péril l’équilibre économique alsacien en renforçant la constitution d’oligopoles sur le marché alimentaire » régional.

Les députés estiment également qu’elle compromettra « le développement de nombreuses entreprises agroalimentaires » et mettra « en péril de nombreux agriculteurs ». Ils redoutent enfin qu’elle fasse « disparaître le fabuleux réseau de magasins de proximité […] fragilisant le développement du territoire et isolant dans la précarité des populations fragiles ». Une telle issue se traduirait, de plus, par « de nombreux licenciements », redoutent les élus. (DNA du 14/4/2012)

29 février 2012

Blocage de l'usine AMCOR à Sélestat

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28 février 2012

Florange : Sarkozy trompe les salariés

2012_02_14T185552Z_1_APAE81D1GL600_RTROPTP_3_OFRTP_FRANCE_ARCELORMITTAL_FLORANGE_20120214Depuis quelques semaines, le président-candidat joue les pompiers pour les dossiers où il a contribué à allumer l'incendie. C'est ce qu'il fait à Florange après la visite de François Hollande. Voici l'appréciation de Michel Liebgott député PS de Moselle :

"Lors de son interview ce matin sur RTL, Nicolas Sarkozy s’est fendu une nouvelle fois de promesses déjà entendues et complètement anachroniques.

Il a en effet redit ce qu’Eric Besson avait lui-même repris de la direction d’ArcelorMittal il y a maintenant quinze jours, et qui inquiète salariés et syndicats, à savoir « que les hauts fourneaux redémarreraient au 2ème semestre de cette année » sans donner aucune autre précision.

Autre prétendue nouvelle information : « l’Etat est prêt à mettre 150 millions d’euros sur la table pour ULCOS ». Il ressort là un engagement de près d’un an, connu de tous, et qui ne vaut rien tant que le haut-fourneau P6 n’est pas en fonctionnement. Bref, rien de concret n’est annoncé par Nicolas Sarkozy dont le seul objectif était de répondre, très maladroitement, à la venue de François Hollande à Florange ce vendredi, pour soutenir les salariés dans leur combat et apporter immédiatement des propositions législatives sur le fond.

François Hollande et plusieurs députés socialistes dont je suis ont en effet déposé une proposition de loi à l’Assemblée Nationale disposant qu’une entreprise qui envisage la fermeture d’un site industriel au sein de son groupe doit avoir non seulement l’obligation d’examiner les procédures de reprise qui lui sont soumises, mais aussi l’obligation de céder ce site si l’une des offres proposées reçoit la validation du Tribunal de commerce et un avis positif des instances représentatives du personnel.

C’est une première réponse concrète, qui avait d’ailleurs été formulée par les syndicats qui craignent que Lakshmi Mittal ne fasse à Florange ce qu’il a déjà fait à Gandrange, à savoir bloquer le processus de reprise pour neutraliser sa concurrence, produire ailleurs, en particulier dans les pays à bas coûts et à fort potentiel de développement, pour revendre ensuite dans l’espace européen au prix fort.

Je considère pour ma part que l’industrie sidérurgique est plus que jamais stratégique et qu’en conséquence elle ne peut pas être abandonnée à la spéculation. Elle doit donc être protégée par la puissance publique. La proposition de loi formulée par François Hollande, inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée Nationale et soutenue par les députés du groupe socialiste, va résolument en ce sens !"

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3 janvier 2012

Ramonage : encore un monopole ?

actionLes monopoles et les concessions territoriales ont longtemps existé dans certains domaines : électricité, poste, pompes funèbres, ramonage, ... C'est de cette dernière activité que nous voulons faire la mise au point. Nos citoyens ont tous l'habitude "d'attendre que le ramoneur passe." Une ou deux fois dans l'année... Habitude d'autrefois, du temps où les "petits savoyards" parcouraient la France en exerçant ce métier de ramoneur qui porte bonheur. Mais l'Alsace-Moselle, annexée à l'Allemagne de 1871 à 1918, avait vu se développer le système des concessions et donc des monopoles. Celui-ci ne relève cependant plus du droit local, et chez nous, comme dans le reste de la France, on en est au principe de la libre concurrence telle que la définissent les textes européens. Seule règle à respecter : le ramonage doit être effectué par une entreprise titulaire du Brevet de Maîtrise appliquant le R.S.D.T. (règlement sanitaire départemental type). De fait les monopoles, comme dans les autres domaines cités, subsistent dans nos campagne : c'est toujours le ramoneur de la même société qui passe, tout comme c'est toujours le facteur de la poste qui apporte le courrier, ou tout comme c'est toujours à la même société de pompes funèbres qu'on s'adresse dans nos campagnes. Dans ce dernier domaine, les quelques tentatives d'implantation d'une concurrence ont vite été vouées à l'échec. Dans un an, l'Allemagne va tomber sous le même régime de la libre concurrence pour le ramonage, et nos voisins s'imaginent que "beaucoup de choses vont changer" (voir "Badische Zeitung" du 1/1/2012). En fait, il n'en sera certainement pas plus que chez nous : chaque société va se réserver "son territoire", car la corporation n'est pas en surnombre ! 

1 octobre 2011

Kodack s'effondre à Wallstreet

KODAK_Q013_SUPER_8Le groupe Kodak possédait il y a quelques années une unité de production dans la zone industrielle du Climont dans le Val de Villé. Cette unité avait été fermée, laissant de nombreuses personnes de la vallée au chômage. Aujourd'hui, c'est l'ensemble du groupe qui est touché par la crise économique et financière : Vers 18H45 GMT, le titre perdait 66,27% à 57 cents sur le New York Stock Exchange. Selon l’agence Bloomberg, qui cite trois sources proches du dossier, Kodak a consulté les cabinets d’avocats Kirkland & Ellis et Jones Day pour discuter des options possibles. Le dépôt de bilan fait partie de ces options envisagées, a ajouté l’agence. Mais aucun cabinet n’a été formellement engagé et un dépôt de bilan n'est pas encore imminent. Le groupe Eastman Kodak, basé dans le nord de l’Etat de New York, est en difficultés depuis l’explosion de la photographie numérique. Il avait indiqué fin juillet qu’il "explorait des alternatives stratégiques" concernant ses brevets d’imagerie numérique, alors que les géants de l’informatique et de la téléphonie mobile ont montré à plusieurs reprises ces derniers mois leur appétit pour ces titres de propriété intellectuelle. Lors de la fermeture locale, la concurrence de la photo numérique avait déjà été évoquée. Mais décidément, il y en a qui ne tirent jamais de leçons de leurs échecs ! Combien de licenciements de salariés pour ces imprévoyances patronales ?

10 septembre 2011

SL France : épilogue

imagesLorsque le 16 mai 2007 Vemer-Ciber avait racheté Signal-Lux, le message passé était déjà clair : "L'offre de rachat deviendra caduque ipso facto en cas de grève ou d'occupation d'usine". Il ne fallait donc pas s'attendre, en 2011, à beaucoup de concessions de la part de cette direction : les machines partiront en Italie et en Roumanie à la date qui leur conviendra, les salariés aideront à démonter leur propre outil de travail s'ils veulent pour leur licenciement un minimum de prime supra-légale, loin du montant qu'ils auraient pu espérer. Il n'y a rien de comparable à ce cynisme final qui consiste à dire à ses propres employés : "Vous monterez sur l'échafaud sans vous révolter !" Quant à certains élus, on peut se demander s'ils ne sont pas complices, tant le développement industriel ne les intéresse guère, eux qui ont comme vision pour la vallée un tout-tourisme très utopique. Décidément, l'agonie de la vallée continue ... et sa mort se rapproche de plus en plus. Et cela n'émeut déjà plus personne tant on est convaincu de l'issue fatale. 

9 septembre 2011

SL France : définitivement fermé

chomage

7 septembre 2011

SL France : le rassemblement

Ce jour, midi pile sous la pluie battante ! Les salariés ont bien fait les choses : sandwiches, boissons, dans l'attente de la direction italienne attendue vers les 14 h. Parmi les visiteurs, des responsables CGT et CFDT venus soutenir les locaux, d'anciens licenciés de Signal-Lux ou d'ailleurs dans la vallée, des élus. Après l'explication sur la situation par les deux délégués locaux, Gilles Weber, représentant la CGT sur le plan départemental, a insufflé la volonté pour le combat à mener : "Ce n'est pas quelques miches de pain que nous voulons, mais sauvegarder nos emplois." Avant de lancer : "Salariés de Signal-Lux, avant tout, ne comptez que sur vous-mêmes !" Quant aux élus présents, seule la conseillère générale a exprimé sa solidarité ! Les autres présents se sont tus ... avant de partir. Savent-ils que certains, telle cette jeune mère de famille, venue avec sa mère, en sont à leur cinquième ou sixième licenciement économique dans la vallée : FTV, Tricotage Vosges-Alsace, écloserie, Kodak, et maintenant Signal-Lux !

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" Il pleure dans mon coeur comme il pleut sur Villé" (Presque Arthur Rimbaud)

Les délégués syndicaux présentent la situation.

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Photo de famille qui risque la dissolution. 

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