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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
3 mars 2015

Fessenheim à l'arrêt depuis samedi

101222108_p_590_450C'est suite à une fuite, certes non radioactive selon EDF, que la centrale nucléaire a été arrêtée. L'arrêt du premier réacteur était prévu, pour renouveler une partie des barres de combustible. Mais il a fallu aussi arrêter le second pour des raisons de sécurité. L'incident a été signalé aux autorités bien que, toujours selon EDF, dans l'échelle de classification des risques, on reste à "zéro".

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21 janvier 2015

Morts, les frères Kouachi provoquent la contestation syndicale

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Une vingtaine d'employés d'Aldi se sont vu retirer les heures de travail non effectuées du fait de leur évacuation à la suite de la neutralisation des frères Kouachi.

Ici, l'heure, c'est l'heure ! L'entreprise Aldi Marché qui approvisionne les magasins d'Ile-de-France, et dont les bureaux et un entrepôt logistique sont installés dans la zone d'activités de Dammartin-en-Goële, à quelques dizaines de mètres de l'imprimerie CTD, l'a prouvé le vendredi 9 janvier. Alors que le Raid et le GIGN organisaient le siège de l'imprimerie dans laquelle étaient retranchés les frères Kouachi, responsables de la tuerie de « Charlie Hebdo », l'accès au secteur était bouclé par les autorités. Les salariés présents dans les locaux étaient donc confinés à l'intérieur, jusqu'à leur évacuation contrainte par les forces de l'ordre, un peu avant 16 h 30, une demi-heure avant l'assaut

Certains -- « une quinzaine », selon une représentante syndicale -- n'ont donc pas pu faire leurs sept heures de travail quotidien. Leur journée a été écourtée de trente minutes à une heure et demie, selon leur heure d'arrivée le matin. Et ils ont été particulièrement surpris d'apprendre que les heures non effectuées seraient décomptées de leur temps de travail, et devraient donc être rattrapées. « Je suis scandalisée, s'emporte Laurence Moissard, déléguée du personnel CFTC. On quitte les lieux par mesure de sécurité et on nous retire le temps en dessous des sept heures ! Il aurait fallu que l'on dise au GIGN : Attendez, on ne peut pas partir tout de suite, on n'a pas fait nos sept heures ! » Quatre salariés n'ont, eux, pas pu rejoindre leur lieu de travail ce jour-là, bloqués par les barrages routiers. « Eux, on leur a carrément enlevé leurs sept heures du compteur », poursuit la représentante du personnel.

La direction confirme que les salariés absents devront rattraper leurs heures : « A notre connaissance, seules quatre personnes sur la centaine de salariés que compte notre établissement ont rencontré des difficultés de circulation pour se rendre à Dammartin, du fait des nombreux barrages. Ces salariés qui sont rentrés chez eux récupéreront ces heures à leur convenance dans le cadre de leurs horaires variables », affirme Bertrand Combot, le gérant d'Aldi Marché.

Il précise qu'« aucune réduction de salaire n'est envisagée ». Certains y auraient même gagné au change : « Les salariés qui ont connu une journée souvent plus longue que d'habitude bénéficieront de la totalité des heures de présence ce jour-là. Par exemple, un salarié arrivé à 4 heures du matin et parti à 16 h 23 - heure de l'évacuation par les forces de l'ordre - verra son compteur d'heures crédité de 11 h 23 considérées comme du travail pour la journée, déduction faite des pauses et coupures habituelles. » (selon "le Parisien").

13 janvier 2015

Rappel !

Demain, mercredi, achetez tous Charlie-Hebdo ! Il continue !

charalaLa une ci-dessous

charlie

25 décembre 2014

Noël sans lumière !

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Non, il ne s'agit pas de l'éclairage public régulièrement coupé toutes les nuits dans le bourg-centre. Mais bien de la situation où se trouvent depuis près d'un mois trois familles de Villé qui, bien que payant régulièrement leurs factures, n'ont plus d'électricité !

Il s'agit de trois familles habitant dans des logements d'une SCI sélestadienne qui loue des appartements sur l'ancien site des Filatures et Tissages de Villé, vaste friche et verrue dans le paysage villois. 

Selon nos infos, cette friche qui possède encore son propre transformateur a vu ce dernier en panne. Et les locataires dépendant de ce transformateur n'ont donc plus de courant. Nous ne polémiquerons pas sur la nature de la panne : dûe à la vétusté ? ou provoquée par le débranchement de câbles ? On évoque même un vol de câbles, mais avec une charge de 20000 volts qui aurait tenté l'aventure ? Toujours est-il que la SCI aurait décidé de ne pas remettre en état, et a provisoirement mis en place un groupe électrogène qui s'éteint à toute heure dès qu'il est en panne de carburant. Un peu léger l'attitude de cette SCI, surtout que les mêmes faits se sont déjà produits sur ce site et que la justice a encouragé le propriétaire (qui avait coupé le courant électrique et l'eau de façon expéditive) à rétablir tout cela illico presto.

Cette fois-ci les locataires sont laissés dans la précarité en pleine période hivernale, la SCI conseillant même aux locataires de chercher d'autres appartements !  Visiblement, la loi n'intéresse pas beaucoup les responsables de cette SCI ! 

Les villois aimeraient connaître aussi la position du maire, premier officier de police du bourg et responsable de la sécurité de ses concitoyens, et les mesures d'urgence qu'il a prises. Il est au courant de l'affaire depuis un certain temps et a donc eu le temps de réagir. Mais peut-être attend-il que le nouveau sous-préfet découvre mon blog pour se faire tirer les oreilles. En cette période de Noël il est inadmissible que des villois soient traités de cette façon !

A tous les lecteurs du blog 

joyeux_noel

 

29 octobre 2014

Un marché en voie de disparition ?

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Le marché de Villé ? Encore un dinosaure en voie de disparition ? Rappelons que cette traditionnelle activité commerciale date du XIXème siècle et s'étendait sur deux jours : le mercredi (matin et après-midi) pour le marché habituel (alimentation, textile, quincaillerie) et le jeudi pour le marché de bestiaux. Aujourd'hui ce marché du mercredi semble moribond : dès 2002, le conseil municipal avait d'ailleurs supprimé le droit de location de place en période hivernale pour tenter de retenir quelques marchands, puis avait dû réduire la surface du marché, de nombreux commerçants ayant renoncé à y venir. 

Les raisons de cette dégradation sont nombreuses : de nombreux habitants de la vallée touchée par la crise textile travaillent dans la plaine, ou ont déménagé. La crise économique qui a été engendrée depuis le premier choc pétrolier de 1973 n'arrange pas les choses.

Rendons-nous aussi à l'évidence : les grands travaux du centre-ville (dignes du baron Haussmann et appelés "requalification urbaine") n'ont aucun impact sur la tenue du marché.  Quant à la suite des travaux au rabais dans la rue du Mont-Sainte-Odile (faute d'argent, on se limite à de la peinture), ils ne vont pas encourager les industriels ou les artisans à s'installer dans la ZAIM de Maisonsgoutte.

Mais peut-être, ce pauvre marché du mercredi décrit dans la page locale des DNA du 28/10 était-il exceptionnellement désert, car il se situait à la fin d'un mois, où les contribuables voient arriver les factures fiscales et sont obligés de serrer la ceinture ?

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3 août 2014

Histoire de lait

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Ce samedi matin à 9h30, de nombreux clients de ce supermarché villois restent pantois devant le rayon laitier. Il faut se rendre à l'évidence, il n'y a plus de lait frais, c'est même indiqué par une affichette. M'étant renseigné en cours de journée sur cette anomalie, j'ai eu des réponses pour le moins curieuses : "Nous n'avons pas été livrés ce matin !" Oui mais voilà, selon d'autres informations obtenues, le fournisseur ne passe jamais le samedi : il livre le lait pour le week-end le vendredi. Quant à la solution proposée, elle ne manque pas d'air : "Allez chez la concurrence." Voilà qui prouve un sens aigu des affaires ! Autant conseiller au client d'aller dans un pré, traire une vache. Mais heureusement, nous sommes dans le Val de Villé où chaque foyer a toujours en réserve assez d'eau-de-vie pour remplacer le lait. Et en ce premier dimanche d'août, la maréchaussée est priée de ne pas pratiquer l'alcootest.

30 juillet 2014

Animation à Villé

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29 juillet 2014

La justice interdit l'ouverture de Carrefour le dimanche, à Wingen-sur-Moder

carrefour_8L'ouverture des magasins, notamment des grandes surfaces, en Alsace-Moselle est interdite le dimanche depuis l'époque napoléonienne. Reprenons un peu l'histoire et rappelons avant tout l'affaire du calendrier révolutionnaire.

Le calendrier républicain, ou calendrier révolutionnaire français, fut créé pendant la Révolution Française, et fut utilisé de 1792 à 1806, ainsi que brièvement durant la Commune de Paris. Il entre en vigueur le 15 vendémiaire an II (6 octobre 1793), mais débute le 1er vendémiaire, jour de proclamation de la République, déclaré premier jour de l'« ère des Français ».

Comme le système métrique, mis en chantier dès 1790, ce calendrier marque la volonté des révolutionnaires d'adopter un système universel s’appuyant sur le système décimal. Outre le changement d'ère (renumérotation des années), il comprend un nouveau découpage de l'année, et de nouveaux noms pour les mois et les jours. Ainsi, on ne parle plus de semaine, mais de décade. L'année est découpée en 12 mois de 30 jours, soit 360 jours plus 5 ou 6 jours complémentaires appelés "les sanculottides".

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Ce calendrier n'a pas résisté au temps, surtout au XIXème siècle, où les ouvriers se sont rendus compte qu'ils étaient les grands perdants dans cette affaire qui ne leur accordait qu'un congé tous les 10 jours, au lieu de 7 dans le calendrier grégorien. Aussi, Napoléon Ier, lors des négociations du Concordat avec le pape en 1805, accepta volontiers de revenir au calendrier grégorien tout comme d'interdire le travail le dimanche. Ni le gouvernement allemand après l'annexion de l'Alsace-Moselle de 1871, ni la troisième république après 1918, ne se hasardèrent à revenir sur une loi qui a toujours été considérée comme une conquête sociale.

Et encore aujourd'hui, cette loi (que certains voudraient voir abolie) reste en vigueur, bien qu'aménagée pour les commerces alimentaires et pour les dimanche avant Noël. Les syndicats ouvriers unanimes défendent encore ce droit local en mettant en avant le droit au repos hebdomadaire des salariés du commerce. Il faut dire que l'ouverture des magasins (et notamment les grandes surfaces) n'est jamais liée à une amélioration du pouvoir d'achat, surtout dans une période d'austérité où de nombreux travailleurs voient leurs salaires bloqués et où de nombreux retraités voient même leur pension mensuelle baisser.

26 juin 2014

Marché du terroir de Villé

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6 mai 2014

Un nouveau marché du terroir dans notre futur canton

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Le redécoupage cantonal va-t-il hypothéquer les marchés du terroir de Saâles et de Villé ? Et si, malgré le peu de chances d'aboutir du recours des élus qui demandent le rattachement au canton de Sélestat, ceux-ci obtenaient raison, ne serait-ce pas le marché du terroir du samedi matin du chef-lieu d'arrondissement qui en profiterait ? Et si nous avions, à l'initiative d'une conseillère générale bas-rhinoise et d'un conseiller général haut-rhinois, été rattachés au Haut-Rhin, aurions-nous vu le marché de Villé concurrencé par celui de la villa Burrus dans le Val d'Argent ? Et si notre marché du terroir du jeudi soir n'était tout simplement qu'un peu mieux organisé, ne marcherait-il pas mieux ? Il y a 10 ans que j'ai proposé que ce marché devait être pris en charge par une association d'exposants. Une proposition restée vaine, alors qu'elle a fait ses preuves à Dambach-la-Ville ou ailleurs.

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