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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
29 août 2023

Après la mort de Prigojine

Wagner en Syrie, une mission de sang et de pétrole

syrieLa mort d’Evgueni Prigojine lors du crash de son avion privé mercredi a réjoui nombre de Syriens qui se rappellent des exactions commises par son groupe et l’armée russe en soutien au régime de Bachar al-Assad.

«C’est un jour heureux pour tous ceux qui ont souffert des bandits russes. Espérons que tous les criminels s’éliminent entre eux !» Trois minutes à peine après l'annonce du crash de l'avion de Prigojine en Russie, ce message d’un jeune opposant syrien d’Idlib était posté sur un groupe WhatsApp. «Prigojine a massacré les Syriens au service de Poutine et Assad. Qu’il aille au diable ! Et même s’il s’agit d’un règlement de compte entre criminels, c’est toujours bon à prendre. En espérant que les autres suivront», se réjouit l’écrivain Ali Safar sur son compte Facebook. Les Syriens qui ont exulté à la nouvelle de la mort d’Evgueni Prigojine ne font pas de distinction entre le patron du groupe Wagner et l’ensemble des forces russes apportant un soutien décisif au régime de Bachar al-Assad.

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28 août 2023

L’Éthiopie et l’Égypte parmi les six nouveaux membres des Brics

Réuni à Johannesburg, le groupe des Brics va accueillir six nouveaux pays à compter de janvier 2024, a annoncé le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, ce 24 août.

bricsL’Iran, l’Argentine, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, mais aussi l’Égypte et l’Éthiopie, vont rejoindre le groupe des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) qui s’est réuni en sommet à Johannesburg du 22 au 24 août. « L’adhésion prendra effet à compter du 1er janvier 2024 », a déclaré le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, lors d’une conférence de presse conjointe des dirigeants des cinq nations qui composent actuellement le bloc. « Avec ce sommet, les Brics entament un nouveau chapitre », s’est-il félicité.

La veille, Pretoria avait annoncé que tous les pays membres s’étaient accordés sur le principe d’un élargissement. « Nous avons adopté un document qui définit les lignes directrices, les principes et les processus d’examen des pays qui souhaitent devenir membres des Brics », avait précisé la ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Naledi Pandor, en soulignant une avancée « positive ».

Une quarantaine de pays avaient demandé leur adhésion ou manifesté leur intérêt. Selon les dirigeants du « club des cinq », qui produit un quart de la richesse mondiale et rassemble 42 % de la population du globe, cet engouement montre l’influence grandissante des pays émergents sur la scène mondiale.

Chine vs Inde

La question de l’élargissement était la priorité de ce quinzième sommet. Alliance hétérogène de pays géographiquement éloignés et d’économies aux croissances respectives inégales, les Brics ont dû s’accorder sur le choix stratégique des nouveaux entrants. Les tractations ont eu lieu lors d’une session plénière qui s’est tenue à huis clos mercredi. Les rencontres bilatérales se sont également multipliées depuis l’ouverture du sommet.

La Chine, poids lourd comptant pour environ 70 % du PIB du groupe, était clairement en faveur de l’ouverture. Mais l’Inde, autre locomotive économique qui se méfie des ambitions de son rival chinois, avait des réserves. Le Premier ministre indien, Narendra Modi, avait rappelé qu’un « consensus » sur les modalités devrait être trouvé. Le processus de décision au sein des Brics requiert en effet l’unanimité.

Selon les observateurs, le Brésil craignait également qu’une expansion ne « dilue » sa propre influence, à la fois à l’échelle mondiale et au sein du bloc.

Les Brics ont réaffirmé leur position « non alignée » lors du sommet, à un moment où le conflit en Ukraine accentue les divisions. Les États-Unis, quant à eux, ont déclaré ne pas voir dans les Brics de futurs « rivaux géopolitiques » et vouloir maintenir de « solides relations » avec le Brésil, l’Inde et l’Afrique du Sud. (selon AFP et JEUNEAFRIQUE)

25 août 2023

Pourtant elle aurait mérité la légion d'honneur

Une Franco-Canadienne condamnée à 22 ans de prison après l’envoi d’une lettre empoisonnée à Donald Trump !

donald_trumpSon geste lui vaudra 22 ans de prison. Une Franco-Canadienne a été condamnée jeudi 17 août à de la réclusion aux États-Unis, pour avoir envoyé une lettre empoisonnée à Donald Trump à la Maison Blanche en 2020, a annoncé la justice américaine. 

Pascale Ferrier, 56 ans, avait plaidé coupable en janvier dernier devant un tribunal fédéral à Washington de « violations des règles sur les armes biologiques ». La sentence correspond aux 262 mois de prison prévus par son accord avec l'accusation. Le tribunal va également ordonner son expulsion à l'issue de sa peine, a précisé le ministère de la Justice dans un communiqué.
Cette femme a reconnu avoir fabriqué de la ricine, un poison potentiellement mortel, dans sa maison du Québec en septembre 2020 et l'avoir placée dans des courriers menaçants adressés au président des États-Unis de l'époque, et à huit fonctionnaires du Texas dans le sud du pays.

Selon le dossier judiciaire, la lettre, qui avait été interceptée au centre de tri postal de la Maison Blanche, qualifiait Donald Trump d’« affreux clown tyrannique ». « Abandonnez, ne vous présentez pas à cette élection », lors de laquelle le républicain était candidat à un second mandat, ajouta-t-elle, avant de souligner avoir glissé dans la lettre « un cadeau spécial » pour « l'aider » à se décider. 

Elle avait également menacé des employés du système carcéral et un policier texan qu'elle jugeait responsables de son incarcération, pendant environ deux mois en 2019, pour possession illégale d'armes à feu. Après avoir posté ses lettres de menace au Canada, elle s'était rendue en voiture aux États-Unis où elle avait été arrêtée par des garde-frontières en possession d'une arme chargée et de nombreuses munitions. (selon "Elle")

23 août 2023

Au Bénin, les cybercriminels ont une nouvelle technique

Partout en Afrique de l'Ouest, des individus malintentionnés exploitent les plateformes de rencontres pour mener des "arnaques amoureuses". Dans ce type d'escroquerie, les criminels créent de faux profils, établissent une relation émotionnelle avec leur cible, puis inventent des histoires tragiques nécessitant de l'argent.

b_nin0La cybercriminalité en Afrique de l'Ouest est un fléau en croissance rapide, touchant des pays comme le Nigeria, le Ghana, la Côte d'Ivoire, le Bénin, parmi d'autres. Ces nations, en dépit de leurs avancées économiques et technologiques, sont confrontées à une montée des activités frauduleuses en ligne. Le Nigeria, par exemple, est tristement célèbre pour les "arnaques nigérianes", où les cybercriminels se font passer pour des individus fortunés cherchant de l'aide pour transférer d'importantes sommes d'argent. Mais ce n'est qu'une facette de la problématique.

Partout en Afrique de l'Ouest, des individus malintentionnés exploitent les plateformes de rencontres pour mener des "arnaques amoureuses". Dans ce type d'escroquerie, les criminels créent de faux profils, établissent une relation émotionnelle avec leur cible, puis inventent des histoires tragiques nécessitant de l'argent. En dehors de cela, il y a aussi des escroqueries liées au chantage numérique, à la fraude au président etc. Ces activités nuisent non seulement aux victimes directes, mais ternissent également la réputation de la région et découragent les investissements et collaborations internationales.

De nouvelles pratiques signalées au Bénin

La cybercriminalité, phénomène mondial, ne cesse d’évoluer, exploitant sans cesse les failles de notre société ultra-connectée. Au Bénin, une nouvelle technique particulièrement sournoise sévit, mettant en danger la confiance et la sécurité financière des citoyens. Selon un récent communiqué de l'Office Central de Répression de la Cybercriminalité (OCRC), des escrocs ont trouvé le moyen d'exploiter la popularité des loteries nationales pour tromper leurs victimes.

b_ninLe procédé est d'une simplicité redoutable : ces cybercriminels créent des groupes sur des plateformes de communication populaires comme WhatsApp, Facebook, Telegram et Messenger. Sous le prétexte d'être des agents de la Loterie Nationale du Bénin, ils invitent les individus à rejoindre ces groupes. La première étape pour les victimes est de s'inscrire en payant une somme modeste, tout en partageant des informations personnelles et des photos, offrant ainsi aux escrocs un accès précieux à leurs données sensibles.

Les pièges se multiplient ensuite : les faux administrateurs proposent des jeux de divers montants, persuadant leurs cibles d'investir dans des numéros de loto prétendument gagnants. Ces malheureux sont ensuite poussés à envoyer encore plus d'argent pour jouer ces "numéros gagnants" en leur nom. L'attente commence alors. Lorsque les vrais résultats de la Loterie Nationale du Bénin sont annoncés, les cybercriminels reviennent vers leurs victimes, leur faisant croire qu'elles ont remporté le gros lot.
Mais l'arnaque ne s'arrête pas là. Pour que la victime puisse prétendument recevoir son prix, elle est incitée à envoyer une somme d'argent conséquente. Après cet ultime paiement, les escrocs coupent tout contact, laissant leurs victimes désemparées et financièrement appauvries. La combinaison de l'exploitation de la confiance, de la cupidité et de la désinformation crée un cocktail dévastateur. Il est donc essentiel de rester vigilant face à de telles invitations en ligne, et surtout de vérifier systématiquement la source avant d'effectuer des transactions financières. (selon "La nouvelle tribune")
22 août 2023

Surprise : Arevalo gagne la présidentielle au Guatemala

Le candidat surprise de l’élection présidentielle au Guatemala, Bernardo Arevalo, a remporté le second tour du scrutin avec la promesse d’en finir avec la corruption dans un pays miné par la pauvreté et la violence.

guatemala« Le peuple guatémaltèque a parlé haut et fort », a déclaré Bernardo Arevalo à la presse après sa victoire. Il a enchaîné sur un discours fort contre la corruption.

Il a aussi indiqué que les présidents de deux pays voisins, le Mexicain Andrés Manuel López Obrador et le Salvadorien Nayib Bukele, l’avaient appelé pour le féliciter et discuter d’un programme commun.

Bernardo Arevalo a obtenu 59 % des voix après le dépouillement de 95 % des suffrages, contre 36 % pour sa rivale, l’ex-Première dame Sandra Torres. Les deux candidats en lice de ce second tour, Bernardo Arevalo, 64 ans, et Sandra Torres, 67 ans, se réclament tous deux de centre gauche. Mais si le premier porte les espoirs de changement dans un pays profondément inégalitaire, sa rivale était considérée comme la représentante de l’establishment.

Le président sortant de droite Alejandro Giammattei a rapidement réagi sur X (anciennement Twitter), félicitant Bernardo Arevalo et l’invitant « à entamer une transition ordonnée dès le lendemain de l’officialisation des résultats ».

« La victoire de M. Arevalo signifie la défaite de la vieille politique, du parti au pouvoir […]. Une autre ère commence pour notre pays et nous devrons nous mobiliser pour une transition pacifique », a noté l’analyste indépendant Miguel Angel Sandoval.

Le scrutin s’est déroulé sans qu’aucun « incident significatif » ne soit signalé, selon le TSE, qui a souligné sans plus de précision un « pourcentage historique de participation ».

La grande surprise

Bernardo Arevalo, sociologue et ancien diplomate, est le fils du premier président démocratiquement élu du pays, Juan José Arevalo (1945-1951).

L’ancienne épouse de l’ex-président de gauche Alvaro Colom (2008-2012), elle aussi qualifiée au second tour, bénéficiait du soutien silencieux du président sortant, dont le mandat a été marqué par la répression contre les magistrats et les journalistes qui dénonçaient la corruption.

Dans la ville indigène de San Juan Sacatepéquez, à une trentaine de kilomètres de la capitale, les électeurs ont exprimé leurs espoirs de changement.

« On ne peut plus vivre nulle part car il y a beaucoup de criminalité », a déploré Maria Rac, une femme au foyer de 66 ans. Efrain Boch, un camionneur de 47 ans, a dit espérer que le nouveau président « s’attaque à la corruption qui nous affecte ».

« Nous sommes confiants : le gagnant sera le peuple du Guatemala », a déclaré Bernardo Arevalo après avoir voté dans un lycée de la capitale. Sandra Torres n’a elle fait aucune déclaration après avoir introduit son bulletin dans l’urne.

Qualifié à la surprise générale lors du premier tour, Bernardo Arevalo porte les espoirs de changement, notamment parmi les jeunes qui représentent 16 % des 9,4 millions d’inscrits.

La misère de la corruption

La spectaculaire percée de Bernardo Arevalo inquiète les élites économiques et politiques du pays, perçu comme un danger pour leurs intérêts, et le ministère public a multiplié les procédures à son encontre.

Sur avis du parquet, un juge avait ordonné le 12 juillet la suspension de son parti Semilla pour de supposées irrégularités lors de sa création en 2017. La Cour constitutionnelle avait suspendu cette décision, annulée vendredi par la Cour suprême.

La veille, le procureur Rafael Curruchiche, sanctionné pour « corruption » par Washington, avait annoncé de possibles arrestations à venir de dirigeants de Semilla.

Trois décennies après la fin de sa brutale guerre civile, le pays le plus peuplé d’Amérique centrale est enlisé dans la pauvreté, la violence et la corruption, ce qui pousse chaque année des milliers de Guatémaltèques à émigrer. (selon "La Nouvelle République")

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21 août 2023

Israël et l'Australie veulent faire pousser des plantes sur la lune d'ici 2025

Les graines seront transportées par le vaisseau spatial israélien Beresheet 2

israel_plantes1Des scientifiques australiens veulent tenter de faire pousser des plantes sur la lune d'ici 2025 dans le cadre d'une nouvelle mission dévoilée vendredi avec pour objectif de développer une colonie.   

"Ce projet est une première étape vers une culture des plantes pour l'alimentation, la médecine et la production d'oxygène, qui sont toutes cruciales pour l'établissement d'une vie humaine sur la lune", ont déclaré les chercheurs dans un communiqué.

Brett Williams, biologiste des plantes à l'université de technologie du Queensland, a fait savoir que les graines seront transportées par le vaisseau spatial Beresheet 2 - une mission spatiale privée israélienne. 

Après l'atterrissage et une fois en terre, les graines seront arrosées dans une chambre scellée et les scientifiques surveilleront tout signe de germination.

Les types de plantes seront choisis en fonction de leur capacité à résister à des conditions météorologiques extrêmes mais aussi en fonction de la vitesse de leur germination.

A part créer les prémices d'une vie humaine sur la lune, cette mission pourrait également servir de laboratoire pour trouver des solutions aux problèmes de sécurité alimentaire causé par le réchauffement climatique, avance Caitlin Byrt, professeure à l'université nationale australienne. 

"Si l'on peut créer un système pour faire pousser des plantes sur la lune, alors on peut créer un système pour faire pousser des aliments dans certains des environnements les plus difficiles sur Terre", a-t-elle noté dans un communiqué. 

Ce projet est dirigé par l'organisation Lunaria One, qui inclut des scientifiques australiens et israéliens. (selon i-24)

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20 août 2023

Cambodge : Plus de 2 000 engins explosifs découverts dans une école

Exposé à 30 ans de guerre civile, le Cambodge demeure l’un des pays les plus minés au monde. Au cours de travaux dans une école, plus de 2 000 engins explosifs, notamment des grenades, ont été découverts.

cambodgeLe Cambodge reste l’un des pays les plus minés au monde après trente ans de guerre civile, des bombardements américains particulièrement intenses et le génocide perpétré par le régime des Khmers rouges dans les années 1970.

En trois jours, les démineurs ont découvert plus de 2 000 munitions explosives, dont plus de 1 000 grenades M79, dans l’enceinte d’un lycée de la province de Kratie qui, pour agrandir un jardin, avait entrepris de défricher un terrain, a expliqué Heng Ratana, directeur général du Centre cambodgien d’action contre les mines.

20 000 morts

Le site était une base militaire et pourrait encore recéler d’autres munitions, a souligné Heng Ratana. Le responsable a s’est réjoui que les munitions aient ainsi été détectées, un  coup de chance  pour les étudiants car  ces engins explosent facilement si quelqu’un les heurte en creusant un trou .

Près de 20 000 Cambodgiens ont été tués par des mines terrestres et environ 45 000 autres ont été blessés, selon un rapport de 2019 de l’ONG Landmine and Cluster Munition Monitor.

Le royaume s’est fixé pour objectif d’éliminer complètement les mines terrestres enfouies dans son sol d’ici 2025. (selon "Ouest-France")

cambodge1

18 août 2023

La Russie se relance dans la course vers la Lune

Vendredi 11 août, la Russie a lancé sa première sonde lunaire depuis cinquante ans. Une mission à haut risque, mais éminemment symbolique.

luneDécollage réussi ! La fusée Soyouz s’est élevée dans un panache de fumée et de flammes sous un ciel gris, vendredi 11 août à 02 h 10 heure de Moscou (23 h 10 GMT) depuis le cosmodrome de Vostotchny en Extrême-Orient, emportant avec elle la sonde lunaire Luna-25.

L’équipage doit atteindre dans cinq jours l’orbite lunaire, sur laquelle il passera ensuite entre trois et sept jours pour choisir le bon endroit avant de se poser dans la zone du pôle sud lunaire.

« La mise de l’appareil en orbite lunaire de 100 km de haut est prévue le 16 août, et son alunissage en douceur sur la surface du satellite naturel de la Terre est attendu le 21 août au nord du cratère de Bougouslavski », sur le pôle sud lunaire, a précisé Roscosmos dans un communiqué.

Un décollage historique

Il s’agit de la première mission lunaire pour Moscou depuis 1976, époque à laquelle l’URSS faisait figure de pionnier dans la conquête spatiale. Une étoile qui a pâli en raison de problème de financement et de scandales de corruption. Cette mission est dès lors destinée à donner un nouvel élan au secteur spatial russe, en difficulté depuis des années et isolé du fait de la guerre en Ukrain .

Et « pour la première fois dans l’histoire, l’alunissage sera effectué sur le pôle sud lunaire. Jusqu’ici, tout le monde alunissait dans la zone équatoriale », s’était félicité un haut responsable de Roscosmos, Alexandre Blokhine, dans un récent entretien au journal officiel Rossiïskaïa Gazeta.

« L’ambition de nos ancêtres »

La sonde, qui devra rester sur la Lune pendant un an, aura pour mission de « prélever (des échantillons) et analyser le sol », ainsi que de « mener des recherches scientifiques à long terme », a encore indiqué l’agence spatiale.

Ce lancement est la première mission du nouveau programme lunaire russe, qui démarre au moment où Roscosmos est privé de ses partenariats avec l’Occident. Comme pour son orientation diplomatique, Moscou cherche ainsi à développer la coopération spatiale avec la Chine.

Les ambitions sont grandes : selon l’expert russe spécialiste de l’espace Vitali Iegorov, c’est la première fois que la Russie post-soviétique tente de placer un appareil sur un corps céleste. « La plus grande question sera : peut-il se poser ? », a-t-il expliqué à l’AFP, soulignant que cette mission est « d’une grande importance » pour la Russie.

Le président Vladimir Poutine a promis de poursuivre le programme spatial russe malgré les sanctions, prenant pour exemple l’envoi par l’URSS du premier homme dans l’espace en 1961, en pleine escalade des tensions Est-Ouest.

« Nous sommes guidés par l’ambition de nos ancêtres d’aller de l’avant, malgré les difficultés et les tentatives extérieures de nous en empêcher », a déclaré M. Poutine, s’exprimant sur le cosmodrome de Vostotchny l’année dernière.

Mission « risquée »

Reste que la mission Luna-25 est « risquée », de l’aveu même du patron de Roscosmos Iouri Borissov. « La probabilité de réussite de telles missions est estimée à environ 70 % », a-t-il dit à Vladimir Poutine lors d’une réunion en juin.

Le premier étage du lanceur Soyouz est retombé à 28 km du village de Chakhtinski, dans la région de Khabarovsk en Extrême-Orient, a annoncé sur Telegram le gouverneur régional, Mikhaïl Degtiariov. Selon lui, les 18 habitants du village ont été évacués une heure avant le lancement et ont pu regagner leurs maisons quelques heures plus tard. (selon "Paris-Match")
17 août 2023

Un village australien où les habitants vivent sous terre

À l'époque où le village Coober-Bedy a été fondé, le réchauffement climatique n'était pas encore une préoccupation. En 1915, la découverte d'un gisement d'opale le long de l'actuelle Stuart Highway, au sud de l'Australie, pousse les colons à y installer une mine, et à faire venir des travailleurs qui habiteront sur l'exploitation. Aujourd'hui, les maisons troglodytiques accueillent quelques 2.500 habitants, qui vivent sous terre et préservés de la chaleur écrasante qui s'abat l'été sur la région.

australieÀ près de 850 kilomètres au nord des plaines côtières d'Adélaïde, on observe des dunes de sables rosées, qui laissent bientôt place à quelques tas de terre pâle d'où sortent ici et là des tuyaux ou des bouches de ventilation. C'est que 60% de la population de Coober Pedy habite dans des maisons construites dans de la roche de grès et de siltite: en été, les températures peuvent atteindre jusqu'à 52°, ce qui fait vite passer l'envie de sortir au soleil.

Vivre au frais

Coober Pedy est loin d'être la première colonie souterraine au monde, ni même sa plus grande, fait remarquer la BBC : la pratique est ancienne (on la trouvait déjà chez les Néandertaliens), et continue d'être utilisée dans des zones à climat extrême: en Turquie, en Jordanie, en Iran, en Chine… mais en grande majorité dans des zones sèches, l'humidité étant ennemie des structures souterraines.

À Coober Pedy, les bâtiments souterrains sont enterrés à au moins quatre mètres de profondeur pour éviter que leurs toits ne s'effondrent. Sous cette quantité de roche, la température est stabilisée à 23°C. Et en hiver, la température est toujours meilleure que les 2-3°C enregistrés en plein air.

Le prix de ces maisons reste, pour peu que l'on goûte le calme et l'obscurité, relativement abordable –autour de 24.000 euros pour une maison moyenne avec trois chambres–, quand il faut compter 415.000€ en moyenne pour une maison à Adélaïde, la grande ville la plus «proche». (selon "Slate.fr")

16 août 2023

Grève chez Ryanair en Belgique

15.000 passagers qui devaient décoller de Charleroi ou y atterrir ont été affectés ce lundi et ce mardi par ce mouvement social.

belgiqueUn total de 88 vols au départ et à l'arrivée de l'aéroport de Charleroi (Belgique) sont annulés ce lundi et mardi en raison d'une grève des pilotes de Ryanair pour leurs conditions de travail, la troisième en l'espace d'un mois. Quelque 15.000 passagers qui devaient décoller de Charleroi ou y atterrir sont affectés par le mouvement social, a précisé à l'AFP la direction de l'aéroport.

Les pilotes de Ryanair basés en Belgique avaient déjà fait grève le week-end des 15 et 16 juillet (120 vols annulés) puis le week-end des 29 et 30 juillet (96 vols annulés). Ils reprochent à la compagnie irlandaise de ne pas vouloir respecter une convention collective prévoyant un certain nombre de jours de repos en échange des baisses de salaires consenties en 2020 au moment de la crise du Covid-19.

"Il y a une exaspération du personnel"

Par ailleurs, à rebours de ses engagements, "la compagnie n'a pas voulu restaurer la totalité du salaire et considère que les indexations qui ont eu lieu", conformément à la législation belge, "valent pour restauration", indique Kevin Cam, un pilote de Ryanair interrogé par l'AFP. Les syndicats de pilotes accusent l'entreprise de ne pas respecter le droit belge et de prospérer grâce à un "dumping social" qui crée une concurrence déloyale envers les autres compagnies.

"Il y a une exaspération du personnel. Nous sommes face à un employeur qui dit ouvertement qu'il ne respectera pas les législations (...) qui nous dit +retirez toutes les plaintes, sinon j'augmente le temps de travail et je n'indexe pas vos salaires+", déclare Didier Lebbe, représentant du Syndicat des employés. De son côté, la compagnie affirme que plus de la moitié du trafic Ryanair à Charleroi est assuré par des avions exploités par du personnel non belge.

"Les syndicats de pilotes belges devraient négocier plutôt que de faire grève", avait réagi Ryanair en juillet, en se félicitant des accords déjà conclus avec leurs homologues italiens, espagnols et français sur les conditions de travail. (selon AFP)

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