Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
10 juin 2021

Coronavirus : Plus de 80 000 morts en Argentine

L'Argentine est aux prises avec une deuxième vague de l'épidémie de coronavirus depuis la mi-février qui pousse les hôpitaux près de la saturation et ses citoyens au désespoir.

argentine

L'Argentine est aux prises avec une deuxième vague de l'épidémie de coronavirus depuis la mi-février qui pousse les hôpitaux près de la saturation et ses citoyens au désespoir.

Vendredi en fin de journée, l'Argentine avait confirmé 80.411 décès dus à la maladie, et un total de 3,9 millions de cas pour une population de 45 millions d'habitants.

Le gouvernement s'est efforcé de trouver un équilibre entre les mesures de confinement et le maintien d'une économie déjà en difficulté, tout en menant une campagne de vaccination qui a mis du temps à démarrer et qui, selon les médecins, ne parviendra pas à faire baisser les taux d'infection avant plusieurs mois.

L'Argentine inocule à ses citoyens le vaccin russe Sputnik V, le vaccin d'AstraZeneca et le vaccin chinois Sinopharm.

Depuis le début de la campagne vaccinale, la veille de Noël de l'année dernière, le pays a procédé à 13,4 millions d'inoculations, mais seulement 3 millions de personnes environ ont reçu deux doses de vaccin. (Selon "Reuters")

Publicité
3 juin 2021

Réfugiés syriens en exil dans un pays qui ne veut pas d’eux

Au Liban, les Syriens sont confrontés à un racisme ordinaire qui rend leur intégration extrêmement compliquée.

danemark

« Enta Souré ? (Tu es Syrien ?). Cette phrase, que j’entends tous les jours, a fini par me hanter. » Originaire de Zabadani, à la frontière libanaise, Ahmad est arrivé au Liban en 2014 pour fuir la répression du régime syrien. « Je me suis fait arrêter à un check-point car mon porte-clés avait le sigle de l’Armée syrienne libre (ASL). J’ai été battu et maltraité pendant près d’un mois dans un commissariat. Une fois sorti, j’ai quitté la Syrie pour le Liban illégalement. » Il débarque dans le camp palestinien de Bourj al-Brajné pour rejoindre son cousin et sa famille. « Durant mes premières semaines au Liban, l’adaptation à ce nouvel environnement a été particulièrement difficile. Ici, on nous fait clairement comprendre que nous ne sommes pas les bienvenus, dans les transports, dans les administrations et les magasins », explique le jeune homme de 27 ans à l’allure frêle. Pour fuir la violence du régime ou plus généralement la guerre, plus d’un million de Syriens ont afflué vers le Liban, qui n’a pas fermé ses frontières durant les premières années du conflit et qui constituait pour beaucoup la porte de sortie la plus simple. « Au moins ici, on parle l’arabe, pas comme en Turquie où il faut apprendre la langue avant de pouvoir travailler », dit Ahmad.

 Six cent mille Syriens vivaient déjà au Liban avant la guerre, selon les Nations unies. Beaucoup d’entre eux travaillaient dans le secteur du bâtiment, constituant une main-d’œuvre bon marché pour les entrepreneurs immobiliers libanais. « Mon cousin qui habitait au Liban depuis quelques années a réussi à me faire travailler avec lui et son “mouallem” (maître de chantier) pour une paye ne dépassant pas les 20 000 livres libanaises par jour », poursuit Ahmad qui, comme de nombreux jeunes Syriens, a dû se résoudre à travailler dans ce secteur pour subvenir à ses besoins. Selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), 865 331 réfugiés syriens étaient enregistrés au Liban en décembre 2020 sur les registres de l’ONU. Ceux-ci bénéficient d’une enveloppe de 400 000 LL par mois, transférés par le HCR, et 100 000 LL supplémentaires par personne et par mois fournis par le Programme alimentaire mondial. Mais de nombreux réfugiés, surtout les jeunes hommes, ne voient pas l’utilité de s’enregistrer, ce qui fait que les chiffres réels seraient beaucoup plus élevés (aux alentours d’un million cinq cent mille). Chaque année, entre 1,2 et 1,5 milliard de dollars sont alloués pour gérer l’afflux massif des réfugiés au Liban. Dans un pays ayant déjà une histoire compliquée avec la Syrie et où le racisme antisyrien est prégnant, cette crise a provoqué un vif ressentiment d’autant que le conflit syrien a eu un impact économique important sur le Liban dont la croissance est passée de 8,5 % en 2010 à 1,5 % en 2012.

Ne feraient-ils pas la même chose pour sauver leur peau ?

Farah, réfugiée syrienne au Liban depuis 2017, est originaire de la région de Aïn Arab (Kobani), à quelques kilomètres de Jarablos, jouxtant la rive est de l’Euphrate. Sa région a été prise dans un premier temps par les Forces démocratiques syrienne (FDS) – dominées par les combattants kurdes et soutenues par les Occidentaux – et plus récemment, à la fin de l’année 2019, l’armée syrienne et les Russes s’y sont déployés. Après la bataille féroce contre l’État islamique (EI), les FDS refusent le retour des populations arabes sunnites accusées de connivence avec le groupe jihadiste. Farah ne peut plus rentrer chez elle. « Mon mari est un gardien d’immeuble et il vit au Liban depuis les années 2000. Nous avons franchi la frontière de nuit quelque part dans le Akkar. À notre arrivée, les Syriens installés dans notre quartier nous ont beaucoup aidés. Ils nous ont donné des couvertures, des matelas... cet élan de solidarité, je ne l’oublierai jamais », dit-elle. Cette mère de quatre enfants a été également confrontée au racisme le plus ordinaire. « Ici nous vivons reclus. Il nous est très difficile de nous déplacer sans carte de séjour. Nombreux sont nos amis qui se sont fait arrêter par l’armée à des check-points et sont détenus pendant parfois de longues semaines », raconte-t-elle avec inquiétude. « Nous comprenons le ressentiment des Libanais envers les Syriens. Mais je leur demande en retour de nous comprendre, ne feraient-ils pas la même chose pour sauver leur peau et celle de leur famille ? » Le Liban n’a pas accepté de créer des camps de réfugiés à proprement parler comme proposé par les organisations internationales au début du conflit. Les implantations de réfugiés syriens ont été faites de manière chaotique, augmentant les obstacles pour acheminer de l’aide aux réfugiés dans le besoin.

80 % veulent partir

La fille aînée de Farah, Aya, a 12 ans. Ses premières années de vie ont été bercées par les raids aériens et le bruit des bombes. Sa mère se souvient que lorsqu’ils sont arrivés au Liban, la vue d’un militaire ou d’une personne en arme provoquait chez elle des crises de panique. Cette petite fille n’a quasiment jamais été à l’école. Au Liban, le programme des Nations unies pour l’intégration des enfants syriens dans le système scolaire a été limité par la dissémination des réfugiés sur l’intégralité du territoire. D’autre part, le programme scolaire libanais proposé aux réfugiés en français ou en anglais a démotivé de nombreux élèves qui n’arrivaient pas à suivre le contenu des cours, sans un soutien possible des parents. Selon l’Unicef, sur les 488 000 enfants syriens en âge d’aller à l’école au Liban, plus de la moitié ne sont pas scolarisés.

 Si 80 % des Syriens présents au Liban disent vouloir rentrer dans leur pays, selon les Nations unies, la situation économique et la victoire du régime syrien et ses alliés russe et iranien n’offrent pas une conjoncture favorable pour un retour en sécurité. De nombreux jeunes refusent également de rentrer pour ne pas à avoir à effectuer leur service militaire. Le HCR estime que 66 000 Syriens ont quitté le Liban pour rentrer en Syrie depuis 2016, ce chiffre ne prenant en compte que ceux qui ont fait une démarche officielle. Selon l’organisation onusienne, ils seraient bien plus nombreux. Alors que les retours s’étaient accélérés depuis la crise économique au Liban, la crise sanitaire et la fermeture des frontières entre le Liban et la Syrie a interrompu cette dynamique. Farah souhaiterait rentrer en Syrie, mais cela lui est impossible d’un point de vue financier pour l’instant. « Nous sommes cinq, moi et les quatre enfants. Pour rentrer, il nous faut tous un test PCR valide, ce qui équivaut à 500 000 LL. Puis l’État syrien demande 100 dollars par personne pour pouvoir passer la frontière légalement. Le chauffeur demande au moins 500 000 LL. Mon mari gagne 1 million de livres par mois et cela nous suffit à peine pour survivre. » Depuis l’été 2020, le régime a émis un décret contraignant les ressortissants syriens à échanger 100 dollars dès leur entrée dans le pays, par voie terrestre ou aérienne, contre l’équivalent en livres au taux officiel. Depuis plus d’un an, les réfugiés Syriens ont subi de plein fouet les répercussions économiques de la crise qui a frappé le Liban. Selon le HCR, neuf Syriens sur dix vivent aujourd’hui dans l’extrême pauvreté au Liban, une augmentation nette de 39 % juste pour l’année 2020. (selon "L'Orient, le jour")

2 juin 2021

Roumanie : les familles ne veulent pas être privées de leurs cochons

Le gouvernement roumain veut contrôler les filières porcines alors que plus de 400 000 foyers possèdent au moins un cochon.

cochons

Viorel, 85 ans, et sa femme Lucreţia ont toujours eu un cochon chez eux, à Rucăr au centre de la Roumanie. Tous, une fois salés, puis fumés, ont fini sur la table familiale. C’est notre « légume » de base pour toute l’année, s’amuse Viorel. Son fils, qui habite à 15 km, en possède aussi un, en commun avec sa belle-mère. Ils se partagent les soins, puis la viande. Même le petit-fils, pourtant bucarestois, aide ses beaux-parents qui ont des terres dans le sud. Ils ont tout ce qu’il faut pour nourrir leurs cinq à sept cochons, explique fièrement Viorel.

La Roumanie compte près de 5 millions de paysans actifs (sur une population de 19,5 millions) et 46 % de sa population (un record dans l’UE) vit à la campagne, selon la Banque mondiale. Une agriculture largement vivrière dont l’élément central est le porc, traditionnellement « sacrifié » à Noël.

Qu’une première étape ?

Viorel ne conçoit pas que l’exécutif veuille limiter l’élevage des cochons en régime familial. Le gouvernement de centre-droit, comme son prédécesseur, social-démocrate, a tenté, ces derniers mois, de limiter le nombre de porcs à cinq par foyer. Une mesure suspendue, pour le moment, mais l’Autorité sanitaire vétérinaire pour la sécurité alimentaire (ANSVSA) veut toujours interdire la reproduction hors exploitations commerciales.

Une aberration qui va à l’encontre du droit à l’accès à une nourriture de qualité, estime Ramona Duminicioiu, militante de l’association Eco Ruralis, membre Via Campesina. Ils disent que c’est contre la peste porcine africaine alors que leur dernière étude démontre justement que les risques de maladie sont supérieurs dans les élevages industriels, pointe-t-elle. Selon l’ANSVSA il y aurait, au bas mot, un million de cochons sacrifiés en régime familial par an.Une nourriture qui arrive aussi dans les assiettes de ceux vivant à la ville et qui concurrence les circuits commerciaux, souligne Ramona qui dénonce un « agrobusiness » qui n’emploie qu’une infime partie des ruraux tout en accaparant les aides de la PAC.

Nos gouvernements n’ont aucune vision pour la ruralité, poursuit-elle. Un reproche qu’elle adresse aussi à l’Union européenne.D’après nos discussions informelles avec le ministère de l’Agriculture, il ressort que s’en prendre aux petits paysans serait une volonté européenne, glisse Ramona. Le porc ne serait chez nous qu’une première étape.Et de rappeler qu’en Europe de l’ouest, les animaux à viande n’échappent pas aux réglementations et aux taxes et que l’abattage chez soi est interdit.

La population rurale est l’une des plus concernée par le fléau des départs à l’étranger. Faute de soutien. Toucher à l’apport des cochons risque d’accentuer leurs difficultés.C’est maintenant qu’il faut aider ces gens, scande Ramona. (selon "Ouest-France")

31 mai 2021

Climat: des milliers d'Australiens sèchent les cours pour manifester

Des milliers d'élèves ont séché les cours, vendredi, pour aller manifester dans plusieurs villes d'Australie contre un énorme projet de centrale au gaz près de Sydney, et pour enjoindre le gouvernement conservateur d'agir contre le réchauffement climatique. 

australie

De Perth (ouest) à Brisbane (est), ils ont défilé pour dénoncer la faiblesse des mesures prises par leur pays pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre.

L'immense île-continent est un important producteur de gaz et de charbon. Mais il subit aussi de plein fouet les événements climatiques extrêmes -inondations, feux de forêt, sécheresses- liés à la hausse des températures induite par les émissions de carbone.

Le Premier ministre Scott Morrison a balayé cette semaine les avertissements de l'Agence internationale de l'énergie selon lesquels son pays n'atteindra pas ses objectifs carbone si davantage de projets impliquant les énergies fossiles sont lancés.

Son gouvernement a annoncé mardi une enveloppe de plusieurs centaines de millions de dollars pour construire près de Sydney une nouvelle centrale électrique fonctionnant au gaz.

L'usine doit être bâtie dans la Hunter Valley, où des élections partielles sont prévues samedi.

"Le gouvernement Morrison pourrait protéger notre climat, nos terres et notre eau, et créer des milliers de nouveaux emplois en développant le secteur des énergies renouvelables", a déclaré dans la manifestation de Sydney Nabilah Chowdhury, 17 ans.

"Mais plutôt que de faire cela, ils remplissent les poches des multinationales du gaz qui contribuent au réchauffement climatique."

"Le charbon appartient à l'histoire", "De l'argent pour notre avenir", pouvait-on lire sur des pancartes à Melbourne (sud-ouest), où 5.000 personnes ont défilé.

Le gouvernement affirme que la centrale de la Hunter Valley est nécessaire pour que les prix de l'électricité ne s'envolent pas en Nouvelle-Galles du Sud. Ses détracteurs dénoncent un gâchis politique.

"Sa construction va faire travailler 600 personnes, et elle va créer 1.200 emplois indirects dans l'Etat" a déclaré M. Morrison.

A part ces manifestations, le gouvernement ne fait pas l'objet d'une opposition très intense sur la question climatique puisque les travaillistes sont également favorables à l'industrie du charbon et aux centrales au charbon.

Mais l'Australie est l'objet de pressions internationales de plus en plus fortes pour adopter au plus vite un objectif de neutralité carbone.

M. Morrison s'y est jusqu'à présent refusé, mais la pression diplomatique monte avant la conférence sur le climat COP26 en novembre à Glasgow.

Les manifestations de vendredi, qui ont eu lieu dans une cinquantaine de localités selon leurs organisateurs, s'inscrivent dans le cadre du mouvement de protestation mondial contre le climat engagé par la Suédoise Gret Thunberg.

"Enormes grèves pour le climat aujourd'hui dans toute l'Australie", a-t-elle applaudi dans un tweet. "Bientôt le reste du monde suivra." (selon "Tahiti-infos")

29 mai 2021

Côte d’Ivoire : coupures d'eau et d'électricité

Un gros frein à l’économie nationale

abidjan

Depuis quelque temps, la Côte d’Ivoire vit au rythme des coupures intempestives d’électricité et d’eau. Aucun quartier d’Abidjan, aucune ville de l’intérieur ne sont épargnés. Une situation qui agit négativement l'économie nationale. Délestage ou rationnement, les ivoiriens découvrent la vie sans eau et électricité.

Plusieurs communes Abidjanaises sont victimes de cette situation. Dans la commune d’Abobo, une manifestation a été organisée pour dire le ras-le-bol face à face à l'absence d'un service de première nécessité. Dans certains quartiers de Yopougon, la pénurie d’eau est plus criant tant la qualité de ce qu'est fourni, sa qualité laisse à désirer.

Les répercussions de ce délestage perturbe le bon fonctionnement des activités économiques du pays. Le prix de certaines matières a commencé à prendre l’ascenseur. Des entreprises des zones industrielles connaissent déjà un ralentissement de leurs activités et il est à craindre des lendemains critiques si la situation demeure en l’état ou s’empire.

Mourir à petit feu

C’est le cas du marché d’Abobo où le prix des marchandises même ceux des produits de premières nécessités ont triplement augmenté. Interrogée, Dame Konaté nous donne des explications.

« En faite, tout devient difficile. Il n’y a pas d’eau ni d’électricité. Avant par exemple, nous attendions les camions de vivriers jusqu’à 23 heures voir minuit ou 1 heure du matin. Pour ensuite nous rendre au marché ici à 5 heures afin de pouvoir vendre comme il se doit. Mais maintenant à 20 heures déjà courant est coupé. On ne peut plus aller attendre le camion la nuit, au risque de s'exposer à des agressions possibles. D’ailleurs comment peut-on travailler dans le noir ? Tout cela a bouleversé le bon fonctionnement d'une économie. Il faut se réveiller à 5 heures pour aller à Adjamé où les camions déchargent et revenir au marché ici avec les embouteillages, il est déjà 8 heures ».

Et d’ajouter : « Il faut que le gouvernement pense à nous parce que vivre sans électricité et eau, c’est mourir à petit feu ».

Même son de cloche pour une dizaine de commerçants interrogés. Contrairement aux vendeuses de vivriers, les coiffeurs et coiffeuses estiment sentir plus le poids de cette situation qui les oblige parfois à passer toute une journée sans ouvrir leurs salons. 

On ne dit pas délestage mais rationnement

Assis à Angré, un quartier de la commune de Cocody, Yves Konan, la quarantaine révolue partage sa peine avec des amis. Pour lui, la coiffure étant son unique activité, il craint des jours pas du tout rose pour sa petite famille. 

« Voici mon petit salon de coiffure. Cela fait des semaines que l’électricité nous pose des vrais soucis. Les clients ont même peur de se faire coiffer de peur de se retrouver avec une partie de cheveux non-rasés. On nous dit de ne pas dire délestage, mais plutôt rationnement. Au lieu de trouver une solution, on préfère trouver un autre nom à cette situation qui met des milliers de personnes au chômage. Mon salon ne marche même plus depuis cette affaire de rationnement. Comment allons-nous vivre si ça continue ? C’est très difficile. À côté de cela, tu finis ton petit boulot, tu rentres et là encore, c’est catastrophique, il n’y a pas d’eau », a-t-il lancé.

Les explications sur la situation de délestage et de pénurie d’eau que vit le pays, entendues à la chaîne nationale, laissent songeur, et inquiètes. Selon les autorités, l'explication de la situation est simple. C'est le niveau d’eau dans les lacs des barrages hydroélectriques qui est à la base des difficultés d’approvisionnement en électricité que connait le pays.

Plus une goutte d'eau

Dans la commune de Yopougon plusieurs quartiers sont privés d'eau depuis quelques semaines voire même des mois. Plus aucune goutte d'eau ne sort des robinets. Ici et là, nous voyons des femmes avec des bassines d'eau sur la tête pour essayer d'avoir un peu d'eau pour les familles, des hommes, pousser des charrettes d'eau, des camions-citernes des agents des sapeurs-pompiers militaires.

Toute essoufflée avec une bassine d’eau sur la tête la jeune étudiante en ressources humaines et communication, Thérèse Tapé nous parle de leurs souffrances quotidiennes. « C’est comme ça ici et cela depuis un moment. Avant l’eau sortait la nuit. Mais maintenant il n'y a plus rien. Aujourd'hui, je profite de mon temps libre pour aller à la cherche l'eau. Avec la pénurie d'eau, nous subissons l'absence d'électricité. Ce qui joue vraiment sur la connexion internet et donc rend les choses plus pénibles. On espère que cette situation sera maîtrisée».

Au quartier Selmer, l’informaticien Traoré Abdoulaye affirme avoir fermé son cyber-café pour un temps. Cela, de peur de subir des courts-circuits. « J’ai fermé le cyber le temps que les choses aillent pour le mieux parce qu' on a l’impression d’être dans une salle de jeux de lumière. J’ai vraiment peur pour mes appareils donc le mieux c’est de fermer en attendant ».

Les promesses du barrage hydroélectrique

Ainsi va la vie en côte d'Ivoire. Pourtant, lors de l’inauguration du barrage hydroélectrique de Soubré, le plus grand d’Afrique, le discours était très rassurant. La promesse était claire. Plus rien ne sera comme avant et que le pays allait accroître la fourniture de l’électricité aux pays voisins frères.

Fort des barrages hydroélectriques existants et de quelques centrales thermiques, le pays n’a guère envisagé d'explorer d’autres horizons pour venir en complément de ce dont il dispose. L’énergie solaire reste à l’état embryonnaire, alors qu'elle aurait pu être un appoint important au moment où les barrages subissent les aléas climatiques. (Selon "Oeil d'Afrique")

abidjan_yopougon

Publicité
27 mai 2021

Nouvelle crise au Mali

Les militaires arrêtent le président et le Premier ministre de transition

mali

Les militaires maliens mécontents du nouveau gouvernement annoncé par les autorités de transition ont arrêté le président et le Premier ministre lundi, dans un coup de force secouant le pays plongé depuis des années dans une crise profonde.

Une grande partie de la communauté internationale a condamné "fermement la tentative de coup de force" et, dans un communiqué, "exige la libération immédiate et inconditionnelle" du président Bah Ndaw et du Premier ministre Moctar Ouane, conduits avec certains collaborateurs sous la contrainte par des soldats au camp militaire de Kati, à quelques kilomètres de Bamako, haut lieu de l'appareil militaire malien.

C'est là que le président élu Ibrahim Boubacar Keïta avait été conduit de force le 18 août 2020 par des colonels putschistes pour annoncer sa démission. Ce sont semble-t-il les mêmes colonels qui sont à la manoeuvre neuf mois plus tard. Leurs intentions ne sont pas connues.

Le Premier ministre avait indiqué plus tôt avoir été emmené par les militaires. "Je confirme: des hommes de Goïta sont venus me chercher pour me conduire chez le président qui habite non loin de ma résidence", a dit Moctar Ouane dans un bref échange téléphonique avec l'AFP, en faisant référence à l'homme fort malien, le colonel Assimi Goïta, actuel vice-président de la transition.

La conversation s'est ensuite interrompue.

Les deux chefs de l'exécutif de transition ont ensuite été escortés à Kati, où un haut responsable militaire a corroboré leur présence.

Bamako bruissait de rumeurs difficilement confirmables de coup d'Etat et des missions internationales ont diffusé des messages de prudence. La capitale, qui avec le Mali a connu en août 2020 son quatrième coup d'Etat depuis l'indépendance, présentait cependant un air de relative normalité lundi soir.

-La communauté internationale proteste -

La mission des Nations unies au Mali, la Communauté des Etats ouest-africains (Cédéao), l'Union africaine, la France, les Etats-Unis, le Royaume-Uni l'Allemagne et l'Union européenne ont affirmé dans un communiqué commun "leur ferme soutien aux autorités de la transition". Ils ont rejeté par avance tout fait accompli, y compris une éventuelle démission forcée des dirigeants arrêtés.

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a appelé lundi dans un tweet "au calme" au Mali et à la "libération inconditionnelle" de ses dirigeants civils, arrêtés dans la journée par les militaires. Selon des diplomates, le Conseil de sécurité de l'ONU pourrait tenir une réunion d'urgence dans les prochains jours sur la situation au Mali.

Le médiateur de la Cédéao, Goodluck Jonathan, est annoncé dès mardi à Bamako, a-t-on appris de sources diplomatiques.

Ces évènements sont survenus quelques heures seulement après l'annonce d'un nouveau gouvernement, que dominent toujours les militaires, mais dont ont été écartés des officiers proches de la junte qui avait pris le pouvoir après le coup d'Etat d'août 2020 et dont Assimi Goïta était le chef.

Les colonels avaient installé au bout de quelques semaines des autorités de transition, dont un président, Bah Ndaw - militaire retraité -, et un gouvernement dirigé par Moctar Ouane, un civil. Ils s'étaient engagés, de mauvais gré et sous la pression de la communauté internationale, à rendre le pouvoir à des civils élus au bout de 18 mois, et non pas trois ans comme ils l'estimaient nécessaire.

La grande inconnue était la place qui serait faite aux militaires, en particulier aux proches de l'ancienne junte, et l'inquiétude est allée grandissant ces derniers jours que les colonels ne se satisfassent pas des choix de Moctar Ouane.

Dans le gouvernement annoncé par la présidence de transition, des militaires détiennent toujours les ministères de la Défense, de la Sécurité, de l'Administration territoriale et de la Réconciliation nationale.

Mais, parmi les changements annoncés dans un communiqué lu à la radio-télévision publique, deux membres de l'ancienne junte, les colonels Sadio Camara et Modibo Kone, quittent leurs portefeuilles respectifs de la Défense et de la Sécurité.

Ils ont été remplacés respectivement par le général Souleymane Doucoure et par le général Mamadou Lamine Ballo.

Le nouveau gouvernement accueille également - à l'Education et aux Affaires foncières - deux ministres membres de l'Union pour la République et la Démocratie (URD), principale force politique du Mouvement du 5-Juin (M5), le collectif qui avait animé la contestation ayant débouché sur le renversement du président Keïta.

- "Message ferme" -

"Par ce remaniement, le président de transition et son Premier ministre ont voulu lancer un message ferme: le respect du délai de la transition reste la priorité", avait expliqué à l'AFP une source proche de la présidence ayant requis l'anonymat.

Selon cette source, "un réajustement était nécessaire aux postes de là Défense et de la Sécurité", dont les nouveaux titulaires "ne sont pas des figures emblématiques de la junte".

Mi-avril, les autorités de transition ont annoncé l'organisation le 31 octobre d'un référendum sur une révision constitutionnelle promise de longue date et ont fixé à février-mars 2022 les élections présidentielle et législatives à l'issue desquelles elles rendraient le pouvoir à des dirigeants civils.

Le doute persiste toutefois quant à leur capacité à tenir leur programme, a fortiori dans un contexte où les violences jihadistes et autres continuent sans relâche, où la contestation politique se fait à nouveau jour et où s'accumulent les signes de grogne sociale.

Le Mali, pays de 19 millions d'habitants, et ses voisins nigérien et burkinabè sont pris dans un tourbillon de violences jihadistes, intercommunautaires ou autres qui ont fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés (selon AFP)

-------------------------------------------------------------------------

NB : aux dernières nouvelles, le président et le premier ministre ont été libérés.

25 mai 2021

Manoeuvres militaires Japon/France/Etats-Unis dans une région nippone

Le Japon a donné mardi le coup d'envoi de manoeuvres militaires communes dans le sud-ouest avec des forces françaises et américaines, sur fond d'inquiétudes face aux ambitions territoriales, y compris maritimes, de la Chine dans la région.

japon

La participation d'une frégate australienne est également programmée pour la phase maritime de ces exercices navals, aériens et terrestres, baptisés ARC21 et qui dureront toute la semaine sur l'île de Kyushu. C’est la première fois que la France est impliquée dans de telles opérations d'entraînement interarmées avec la marine et des soldats au sol dans l'archipel nippon.

Les préparatifs se déroulent de mardi à jeudi au Camp Ainoura, la phase maritime opérationnelle s'ouvre vendredi dans l'ouest de Kyushu et le volet aéroterrestre est prévu pour samedi et dimanche au terrain d'entraînement de Kirishima, selon des sources militaires.

Au total, un sous-marin japonais et dix bâtiments de surface -six japonais, un américain, un australien et deux français (le porte-hélicoptères amphibie "Tonnerre" et la frégate "Surcouf") sont engagés dans ces manoeuvres, a dit à l'AFP un haut responsable de la marine française.

Y prennent également part des avions de patrouille maritime japonais, des hélicoptères embarqués, des chasseurs F-2 japonais et des chasseurs F-16 de l'US Air Force. 

Les forces terrestres impliquent quelque 300 soldats, dont 60 Français. 

Les thèmes retenus incluent la navigation tactique, la lutte antinavire, antiaérienne, sous-marine, amphibie, la mobilité aéroterrestre, notamment le mouvement des troupes à partir des porte-hélicoptères, et le combat urbain, selon l'officier français qui précise que l'exercice se déroule avec les "contraintes" des mesures sanitaires de lutte contre le coronavirus.

Défis chinois

Il intervient à un moment où Tokyo cherche à approfondir la coopération en matière de défense au-delà de son principal allié américain, afin de contrer l'affirmation croissante de la présence de la Chine dans les mers régionales, notent des experts.

Le Japon proteste régulièrement contre l'arrivée de bateaux chinois autour d'îles qu'il appelle Senkaku, revendiquées sous le nom de Diaoyu par Pékin. 

L'opération d'entraînement revêt un caractère "dissuasif" face au "comportement de plus en plus agressif de la Chine dans la région", a dit à l'AFP Takashi Kawakami, le directeur de l'Institute of World Studies à l'Université Takushoku de Tokyo.

Une alliance quadrilatérale regroupe déjà Etats-Unis, Japon, Inde et Australie. La France, qui a des intérêts stratégiques dans la région Indo-Pacifique où elle possède des territoires, s'est beaucoup rapprochée de ces partenaires ces dernières années.

"La France partage la vision d'une (région) Indo-Pacifique libre et ouverte", a déclaré en avril le ministre japonais de la Défense Nobuo Kishi en annonçant ces manoeuvres militaires. Mardi, la marine nippone a souligné dans un communiqué que l'objectif de ces dernières était d'"améliorer les compétences pour la protection d'îles".  

Côté français, on explique que l'exercice vise à "développer la coopération multilatérale de défense", à "renforcer l'interopérabilité des armées", à "améliorer les savoir-faire tactiques" et à "mettre en oeuvre l'accord de soutien logistique France-Japon". Les forces françaises impliquées font partie de la mission "Jeanne d'Arc" qui a débuté le 18 février et dont l'objectif est de former des officiers et d'oeuvrer à la coopération internationale.   

Le mois dernier, le Premier ministre japonais Yoshihide Suga a été le premier dirigeant étranger à être accueilli à Washington par le président américain Joe Biden.

Les deux hommes ont promis de faire face "ensemble" aux "défis" lancés par Pékin, que ce soit vis-à-vis de Taïwan ou dans les espaces maritimes. M. Suga a assuré que Washington et Tokyo s'opposeraient à "toute tentative" chinoise de "modifier le statu quo par la force ou l'intimidation dans les mers de Chine méridionale et orientale".

La Chine a répliqué en dénonçant des tentatives d’"ingérence" dans ses affaires intérieures et de "division" de la région Asie-Pacifique.    

Selon l’agence de presse Kyodo, l’amiral John Aquilino, qui vient d’être nommé à la tête du commandement américain de la région Indo-Pacifique, fera une visite au Japon dans la deuxième moitié de mai.

Le Royaume-Uni cherche également à étendre son influence dans la zone Indo-Pacifique. Fin avril, elle a annoncé que son porte-avions Queen Elizabeth irait d'ici à la fin de l'année dans plusieurs pays de la région, dont le Japon et l'Inde. (selon AFP)
20 mai 2021

Koweït : rassemblement contre les violences faites aux femmes

Des dizaines de personnes ont manifesté au Koweït pour protester contre les violences faites aux femmes, après le féminicide d’une jeune mère, kidnappée et tuée par un homme qui la harcelait malgré des plaintes répétées déposées contre lui auprès des autorités.

koweit

Le meurtre brutal de Farah Hamzah Akbar, 32 ans, dont le corps a été retrouvé à l’extérieur d’un hôpital mardi, a provoqué une onde de choc dans ce riche pays pétrolier.

Ce féminicide intervient près de trois mois après le début d’un mouvement #MeToo inédit dans ce pays conservateur, lancé par une célèbre blogueuse de mode et suivi d’un déferlement de témoignages de femmes traquées, harcelées ou agressées sur le compte Instagram "Lan Asket" ("Je ne me tairai pas").
Sortie de force de la voiture dans laquelle elle se trouvait avec ses deux filles et sa soeur, Farah Akbar a ensuite été poignardée à la poitrine, selon le ministère de l’Intérieur.

Le meurtrier, qui l’avait demandée en mariage alors qu’elle était déjà mariée, a été rapidement arrêté et a avoué le crime.

Farah Akbar avait déposé deux plaintes pour harcèlement contre lui. Il avait été arrêté puis relâché sous caution.

Dans des vidéos devenues virales sur les réseaux sociaux, on voit le véhicule du meurtrier encastré dans celui de la victime. On entend aussi les deux enfants pleurer et la soeur hurler: "Nous avions prévenu qu’il allait la tuer. Où est le gouvernement? Nous avions prévenu le juge".

Des appels à appliquer la peine de mort contre le meurtrier ont été lancés à la suite de son arrestation.

Au rassemblement, quelque 200 personnes habillées de noir, dont des hommes et des proches de Farah Hamzah Akbar, ont crié "Qui sera la prochaine?" et brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "Nous ne nous tairons pas" ou "Arrêtez de tuer des femmes".

"Nous sommes là pour Farah Akbar et pour toutes les femmes tuées par leurs proches ou des étrangers. Nous l’avons perdue aujourd’hui, qui sera la prochaine?", s’est indignée Amna al-Kindri, une manifestante.

"En quoi était-elle fautive? Pourquoi a-t-elle été tuée?", a déploré la tante de la victime.

La militante Arwa al-Waqian a elle appelé les autorités à agir plus fermement quand des plaintes pour harcèlement sont déposées.

Sur une large bannière, les noms de dix Koweïtiennes tuées ces dernières années ont été listés, accompagnés du message "Ces femmes ont été tuées dans le silence et leurs noms n’ont pas été prononcés". (Source : AFP)

8 mai 2021

Covid-19 et trafic

De faux vaccins Pfizer circulaient en Pologne et au Mexique

fauxLe laboratoire américain Pfizer a confirmé mercredi que des doses suspectes de son vaccin anti-covid saisies au Mexique et en Pologne et vendues jusqu’à 1000 dollars l’unité, étaient des contrefaçons. 

Elles coûtaient jusqu’à un millier de dollars l’unité (plus de 800 euros), mais la valeur de leur sérum était nulle. Le laboratoire pharmaceutique américain Pfizer a confirmé mercredi que des doses suspectes de son vaccin anti-covid saisies au Mexique et en Pologne étaient en fait de faux vaccins, selon des médias américains.

Quelque 80 personnes se sont vues administrer ces doses factices, apparemment sans effet néfaste sur la santé mais inopérantes face au Covid-19, dans une clinique mexicaine, rapporte le Wall Street Journal. Les fioles ont été retrouvées dans des glacières destinées à garder les boissons fraîches et portaient de faux numéros de lots et des dates d’expiration non moins véritables, selon des responsables mexicains.

En Pologne, le liquide confisqué était un produit cosmétique, probablement une crème antirides, a indiqué le laboratoire. Dans les deux pays, Pfizer a effectué des tests sur les fioles et constaté qu’elles ne contiennent pas le vaccin qu'il a développé avec BioNTech.

« Nous sommes conscients que dans le climat actuel, favorisé par la facilité et la commodité du commerce électronique et l’anonymat accordés par Internet, il va y avoir une augmentation de la fraude, de la contrefaçon et d’autres activités illégales en relation aux vaccins et traitements du Covid-19 », a déclaré un porte-parole de Pfizer sur la chaîne ABC News.

« Il y a une opportunité parfaite pour les criminels »

En février, les autorités sanitaires de l’Etat mexicain de Nuevo Leon avaient mis en garde contre des ventes « clandestines » de « prétendus vaccins pour le Covid » et appelé la population à ne pas les acheter. En mars, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est également inquiétée que des vaccins Pfizer « falsifiés » aient été découverts au Mexique et que le produit « puisse toujours être en circulation dans la région ».

 

« Nous avons une offre très limitée, qui va augmenter à mesure que nous montons en puissance et que d’autres entreprises entrent sur le marché du vaccin. Entre-temps, il y a une opportunité parfaite pour les criminels », a déclaré au Wall Street Journal le responsable général pour la sécurité de Pfizer, Lev Kubiak.

Le Mexique est également en train de contrôler une livraison de ce qui est présenté comme 6 000 doses du vaccin russe Spoutnik V, saisis le mois dernier à bord d’un avion privé en partance pour le Honduras, selon le journal. (selon AFP)

6 mai 2021

Joe Biden fait la promotion du train

Joe Biden poursuit sa tournée de promotion de son gigantesque plan infrastructures de 2 000 milliards de dollars. Le président américain était hier à Philadelphie à l’occasion du cinquantième anniversaire de l’Amtrak, la compagnie nationale des trains américains. Le rail est au cœur de la stratégie du président qui veut relancer ce moyen de transport délaissé par les Américains mais qui lui est cher pour des raisons personnelles.

biden

Joe Biden ne rate jamais une occasion de rappeler combien sa vie personnelle est intimement liée à l’Amtrak, la compagnie ferroviaire américaine. Pendant 30 ans, tous les jours, il a pris le train des milliers de fois entre Wilmington, son fief du Delaware et Washington, où il était sénateur. Car, après la mort tragique de sa femme, Joe Biden avait promis à ses deux fils de rentrer chaque soir à la maison. C’est ce qui lui a valu le surnom populaire d’Amtrak Joe.

« L’Amtrak est devenu ma famille », dit-il, devant une locomotive en gare de Philadelphie. Aujourd’hui, le président américain veut relancer son moyen de transport favori auprès des Américains, qui voyagent presque exclusivement en voiture et en avion. Sur son plan infrastructures de 2 trillions de dollars, 80 milliards seront consacré à la rénovation du réseau ferroviaire américain vétuste et peu étendu.

« Un moyen de transport rapide, sûr, et propre »

« Imaginez, aller d’Atlanta à Charlotte en 2 heures de train, Chicago et Detroit en seulement 2h30. Un trajet entre Los Angeles et Las Vegas encore plus rapide ! Nous avons ici une immense opportunité de créer des emplois tout en favorisant un moyen de transport rapide, sûr, et propre dans notre pays », poursuit-il.

Pour l’anecdote, aujourd’hui, Joe Biden rentre à Wilmington, tous les week-ends retrouver sa famille ... mais toujours en avion, pour des raisons de sécurité.

Publicité
Publicité
Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
Derniers commentaires
Archives
Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
Visiteurs
Depuis la création 2 248 550
Publicité