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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
5 février 2022

La privatisation de l’électricité nuit à votre facture

historique

"Le CSE Central d’EDF vous alerte sur le lien entre l’augmentation des prix de l’électricité et la privatisation du secteur de l’énergie. La baisse générale des prix promise par l’ouverture à la concurrence n’a jamais eu lieu. Entre 2006 et 2020, les tarifs de l’électricité ont augmenté de 60% (source : INSEE). Depuis 2004, l’État détruit le service public en organisant sa privatisation : séparation d’EDF et GDF, ouverture du capital, ouverture à la concurrence. Une première victoire dans la bataille contre le projet Hercule a été remportée mais l’année 2022 sera une année déterminante, les Français devront faire des choix structurants pour leur avenir." (Communiqué CGT) 

Signer la pétition : Energie Publique

* Bientôt sur ce blog : Privatisation sans concurrence à Villé : un cas unique en France ? quel impact  sur l'évolution des prix ? où sont les responsabilités ?

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28 janvier 2022

Mars 1962, le drame de la fusillade de la rue d'Isly à Alger

Le 26 mars 1962, des dizaines de partisans de l'Algérie française étaient tués par l'armée rue d'Isly à Alger, un drame aux circonstances obscures, que le président Macron a évoqué mercredi dans le cadre d'un geste mémoriel envers les rapatriés.

AlgerLa fusillade de la rue d'Isly dura plus de dix minutes et fit 49 morts, tous civils, parmi les manifestants, selon le bilan officiel, plutôt 60 à 80 selon des historiens ou des médecins, et de nombreux blessés. L'événement marqua le début de l'exode massif des Français d'Algérie, communément appelés les "pieds-noirs".

Alors que le cessez-le-feu ouvrant la voie à l'indépendance de l'Algérie a été proclamé le 18 mars, plusieurs milliers de partisans de l'Algérie française sont appelés par l'OAS (Organisation armée secrète) à se diriger le 26 mars vers le quartier de Bab-el-Oued, refuge de membres de l'OAS, afin de forcer les barrages installés par l'armée française après plusieurs meurtres de jeunes du contingent par cette organisation.

Ils sont invités à s'y rendre "sans armes" et "drapeau en tête", alors que la manifestation est interdite par le préfet. A partir de là, différentes versions circuleront : selon l'une d'elles, contestée notamment par des familles des victimes, ce sont des tirs visant les militaires depuis une fenêtre ou un toit rue d'Isly, qui enclenchent en retour la fusillade paniquée vers la foule des tirailleurs gardant le barrage.

Cette version est également contestée par des parlementaires français, dont Eric Ciotti ou Valérie Boyer, qui présentèrent en 2019 une proposition de loi demandant "reconnaissance de la Nation des massacres de la rue d'Isly".

"Sans sommation, à 14h50, la troupe du 4e régiment de tirailleurs ouvrit le feu, s’acharnant sur ceux qui s'étaient jetés à terre afin de se protéger. La version officielle dira que des coups de feu avaient été tirés d'un toit vers les militaires. Mais ceux‑ci, au lieu de riposter vers le toit où devrait se trouver le prétendu tireur, ont tiré à l’arme automatique dans la foule, frappant dans le dos des manifestants qui tentaient vainement de s'enfuir", pouvait-on lire dans leur exposé des motifs.

"Il est grand temps aujourd'hui que l'Etat français rompe définitivement avec le silence et reconnaisse officiellement les crimes commis le 26 mars 1962 lors de cette manifestation pacifique", poursuivait l'exposé des motifs, en demandant "que l'ensemble des archives soit ouvert" et le massacre reconnu.

Des historiens souligneront de leur côté la fatigue et l'inexpérience des troupes placées à cet endroit. Après les tirs, la panique saisit la foule : "Ces 10 minutes de fusillade ont été suivies de 30 minutes d'affolement, de désarroi, dans le tintamarre crispant des sirènes et des klaxons, voitures de pompiers, camions, ambulances, des voitures civiles sillonnaient la ville, transportant le plus rapidement possible les blessés", écrit l'AFP ce jour-là.

En 2010, le gouvernement français décida d'inscrire les noms des victimes de la rue d'Isly sur le Mémorial de la guerre d'Algérie à Paris, mais l'Etat français n'avait jamais reconnu de responsabilité dans ces événements. (selon GEO avec AFP)

26 janvier 2022

« Passeports dorés » au Vanuatu

La Commission européenne propose de suspendre l’accord d’exemption de visa entre l’UE et la république du Vanuatu (anciennement "Nouvelles Hébrides"). Passeports contre investissements : des risques accrus de blanchiment, corruption et fraude fiscale.

vanuatu1Le Vanuatu applique des programmes de citoyenneté par investissement (ou régimes de « passeports dorés »), en vertu desquels la nationalité vanuatuane est accordée à des ressortissants d’autres pays n’ayant aucun lien préalable avec l’archipel mélanésien. Ces programmes font l’objet d’une promotion commerciale affichant l’objectif d’accorder un accès sans visa à l’UE.
 
C’est dans ce contexte que, dès 2017, la Commission a commencé à enquêter sur ces programmes, dans le cadre desquels de nombreux passeports ont été délivrés, avec un taux de refus extrêmement faible : jusqu'en 2020, une seule demande avait été rejetée.
 
Suspectant des failles de sécurité sur ces programmes, la Commission avait obtenu du gouvernement vanuatuan plusieurs assurances concernant les procédures d’enquête de sécurité, parmi lesquelles des vérifications au sein des bases de données d’Interpol : or, il a été révélé en juillet 2019 que des demandeurs qui figuraient pourtant dans les bases de données de l’organisation de police internationale avaient obtenu la citoyenneté dans le cadre de ces programmes. Cela avait notamment été rendu possible grâce à la falsification de casiers judiciaires.
 
Un risque pour la sécurité intérieure de l’UE
 
Sur la base des informations reçues du Vanuatu, la Commission a conclu que ces programmes de citoyenneté destinés aux investisseurs présentaient de graves défaillances et failles de sécurité, susceptibles de créer un risque pour la sécurité intérieure de l’UE et ses États membres. Les explications fournies par le Vanuatu n’ont pas été jugées suffisantes pour dissiper les inquiétudes de la Commission, qui a considéré que l’examen des demandes relatives aux programmes de citoyenneté par investissement ne garantissait pas un niveau élevé de sécurité. Elle a ainsi retenu :

  • un délai moyen de traitement des demandes trop court pour permettre un examen approfondi ;
  • l’absence d’échange systématique d’informations avec le pays d’origine ou de résidence principale des demandeurs avant l’octroi de la citoyenneté ;
  • l’absence d’exigence de résidence ou présence physique au Vanuatu ;
  • l’absence d’obligation de se soumettre à un entretien sur place.

 
Le nombre particulièrement élevé de candidats retenus et le taux de rejet, très faible, ont également suscité l’inquiétude. Enfin, les programmes mis en place par le Vanuatu permettent aux ressortissants soumis à l’obligation de visa de contourner la procédure normale de visa Schengen et l’évaluation approfondie des risques individuels qu’elle comporte, ne garantissant pas, de fait, le niveau élevé de sécurité mentionné dans le rapport de la Commission de 2019 sur les programmes de citoyenneté et de résidence par investissement.
 
La Commission a donc proposé de suspendre partiellement l’accord relatif à l’exemption de visa de court séjour. Si le Conseil l'adopte, cette suspension partielle ne sera levée qu'une fois que l’UE aura estimé que les motifs de la suspension ont cessé d’exister, mais, si ces motifs persistent, le droit de l’UE prévoit la possibilité d’un transfert permanent sur la liste des pays soumis à l’obligation de visa.
 
Cette suspension devrait concerner tous les passeports ordinaires délivrés depuis le 25 mai 2015, date à laquelle le Vanuatu a commencé à délivrer un nombre important de passeports en échange d’investissements (selon "Walters Kluwer").

vanuatu

18 janvier 2022

Bolloré au Cameroun

Nouvel épisode judiciaire !

bollor_Nouvel épisode judiciaire en France dans l’une des affaires impliquant le groupe français Bolloré au Cameroun : 145 villageois de la région de Kribi, dans le sud du pays, ont saisi le tribunal de grande instance (TGI) de Nanterre, il y a quelques mois parce qu’ils s’estiment lésés par les plantations de palmiers à huile de Socapalm. L’enjeu du délibéré est de permettre à la justice d’établir la responsabilité de Bolloré sur les activités de cette filiale camerounaise de Socfin, la maison-mère commune.

Démontrer que les plantations camerounaises de Socapalm appartiennent au groupe français Bolloré ou que la relation commerciale est établie, via la maison-mère luxembourgeoise Socfin, c’est l’objectif de l’avocat des 145 villageois camerounais. Maître Feodor Rilov a demandé ces documents au groupe français, en vain. Le juge pourrait aujourd’hui contraindre Bolloré de les fournir.

« Première étape »

« C’est la première étape avant une action en responsabilité civile contre le groupe français », en vertu de la loi française de 2017, explique l’avocat des plaignants. Son but : obtenir de Bolloré des réparations financières pour les riverains des plantations qui disent subir « des préjudices au quotidien », comme la pollution des eaux. Voire même des réparations en nature, comme la restitution des terres où ils avaient leurs champs ou leurs sépultures.

Autres affaires

Cette affaire, lancée à la fin de l’année dernière, est distincte de celle initiée en 2019 par dix ONG françaises, dont Sherpa, qui avaient assigné Bolloré pour n’avoir pas respecté un contrat signé avec les villageois camerounais en 2013. Une affaire qui poursuit parallèlement son cours. Sans compter les affaires en cours au Togo et en Guinée...

bollor_1

12 janvier 2022

Bolloré nomme un ancien d’Occident à la tête de Paris-Match

bollor_

Que faudra-t-il retenir de l’année 2021 ? Eh bien peut-être qu’en toute discrétion – ou en tout cas sans ce que ça n’émeuve plus que ça – le nouvel actionnaire majoritaire de Lagardère News, à savoir le groupe Bolloré, a brutalement débarqué le directeur de Paris Match, Hervé Gattegno, pour le remplacer par Patrick Mahé, journaliste chevronné de 74 ans, conseiller municipal de Vannes et ancien d’Occident. Occident ? Mais si, vous savez, Occident, ce mouvement de jeunesse ouvertement fasciste, tellement adepte du coup de poing qu’il finira interdit en 1968 par le pourtant peu souriant ministre de l’Intérieur Raymond Marcellin. Cette drôle de promotion aurait mérité plus que les quelques lignes que Le Monde lui a consacrées, mais que voulez-vous, personne ne lit Paris Match. Enfin si, 500 000 personnes quand même.

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11 janvier 2022

Concession électricité : il n'y a pas qu'à Villé

Polynésie : La concession Électricité de Tahiti aux Marquises prolongée de deux ans

tahiti1Un accord entre Electricité de Tahiti (EDT) et les îles de Nuku Hiva, Hiva Oa et Ua Pou a été trouvé, quelques heures avant l’échéance de la concession. EDT assurera la production et distribution d’électricité pendant encore deux ans, le temps pour les communes de relancer un appel d’offres.

Les négociations de la dernière chance ont abouti entre EDT et les trois îles des Marquises dont la concession arrivait à terme ce 31 décembre à minuit. EDT a accepté de gérer le système électrique de Nuku Hiva, Hiva Oa et Ua Pou pour deux ans de plus, évitant ainsi une rupture de service au 1er janvier.

Les trois îles étaient censées renouveler leur concession pour 10 ou 20 ans mais n’étaient pas satisfaites par les offres formées par la filiale d’Engie et les 2 autres candidats en lice. EDT ayant déjà prolongé la concession deux fois, elle refusait la nouvelle prolongation de 9 mois demandée par les tavana, qui aurait laissé le reste de l’année dans l’incertitude.

Les trois îles doivent profiter de ces deux ans pour relancer un appel d'offres mutualisé, éventuellement avec Fatu Hiva et Tahuata. Le Pays et l’État qui participaient aussi aux négociations devront faire évoluer la réglementation pour rendre possible ce report. Dans un communiqué conjoint, les maires marquisiens précisent : « Ce délai de deux ans permettra à la société EDT d’avoir de la visibilité en matière de gestion courante et d’investissement, et pour les communes d’aborder avec plus de sérénité le processus de mutualisation du service public de l’électricité au sein de l’archipel des îles Marquises. Les Hakaiki souhaitent rassurer la population sur la continuité du service public de l’électricité et adresser leurs vœux les meilleurs pour cette nouvelle année. (selon "Radio 1 Tahiti")

Voilà qui va peut-être rassurer "Gaz de Barr" qui a obtenu la concession d'électricité de Villé ?

* Energie à Villé : bientôt sur ce blog, ce qui va changer ! L'électricité va-t-elle devenir moins chère ? les villois pourront-ils enfin changer de fournisseur ?

6 janvier 2022

Il y a 80 ans, Saint-Pierre et Miquelon ralliait la France libre

Le 24 décembre 1941, l’amiral Émile Muselier débarquait à Saint-Pierre et Miquelon pour rallier la population locale à la France Libre. Une cérémonie de commémoration s'est tenue ce vendredi à Saint-Pierre au monument aux morts mais aussi au mémorial des Engagés volontaires récemment inauguré.

saint_pierre_111 heures ce vendredi 24 décembre. Officiels, élus et population de l'archipel sont réunis au monument aux morts de Saint-Pierre pour une cérémonie solennelle, afin de célébrer le 80e anniversaire du débarquement des Forces françaises libres à Saint-Pierre et Miquelon.

 
1 janvier 2022

Bonne et heureuse année 2022 à tous les visiteurs

2022

17 décembre 2021

Crise de l'eau en Guadeloupe

Des députés saisissent la défenseure des droits : "Le droit à l'eau et à l'assainissement de nos concitoyens y est bafoué", déclarent-ils.

guadeloupe_3Robinets à sec, bouteilles pour se doucher... En Guadeloupe, les habitants sont à bout face aux coupures incessantes d'eau courante. Jean-Luc Mélenchon et la cheffe du groupe parlementaire La France insoumise, Mathilde Panot, ainsi que le député La République en marche de la Guadeloupe Olivier Serva, ont annoncé lundi 13 décembre avoir saisi la défenseure des droits sur la "violation du droit à l'eau" pour la population de l'archipel. 

"Nous souhaitons attirer votre attention sur la situation particulièrement inquiétante" en Guadeloupe, écrivent-ils dans leur courrier. "Le droit à l'eau et à l'assainissement de nos concitoyens y est bafoué, entraînant la violation en cascade de droits fondamentaux connexes : notamment le droit à l'éducation et le droit à la protection de la santé", ajoutent-ils.

"Le droit à une eau potable salubre et propre est un droit fondamental, essentiel au plein exercice du droit à la vie et de tous les droits de l'homme", poursuit le courrier adressé à la défenseure des droits, Claire Hédon.

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19 novembre 2021

Quand l'homme contamine l'animal

animaux(extrait des DNA du 11/11/2021)

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