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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
21 octobre 2023

Le comportement homosexuel chez les mammifères

De manière surprenante, le comportement sexuel entre individus du même sexe a été observé chez plus de 1 500 espèces animales, couvrant un large éventail de groupes taxonomiques. Ces espèces vont des invertébrés – tels que les insectes, les araignées, les échinodermes et les nématodes – aux vertébrés – tels que les poissons, les amphibiens, les reptiles, les oiseaux et les mammifères. Ce phénomène remet en question les explications conventionnelles de la reproduction et soulève des questions importantes sur son rôle et son évolution dans la nature.

homosexuelC’est peut-être pour cette raison qu’il a attiré l’attention de plusieurs disciplines universitaires, notamment la zoologie et la biologie évolutive. Le comportement sexuel entre individus du même sexe est défini comme tout comportement momentané, qui est normalement exécuté avec un membre du sexe opposé, mais qui est plutôt dirigé vers des individus du même sexe. Ce type de comportement sexuel représente un mystère du point de vue de l’évolution, car il ne contribue pas directement à la reproduction. 

Ce comportement semble être une tendance commune chez les mammifères. Jusqu’à présent, il a été observé chez environ 5 % des espèces, représentant au moins une espèce dans la moitié des familles de mammifères, et il est pratiqué avec une prévalence similaire par les mâles et les femelles.

Selon les données disponibles, ce comportement n’est pas distribué au hasard parmi les familles de mammifères, mais tend à être plus répandu dans certains groupes, en particulier chez les primates, où il a été observé chez au moins 51 espèces, allant des lémuriens aux grands singes.

Chez certaines espèces, ce comportement est occasionnel et ne se manifeste que dans des circonstances très spécifiques. En revanche, chez 40 % des espèces, le comportement homosexuel est une activité modérée, voire fréquente, pendant la saison des amours.

Ces résultats soulèvent des questions fascinantes sur la biologie et l’évolution de la sexualité dans le règne animal.

Un moyen de renforcer les relations sociales

Notre étude a fait une découverte intrigante en révélant des liens significatifs entre le comportement sexuel entre individus du même sexe chez les mammifères et leurs modèles de comportement social.

Notre analyse a révélé que les espèces qui présentent un comportement social plus développé chez les mâles et les femelles sont plus susceptibles de présenter ces interactions sexuelles entre individus du même sexe. Ces résultats étayent l’hypothèse selon laquelle ce comportement sexuel a été favorisé par l’évolution comme moyen d’établir, de maintenir et de renforcer les relations sociales susceptibles d’accroître les liens et les alliances entre les membres d’un même groupe.

Cette analyse comparative phylogénétique a également mis en évidence un lien entre ce comportement sexuel et la violence intrasexuelle – entre individus du même sexe – mais uniquement dans le cas des mâles. Les espèces dont les mâles sont plus violents sont plus susceptibles de présenter ce comportement sexuel à un moment donné de leur vie.

L’étude suggère donc que le comportement sexuel entre individus du même sexe chez les mammifères non humains est une adaptation qui joue un rôle important dans le maintien des relations sociales entre les deux sexes et dans l’atténuation des conflits, principalement entre les mâles.

Attention à l’extrapolation à l’humain

Dans tous les cas, nous insistons sur la nécessité de faire preuve de prudence, car ces associations pourraient être dues à d’autres facteurs. En outre, les résultats n’excluent pas d’autres hypothèses sur l’évolution du comportement sexuel entre personnes de même sexe, qui doivent faire l’objet de recherches plus approfondies.

Il est également important de noter que les résultats ne doivent pas être utilisés pour expliquer l’évolution de l’orientation sexuelle chez l’homme. En effet, l’étude s’est concentrée sur le comportement sexuel entre individus de même sexe, défini comme des interactions de courtoisie ou d’accouplement à court terme, plutôt que comme une préférence sexuelle plus permanente.

Enfin, il convient de noter que le comportement sexuel n’a été étudié en détail que chez une minorité d’espèces de mammifères. Cela signifie que notre compréhension de l’évolution du comportement sexuel entre personnes de même sexe chez les mammifères pourrait changer à mesure que d’autres espèces seront étudiées à l’avenir. (selon "The conversation")

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18 octobre 2023

Racing : que se passe-t-il ?

Quand les clubs de supporters envoient une lettre ouverte au président...

ultraboys

16 octobre 2023

C'était en 1946 ...

L'école maternelle de Villé : les classes 1941 et 1942 !

classe_41

30 septembre 2023

Disparition inquiétante

bruche

10 juillet 2023

Le temps paraît s'écouler cinq fois plus lentement dans les premiers temps de l'Univers

Le temps paraît s'écouler cinq fois plus lentement dans les premiers temps de l'Univers, selon une étude scientifique, qui utilise pour la première fois des objets cosmiques extraordinairement brillants, les quasars, pour confirmer ce phénomène étrange. La théorie de la relativité posée par Albert Einstein prédit qu'à cause de l'expansion de l'Univers, "on devrait observer l'Univers lointain grandir au ralenti", explique à l'AFP Geraint Lewis, astrophysicien à l'Université de Sydney et premier auteur de l'étude parue lundi 3 juillet 2023 dans Nature Astronomy.

espace"Tout semble fonctionner au ralenti"

Des chercheurs avaient utilisé l'observation d'étoiles terminant leur vie en explosion, des supernovæ, pour montrer que le temps paraissait s'écouler deux fois plus lentement quand l'Univers avait la moitié de son âge actuel, qui est de 13,8 milliards d'années. La nouvelle étude utilise les quasars, qui sont incomparablement plus brillants, pour remonter jusqu'à un milliard d'années après la naissance de l'Univers. Le temps paraît s'y écouler cinq fois plus lentement, selon l'étude. "Tout semble fonctionner au ralenti" pour l'observateur actuel, selon le Pr. Lewis mais "si je pouvais vous transporter par magie il y a dix milliards d'années pour vous déposer près d'un de ces quasars, et que vous regardiez votre chronomètre, tout vous paraîtrait normal", a-t-il expliqué. "Une seconde serait une seconde", a-t-il ajouté.

Pour mesurer le phénomène, appelé la dilatation cosmologique du temps, le Pr. Lewis et le statisticien de l'Université néo-zélandaise d'Auckland, Brendon Brewer, ont analysé les données de 190 quasars, récoltées sur 20 ans. Les quasars, des noyaux galactiques abritant un trou noir supermassif en leur centre, sont réputés être les objets les plus brillants et énergétiques du cosmos. Ce qui en fait des "balises très pratiques pour cartographier l'Univers", selon le Pr. Lewis. La difficulté a été d'en faire des horloges cosmiques aussi faciles à utiliser que les supernovæ. Ces dernières fournissent un signal unique mais fiable dans le temps.

"Einstein a raison une fois de plus"

Pour les quasars, les chercheurs sont arrivés à leurs fins grâce à un grand nombre de données et à de récents progrès dans la compréhension statistique d'évènements aléatoires. En l'occurrence les chercheurs sont arrivés à interpréter les multiples secousses qui interviennent quand le trou noir du quasar absorbe de la matière. Le Pr. Lewis a comparé la chose à un feu d'artifice, dans lequel les grandes gerbes paraissent exploser de façon aléatoire, mais dont les éléments "brillent puis pâlissent" selon une temporalité définie et régulière. "Nous avons dépiauté ce spectacle de feu d'artifice, et montré que les quasars peuvent être utilisés eux aussi comme des balises temporelles des premiers temps de l'Univers"', a-t-il dit. Et ainsi démontré qu'"Einstein a raison une fois de plus".

De précédentes tentatives d'utiliser les quasars pour mesurer la théorie de dilatation cosmologique du temps avaient échoué, et débouché sur d'"étranges suggestions". Comme celle que les quasars n'étaient pas des objets aussi lointains qu'observé. La nouvelle étude "remet les choses à leur place", en montrant que ces objets obéissent eux aussi aux lois de l'Univers. (Selon "Sciences et avenir")

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9 juillet 2023

Une météorite interstellaire pourrait être tombée dans l'océan Pacifique

La surface de notre planète est criblée chaque année de milliers de météorites. Certes, elles ne font pas la même taille que celles ayant entraîné le déclin des dinosaures, et elles parviennent toutes directement de notre système solaire. Toutes... ou peut-être à une exception près.

m_t_orite1La BBC rapporte qu'Avi Loeb, un astrophysicien controversé de Harvard, qui se fait souvent remarquer pour ses déclarations sur la vie intelligente extraterrestre, pense que lui et son équipe viennent de trouver la trace de la première météorite interstellaire (provenant d'un autre système stellaire que le nôtre) sur Terre, au fond de l'océan Pacifique.

Si la découverte est avérée et confirmée, ce qui n'est pas encore le cas, il s'agirait de la première fois qu'on trouve directement un objet qui n'est pas issu de notre système solaire. Pour l'instant, tout ce qu'on peut examiner de l'espace au-delà de nos frontières provient d'observations faites de la lumière qui a parcouru au moins 40.000 milliards de kilomètres, soit la plus courte distance qui nous sépare dAlpha du Centaure, le système stellaire le plus proche du nôtre.

IM1

Tout commence en 2014. Le 9 janvier de cette année, à 3h05, une météorite baptisée «IM1» explose au-dessus de l'océan Pacifique. Bien qu'environ 10.000 astronomes professionnels observent le ciel, note la BBC, il est impossible de le surveiller entièrement. C'est pourquoi au début, IM1 n'est pas remarquée. Seuls des capteurs du gouvernement américain détectent sa trajectoire et sa vitesse. Les autres détails entourant l'objet stellaire sont classifiés, non pas parce qu'il s'agit d'un ovni, mais parce qu'ils révéleraient les capacités militaires des États-Unis.

Certaines informations piquent la curiosité d'Avi Loeb, à commencer par la vitesse d'IM1. Celle-ci, extrêmement élevée, serait la preuve selon le scientifique que l'objet viendrait d'un autre système stellaire. Les météorites qui en proviendraient seraient en effet plus rapides que la moyenne, d'après les spécialistes. Ensuite, IM1 est particulièrement résistante et ne s'est pas décomposée en entrant dans les couches supérieures de l'atmosphère terrestre. «Sa résistance matérielle doit être au moins plusieurs fois supérieure à celle de toutes les autres roches spatiales», estime Avi Loeb.

Un simple caillou ?

Au début du mois de juin, près de l'île de Manus en Papouasie-Nouvelle-Guinée, l'équipe de l'astrophysicien commence des recherches, supposant qu'il s'agit de l'endroit où des restes de la météorite seraient tombés. À l'aide d'un «crochet interstellaire», sorte de gros aimant, et de plus d'un million de dollars (912.000 euros) de financement de la part de Cardano, une entreprise de blockchain, Avi Loeb et ses collègues récoltent des fragments reposant au fond de l'eau.Le 21 juin, le scientifique annonce qu'un membre de son équipe lui a signalé qu'ils ont trouvé des sphéruless cosmiques (micrométéorites qui ont fondu lors de leur entrée dans l'atmosphère) qui pourraient provenir d'IM1. Ces éléments sont composés de fer, de magnésium et de titane. Selon Avi Loeb, cette composition est peu fréquente, que ce soit dans les objets humains ou célestes.

La découverte ne convainc cependant pas tous les experts. C'est le cas de Marc Fries, scientifique à la NASA. «Les petites sphères métalliques sont extrêmement communes sur Terre», tempère-t-il. Même si elles proviennent d'une météorite interstellaire, il se peut qu'elles ne soient pas issues d'IM1, rappelle Marc Fries.

D'ailleurs, il reste à prouver qu'IM1 ait réellement voyagé depuis les confins de l'espace. «Un expert en météorites a fait une présentation [...] lors de la conférence “Asteroids, Comets and Meteors 2023” qui montre que la meilleure explication pourrait être que “IM1” soit une météorite rocheuse banale qui viendrait de notre propre système solaire», souligne Marc Fries.

En attendant l'analyse complète des sphérules, Avi Loeb, de son côté, n'exclut pas l'hypothèse d'une fabrication des sphères métalliques par des extraterrestres intelligents. (selon "Korii.")

22 juin 2023

Le mystère des attaques d’orques

Redoutées par les voiliers, les attaques d’orques se multiplient dans les eaux espagnoles. Mais pourquoi ?

orqueDepuis trois ans, les attaques d’orques contre des voiliers se multiplient au large des côtes de l’Espagne, suscitant les interrogations des scientifiques et des autorités, notamment sur le rôle mystérieux de Gladis, matriarche d’un clan de cette espèce réputée pour son intelligence.

“Ils ont directement attaqué le gouvernail. Ils n’ont pas tourné autour du bateau ni cherché à jouer… Rien ! Ils ont foncé à toute vitesse sur le gouvernail”, raconte à l’AFP Friedrich Sommer, propriétaire allemand du Muffet, un voilier endommagé par une attaque d’orques.

Il n’est pas le seul à attendre à Barbate, petite ville de la côte atlantique andalouse, que son bateau soit réparé. “Celui-ci a complètement perdu son gouvernail” et les orques ont fait “des dégâts structurels au niveau de la coque”, explique Rafael Pecci, chargé des réparations, à propos d’un voilier appartenant à un autre étranger.

Depuis la plage principale, on aperçoit non loin le mât d’un bateau ayant coulé début mai après une attaque de ces cétacés qui peuvent atteindre neuf mètres de long pour les mâles et sept pour les femelles pour un poids de 3,5 à 6 tonnes.

Ces “interactions”, terme employé par les spécialistes et les autorités pour décrire ces attaques, ont débuté en 2020 au large des côtes atlantiques de la péninsule ibérique, particulièrement entre Cadix et Tanger. Cela s’explique par la présence accrue dans cette zone à proximité du détroit de Gibraltar de l’une des proies favorites des orques, le thon rouge, qui vient au printemps de l’Atlantique pour pondre en Méditerranée.

Selon l’organisation de sauvetage en mer espagnole Salvamento Marítimo, vingt-huit “interactions” ont déjà eu lieu en 2023. Entre 2020 et 2022, leur nombre a atteint près de 500, selon le groupe de travail sur l’orque de l’Atlantique (GTOA).

Gladis et sa petite-fille

“On en sait très peu sur les causes de ces interactions”, affirme à l’AFP José Luis García Varas, responsable du programme Océans du Fonds mondial pour la nature (WWF) en Espagne. Les légendes ne manquant pas dans la région, une orque est rapidement devenue l’emblème du phénomène : Gladis Lamari, matriarche d’un clan à laquelle on attribue de nombreuses attaques, aurait appris à ses petits à s’en prendre aux voiliers.

Sur son site, le GTOA affiche l’arbre généalogique d’un groupe d’une quinzaine d’orques apparentées nommées “les Gladis” qui ont attaqué des voiliers et dont Gladis est considérée comme la matriarche. Les orques “forment des familles, des groupes, [elles] sont très intelligent[e]s et il y a une sorte de transmission orale de la connaissance entre [elles], souligne José Luis García Varas.

María Dolores Iglesias, présidente d’une organisation locale de protection de l’environnement, pense, elle, que la matriarche est morte mais que les membres du clan continuent à attaquer les voiliers en raison d’un ressentiment qu’elle leur aurait transmis. “Il y a une petite-fille de Gladis” qui attaque les bateaux avec “fureur”, affirme-t-elle.

Docteur en sciences marines et président de l’organisation Circe (Conservation, information et étude des cétacés), Renaud de Stephanis estime pour sa part qu’il existe “plusieurs hypothèses” pouvant expliquer ces attaques. L’une y voit de simples “jeux”, alors qu’une autre explique ce comportement par “l’animosité”.

“Terrifiant”

À l’heure actuelle, “nous n’avons pas d’explication définitive”, ajoute le spécialiste, qui parcourt les eaux espagnoles afin de repérer et suivre les orques grâce à un marquage satellite dans le cadre d’un programme du ministère espagnol de la Transition écologique destiné à “limiter les interactions avec les embarcations” dans la zone.

“C’était assez terrifiant”, a raconté sur son compte Instagram la navigatrice britannique April Boyes dont le voilier a été attaqué par un groupe d’orques alors qu’il venait d’atteindre le détroit de Gibraltar.

“Ils ont commencé par donner des coups dans le gouvernail pendant plus d’une heure”, et après l’envoi de deux messages de détresse, “ils ont réussi à l’arracher”, ajoute-t-elle. Cette situation a obligé l’équipage à écoper l’eau du bateau pour éviter le naufrage avant l’arrivée des secours, comme le montre une vidéo accompagnant son récit. (selon "Fast forward")

6 juin 2023

Thaïlande, pays des dinosaures

La Thaïlande préhistorique était autrefois une terre particulièrement prisée par les dinosaures comme l’atteste de nombreuses découvertes dans le pays. Début mai, des empreintes de dinosaures datant d’environ 225 millions d’années ont été découvertes dans la province de Phetchabun, dans le Nord de la Thaïlande.

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Un géologue de l’Office des ressources minérales a été dépêché sur les lieux pour identifier les traces.

Les empreintes ont été mises à jour dans le lit asséché d’un ruisseau en raison de la sécheresse qui sévit depuis de longs mois dans la région.

Le géologue Kamonlak Wongko a déclaré que les empreintes semblaient appartenir à une espèce de la famille des Sauropodes.

Il s’agit d’une espèce d’herbivore à long cou qui a proliféré pendant la période du Trias.

Souvent appelé « l’âge des reptiles » ou « l’âge des dinosaures », le Trias a duré de 250 millions à 200 millions d’années.

C’est cette période qui a vu l’arrivée et la prolifération des dinosaures qui ont repeuplé la Terre.

Le Trias a suivi la plus grande extinction de masse de l’histoire de la Terre.

« Cette époque, marquée par les extinctions qui l’ont précédé, a connu d’énormes changements dans la diversité de la faune et la domination de la vie sur Terre.

tha_lande1Elle a vu l’apparition de nombreux groupes d’animaux – connus de tous sous le nom de dinosaures – qui allaient régner sur la planète pendant plusieurs dizaines de millions d’années » peut-on lire sur le site web du British Museum of Natural History.

La particularité de cette dernière trouvaille réside dans le fait qu’elle se situe à plus de 200 km de la région où la plupart des découvertes précédentes ont eu lieu.

C’est en effet sur le plateau de Korat, dans le Nord-est de la Thaïlande que se sont faite la plupart des découvertes d’animaux préhistoriques.

Le premier fossile de dinosaure a été découvert en Thaïlande en 1973, dans la province de Khon Kaen.

tha_lande3La ville est surnommée depuis « la capitale des dinosaures ».

Et on peut y trouver un parc à thème sur les dinosaures et un musée dédié aux gigantesques reptiles.

Depuis, une multitude de fossiles de différents types de dinosaures ont été découverts, principalement dans le Nord-est de la Thaïlande, dont certains étaient jusqu’alors inconnus.

Le dernier en date a été découvert en 2019 dans la ville de Nakhon Ratchassima (aussi appelée Korat).

Il s’agissait d’un raptor à dents de requin qui a été baptisé par les paléontologues « Siamraptor ».

En 2016 un autre nouveau type de raptor avait été découvert.

Baptisé Vayuraptor, il s’agit d’un lointain cousin du Tyrannosaurus Rex.(selon "Toutelathaïlande")

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19 mai 2023

Changements climatiques en Asie

Le changement climatique a des effets dévastateurs au Moyen-Orient et en Asie centrale, où les pays pauvres ou touchés par des conflits sont ceux qui souffrent le plus de l’élévation des températures et des phénomènes météorologiques extrêmes.

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Chaque année depuis 2000, les catastrophes climatiques ont en moyenne été responsables de plus de 2 600 morts, frappé 7 millions de personnes et provoqué 2 milliards de dollars de dégâts matériels directs.

Un nouveau document des services du FMI évalue les répercussions économiques des changements climatiques dans la région, montre comment il est désormais urgent de prendre des mesures d’adaptation et souligne la nécessité que la communauté internationale finance l’adaptation.

Notre analyse révèle que les catastrophes climatiques que connaît la région réduisent la croissance économique annuelle par habitant de 1 à 2 points de pourcentage. Or ces événements devraient devenir plus fréquents et plus graves à mesure que la planète se réchauffe.

Au cours des trente dernières années, les températures de la région ont augmenté de 1,5 degré Celsius, soit deux fois plus que la hausse observée au niveau mondial (0,7 degré Celsius). Cette évolution est particulièrement préjudiciable dans les pays déjà très chauds.

Une élévation des températures de 1 degré Celsius dans cinq des pays les plus chauds (Bahreïn, Djibouti, Émirats arabes unis, Mauritanie et Qatar) provoque immédiatement une chute de la croissance économique par habitant de l’ordre de 2 points de pourcentage.

En outre, la région abrite essentiellement des zones où le climat est rigoureux et où le réchauffement climatique aggrave la désertification, le stress hydrique et la montée des eaux. Les précipitations sont devenues plus aléatoires et les catastrophes climatiques telles que les sécheresses et les inondations plus fréquentes. Ce sont non seulement les vies humaines, mais aussi les moyens de subsistance qui sont désormais en péril.

Ainsi, en Tunisie, 90 % des sites touristiques se situent le long de côtes menacées d’érosion et à la merci de nouvelles hausses du niveau de la mer. En Iran, la grave sécheresse qu’a connue le pays l’an dernier a provoqué des manifestations, alors que les pénuries d’eau privaient d’emploi les agriculteurs.

Le changement climatique a des coûts humains et économiques élevés

Un pays est peu résilient face aux changements climatiques s’il est à la fois exposé aux aléas climatiques et vulnérable à leur égard. Ces pays, qui comprennent notamment des pays fragiles ou en proie à des conflits tels que l’Afghanistan, la Somalie et le Soudan, ainsi que le Pakistan, pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure, sont gravement touchés et comptent davantage de décès et de sinistrés.

Dans ces pays, une grande partie de la population dépend de l’agriculture pluviale de subsistance, particulièrement sensible aux chocs climatiques. Cette difficulté se double d’une instabilité politique et macroéconomique, d’un faible développement socioéconomique et financier et de risques qui pèsent sur la sécurité alimentaire et sociale.

Les pays qui possèdent des institutions solides et des infrastructures résilientes face aux aléas climatiques (bâtiments résistants à la chaleur ou systèmes d’irrigation efficients par exemple) subissent généralement moins de pertes humaines. C’est également le cas des pays dont le niveau de développement socioéconomique et humain est élevé, comme les États membres du Conseil de coopération du Golfe.

Malgré les efforts déployés à l’échelle mondiale pour réduire les émissions de carbone, il semble inévitable que l’intensification du stress climatique se poursuive. D’ici à 2050, les températures estivales moyennes pourraient dépasser 30 degrés Celsius dans la moitié des pays de la région.

De plus, les saisons vont sans doute devenir plus sèches au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, et la pluviométrie plus irrégulière dans le Caucase, en Asie centrale et au Pakistan, accentuant ainsi le risque de sécheresses. Au Tadjikistan, la probabilité que des sécheresses d’origine climatique surviennent au cours d’une année pourrait être multipliée par dix, passant de 3 % aujourd’hui à plus de 30 % d’ici la fin du siècle.

Une grande priorité

La plupart des pays admettent désormais que l’adaptation au changement climatique est une grande priorité et ont commencé à relever les défis climatiques. Il faudrait en priorité adopter des mesures très avantageuses dans tous les scénarios climatiques plausibles (dites à forte valeur ajoutée et sans regret) et renforcer les capacités à s’adapter aux défis climatiques futurs.

Ainsi, la Tunisie a développé sa capacité à produire de l’eau douce par dessalement. Le Pakistan a consolidé son dispositif de protection sociale en élargissant son programme de transferts monétaires ciblés. Enfin le Tadjikistan et l’Ouzbékistan ont modernisé les dispositifs transfrontaliers d’alerte précoce aux catastrophes naturelles.

Il n’existe pas de solution unique qui convienne à tous les pays car chacun rencontre des difficultés particulières, mais certains principes communs s’appliquent à l’ensemble de la région.

Comme l’a récemment souligné Kristalina Georgieva, Directrice générale du FMI, au Sommet mondial des gouvernements à Dubaï, les politiques d’adaptation doivent être pleinement intégrées à toutes les stratégies économiques nationales. Il faudrait élaborer des cadres économiques qui tiennent compte des risques climatiques afin de déterminer les bonnes réponses que les pouvoirs publics doivent apporter.

De plus, des interventions spécifiques doivent viser à intensifier les investissements publics dans des infrastructures résilientes, encourager le secteur privé à jouer un rôle accru dans l’adaptation et adapter les stratégies de croissance et de développement inclusifs de façon à prendre en compte les risques climatiques, par exemple en aidant les entreprises affectées par les changements climatiques et en renforçant la protection sociale des ménages vulnérables.

Des simulations réalisées sur le Maroc montrent que des investissements dans des infrastructures hydrauliques amélioreraient la résilience face aux sécheresses, réduiraient de près de 60 % les pertes de PIB et limiteraient l’augmentation de la dette publique.

Dans l’immédiat, la priorité des pays à faible revenu, fragiles ou touchés par un conflit, qui ont subi de lourdes pertes de PIB par le passé, devrait consister à renforcer les mesures à prendre en prévision des catastrophes tout en améliorant la capacité des institutions à faire face au changement climatique et la capacité des populations à réagir aux chocs.

Pour intensifier les efforts d’adaptation, il faudra augmenter considérablement les dépenses, et partant les financements.

Soutien international

Dégager de nouvelles recettes intérieures peut être un moyen important de favoriser les dépenses en faveur de l’adaptation climatique tout en freinant toute hausse de la dette publique. Les pays ont cependant besoin de davantage de soutien international pour financer l’adaptation, de préférence à des conditions concessionnelles, ainsi que de transferts de compétences et de technologies pour développer leur propre capacité à s’adapter aux changements climatiques.

Entre 2009 et 2019, les organisations bilatérales et multilatérales ont fourni à la région 70 milliards de dollars environ pour financer l’action climatique, d’après nos calculs à partir de données de l’OCDE. Mais une grande partie de ces fonds ont été consacrés à des mesures d’atténuation, et seulement un quart environ exclusivement à l’adaptation. Or on estime que les besoins d’adaptation sont beaucoup plus élevés.

La COP27 qui se tiendra cette année en Égypte sera l’occasion pour la communauté internationale d’augmenter sa contribution au financement de la lutte contre le changement climatique et de soutenir l’adaptation dans les pays en développement.

Il est essentiel de renforcer les capacités d’adaptation au changement climatique au Moyen-Orient et en Asie centrale et simultanément, de prendre des mesures d’atténuation et de transition au niveau mondial. Pour que les pays s’adaptent en temps voulu, des possibilités existent de créer des emplois durables et de soutenir la reprise et la résilience de l’économie après la pandémie.

Le FMI accompagne les efforts de ses pays membres dans ce domaine avec des conseils de politique économique, des activités de développement des capacités et des prêts. Le fonds pour la résilience et la durabilité, qu’il est proposé de créer, complètera l’appui aux réformes destinées à renforcer la résilience des pays face au changement climatique. (selon "IMF-blog")

17 mai 2023

Enfin un arnaqueur condamné !

Dès le mois d'août 2022, j'avais signalé à la mairie et à la gendarmerie deux groupes d'escrocs à Villé : ils proposaient des travaux aux particuliers se disant selon les cas paysagistes, couvreurs ou même bitumeurs. Ils demandaint à leur client un paiement à l'avance, commençaient un semblant de travaux puis disparaissaient une fois l'argent reçu. Et le montant finalement exigé dépassait de loin celui du devis  proposé. Issus de collectivités de gens du voyage, les clients bernés avaient bien du mal à suivre leur trace et à les retrouver.

C'est pourtant ce qu'a réussi une victime mulhousienne. (voir extrait de "L'Alsace", édition de Mulhouse du 15/5/23 ci-dessous). Alors si vous êtes victime d'une telle "arnaque", n'hésitez pas à porter plainte !

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