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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
20 janvier 2012

La France punie pour mauvais traitement des poules pondeuses

photo_d_illustrationLa Commission Européenne va lancer «dans les prochains jours» des procédures d’infractions contre la France et plusieurs autres pays de l’UE coupables de mauvais traitements envers leurs poules pondeuses, a annoncé jeudi le commissaire en charge de la Santé John Dalli. «Nous allons lancer les procédures. Des actions sont imminentes dans les prochains jours», a-t-il déclaré au cours d’un point de presse à Bruxelles. «Nous n’aurons aucune tolérance pour ceux qui ne respectent pas la loi», a-t-il averti. La France et treize autres pays --Belgique, Bulgarie, Chypre, Espagne, Grèce, Hongrie, Italie, Lettonie, Malte, Pays-Bas, Pologne, Portugal et Roumanie-- avaient été avertis en novembre 2011 des risques qu’ils courraient en ne se mettant pas en règle. Une loi européenne adoptée en 1999 interdit les cages de batterie conventionnelles pour les poules pondeuses. Les Etats ont eu treize ans pour se mettre en règle et le délai expirait le 1er janvier 2012. Les volatiles ne peuvent plus être élevés que dans des cages aménagées où ils disposent d’au moins 750 cm2, d’un nid ou d’un perchoir, ou selon d’autres systèmes comme l’élevage au sol ou en liberté. La loi a pour but d’éviter que les poules soient détenues dans un environnement appauvri à l’extrême et un espace de vie ne dépassant pas la surface d’une feuille de format A4 comme c’est encore parfois le cas.
Quelque 51 millions de poules pondeuses ne bénéficient pas de cet environnement dans l’UE. La Commission a obtenu la listes des fermes qui ne sont pas aux normes. Leurs oeufs ne pourront plus être commercilisés à l’exportation, ni vendus au détail. Ils pourront seulement être utilisés par l’industrie de la transformation.
Dans le Val de Villé, l'ancienne "écloserie" a préféré mettre la clé sous le paillasson plutôt que d'accepter la réglementation. Après tout, des oeufs pondus en Chine sont meilleurs !
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3 décembre 2011

Bientôt des vignes dans toute la vallée ?

_upload_Nos_domaines_dintervention_viticulture_p665x442Les communes viticoles du Piémont se mobilisent depuis un certain temps à l'appel de l'Association nationale des élus de la vigne et du vin. En effet, depuis 2008, la Commission Européenne a mis au point un projet de libéralisation des droits de plantation de la vigne en Europe. La viticulture pourrait ainsi se développer partout. On pourrait cultiver la vigne, avoir du vin d'Alsace, non seulement à Riquewihr ou Marlenheim, mais aussi à Drusenheim ou même à Fessenheim (pour du vin biologique, bien sûr). Le vignoble français passerait de 464.800 ha à 1.670.200 ha (soit + 360 %). Peut-être est-ce la raison pour laquelle notre président-candidat Sarkozy anticipe en rendant les alcootests obligatoires dans la panoplie des automobilistes. Les viticulteurs alsaciens y voient trois raisons pour un désastre annoncé : perte de qualité pour le consommateur, préjudice pour le revenu des viticulteurs, et le détournement des appellations AOC. La capitale viticole du Bas-Rhin Barr a vu son conseil municipal voter une motion contre la directive. Il y aurait peut-être quelques heureux dans le Val de Villé, où les élus de Triembach-au-Val se battent depuis de nombres années pour être classés en zone AOC. Voilà qui devrait les réjouir ? Rappelons qu'au 19ème siècle, l'ensemble du Val de Villé était couvert de vignes. Aujourd'hui c'est surtout Albé qui a encore l'appellation AOC. Et les viticulteurs de Châtenois auraient moins de raisons de s'accrocher aux terres destinées au contournement de la RN 59. Mais en tous cas, la directive européenne ne prendra effet que le 1er janvier 2016. De quoi voir encore "beaucoup d'eau couler sous les ponts".

20 septembre 2011

Forêt privée : une enquête

DSC01786_bisLe "Centre Régional de la Propriété Forestière de Lorraine-Alsace" et son antenne alsacienne viennent de lancer un questionnaire d'enquête auprès de tous les propriétaires forestiers, du plus grand au plus petit, qui ne possède que quelques centiares, de ceux qui exploitent leur forêt à ceux qui ne savent même pas qu'ils ont une parcelle et ne sauront la situer dans l'espace. On peut se demander quel est le but de cette enquête, car la lettre d'acompagnement n'est guère explicite. "Les questions portent principalement sur les valeurs esthétiques du paysage de des éléments culturaux - et culturels - qui le compsent, le châtaigner entre autres." Et tout le questionnaire tourne autour du châtaigner. Le CRPF a mis les moyens : c'est une société allemande de Fribourg-en-Brisgau nommé "Landscape magement", institut de gestion des paysages, qui est chargé de l'étude. Le questionnaire commence d'ailleurs avec une question surprenants : "Qui a introduit la composition ligneuse de votre parcelle ?" Les historiens vous diront que le châtaigner remonte aux Romains. D'autres ne le sont pas moins : "Quelle importance attachez-vous au bien-être du visiteur ?" 34 questions du même type et même certaines accompagnées d'illustrations ! Tout ça pour trois pages qui vont majoritairement arriver à la poubelle. On peut alors poser une question subsidiaire : "Combien d'arbres ont été abattus pour le papier de ce questionnaire ?" Je rappelle que le CRPF n'est pas un inconnu dans la vallée puisqu'il devait depuis 15 ou 20 ans, avec le soutien de la municipalité de Breitenbach, y créer un regroupement d'exploitants de petites parcelles. Ce projet est resté lettre morte, les parcelles, laissées en l'état au moment du remembrement, ne sont toujours pas abornées, les statuts d'une éventuelle association toujours  pas déposés et ne le seront certainement jamais. Alors ces grands questionnaires qui ne servent qu'à brasser du vent vont à n'en pas douter aller en grande partie... à la poubelle.  

13 septembre 2011

Bio-beau ou éco-restreint ?

5948880168_des_legumes_sur_un_marche_bio_a_caen_le_16_mai_2008C’est le genre d’enquêtes dont raffolent les distributeurs et les industriels pour mieux comprendre ce qui motive leurs clients dans les rayons et alors que certains d’entre eux testent, depuis quelques semaines, un affichage environnemental des produits. D’après une étude du cabinet Ethicity, les consommateurs français se répartissent en trois grandes familles : le « bio-beau » sensible au vert (40 %), l’« éco-restreint » écolo mais fauché (25 %), le « consophage » (25 %) sourd à toute notion de décroissance et qui ne change rien à ses habitudes.

« La rupture s’accentue pour plus d’un tiers de la population qui semble être dans le déni », constate le cabinet de conseil de stratégie en développement durable. Ce groupe réunit à la fois les « minimiseurs » – ceux qui croient d’abord à la croissance économique et considèrent avoir déjà changé parce qu’ils trient leurs déchets – et les « consophages » qui vivent dans la peur et se consolent dans la consommation.

Dans la deuxième famille, chez ceux dont le frein est avant tout financier, le message aura plus de chances d’être entendu s’il fait rimer écologie avec économies, en promouvant par exemple des bourses d’occasions ou de troc.

Le développement de cette population sensible mais en difficulté financière grignote la part des consommateurs ayant déjà intégré l’environnement dans leur acte d’achat (40 %) : « éclaireurs » engagés, « bio beaux » adeptes de produits bons pour la santé, « verts bâtisseurs » urbains sensibles à la provenance des produits ou « bonne conduite » prônant le local et le non-gaspillage.

("Le Républicain Lorrain" du 10/09/2011)

17 août 2011

L'univers (im)pitoyable de Dallas-Albé a son J.R. local

Dallas_le_retour_image_article_paysage_new"Antoine, tu fus le détonateur et la bouée de sauvetage du vignoble d'Albé. Tes admirateurs le savent mieux que les initiateurs du sentier  du patrimoine du vignoble de montagne, où ton nom a été occulté par les nuls. Un véritable hommage t'est dû : un nouveau panneau sur le circuit éco-tourisme pourrait retracer le marathon administratif que tu as couru pour la sauvegarde de la précieuse appartenance AOC vin d'Alsace, le seul cas du canton de Villé. Merci pour ton action digne du gotha des grands élus cantonaux de jadis. Familles attristées, recevez nos condoléances sincères de Triembach-au-Val, commune malchanceuse dans ce domaine." Signé J.R.

Cet hommage, en forme d'oraison funèbre telle qu'elle est souvent pratiquée chez nos amis yankees, digne de Bossuet, se retrouve rarement dans les produits du terroir de notre vallée, et surtout pas dans les avis mortuaires du carnet du jour de certains quotidiens. Mais enfin, l'exception confirme la règle. En tous cas, cette publication a fait réagir G.B. un producteur viticole d'Albé : 

"Je viens de rentrer d'une petite semaine de congés et j'ai vu l'annonce du décès d'Antoine de même que l'hommage que lui porte le J.R. de Triembach. Autant je trouve que ce JR est un peu souvent comme beaucoup de gens qui parlent beaucoup dans la vallée mais qui ne sont que des autruches, autant je ne peux que lui donner raison quant à sa position rendue publique à travers son hommage à Antoine. Le terme "nul" qu'il emploie est léger pour définir la politique viticole à Albé.

J'en sais quelque chose et cela rendait malade Antoine d'être entouré de gens qui n'en ont rien à cirer, sauf pour troquer des sous contre des kilos de raisins, je cite ! Je n'ai pas fais de commentaire à l'article de ce blog parlant de la statue viticole que la municipalité d'Albé a fait édifier, mais aujourd'hui j'en profite quand même pour donner quelques vérités. Si Albé n'a jamais su évoluer avec sa notoriété viticole, et on n'est pas sorti de l'auberge avec la direction viticole actuelle, ce n'est pas pour rien et Antoine le savait mieux que quiconque, c'est encore une fois à cause de leur nombrilisme.

Il faut être né là bas, sinon tu ne vaux rien ! Des exemples ?

L'inauguration du symbole représentant le rayonnement de la viticulture d'Albé s'est faite sans même inviter les principaux concernés: les viticulteurs (j'attends encore aujourd'hui et j'aurais volontiers fourni gratuitement des bouteilles).Notre point de vente à Albé, la "Caverne à Dédé" ? Après 3 ans d'ouverture et la visite de centaines de touristes et de locaux, la municipalité, malgré plusieurs invitations n'y a jamais mis les pieds! véridique !

A part "honteux" je ne trouve aucun autre terme qui pourrait définir ce comportement indigne de la part d'un élu ? Mais j'oubliais, André aussi n'est pas originaire d'Albé, donc pas nécessaire de le reconnaitre, même s'il a été élu au conseil municipal par le peuple ! De même, pour nos 30 ans d'exploitation de vignes à Albé, nous avons invité nos clients pour une découverte du vignoble et du musée d'Albé avec invitation au maire, même pas d'excuse pour expliquer son indifférence .......et pourtant c'était aussi l'anniversaire de nos 30 ans de paiement de taxes foncières à Albé !!!! Ceci a sans doute été oublié ou alors les euros dambachois sont moins chers que ceux d'Albé? 

Autre exemple lors d'une fête du village à Albé l'an dernier, l'association organisatrice a voulu bien faire en commandant un peu de vin à divers vignerons exploitant à Albé. Résultat : le jour de la fête, nos vins ont été cachés par la concurrence pour qu'ils ne soient pas servis, de peur sans doute que les consommateurs puissent comparer les qualités ? Petit et lamentable... 

Mon plus grand souhait et ceci dans le but de faire la promotion du vignoble d'Albé et de la vallée était d'organiser une foire aux vins et produits du terroir à Villé, ce projet a été étouffé plus vite même que cela m'a pris pour élaborer un programme éloquent pourtant. Pourquoi? je n'en connais pas toutes les ficelles et finalement je n'en ai plus rien à cirer !
Dans 50 ans j'en suis persuadé, Albé sera toujours encore le dernier wagon ....... d'un long convoi qui aura emmené que ceux qui s'ouvrent au monde au détriment des huîtres qui se referment sur elles même. D'autres exemples et des meilleurs, suivront sur simple demande........

G'sundheit à toutes et tous, que vous soyez de la vallée, du Dahl, von Dussa oder vom Ried, dann kanch di draîa wiet da vet, d'r Arsch esch emmer hinda." 

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24 juillet 2011

Associations foncières : des statuts dignes du Second Empire

valmychcombesC'est dans l'air de la décentralisation à la mode UMP ! Toutes les associations locales du type agricole ou forestier vont devoir à terme se munir des statuts dont les grandes lignes ont été fixées par l'Etat (ordonnance en 2004, décret en 2006), faute de quoi elles risquent de se retrouver dans une impasse juridique dès lors que le moindre propriétaire porte une contestation de procédure devant les tribunaux. Ainsi Breitenbach en a fait l'amère expérience, puisque les affaires empêchant la collecte des redevances des propriétaires laissent la caisse de l'association foncière exsangue. Les grandes lignes de ces statuts ne garantissent pourtant pas une démocratie digne du 21ème siècle, mais laissent bien plus un arrière-goût de Second Empire. Pour l'élection au bureau de l'association, il s'agit de définir deux corps : pour moitié celui des propriétaires désignés par la Chambre d'Agriculture (les plus gros propriétaires en principe), pour l'autre moitié les propriétaires désignés par le conseil municipal. L'AG ne vote pas ses représentants ! Même démocratie que celle de Napoléon III qui faisait désigner d'office comme conseillers municipaux, pour moitié, les plus imposables, donc les plus riches. Quelques variantes : à Breitenbach, le nombre de voix d'un propriétaire est défini selon la superficie des parcelles possédées, à Lalaye, chaque propriétaire a droit à une voix. Cette dernière solution est nettement plus démocratique. 

Et la notion de service public ?

A l'assemblée générale de l'association foncière de Breitenbach, l'un des participants a posé une question censée : "Les propriétaires et exploitants ne sont pas les seuls à emprunter les chemins. Et surtout ce ne sont pas eux qui forcément les dégradent. Pourquoi seraient-ils alors les seuls à assumer ?" En effet, on rend ces associations indépendantes des budgets communaux, leur laissant le soin d'assurer un service public qui devrait être de la compétence de la collectivité. Au lieu de cela, les communes vont même laisser les charges de secrétariat à l'association. Il y a là vraiment un problème : combien de ces associations pourront rémunérer ce personnel sans augmenter la contribution des seuls riverains ? Alors la réponse est bien simple : ou bien l'association et la municipalité travaillent main dans la main et la commune apporte un soutien au niveau logistique et administratif. Ou alors il faut dissoudre l'association et laisser à la commune le soin d'entretenir les chemins, comme il devrait lui revenir. Mais voilà, pour dissoudre, il faut d'abord des statuts. Le chien se mord la queue... 

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Les propriétaires forestiers ne sont pas les seuls à emprunter les chemins.

21 juillet 2011

Lutte anti-nucléaire originale

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Voilà une histoire belge qui se passe en Suisse. En cette année de sécheresse agricole, certains pensent protester contre les centrales nucléaires en polluant les bottes des paysans. Ou auraient ils mesuré le degré d'irradiation de la paille laissé chez nos amis helvètes par le nuage de Fukushima ? Et ces artistes d'un genre douteux ont peint une soixantaine de bottes aux bords de l'autoroute vers Genève. Il y a le militantisme respectable et les amusements d'un goût douteux. Ne pas confondre ! Et il est à douter que les auteurs revendiqueront leur acte. 

7 juillet 2011

Mais ils sont où ?

Sans_titre_1L'ANEM, vous connaissez ? Son site se trouve sur ce blog dans la rubrique des sites officiels : c'est l'Association Nationale des Elus de Montagne. Son président, Vincent Descoeur, était en visite dans le massif vosgien, plus précisément dans les fermes de montagne, à Breitenbach (68), Le Valtin (88) et le massif du Champ du Feu (67). Député et Président du Conseil Général du Cantal, ce responsable est particulièrement sensible aux problématiques de la montagne : outre les problèmes de l'agriculture (manque de foin et de paille, lié à la période de sécheresse, mais pas seulement), Vincent Descoeur a aussi évoqué les autres problèmes de la ruralité en montagne : démantèlement du service public, fermeture d'écoles, absence du haut débit informatique, ...). Les agriculteurs de montagne du Val de Villé, comme ceux de la vallée de la Bruche, ont pu rencontrer cette personnalité, à Belmont, à la ferme des Fougères, qui avait il y a quelque temps déjà affiché son dynamisme en organisant la "fête de la transhumance". Deux élus de la Bruche (une conseillère générale-maire et un maire) ont également participé à cette rencontre. Mais où étaient les élus du Val de Villé (conseillère générale, président de la comcom, maires) qui ont brillé par leur absence ? Connaissent-ils trop bien ces sujets ? Ou les agriculteurs de montagne représentent-ils une part négligeable de leur électorat ? 

2 juillet 2011

Chasseurs myopes

46965653_w_200_b_0_0_200_150L'histoire se passe sur le Rhin supérieur et se termine devant le Tribunal de Lörrach. Un chasseur suisse comparaissait pour avoir abattu un cygne, dont l'espèce est protégée. Des témoins, ayant vu l'oiseau blessé s'enfuir malgré tout, avaient prévenu la police. L'animal avait été retrouvé, mais avait succombé à ses blessures. Devant ses juges, le chasseur plaide sa bonne foi : il croyait avoir tiré un cormoran, espèce non protégée. Et confondre un cygne avec un cormoran, cela peut arriver... Non ? Cette histoire m'en rappelle une autre qui m'est arrivée personnellement. Découpant du bois à la tronçonneuse dans une de mes parcelles forestières de l'un des bans communaux de la plus belle vallée du monde, j'ai brusquement entendu un coup de feu et vu l'étincelle provoquée par le ricochet d'une balle sur un caillou juste à mes pieds. Une dame (rien à voir avec l'image qu'on se fait de Diane la chasseresse), fusil en main, est venue s'excuser : elle m'avait confondu avec un sanglier ! Il est vrai qu'avec les lunettes qu'elle portait sa vue devait se mesurer non en quelques dixièmes, mais plutôt en quelques centièmes, voire millièmes. Toujours est-il que ce "danger public" repenti, m'a promis, pour me dédommager des frayeurs causées, quelques cuisses de chevreuil ou autre gibier pour les fêtes de fin d'année suivantes (c'était il y a déjà 6 ou 7 ans). Et j'attends toujours ! Une consolation, ma famille a peut-être échappé à la pratique du cannibalisme.

18 juin 2011

Transhumance dans le massif du Champ du Feu

markstein_la_longue_montee_des_vaches_vers_la_ferme_auberge_du_trehLa "montée des bêtes" donnait lieu autrefois à une fête. C'est l'idée qu'a reprise un jeune agriculteur de 23 ans, Mickael Rochel, et qu'il mettra en oeuvre ce dimanche, 19 juin à l'occasion de la transhumance. Le public pourra accompagner le troupeau de vaches sur la route de Belmont au Champ du Feu (départ à 10 heures au chalet de l'Avant-Garde du Rhin), en passant par l'auberge Hazemann et le parking des myrtilles. Route bloquée à cette occasion ! La "promenade" se fera sur le rythme d'animations musicales et "les Amis du Ban de la Roche" accompagneront le troupeau en costume traditionnel. Quelques-unes des vaches porteront ces belles cloches remportées et rapportées de concours. De 10 h à 18 h se tiendra un "marché de montagne" (nos édiles de Villé, surtout les responsables du "marché du terroir" devraient s'y rendre pour y puiser des idées pour leur propre organisation), et un "repas marcaire" sera proposé à l'auberge Hazemann à 19 € (autre idée peut-être à creuser par les élus locaux pour sortir du chemin battu des sempiternelles tartes flambées qui n'ont plus rien de locales).  En tous cas, une belle journée à envisager à l'air pur de la montagne. Mais au fait, pourquoi cette belle initiative n'est-elle pas annoncée sur le site de la très officielle "ADAR Montagne", censée soutenir les agriculteurs ? tout comme elle ne publie rien pour le marché estival du terroir de Villé 2011 qui débute dès le 23 juin sous le tilleul !

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