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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
24 juin 2023

Ferme des Hutten

lauler

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4 avril 2023

Saint-Dié-des-Vosges : interdiction de chasser le dimanche après-midi

À partir de ce 1er avril, la chasse devient interdite le dimanche à partir de 13 heures dans les massifs forestiers de la Bure et du Kemberg à Saint-Dié-des-Vosges. Une mesure pour permettre aux promeneurs de se balader en toute tranquillité.

chasse1Vous n'entendrez plus de coup de fusil le dimanche après-midi dans les massifs forestiers de la Bure et du Kemberg à Saint-Dié-des-Vosges. À partir de ce 1er avril, la chasse devient officiellement interdite dès 13 heures le dimanche dans ces deux massifs. Si la mesure entre en vigueur ce samedi, elle concernera les chasseurs qu'à partir du dimanche 4 juin, trois jours après la réouverture de la chasse au sanglier.

La chasse déjà interdite le mercredi

les deux massifs concernés (la Bure et le Kemberg) sont des lieux très fréquentés par les habitants pour la promenade dominicale. "C'est une bonne chose, ils pourront se balader en toute tranquillité, se réjouit Jean-François Fleck, vice-président de Vosges Nature Environnement. Sachant qu'il y a eu un certain nombre d'accidents, pas dans les Vosges certes, mais il y a un risque lié à la pratique." Sur la saison 2021-2022, il y a eu 90 accidents de chasse en France.

Cette mesure prise par le conseil municipal de Saint-Dié-des-Vosges vient en complément d'une autre : la chasse est déjà interdite le mercredi dans les quatre massifs autour de la commune vosgienne. "On a accepté cette nouvelle mesure car on se rend compte qu'il y a moins à chasser, la ville gagne du terrain à l'instar du circuit automobile, explique Bernard Fertig, le président de l'Amicale des chasseurs de Saint-Dié. Aussi, on comprend que le bruit des carabines peut être impressionnant pour les enfants. (selon "France Bleu")

17 décembre 2022

Grèce : une méthode écologique pour la récolte de poireaux

Sous les platanes de la plaine de Pella, au Nord de la Grèce, des maraîchers nettoient leurs poireaux dans les eaux claires d'un ruisseau, une méthode ancienne qui économise l'eau et minimise aujourd'hui l'empreinte carbone.

poireauxLe cours d'eau "garde les poireaux frais (...) et on évite d'utiliser l'eau du robinet pour les laver chez nous", souligne l'agriculteur Kostas Antoniou, 48 ans, qui est aussi le maire du village d'Aridaea.

Ce sont ses grands-parents qui lui ont enseigné cette pratique. Elle "se transmet de génération en génération", ajoute-t-il soulignant que la source du ruisseau n'est située qu'à 500 mètres de son village.

Son compagnon, le sexagénaire Ilias Kampakis, assure que l'eau du ruisseau est parfaitement propre. La preuve? "Nous la buvons sans avoir peur", dit-il. "Des truites y vivent, des poissons qui sont très exigeants en termes de pureté de l'eau", argumente-t-il.

Attachés en botte, les poireaux fraîchement récoltés doivent rester entre six et douze heures dans ce cours d'eau au débit faible.

A la sortie de l'eau, leurs racines - les "moustaches" selon l'expression locale - sont débarrassées de la boue et la récolte est prête pour le marché.

Comptant 500 habitants, Aridaea produit annuellement 1.600 tonnes de poireaux provenant de petits exploitants dont toute leur famille, des jeunes de 20 ans aux personnes âgées de 75 ans, participent à cette "tâche ardue qui nécessite plusieurs personnes", souligne Kostas Antoniou.

Chaque poireau doit être déraciné, nettoyé, puis fagoté à la main. Ils sont ensuite chargés sur des camions, direction la rivière.

Ces agriculteurs utilisent des pesticides biologiques et surtout du fumier comme engrais. Ils arrêtent l'utilisation des pesticides au moins un mois et demi avant la récolte.

Le principal avantage environnemental de cette pratique est que les industriels utilisent, eux, de grosses machines pour le rinçage qui consomment beaucoup d'énergie.

Et sans ce ruisseau, les producteurs du village utiliseraient d'énormes quantités d'eau du robinet pour nettoyer leurs légumes.

"Notre travail est plus facile et les résultats sont meilleurs par rapport aux machines à laver les légumes utilisées par les grands producteurs", se félicite Evangelia Papadopoulou, dont la famille cultive des poireaux depuis trois décennies.

"Tout le village se rassemble au lit du ruisseau (...) nous travaillons, nous bavardons, nous nous taquinons", raconte cette femme de 49 ans.

12 décembre 2022

Cacao ivoirien et déforestation

À travers une nouvelle réglementation adoptée lundi 5 décembre, l’Union européenne interdit l’importation de produits issus de la déforestation. Deux critères définissent le droit « d’entrer » sur le marché européen : les produits ne doivent pas être issus de la déforestation depuis le 31 décembre 2020 et le produit doit être légal au regard de son droit national. Parmi les produits concernés figure l’hévéa, mais aussi le cacao. La Côte d'Ivoire produit en moyenne 2,2 millions de tonnes de cacao par an, essentiellement destinés à l’exportation. Cette nouvelle règlementation est suivie de près par les acteurs de ce secteur.

cacaoAu Conseil Café Cacao (CCC), on insiste sur un point : depuis 2018, aucune nouvelle plantation n’a été créée. « Cette règlementation de l’Union européenne n’affecte pas nos productions de cacao », affirme confiant, un cadre de cette institution.

Une « carte de paysan »

Récemment, le CCC a mis en place plusieurs mesures pour instaurer de la traçabilité dans le secteur, avec notamment, la distribution d’une carte de paysan. 

D’après le ministre de l’Agriculture, Kobénan Adjoumani, interrogé par notre correspondante à Abidjan, Bineta Diagne, seuls les planteurs ainsi recensés pourront exporter vers l’Union européenne. « Nous avons pu recenser 993 031 producteurs et nous avons pu géolocaliser 3 220 800 ha de café et de cacao, indique le ministre. Lorsque vos vergers sont identifiés, nous (vous) donnons une carte multifonction, qui dispose d’un code QR renfermant toutes les informations sur le producteur et son verger. »lés dans les zones classées ? Koffi Kanga, le président de l’Association nationale de Producteurs de café cacao (Anaproci), craint un durcissement des mesures de contrôle sur le terrain. Ce responsable réclame des mesures d’accompagnement pour ces planteurs qui sont, selon ses mots, « bannis du système ». Il reste encore plus nœuds à trancher pour améliorer le cadre juridique de ce système, précise encore un observateur.

« Il n’y a rien qui ressemble plus à une fève produite en forêt classée qu’une fève produite dans le domaine dit rural ! »

François Ruf, expert en économie cacaoyère, doute de l'applicabilité d'une telle législation, au micro d'Olivier Rogez, du service Économie. Les entreprises commercialisant ces produits devront produire des informations vérifiables prouvant qu'ils n'ont pas été cultivés sur des terres déboisées après 2020. Mais « c’est très illusoire, parce que cela voudrait dire qu’il y a une traçabilité parfaite et que l’Europe serait capable de déterminer si une fève de cacao ou un sac de cacao, vient d’une plantation qui a été créée il y a plusieurs années, et non pas sur une parcelle qui a été défrichée après la date qu’ils ont choisie en 2020. C’est impossible à déterminer dans le contexte actuel des pays comme la Côte d’Ivoire et le Ghana. Je vous donne un exemple : depuis trois ans, on essaie de se battre et d’alerter les politiques publiques sur la disparition de l’une des plus belles forêts classées du pays et une des dernières, la Bossematié. Ces anciennes forêts produisent du cacao en masse ; le cacao sort par des pistes piétonnières et une fois qu’il est sorti du périmètre de la forêt classée, il est mélangé avec le reste ; et il n’a rien qui ressemble plus à une fève produite en forêt classée qu’une fève produite dans le domaine dit rural ! ».

Cette nouvelle réglementation devrait entrer en vigueur dans 18 mois, une fois publiée au journal officiel de l’Union européenne. (selon "RFI")

12 novembre 2022

A Villé, quand le chemin communal est bon,

Le passage est interdit par un riverain

On connaissait à Villé les chemins ruraux communaux en retard d'entretien, et donc peu carrossables à moins d'être entretenus par les  usagers. Mais ce qui apparaît au lieu-dit Gaenzlach, où le chemin en prolongation de la rue de l'églantine mène aux parcelles agricoles du bourg-centre jusqu'à Albé, c'est l'inverse.

Ganzlach1

Il semble en effet, que l'un des riverains de la rue de l'églantine ait aménagé ses accès aux dépens du chemin communal, ne laissant comme passage qu'un espace d'à peine un mètre (sur la photo : petit passage entre la limite  obligée du terrain privé et la rue goudronnée à gauche de laquelle se situe la voie publique restante). Surtout que ce propriétaire n'a aucun respect pour les bornes existantes ! (voir photo)

Autrement dit : si vous essayez de passer avec un véhicule, vous avez 99% de chances de vous retrouvez sur le toit dans l'aire de ce voisin, quant à une remorque, n'y songez même pas ! 

ganzlach2

Il est vrai aussi qu'il ne reste dans ce lieu-dit que quelques propriétaires s'occupant de leur parcelle. Le reste est en friches bien plus que le stade municipal qui n'accueille pas d'équipe en ce moment (n'est-ce pas la conseillère qui avez évoqué cet état lors du dernier conseil municipal ?)

Il faut dire que le chemin  n'est entretenu que par le club vosgien qui en a fait un lieu de promenade pédestre pour ses adhérents.

Il reste pourtant des propriétaires qui tentent de nettoyer leurs parcelles restées longtemps inaccessibles, et qui semblent donc le devenir à nouveau.

borneAucun respect des bornes existantes !

 

ganzlach6Les branches amassées attestent du débroussaillage de certaines parcelles.

ganzlach7Mais sans accès, les propriétaires pourront-ils chercher le bois exploité ? Ou devront-ils acheter du bois pour l'hiver ?

ganzlach10Le chemin communal est pourtant bien indiqué ...

ganzlach9Ah le beau paysage de la Gaenzlach, qui était il y a 60 ans encore, le plus beau vignoble de la commune !

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16 octobre 2022

Des chemins forestiers rénovés à Villé

Décidément à Villé, on a un sens très particulier de la concertation, de la délibération et du respect des promesses ! C'est évidemment le cas dans le dossier des chemins ruraux et forestiers. En effet, malgré les promesses faites par nos élus, aucune réunion de la commission agriculture-forêt-chasse n'a  eu lieu depuis deux ans (depuis le début de ce mandat municipal), aucune décision n'a donc été prise malgré la remise en état entreprise sur deux chemins très particuliers du Klosterwald.

Certes l'un des deux, menant à la Neumatt et au Banc du forestier, relève de l'ONF, mais en collaboration avec la mairie.  Remettre du goudron sur un chemin goudronné était-ce une priorité dans une commune où depuis près de 50 ans, la grande majorité des chemins est dans un état lamentable.

Quant au deuxième chemin, menant de l'entrée de la forêt à la Fontaine du diable, il devrait dépendre de la seule gestion communale. Mais peut-être y avait-il là un propriétaire plus influent que d'autres ? Va savoir.

Toujours est-il que la remise en état de ces deux chemins est ressentie comme une insulte à tous ces propriétaires qui cèdent tous les ans le produit de la chasse qui leur revient à la commune, pour qu'il soit affecté à l'entretien des chemins ! Mais où a-t--il passé ?

Et  j'oubliais, la commune de Villé porte plainte contre tous les propriétaires qui s'avisent d'entrenir eux-mêmes le chemin menant à leur parcelle ! Ceux-ci restant dans l'impossibilité de chercher le bois de chauffage dans leur parcelle, devront-ils acheter le bois pour l'hiver (surtout au prix fort actuel) après avoir trimé dans leur forêt tout l'été ? 

kloster1__2_Nouveau chemin (avec panneau illisible) du chemin du Klosterwald !

kloster1__1_Chemin menant du Klosterwald à la Fontaine du diable !

20 septembre 2022

Récolte de canne à sucre à Moorea

La société HOTU FENUA, qui cultive des parcelles en agriculture biologique, vient de débuter sa campagne de récolte de la canne à sucre sur l’île de Moorea (voisine de Tahiti).

tahiti217 coupeurs, répartis en 4 équipes, sont déployés sur les 3 domaines (domaine Manutea, domaine Opunohu et domaine Kellum) couvrant une surface totale de 18 000 m².

32 000 litres de pur jus de canne devraient être ainsi obtenus après passage au moulin de la distillerie Manutea, ce qui permettra ainsi de produire l’équivalent de 5 400 bouteilles de rhum à 50 degrés.

Les coupeurs, en fonction du terrain et de leur dextérité, peuvent récolter jusqu’à une tonne chacun par jour. Cette récolte devrait durer 2 semaines.

La coupe est une opération minutieuse et éprouvante. Le travail doit être mené avec précision pour garantir la bonne repousse des rejets de la récolte suivante.

tahiti3

19 avril 2022

Un chêne de 25 mètres de haut a été volé sur un terrain privé en Moselle

Un sylviculteur basé à Grémecey, en Moselle, a eu la mauvaise surprise de découvrir qu’un chêne de 25 m de haut et 60 cm de diamètre a été volé sur son terrain. Et aussi incroyable que cela puisse paraître, ce vol est loin d’être un cas isolé.

volSylviculteur à Grémecey, dans le Saulnois, en Moselle, François Trompette a récemment constaté l’absence de l’un de ses chênes dans l’une de ses parcelles de terrains. Le vol de l’arbre – haut de 25 mètres et large de 60 cm centimètres – aurait eu lieu il y a quelques mois, mais vient seulement d’être découvert car son propriétaire, qui possède quelques 39 ares de forêt, ne se déplace dans la partie où le chêne a été débusqué qu’une à deux fois par an.

Le prix du chêne en hausse

Selon le propriétaire, ce vol serait l’œuvre de professionnels car il s’agit-là d’un travail parfaitement bien exécuté. D’une part, parce qu’il fallait connaître la position du chêne, et d’autre part, parce qu’il fallait être en possession du matériel adéquat. Les receleurs ne se sont d’ailleurs pas encombrés des parties de l’arbre qui ne les intéressaient pas, les laissant sur les lieux. Enfin, le cours du chêne étant actuellement en hausse, précise François Trompette, ce vol n’est certainement pas le fruit du hasard et pourrait rapporter quelques centaines d’euros."L’accès est difficile, il ne peut se faire que par les champs ou les chemins forestiers, il faut donc connaître parfaitement les lieux et ce qu’ils recèlent. Et puis il faut sacrément s’y connaître en bûcheronnage", confie le propriétaire de 73 ans.

Le vol d’arbres, un phénomène courant ?

En dépit de la difficulté que représente le brigandage d’un tel arbre, le vol dont vient d’être victime François Trompette est loin d’être un cas isolé. Entre les vols de bois et les dégradations de ses hectares de forêts, le sylviculteur estime que le préjudice causés par ce type de délits s’élèverait, en ce qui le concerne, à près de 10 000 euros par an.

Si le vol de bois à petite échelle (pour des bûches de bois, par exemple) est ainsi relativement fréquent, il peut donc également se faire à grande – voire très grande – échelle. Et là, on ne parle pas que quelques bûches de bois.

Le 15 février 2022, Manuel Bautista, forestier espagnol, a été condamné à 40 000 euros d’amende à titre personnel, et à 18 mois de prison dont 9 mois fermes, pour les vols d’une centaine de chênes et plus de 300 sapins et épicéas en Ariège, dans les Pyrénées, entre novembre 2020 et février 2021. Sa société, quant à elle, a écopé d’une amende de 100 000 euros.

30 mars 2022

Commission agriculture - forêt - chasse

A Villé, une commission de travail très efficace

mairie"Le ban communal de Villé est constitué de 180,15 hectares (forêt, prairies, friches), dont 90 hectares sont des massifs boisés composés de feuillus et de résineux.

La forêt communale couvre environ 66 hectares, le reste étant des parcelles privées.

L’Office National des Forêts gère et entretient la partie communale (coupes, régénération, plantations).

L’Association de Chasse de Villé est chargée de la régulation du gibier, par bail d’une durée de 9 ans."

Voilà tout ce qui est dit sur le site communal de Villé. Depuis deux ans, c'est peu. Nous apprenons certes qu'il existe une commission Agriculture-Forêt-Chasse, mais, selon certains de ses membres, elle ne s'est jamais réunie. Il semblerait pourtant qu'elle soit dirigée par un président très dynamique qui voit même les bureaux de l'ONF depuis ses fenêtres.

Mais on peut quand même se demander ce que fait la C.C.A.F. (commission consultative d'aménagement foncier) créée en 2002, qui n'a jamais été dissoute (donc qui existe encore) et qui s'est réunie trois fois en vingt ans (2 visites sur le terrain).

Un règlement devait être établi concernant notamment les plantations forestières. Et 20 ans plus tard, aucun document n'a été déposé devant le tribunal, Villé restant une des rares communes n'ayant pas un tel règlement opposable aux propriétaires. Ce n'est pourtant pas faute de trouver des bonnes volontés... Alors on peut se demander ce qu'il en est de la "nouvelle" municipalité. Va-t-elle relancer les travaux très utiles à l'environnement ? Et ne faudrait-il pas commencer à renouveler sa composition ?

CCAF(extrait du bulletin municipal de novembre 2003 - n° 14)

Le non-fonctionnement de la CCAF a entraîné bien des défaillances dans la gestion de la ruralité. Pour exemple le chemin forestier du Giesshübel (voir ci-dessous doc. de la commission agriculture-forêt de l'époque, défoncé) il y a environ 20 ans par un riverain ayant tiré des grumes de peupliers. Malgré mes rappels, rien n'a été fait : le maire n'a même pas avisé le débardeur, aucun travail de remise en état n'a été effectué. On s'étonne aujourd'hui que j'ai moi-même restauré le chemin pour pouvoir exploiter mes parcelles.

  • wiirbelspachNB : doc. ci-dessus figurant dans les dossiers "commission agriculture-forêt" de 2005.
20 mars 2022

Journée de la forêt dans le Val d'Argent

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