Commission agriculture - forêt - chasse
A Villé, une commission de travail très efficace
"Le ban communal de Villé est constitué de 180,15 hectares (forêt, prairies, friches), dont 90 hectares sont des massifs boisés composés de feuillus et de résineux.
La forêt communale couvre environ 66 hectares, le reste étant des parcelles privées.
L’Office National des Forêts gère et entretient la partie communale (coupes, régénération, plantations).
L’Association de Chasse de Villé est chargée de la régulation du gibier, par bail d’une durée de 9 ans."
Voilà tout ce qui est dit sur le site communal de Villé. Depuis deux ans, c'est peu. Nous apprenons certes qu'il existe une commission Agriculture-Forêt-Chasse, mais, selon certains de ses membres, elle ne s'est jamais réunie. Il semblerait pourtant qu'elle soit dirigée par un président très dynamique qui voit même les bureaux de l'ONF depuis ses fenêtres.
Mais on peut quand même se demander ce que fait la C.C.A.F. (commission consultative d'aménagement foncier) créée en 2002, qui n'a jamais été dissoute (donc qui existe encore) et qui s'est réunie trois fois en vingt ans (2 visites sur le terrain).
Un règlement devait être établi concernant notamment les plantations forestières. Et 20 ans plus tard, aucun document n'a été déposé devant le tribunal, Villé restant une des rares communes n'ayant pas un tel règlement opposable aux propriétaires. Ce n'est pourtant pas faute de trouver des bonnes volontés... Alors on peut se demander ce qu'il en est de la "nouvelle" municipalité. Va-t-elle relancer les travaux très utiles à l'environnement ? Et ne faudrait-il pas commencer à renouveler sa composition ?
(extrait du bulletin municipal de novembre 2003 - n° 14)
Le non-fonctionnement de la CCAF a entraîné bien des défaillances dans la gestion de la ruralité. Pour exemple le chemin forestier du Giesshübel (voir ci-dessous doc. de la commission agriculture-forêt de l'époque, défoncé) il y a environ 20 ans par un riverain ayant tiré des grumes de peupliers. Malgré mes rappels, rien n'a été fait : le maire n'a même pas avisé le débardeur, aucun travail de remise en état n'a été effectué. On s'étonne aujourd'hui que j'ai moi-même restauré le chemin pour pouvoir exploiter mes parcelles.