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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
20 novembre 2021

« La France a le meilleur système médical du monde »

Un photographe tchèque et un journaliste allemand ont fait des expériences renversantes dans les hôpitaux français. Avant de râler sur tout, il faut apprécier ce qu’on a…

vueLe photographe tchèque František Zvardon et le journaliste allemand Kai Littmann, tous deux instigateurs de la nouvelle campagne européenne « Beautiful Europe » qui vient d’être lancée dimanche dernier, vivent à Strasbourg. Tous deux ont parcouru le monde et peuvent comparer. Leur évaluation du système médical français est claire : « La France a le meilleur système mondial du monde ! ».

František Zvardon vient de se faire opérer des deux yeux à la Clinique Rhéna à Strasbourg. Pour un photographe, les yeux sont « l’instrument de travail » le plus important. Depuis son opération, František Zvardon est aux anges. « Je revis, je vois le monde à nouveau en clair, les couleurs, les contrastes, c’est comme une renaissance ! » Même son de cloche pour Kai Littmann qui avait été hospitalisé au mois de septembre dernier à l’Hôpital Civil à Strasbourg : « La compétence de l’ensemble du personnel est bluffante. Mais pas seulement la compétence, mais aussi l’attitude. »

Tous deux ont vécu et voyagé dans de nombreux pays où les choses ne se passent pas comme en France. Non-prise en charge, soins bâclés, personnel peu avenant – les deux pourraient raconter des anecdotes d’autres pays pendant des heures. Pour František Zvardon, il convient de rendre hommage aux structures et soignants français : « Les gens râlent toujours, rien ne leur convient, ils contestent le temps d’attente, mais je ne peux que leur conseiller d’essayer de se faire soigner dans d’autres pays – c’est là qu’ils apprendraient à quel point ils sont bien pris en charge en France ! »

La qualité du système médical en France ne se manifeste non seulement dans la qualité et la gratuité des soins, mais également dans l’attitude du personnel. « Que ce soient les gens des services de nettoyage, les aides-soignantes, les infirmières, les docteurs – le personnel trouve toujours un mot sympa, une petite attention, un sourire et ce, malgré les contraintes énormes qui pèsent sur ces métiers. Mais pour les patients, cette gentillesse est tellement importante, ça fait partie de la guérison ! », souligne Kai Littmann.

« Il faut rendre hommage à un système unique au monde », dit František Zvardon, « un système qui ne laisse personne en rade. Quand on voit le fonctionnement des systèmes médicaux, par exemple, aux Etats-Unis, dans certains pays africains, dans les hôpitaux asiatiques – c’est là que l’on constate la différence ! ».

« Même pour les vaccinations, František et moi étions traités exactement comme les Français », ajoute Kai Littmann, « on a pu faire l’expérience qu’au niveau du système médical, la France se comporte de manière totalement européenne et exemplaire. Tous les deux, nous ne pouvons que remercier la France de nous soigner comme tout autre citoyen français ! »

Même si les applaudissements à 20 heures ont cessé, il convient de se rappeler que ce sont ces métiers-là qui ont tenu la France à bout de bras pendant les vagues de la pandémie, mais aussi en temps normal. Avant de râler parce qu’on doit attendre une demi-heure dans un service où les gens travaillent toujours sous pression, il convient de réfléchir et d’être reconnaissant de vivre dans un pays qui n’exclut personne des soins. Même pas les étrangers. (selon Eurojournalist)

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19 novembre 2021

Quand l'homme contamine l'animal

animaux(extrait des DNA du 11/11/2021)

18 novembre 2021

La date du référendum maintenue en Nouvelle-Calédonie

Au grand dam des indépendantistes

cal_donie L'annonce par l'Etat vendredi du maintien au 12 décembre du référendum d'autodétermination en Nouvelle-Calédonie a été saluée par les partisans du maintien dans le giron français. Mais les indépendantistes du FLNKS, qui répètent leur consigne de "non participation", ne reconnaîtront pas le résultat.

Alors que le suspense planait depuis plusieurs semaines, le haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie a finalement annoncé vendredi le maintien comme prévu du scrutin, en raison d'une situation sanitaire "maîtrisée".

"Les Calédoniennes et les Calédoniens qui souhaitent se rendre aux urnes le 12 décembre pourront le faire dans la paix", a déclaré Patrice Faure, à l'occasion d'un déplacement à Ponérihouen, village géré par un maire indépendantiste.

A plusieurs reprises, le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu avait expliqué que "seul le critère sanitaire" serait pris en compte pour décider du maintien ou non du vote.

Le Caillou, longtemps épargné, est frappé depuis début septembre par une épidémie de Covid-19, faisant 272 morts en deux mois sur l'archipel de 280.000 habitants, mais désormais en net repli.

Les non indépendantistes se sont félicités de cette décision "qui offre des perspectives d'avenir", tandis que leurs adversaires ont promis de contester le résultat.

Dès le 20 octobre, le FLNKS avait prévenu qu'il ne participerait pas à la troisième et dernière consultation sur l'accession à la pleine souveraineté de la Nouvelle-Calédonie, prévue dans le cadre de l'accord de Nouméa (1998).

La coalition indépendantiste, rejointe par d'autres formations nationalistes, estime "impossible" la tenue d'une "campagne équitable" à cause des nombreux décès et des restrictions sanitaires, et demandait un report à septembre 2022.

"Pour nous ça ne change rien. On reste sur la consigne de ne pas y aller. On ne se sent pas concerné par ce référendum car les conditions sanitaires et sociales ne sont pas réunies pour être dans la sérénité et la paix", a réagi Daniel Goa, porte-parole du FLNKS, sur RNC la1ère.

Signataire de l'accord de Nouméa et élu territorial, Victor Tutugoro, a de son côté réaffirmé que le FLNKS "ne reconnaîtra pas le résultat", qui pourrait être contesté devant l'ONU (Organisation des nations unies).

"C'est le dernier rendez-vous du processus de décolonisation de l'accord de Nouméa, et il se fera sans le peuple premier, sans le peuple colonisé! On est en train de nous voler ce référendum", a tonné le leader kanak.

Il a en outre accusé l'Etat de vouloir se "précipiter pour casser la dynamique" du oui à l'indépendance. 

Le score des indépendantistes était passé de 43,3% lors du premier référendum en novembre 2018 à 46,7% des suffrages en octobre 2020.

"L'Etat sait que la situation est favorable au non parce qu'il n'y a pas de campagne et que la France apporte une aide massive face à la crise sanitaire", a expliqué Victor Tutugoro.

Déstabilisation 

Les non indépendantistes, qui tenaient au maintien du vote, ont eux applaudi cette décision. "Nous remercions l'État d'assumer ses responsabilités et ainsi d'offrir des perspectives d'avenir aux Calédoniens en nous donnant la possibilité de clôturer la période de l’Accord de Nouméa", a réagi dans un communiqué le mouvement Les Voix du non, qui rassemble les principaux partis loyalistes.

Ils ont souligné que "les indicateurs sanitaires (...) sont aujourd'hui acceptables et soutenables" pour rendre "possible" l'organisation d'une campagne qu'ils ont eux-mêmes reprise depuis deux semaines.

"Nous regrettons qu'à ce moment de notre histoire commune les indépendantistes ne soient pas à la hauteur des enjeux", a également indiqué le mouvement.

Cet ultime référendum sur l'accession à la pleine souveraineté intervient au terme d'un processus de décolonisation et de réconciliation entre les communautés, après les violences des années 1980, ouvert par les accords de Matignon en 1998 puis prolongé par l'accord de Nouméa.

Leader de Générations.nc, Nicolas Metzdorf s'est félicité que "l'Etat n'a pas tremblé" car "rien ne pouvait justifier un report du référendum si ce n'est une menace indépendantiste de déstabilisation".

Député de la première circonscription de Nouvelle-Calédonie, Philippe Dunouyer (UDI) a estimé que ce troisième référendum "(nous) imposait d'initier, dès le lendemain, des discussions afin de construire les bases d'un nouvel avenir en commun". (selon "Tahiti.infos")

17 novembre 2021

La MJC Villé - le Vivarium y était

1000 MJC se donnent la main !

Réunies pour la première fois depuis 50 ans, les MJC de France ont lancé les fondations de leur nouvelle organisation à Port-Leucate. Elles s'engagent pour continuer de faire vivre les territoires et la culture notamment auprès des jeunes. 

port_leucateÀ l’issue de trois jours de rencontres interrégionales, les MJC de France ont défini les fondations de leur nouvelle organisation commune pour permettre une bonne collaboration avec les acteurs publics, mais aussi agir sur les questions de société actuelles. 260 personnes venues de toutes les MJC de France étaient réunies à Port-Leucate pour échanger et construire ensemble leur avenir. Les enjeux sont de taille pour ce pilier de l'éducation populaire qui a de nombreux défis à relever, en partie liés à la crise sanitaire.

Les MJC pourront désormais s'appuyer sur un réseau national fort de 1000 structures leur garantissant une représentativité plus forte. 4 axes et 8 engagement. Ensemble, ils ont élaboré la Déclaration de Leucate autour de 4 axes prioritaires : citoyenneté, place des jeunes, problématiques de proximité et développement durable. Ils ont pris 8 engagements communs  s’emparer des grandes transitions et des enjeux sociétaux (transitions climatiques, écologique, numérique…), faire reconnaître son expertise du local au national, affirmer les spécificités et les singularités de son projet associatif dans ses relations avec les pouvoirs publics, initier et inventer des espaces inédits de coopération, porter une vision ouverte de la culture, pour la mise en œuvre des droits culturels, accompagner ses membres et garantir leur pérennité sur les territoires, expérimenter et essaimer ses initiatives inspirantes et s’emparer de la question de la formation des acteurs.

Les MJC ont également fixé un calendrier avec mi-janvier des rencontres entre les membres des deux précédentes fédérations qui les représentaient et en avril une assemblée générale pour adopter ensemble les statuts de la nouvelle tête de réseau des 1000 MJC. (selon le quotidien "L'indépendant")

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16 novembre 2021

Prostitution en Bade-Würtemberg

Un bordel peut-il être "équitable" ?

bordelY a-t-il de bons bordels ? Une décision de la Diakonie Karlsruhe a suscité l'indignation. L'idée d'un label de qualité a depuis été abandonnée. Mais l'aide aux femmes est nécessaire. Surtout à l'époque du coronavirus.

Isabelle parle doucement mais fermement : "Je fais ça parce que je le veux." La trentenaire travaille comme prostituée dans un bordel de Karlsruhe. Un travail tout à fait normal, dit-elle. Comme tout le monde ne le voit pas de cette façon, elle préfère ne pas être reconnue. Isabelle ne s'appelle donc pas vraiment ainsi. Et ses vrais cheveux ne sont probablement pas blonds non plus. La prostitution est considérée comme un tabou par beaucoup. Pour certains, elle devrait être interdite. D'autres mettent en garde contre une telle mesure, car elle pourrait plonger les femmes dans une détresse encore plus grande.

La Diaconie de Karlsruhe est l'une de ces dernières. Il propose le centre de conseil "Luise" comme point de contact, une heure de consultation mobile pour les prostituées sans assurance maladie et des appartements pour les femmes qui veulent s'en sortir. Il y a un an, le service social de l'église protestante a rédigé une prise de position avec les exploitants de maisons closes - et a récolté une tempête d'indignation. La pierre d'achoppement : l'attribution d'un "label de qualité pour les entreprises de prostitution qui s'engagent à maintenir des normes en matière de protection et de bien-être des femmes".

La Diaconie Württemberg a pris ses distances. Le Conseil des femmes de l'État a parlé d'un "projet méprisant pour les femmes". L'initiative "Karlsruhe gegen Sexkauf", une association regroupant 150 opposants à la prostitution - parmi lesquels des médecins, des traumatologues, des travailleurs sociaux, des ecclésiastiques et des politiciens - a accusé la Diaconie de faire partie d'un système d'oppression inhumain.

Le projet, qualifié de "cachet de bordel", a depuis été discrètement enterré par la Diaconie de Karlsruhe. "Nous avons réalisé que le terme a été choisi de manière très défavorable", a expliqué un porte-parole. Le nouveau document propose désormais des séminaires d'accompagnement pour les établissements de prostitution "qui s'engagent à maintenir des normes spéciales en matière de protection et de bien-être des femmes".

Ainsi, au lieu d'un sigle, l'objectif est maintenant d'accompagner vers "de meilleurs bordels". Mais y a-t-il de meilleurs bordels ?

Oui, affirme Stephanie Klee, de l'Association fédérale des services sexuels (BSD). Sur plus de 2100 maisons closes autorisées, son association en a contrôlé 35. Cinq couronnes signalent aux clients et aux travailleurs du sexe : "Ce sont des entreprises correctes qui respectent toutes les lois".

Catalogue de critères pour renforcer le sentiment de sécurité

Isabelle estime être traitée équitablement par Laura, l'exploitante de la maison close de Karlsruhe. Elle voyage beaucoup et aimerait savoir à quoi s'attendre dans une maison. La propreté, une ambiance agréable, l'assistance d'un réceptionniste, une aide pour les démarches officielles et, si nécessaire, un bouton d'alarme en cas de problème avec un client. Ce sont quelques-uns des points qu'elle apprécie. Un catalogue de critères renforcerait son sentiment de sécurité.

"De notre point de vue, il n'y a ni bonnes ni justes maisons closes", déclare l'Office national de la police criminelle (LKA). Le bordel Paradise près de Stuttgart était censé être équitable. Mais le tribunal régional n'a pas vu de conditions paradisiaques. Il a condamné les opérateurs à plusieurs années de prison. "Le procès a impitoyablement exposé l'état d'esprit de l'industrie", a déclaré le LKA. Même s'il existe des entreprises offrant des conditions de travail plus tolérables, cela ne change pas l'orientation de base. "En règle générale, il s'agit de maximiser les profits et non du sort des femmes qui y travaillent."

Johanna Weber, de l'association professionnelle des services érotiques et sexuels, souligne que la police n'est généralement confrontée qu'aux crimes commis dans le milieu. "Les lieux de travail du sexe peuvent aussi être de très bons emplois", dit-elle. La véritable prostitution forcée ne se produit pas souvent, ajoute-t-elle. "Mais il y a souvent un mélange difficile de travailleurs du sexe qui ne veulent pas faire ce travail mais qui n'ont pas d'autres alternatives".

Stephanie Klee, du BSD, est elle-même travailleuse du sexe depuis longtemps. Elle connaît beaucoup de femmes qui disent : "Je ne veux pas faire le ménage ou m'asseoir à la caisse d'Aldi." Mais elle admet : "Bien sûr, la situation d'une femme roumaine pauvre est marquée par des contraintes plus importantes." Mais celles qui sont amenées clandestinement ici sous de fausses promesses ou forcées à se prostituer par des amants et des proxénètes sont une minorité, dit-elle. Et généralement pas dans des bordels, mais dans des appartements secrets. "C'est du trafic humain pur et simple."

Depuis le Corona, de nombreuses femmes ont emménagé dans des appartements.

La prostitution a été interdite pendant longtemps au cours de la pandémie. Les maisons closes ont été fermées pendant des mois. Selon les associations, de nombreuses femmes continuent à travailler illégalement dans des appartements, des hôtels et sur Internet.

Cette situation n'a que partiellement changé. Laura, qui collabore à l'"Initiative pour un travail sexuel protégé" avec la Diaconie, en ressent les conséquences : Depuis la réouverture en été, les affaires sont lentes, elle ne prend que la moitié de la somme. Les clients ont peur de Corona et du fait qu'ils doivent en dire trop sur les formulaires. "Beaucoup préfèrent l'anonymat."

Simone Heneka, du centre de conseil "P.I.N.K." de la Diaconie de Fribourg, enregistre une augmentation de la violence pendant la période Corona, car la prostitution s'est déplacée vers le domaine obscur. Les femmes y sont plus exposées, affirme Wolfgang Stoll, chef de la Diaconie de Karlsruhe.

Il n'est pas clair comment la Diaconie voulait contrôler les maisons closes. Aurait-elle vérifié si l'humiliation était encore raisonnable ? demande l'initiative "Karlsruhe contre l'achat de sexe". Le porte-parole de BSD, M. Klee, estime que le sceau d'une organisation religieuse est de toute façon déplacé : "Nous ne contrôlerions pas non plus les hôtels". La porte-parole des prostituées, Mme Weber, salue au moins la bonne intention : "Considérer l'industrie du sexe dans son ensemble et parler à toutes les personnes impliquées est une approche incroyablement bonne et chrétienne."

(selon "Badische Zeitung", quotidien du Pays de Bade)

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15 novembre 2021

Algérie : «Quand Macron appelle, Tebboune ne répond plus»

La rupture entre la France et l’Algérie, du moins entre le Président français, Emmanuel Macron, et son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune, semble consommée. A tel point que lorsque le chef de l’Etat français appelle au téléphone, le dirigeant algérien ne décroche pas.

alg_rieLe chef de l’Etat algérien, Abdelmadjid Tebboune est très remonté contre son homologue français, Emmanuel Macron. Tellement remonté que le dirigeant algérien ne décroche plus son téléphone, quand Emmanuel Macron appelle. L’information a été donnée par le journal allemand Der Spiegel, qui a eu un entretien avec le Président Abdelmadjid Tebboune.

Emmanuel Macron a voulu s’expliquer, mais s’est heurté au refus d’Abdelmadjid Tebboune, reprend le journal algérien L’Expression. «On ne touche pas à l’histoire d’un peuple, et on n’insulte pas les Algériens», met en garde le Président Tebboune. Selon le journal, le dirigeant fait allusion à la question de Macron, qui avait demandé : «Est-ce qu’il y avait une nation algérienne avant la colonisation française?».

Cette question, le chef de l’Etat français l’avait posée lors d’une rencontre avec des descendants de militants de la guerre d’Algérie, le 30 septembre dernier, à l’Élysée. «Malheureusement, M. Macron s’est placé du côté de ceux qui justifient la colonisation en disant cela», a insisté le Président Abdelmadjid Tebboune. Sortie de Macron qui a déclenché une crise entre Paris et Alger.

A lire : Macron s’attaque frontalement aux dirigeants algériens

L’Algérie a même interdit le survol de son espace aérien par les appareils de la force française Barkhane. Et Abdelmadjid Tebboune s’en glorifie : «si les Français veulent aller au Mali ou au Niger maintenant, ils devront juste faire neuf heures de vol au lieu de quatre». Toutefois, le dirigeant algérien rassure qu’une exception serait faite pour «le sauvetage de personnes blessées».

Une tension née entre les deux pays qui sont donc en froid depuis près de deux mois. A ce sujet, Tebboune indique ne pas avoir «de regrets. Macron a rouvert un vieux conflit, de manière totalement inutile». Pour le Président algérien, «il ne s’agit pas de moi, mais d’un problème national». Et de mettre en garde : «aucun Algérien n’accepterait que je contacte ceux qui nous ont insultés».

Selon Abdelmadjid Tebboune, l’Algérie ne quémande pas d’excuses auprès du Président Emmanuel Macron, pour quelque chose qui s’est passé en 1830 ou 1840, «nous voulons une reconnaissance pleine et entière des crimes commis par les Français». (selon Afrik.com)

14 novembre 2021

Marché à Urbeis

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13 novembre 2021

Tchernobyl (Ukraine) zone toujours interdite

Tchernobyl a quelque chose de fascinant, un lieu figé dans le temps depuis l’explosion qui a ravagé le réacteur 4 de la centrale nucléaire en 1986, mais bien que plus de trois décennies se soient écoulées, des contrôles stricts restent en place et les dangers persistent.

La zone d’exclusion, qui s’étend sur 1 000 kilomètres carrés, est le lieu où la contamination radioactive est la plus élevée. Si les zones environnantes peuvent être explorées, l’accès y est limité.

Les autorités ukrainiennes tiennent à restreindre l’accès aux zones les plus dangereuses de Tchernobyl et à limiter la propagation de la contamination et, bien que les curieux continuent de s’intéresser de près à cette terre oubliée et abandonnée, les infractions aux règles et règlements ne sont pas prises à la légère. On peut espérer qu’avec le temps, les choses changeront et que la vie reviendra. D’ici là, cependant, il serait sage de faire ce qu’on vous dit et de ne pas tenter de mettre les pieds dans les lieux interdits ici.

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tchernobyl

12 novembre 2021

Qu'en sera-t-il de carnaval au pays de Bade ?

11 novembre, c'était la commémoration aux morts de la guerre en France, c'était le signal de départ de la saison des "fous" en Allemagne, notamment dans le Pays de Bade-Wurtemberg. Le carnaval aura bien lieu, mais comment ? Certaines parades ont déjà été annulées. La plupart des guildes planifient avec un optimisme modéré. 

carnavalLe carnaval aura lieu - c'est une certitude. Les "fous" et leurs associations sont d'accord sur ce point. Mais de nombreuses questions restent sans réponse. Quelle sera la situation de l'épidémie lorsque les événements insensés commenceront vraiment en février ? Et quelles règles Corona s'appliqueront alors ? "Le principe de base dans nos guildes est de planifier avec prudence", déclare Klaus-Peter Klein, bouffon de l'Association des guildes des bouffons du Rhin supérieur. Prudence signifie, par exemple, être prudent lors de la conclusion de contrats, comme la location de salles. "Nous préférons les petites variantes, comme la Fasnacht locale."
"En gros, il y aura plus de festivités qu'en 2021". Volker Gegg L'Association des guildes de fous souabes-alémaniques, dont les fiefs accueillent habituellement des événements plutôt importants comme des rassemblements de fous ou des défilés avec des centaines de farceurs et des milliers de personnes, préfère aussi cette fois des formats plus petits. "De plus en plus de grands événements sont annulés", déclare Volker Gegg, porte-parole de la "Schwäbisch-Alemannische Narren".
(selon "Badische Zeitung")

11 novembre 2021

Une ministre malgache veut qu'on entende son peuple qui crie famine

Loin des yeux du monde, les Malgaches subissent la première famine officiellement due au réchauffement. A Glasgow pour la COP26, leur ministre de l'Environnement tente de faire entendre leur souffrance et de mettre en garde: ailleurs, "d'autres pourraient vivre" la même chose.

madagascarLa moitié Sud de l'île iconique de l'océan indien est frappée par une sécheresse inédite depuis 40 ans qui a précipité plus de 1,3 million de Malgaches dans une malnutrition aigüe. Et 30.000 d'entre eux souffrent désormais d'une véritable famine, la première provoquée par le changement climatique dû aux activités humaines, a récemment annoncé le Programme alimentaire mondial.

"La situation est critique et les prévisions en termes de pluviométrie ne sont pas bonnes", insiste la ministre de l'Environnement et du Développement durable Baomiavotse Vahinala Raharinirina lors d'un entretien avec l'AFP.

"La désertification, la température de 45°C tout au long de l’année, le manque d’eau, les femmes qui font maintenant 20 km pour aller chercher un bidon d’eau, ça c'est des réalités", poursuit-elle, évoquant la sous-nutrition, les risques de décès, et les maladies provoquées par l'impossibilité pour les habitants de boire suffisamment.

"Depuis une dizaine d’années cette famine est là régulièrement, et depuis quatre ans, c'est chaque année et ça s’intensifie".

Et si la hausse de la température mondiale n'est pas freinée par une réduction rapide des émissions de gaz à effet de serre, "la situation vécue par le grand Sud de Madagascar actuellement va être la situation de trois-quarts du pays d’ici 2080 ou 2100: ça veut dire plus de 20 millions de personnes qui vont vivre cette situation chaotique".

Alors la ministre a fait le déplacement à la conférence climat de Glasgow, enchaînant rencontres diplomatiques et interviews avec les médias internationaux pour lancer l'alerte. Pour son pays et pour tous les autres également menacés par la multiplication des impacts dévastateurs du réchauffement.

"Il faut prendre leçon des autres, ce qu’on est en train de vivre maintenant, d’autres pourraient le vivre: la désertification, les îles sous l'eau. Une grande partie des territoires du Sud va disparaître, mais même des villes ici dans l’hémisphère nord", met-elle en garde.

 "Empathie climatique" 

Alors "nous devons prendre des décisions et agir pour éviter ce type de situation à d'autres pays".

"On est là pour ça. Si on a mis en place la COP c’est parce qu'on croit en cette capacité du monde de se réunir et de prendre des décisions intelligentes collectivement", insiste-t-elle, alors que les engagements actuels ne sont toujours pas compatibles avec l'espoir de limiter le réchauffement à +1,5°C, objectif le plus ambitieux de l'accord de Paris.

Si Madagascar, comme le reste du monde en développement, n'est pas responsable du changement climatique, elle voit toutefois son pays comme une partie de la "solution", avec ses forêts tropicales, puits naturels de carbone qu'il faut préserver.

Grâce à la "solidarité climatique" qu'elle appelle de ses voeux, la ministre espère recevoir le soutien nécessaire "pour préserver ce qui reste, pour reforester, pour restaurer ce qui est abîmé".

Madagascar a longtemps renvoyé l'image de carte postale d'une île paradisiaque, avec ses baobabs, ses plages de rêve et ses lémuriens endémiques: "Nous sommes peut-être la seule génération à pouvoir sauver cette biodiversité unique au monde que nous devons léguer aux générations futures".

Au-delà d'un soutien financier, Madagascar, sa population et sa biodiversité, sont aussi dépendants du mode de vie des citoyens des pays riches, insiste-t-elle.

"L'élévation de température ne pourra être stoppée que s’il y a aussi un changement de mode de consommation et de production dans les pays dits pollueurs. Ce n’est pas qu’une question de financement, c'est aussi une question de comportements, d’habitudes à la fois des entreprises et des citoyens".

Un exemple ? "Les terrasses chauffées en plein hiver": "ce type de comportements doit être maintenant banni et chacun doit réfléchir à son empreinte carbone".

Pour elle, tout cela se résume en un mot, "empathie": "se dire que son propre acte d'achat, de consommation, peut impacter l'autre".

"Il nous faut une empathie climatique, c'est peut-être un terme nouveau mais c’est ce qu'il faut, l’empathie du Nord vers le Sud, et entre citoyens. Et l'empathie ne signifie pas pitié" mais faire en sorte que "l'autre puisse se projeter dans un avenir". (selon "Tahiti.infos")

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