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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
31 mars 2021

Le vapotage interdit au Cambodge

Après une première interdiction de l’utilisation, la vente et l’importation, de cigarettes électroniques en 2014, le gouvernement cambodgien relance la guerre contre le vapotage.

cambodgeL’Autorité Nationale Cambodgienne de Lutte contre la Drogue (NACD) affirme que les ventes en ligne d'e-cigarettes et de Produits du Tabac Chauffés (PTC) ont conduit à une généralisation du vapotage chez les jeunes. Selon la NACD, cette pratique est une passerelle vers d'autres drogues et qu'il peut « conduire à la propagation de maladies mortelles par le partage des appareils ».

Si en 2014, la loi interdisait déjà les shisha (pipe à eau), les produits du tabac chauffés qui n’étaient pas encore largement diffusés, étaient toujours autorisés.

Le Cambodge suit activement les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et de son bras antitabac : la Convention-cadre pour la Lutte Antitabac (CCLAT). Les missions de ces deux organisations sont financées par le milliardaire américain et ancien maire de New York, Michael Bloomberg.

Les pays du Sud-est sont extrêmement investis dans la lutte contre le tabagisme et la drogue et nombreux sont eux suivant les recommandations de l’OMS. Récemment, le Vietnam a également annoncé qu'il interdisait les e-cigarettes et les PTH. Le Brunei, la Malaisie, le Myanmar, Singapour et la Thaïlande ont eux aussi interdit les vapes.

La dernière enquête nationale menée au Cambodge en 2015 a montré que 32,1 % des citoyens masculins de plus de 15 ans fumaient des cigarettes, selon l'Atlas du tabac. Plus de 15 000 Cambodgiens meurent chaque année de maladies causées par le tabagisme. (selon "Lepetitjournal.com")

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30 mars 2021

Turquie: 4 journalistes de Charlie Hebdo inculpés pour «insulte» à Erdogan

Un procureur turc a réclamé jusqu'à quatre ans d'emprisonnement contre quatre collaborateurs de l'hebdomadaire satirique français Charlie Hebdo qu'il accuse d'avoir « insulté » le président Recep Tayyip Erdogan dans une caricature publiée l'an dernier.

turquie1Selon l'agence de presse étatique turque Anadolu, les quatre collaborateurs de Charlie Hebdo inculpés sont la caricaturiste Alice Petit et trois responsables du célèbre hebdomadaire, Gérard Biard, Julien Sérignac et Laurent Sourisseau, dit Riss.

La publication de cette caricature, en octobre, avait suscité la colère de Erdogan dans un contexte de vives tensions diplomatiques entre Ankara et Paris. On y voyait l'autoritaire président turc dessiné en slip, bière à la main, soulevant la robe d'une femme voilée en s'écriant : « Ouuuh ! Le prophète ! ».

Dans son acte d'accusation, qui doit encore formellement être accepté par un tribunal pour que s'ouvre un procès, le procureur turc estime que cette caricature « n'entre d'aucune manière dans le cadre de la liberté d'expression ou de la presse », qualifiant le dessin de presse de « vulgaire, obscène et déshonorant ».

Des dizaines de journalistes arrêtés ces dernières années

Après la parution de cette caricature, Recep Tayyip Erdogan avait dénoncé une « attaque ignoble » commise par des « vauriens ». Cette affaire était intervenue dans un contexte de crise diplomatique entre la Turquie et la France, le chef de l'État turc accusant notamment le président français Emmanuel Macron d'« islamophobie » pour avoir défendu le droit de caricaturer le prophète Mahomet.

L'annonce de l'inculpation des journalistes de Charlie Hebdo intervient par ailleurs quelques jours après qu'Emmanuel Macron a accusé la Turquie d'« ingérence » et en pleine polémique en France sur le financement d'une mosquée soutenue par une association pro-turque à Strasbourg (est).

L'ONG Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé ce vendredi les poursuites contre les collaborateurs de Charlie Hebdo, accusant Ankara de vouloir « élargir la censure au-delà de la Turquie ». Régulièrement épinglée par les ONG, la Turquie est classée à la 154e position sur 180 dans l'index de la liberté de la presse publié par RSF.  Des dizaines de journalistes ont été arrêtés et plusieurs médias d'opposition poursuivis ou fermés ces dernières années dans ce pays.(Avec AFP)

29 mars 2021

Une histoire de chemin

Qui est responsable de l'entretien des chemins ruraux dans une commune ? La plupart du temps c'est la commune (sauf si elle reverse le produit de la chasse aux propriétaires, auquel cas ce sont ces derniers). Pour le bourg-centre, la situation a été clarifiée par des délibérations du conseil municipal de septembre et octobre 2006.

Il fut un temps où Villé était connu pour interdire les chemins dégradés.

alb_2Plus près de nous, l'ex-maire a même poursuivi en justice un conseiller municipal d'opposition et moi-même qui lui reprochaient d'avoir goudronné le chemin de la Bosse à l'occasion du mariage de notre célèbre Roger Siffer ! Il paraît que ce qui avait déplu au maire c'est que j'avais proposé que l'artiste se marie dix fois à Villé pour que tous les chemins ruraux soient enfin entretenus. L'histoire ayant tourné à la débâcle juridique pour le maire, on pensait ce genre d'affaires enterré.

alb_1Oui, mais voilà qu'on assiste à un rebondissement à l'occasion de l'entretien de l' "ancienne route d'Albé" ! Il en était déjà question il y a une vingtaine d'années, sans que les municipalités d'Albé et de Villé n'arrivent à s'entendre pour la réfection. Il est vrai que Roger Siffer ne s'est jamais marié ni au VVF d'Albé, ni au Schmissberg à Villé.

Il semblerait donc qu'on s'achemine vers la solution inverse de celle qui fut mise en oeuvre il y a plus d'une décennie à la Bosse : on risque fort de voir disparaître le chemin, côté Albé. Madame le maire risque même d'interdire les véhicules ! Sans tenir compte des propriétaires riverains des terrains s'étendant sur deux communes qui ne pourront plus se rendre à leur propriété (vigne, jardin, pré ou forêt) ! Et sans passer par une enquête d'utilité publique ? Je sens que le tribunal administratif va avoir du pain sur la planche à ce sujet.

Cette brave nouvelle maire, descendue des hauteurs de l'Ungersberg, a-t-elle déjà  situé l'ancienne route d'Albé ? ou va-t-elle aussi me poursuivre au tribunal  ? J'en ai déjà la peur au ventre.

J'avais proposé, à l'époque, que les chemins intercommunaux relèvent de la compétence intercommunale, ce qui aurait fait disparaître bien des conflits. Et si cette proposition revenait d'actualité ?

alb_

28 mars 2021

Caisse à savon à Breitenbach

breit

27 mars 2021

Congo-Brazzaville et le sentiment « anti-français »

Alimenté par Macron !

congoAlors que la diplomatie française ne se remet toujours pas de l’explosion du sentiment « anti-français » qui a embrasé le Sénégal, il y a quelques jours, Paris s’apprête-t-elle à avaliser des élections fantoches organisées par certains des régimes les plus caricaturaux de son ancien pré carré ? Tout l’indique pour les scrutins en préparation au Tchad et à Djibouti en avril, et dès ce dimanche au Congo Brazzaville. Survie rappelle que le soutien de l’État français à ces dictatures alimente le sentiment « anti-français » sur le continent africain. 

Ce dimanche 21 mars au Congo-Brazzaville, le dictateur-candidat Denis Sassou N’Guesso, au pouvoir depuis  1979 se présente à une élection présidentielle qui semble jouée d’avance. La campagne électorale a été une nouvelle fois rythmée par les arrestations d’opposants et de défenseurs des droits de l’Homme. Dernier en date, jeudi 11 mars dernier, Alexandre Ibacka Dzabana, coordonnateur de la Plateforme congolaise des ONG des droits humains et de la démocratie, membre de la coalition Tournons La Page Congo, qui a été arrêté à son domicile, à Brazzaville. Poil à gratter du régime congolais, cette coalition d’ONG milite pour la transparence du scrutin en sensibilisant les citoyens sur les enjeux du vote et en formant des  observateurs électoraux. Si la diplomatie française demeure discrète sur ce contexte électoral, c’est que le régime de Denis Sassou N’Guesso peut compter sur le soutien sans faille de Paris.

Celui-ci se matérialise notamment par une étroite coopération militaire, maintenue malgré la grossière modification de la Constitution permettant depuis 2015 à Sassou N’Guesso de rester au pouvoir sans limitation de mandats, et la répression sanglante des manifestations populaires s’opposant à ce projet. En 2017, la France se targuait par exemple de disposer d’un « conseiller spécial » auprès du ministre de la Défense. Pas plus tard que le mois dernier, les autorités françaises indiquaient fournir un « appui au commandement et à l’organisation interarmées, en fournissant conseil et ingénierie de formation aux plus hauts niveaux de l’état-major général (CEMG) » congolais, et  de former « plusieurs dizaines d’hommes et de femmes de la Force publique congolaise »

Par ailleurs, dans un pays quasiment en cessation de paiement, le soutien économique de la France reste déterminant pour le maintien au pouvoir de Sassou N’Guesso. La France est ainsi un des principaux investisseurs au Congo et se targue d’être le premier donateur d’aide publique au développement bilatérale. Dans le même temps, l’exploitation pétrolière bat son plein : il y a dix-huit mois, le pays annonçait la découverte d’un gisement onshore qui pourrait faire quadrupler la production nationale, assurer de juteux bénéfices à Total, déjà à la fête dans le pays, et fournir de nouvelles ressources à la présidence à vie de Sassou N’Guesso.

Pour Patrice Garesio, co-président de l’association Survie, « tant que la France apportera son soutien à de tels régimes, à travers une étroite coopération militaire, policière et économique, il ne faut pas s’étonner de voir fleurir un peu partout un « sentiment anti-français ». Il s’agit en réalité d’un rejet de la Françafrique, conforté par la politique actuelle d’Emmanuel Macron et de son gouvernement. (selon "Afrik.com")

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26 mars 2021

Villé hors concordat

Tous à l'école le vendredi-saint ?

bulletinDécidément à Villé, certaines lois seraient difficiles à appliquer ! Après la régie électrique qui empêche les habitants du bourg-centre d'adhérer à l'opérateur de leur choix, voilà que le bulletin municipal annonce l'ouverture de l'école ce vendredi-saint 2 avril.

Mais peut-être y a-t-il eu erreur sur la date de parution du Villé-info qui ne devair "sortir" que le 1er avril ? Raison d'une photo du Giessen en première page ?

Rappelons rapidement aux oublieux ce qu'est le Concordat : un accord signé entre le pape et Napoléon Ier en 1802, relancé par l'Etat allemand "par une ordonnance du 16 août 1892 , qui donne aux Alsaciens et aux Mosellans deux jours fériés supplémentaires (par rapport au reste de la France) : le jour de Saint Étienne, fêté le 26 décembre, et le Vendredi saint (qui précède le dimanche de Pâques)." Cette ordonnance est toujours en application.

Alors, cette annonce du bulletin municipal sera-t-elle maintenue ... ou devra-t-elle être considérée comme un gros poisson d'avril, avec un vin d'honneur servi aux parents arrivant ce jour-là ?

bulletin1

bulletin3

25 mars 2021

Dix mots français que le Vietnam adore

«Gâteaux», «guitare», «œuf au plat», et même «cinéma». Voilà comment l’on désigne ces mots en vietnamien. La langue de Molière est vivace! Elle s’étend jusqu’aux confins de l’Asie, du Cambodge à la Corée du Sud, sans oublier le Vietnam.

vietnamSi le nombre de locuteurs français diminue (ils étaient 623 200 en 2010), le Vietnam est depuis 1970 un État membre de l'Organisation internationale de la Francophonie.

La pérennité des liens linguistiques entre les deux pays est réelle . Il n’y a qu’à tendre l’oreille quand on se promène au Vietnam pour s’en rendre compte: les emprunts au français, colorisés par la langue nationale, pullulent. Saviez-vous que le mot «alcool» se dit «côn»? Ou que la «guitare» et le «champagne» se disent aussi «à la française» ?

24 mars 2021

Dix mots français qu’on entend en Corée du Sud

Quelques termes français émaillent la langue coréenne. Les connaissez-vous?

cor_eIl y a le sempiternel «baguette», le classique «croissant», et le traditionnel «rendez-vous». En Corée du Sud, le français a sa place dans l’espace public. À Séoul, on peut lire au détour d’une rue, sur des affiches, des devantures de commerces ou des vêtements, des mots écrits dans la langue de Molière.

Depuis l’intégration du pays au sein de l'Organisation internationale de la Francophonie en 2016, en tant qu’État observateur, l’intérêt des habitants pour le français connaît un certain regain.

L'ambassade de France en Corée du Sud souligne sur son site que «la promotion de langue française et de la Francophonie fait partie des priorités du plan d’action pour le partenariat global du XXIème siècle entre la France et la Corée.» Le pays est à ce titre devant le Japon et la Chine «en nombre d’apprenants du français rapportés à la population totale.»

Il suffit pour le vérifier de jeter un coup d’œil dans le vocabulaire quotidien des Coréens, dont environ de 47 500 apprennent le français.

23 mars 2021

Connaissez-vous ces savoureuses expressions suisses ?

«Donner un bec», «faire la potte»... Au pays d’Heidi, les formules ne manquent pas de piquant.

suisseCap sur la Suisse! Au cœur du pays romand, le patrimoine linguistique francophone fourmille d’expressions colorées. La langue parlée là-bas témoigne de la vivacité de certaines locutions françaises, tombées en désuétude chez nous.

Au-delà de nos frontières, on ne porte pas un «gilet» mais une «jaquette»cette tenue que portaient jadis les paysans et les hommes du peuple. On donne un «bec» plutôt qu’un baiser, on utilise un «linge» en guise de serviette de maison, et on consulte un «logopédiste» (du grec logos, parole, et pais, paidos, enfant) plutôt qu’un orthophoniste.

Une kyrielle d’expressions insolites parsèment la langue de nos voisins. La signification de certaines diffère du notre: ainsi de «faire une cuite», au sens un brin plus innocent que le notre, qui veut dire «faire une lessive».

Forte de ses 5 426 600 (2010) locuteurs français, la Suisse est membre de l’Organisation Internationale de la francophonie depuis 1996.

22 mars 2021

Réchauffement climatique en Belgique

60.000 citoyens traînent les autorités en justice

belgesQuelque 60.000 citoyens belges ont décidé de dénoncer devant la justice l'inaction des autorités dans la lutte contre le réchauffement climatique, dans un procès inédit en Belgique, qui s'est ouvert mardi devant un tribunal civil à Bruxelles.

Lancée en 2015 par l'association "Klimatzaak" (l'Affaire climat, en néerlandais), la procédure se veut une réplique belge de celle qui a abouti aux Pays-Bas à la condamnation du gouvernement néerlandais, pour le non respect des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre fixés par l'accord de Paris sur le climat.

Cet accord date de fin 2015, et les objectifs ont été révisés entretemps au niveau international, ce dont les plaignants tiennent compte.

Dans la procédure belge, il est demandé à la justice de constater que la Belgique a échoué à réduire au plus tard en 2020 le volume global de ses émissions de "40% ou à tout le moins de 25%" par rapport au niveau de 1990.

En outre, l'association réclame au tribunal, sous peine d'astreinte, que "les mesures nécessaires" soient prises afin que le pays se conforme aux objectifs européens, à savoir une baisse nette des émissions d'"au moins 55%" d'ici à 2030 afin d'atteindre la neutralité carbone en 2050.

Quatre gouvernements sont cités à comparaître; le gouvernement fédéral et ceux des trois régions du pays (Flandre, Wallonie, Bruxelles) ayant également des compétences en matière d'environnement et de mobilité.

Les plaignants leur reprochent de ne pas avoir mené de politique climatique "comme des autorités publiques normalement prudentes et diligentes l'auraient fait".

"Leur négligence contribue à la progression accélérée vers un réchauffement climatique dangereux", ajoutent dans leurs conclusions leurs avocats, dont le Néerlandais Roger Cox, figure de proue du combat mené aux Pays-Bas.

Ils pointent du doigt une "violation" de plusieurs textes internationaux dont la Convention internationale des droits de l'enfant, stipulant que ce dernier puisse grandir dans un environnement sain et "jouir du meilleur état de santé possible".

"Compte tenu de l'importance et de l'urgence de l'affaire, nous demandons une astreinte d'un million d'euros pour chaque mois de retard dans l'exécution de l'arrêt", ajoutent-ils.

Selon Sarah Tak, porte-parole de Klimatzaak, quelque 58.000 citoyens belges sont associés à la procédure. Et depuis que la liste des plaignants a dû être arrêtée en 2020, plus de 5.000 autres ont manifesté leur soutien sur le site de l'association.

Les plaidoiries, entamées mardi matin, doivent durer jusqu'au 26 mars inclus.

Le tribunal de première instance francophone de Bruxelles, qui siège pour l'occasion à l'ancien siège de l'Otan reconverti en vaste bâtiment de justice, devrait ensuite mettre son jugement en délibéré.

En 2015, quelque 900 citoyens néerlandais réunis derrière l'ONG pro-climat Urgenda avaient obtenu la condamnation de leur gouvernement, une décision qui a ensuite été confirmée devant plusieurs juridictions de recours aux Pays-Bas. (selon AFP)

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