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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
11 décembre 2019

Conseil municipal restreint et silencieux à Villé

Des questions au compte-gouttes !

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Décidément, chaque fois que je vais assister à un conseil municipal, le maire passe en mode "messe basse". Il paraît, selon certaines mauvaises langues, que, quand la presse ou les blogueurs sont là, le mot d'ordre est donné de la mettre en veilleuse. Et ce soir, la presse est là, et moi aussi. Quant aux conseillers, c'est dans leur rang qu'on compte les absences. 13 présents sur 19 élus ! Et seulement, 18 places étiquetées ! La multi-conseillère absente habituelle n'a même plus son nom sur la table ! Et pour une fois, elle n'a même pas donné sa procuration à un (ou une) collègue. Absente déjà le matin à la séance plénière du Conseil Départemental, elle ne pouvait évidemment pas se pointer le soir à Villé.

Mais ce qui a surtout retenu mon attention, c'est la vitesse à laquelle ont été "expédiés" les deux points les plus importants, à savoir :

- programmation des travaux forestiers pour 2020

- plan de prévention du risque d'inondation

Et pas une question de la part des élus ! Alors, 5 minutes 30 secondes pour la forêt, et 7 minutes pour la montée des eaux ! c'est fantastique ! Et un conseil complet en moins d'une heure, c'est fabuleux !

Mais que dire, lorsqu'un plan de protection contre les inondations de 61 pages est présenté avec un seul schéma pratiquement illisible (voir ci-dessous) ? ou lorsqu'une fois de plus, au niveau des travaux forestiers, la réfection des chemins n'est pas intégrée ? Tous les élus ont-ils compris ? raison pour laquelle ils ont voté ces points à l'unanimité ?

Afin d'éclairer les villois, je vais donc reprendre ces deux points, de façon détaillée, dans deux messages qui seront publiés bientôt.

giessenSeul plan présenté aux élus !

bierrySur la photo prise lundi matin au Conseil Départemental, voir sur la droite de la photo la place laissée vide par notre conseillère !

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10 décembre 2019

Deux ans après Irma...

... Saint-Barth connaît une reprise économique éclair

Saint_BarthDévastée par l'ouragan Irma en septembre 2017, la petite île antillaise de Saint-Barthélemy, haut-lieu de la jet set internationale, connaît une reprise économique éclair, et s'attend à une saison touristique record.

Deux ans après le passage de l'ouragan, "le redressement est assez remarquable", apprécie Gilles Genre-Grandpierre, directeur de l'Iedom (Institut d'émission des départements d'outre-mer, filiale de la Banque de France).
Quasiment tous les hôtels de luxe ont rouvert leurs portes et le taux de réservations est au beau fixe. "On attend 20% de plus que pour 2016 qui était un record de fréquentation", se félicite Nils Dufau, président du Comité du tourisme. "Et la saison a commencé plus tôt que d’habitude, dès début novembre". Aux Antilles, la saison touristique s'étend de décembre à avril.
Le taux de chômage, qui avait connu un pic après l'ouragan, est redescendu autour de 4%. 
La Collectivité d'outre-mer, qui n'a ni dette ni emprunt en cours, a terminé l'année 2018 avec 72 millions d'euros de recettes réelles, une baisse de seulement 6% par rapport à l'exercice précédent.
Une performance alors que l'ouragan Irma, de catégorie 5, qui a tué 11 personnes à Saint-Martin, île voisine de Saint-Barth, et endommagé 95% du bâti des deux territoires, est la catastrophe naturelle la plus chère de l'histoire de France. A Saint-Barth, -24 km2 et moins de 10.000 habitants-, les assurances ont versé plus de 830 millions d'euros d'indemnités.
Si l'île, prisée par les célébrités et les grandes fortunes, s'est vite redressée -on ne voit quasiment plus de traces du passage d'Irma-, c'est parce que la Collectivité, les entreprises et nombre de particuliers ont pu engager des fonds pour réparer, sans attendre les assurances.
"Nous avions un excédent de trésorerie qui a été bénéfique. Nous avons repoussé les projets prévus et mobilisé les fonds sur les réparations", explique le président de la Collectivité, Bruno Magras (Les Républicains). 
La chance de Saint-Barth a aussi été la remise en route rapide des usines de traitement des déchets, de production d'eau et de la centrale EDF. "Nos principales infrastructures ont tenu. Ce n'est pas dû au Saint-Esprit mais à la qualité du bâti", dit-il.
La perte de recettes publiques sur la taxe de séjour (-66% en 2018) a été compensée par le boum du BTP dû à la reconstruction. Tout ce qui entre sur l'île, via le port, est taxé à hauteur de 5% de sa valeur ; ces droits de quai ont rapporté plus de 18 millions d'euros à la Collectivité. 
 

"Pas de miracle"

Les taxes sur l'immobilier, principale manne financière de la Collectivité, n'ont été que peu impactées et la crise post cyclonique n'a pas freiné l'enthousiasme des investisseurs.
"Il n'y a pas de miracle. C'est le résultat d'une gestion rigoureuse depuis 25 ans, et le bénéfice des choix de développement touristique effectués il y a des années", commente Bruno Magras.
Depuis onze ans, Saint-Barth est passée de commune de Guadeloupe à Collectivité d'Outre-mer, ce qui lui a permis de récupérer de nombreuses compétences (urbanisme, fiscalité, social, énergie, etc.), et d'améliorer la réactivité administrative. 
Après Irma, les projets de reconstruction à l'identique ont pu se passer de permis de construire. "J'ai fait face à un tollé, mais nous n'avons pas eu de désagréable surprise", assure M. Magras. 
La pression démographique a encore augmenté depuis l'ouragan, mais elle est limitée par une profonde crise du logement. Le prix locatif est estimé à 2.000 euros mensuels… par chambre. Même les bons salaires ont du mal à se loger, et beaucoup de familles qui vivaient sur l'île depuis des années ont dû partir. 
"On perd des gens utiles", reconnaît Bruno Magras. "Mais le coût élevé de la vie et l'absence de logements permettent à Saint-Barth de maintenir un équilibre démographique. C'est égoïste, mais la charité bien ordonnée commence par soi-même".  
La Collectivité prévoit tout de même de construire de nouveaux logements pour les enseignants et le personnel de santé, indispensables pour l'île. (selon AFP)

9 décembre 2019

Conseil municipal de la Saint-Nicolas à Villé

Les élus présents au complet ?

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Il fallait s'y attendre ! Comme beaucoup de monde dans la vallée, le maire de Villé a dû croiser la conseillère départementale, encore toujours élue municipale, et s'est-il dit qu'il devait profiter de son passage dans la vallée pour organiser une réunion du conseil municipal, qui pour une fois pourrait siéger au grand complet, et sans se déplacer en Ariège. 

Alors, vite, un ordre du jour a été établi ! Même Saint-Nicolas y trouve son compte avec un programme de travaux forestiers (sur les chemins manquant d'entretien depuis des décennies ?) qui devraient à l'avenir lui permettre de se déplacer plus facilement ! Peut-être les propriétaires forestiers, qui ont laissé leur revenu de la chasse à la commune, s'y retrouveront-ils  enfin aussi. 

Une invitation a été envoyée aux conseillers, et publiée dans la presse, avec comme date et heure :

Lundi, 9 décembre 2019 à 20h00 à la mairie !

Evidemment la réunion est publique. Et peut-être un participant ou deux annonceront-ils leur candidature aux municipales de mars 2020 ?

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8 décembre 2019

Les Polonais défendent leurs juges

Un interminable bras de fer

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Dimanche dernier, les Polonais des villes sont descendus nombreux dans les rues pour défendre leurs juges, effectivement de plus en plus menacés par les tentatives obstinées du pouvoir national-populiste de les mettre au pas de l’exécutif, et d’en faire autant que se peut un instrument malléable. 4 années que cela dure, avec aujourd’hui une belle mobilisation des citoyens. En Pologne, les juges et le droit sont marqués au corps, comme on dit au rugby.

C’est une vieille histoire, déjà. Le gouvernement PiS avance ses pions, avec obstination, depuis presque 5 ans maintenant. Et il se heurte à une opposition consciente et résolue – bien que minoritaire : la société polonaise est clivée, toujours davantage, semble-t-il. Ville versus campagne, et dans les grandes villes mêmes, bourgeoisie branchée relativement europhile versus classes inférieures/moyennes… Mais le PiS demeure largement majoritaire, à cause de de cela précisément. La situation est donc plutôt bloquée.

Les juges polonais, en tout cas, font toujours davantage l’objet de contrôles serrés, y compris de contrôles fiscaux impromptus et arbitraires. Plus encore, le parti populiste au pouvoir, le PiS (« Droit et Justice »!) a concocté d’ingénieuses procédures disciplinaires qui peuvent aboutir à des suspensions, et même à des radiations. Le but n’est nullement d’atteindre à davantage de rigueur dans l’exercice de leur profession par les juges ; globalement, on ne voit pas ce qu’on pourrait reprocher aux magistrats polonais – pas davantage qu’à ceux de certains pays plus à l’ouest, par exemple… Non, leur but, c’est bel et bien d’articuler le législatif avec l’exécutif, national-conservateur, pour en faire un instrument de ce dernier.

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Dimanche dernier, des milliers de personnes (environ 2000 à Varsovie) sont descendues dans les rues pour défendre leurs juges, et avec eux, le droit lui-même. Ils savent bien que la soumission des magistrats aurait pour conséquence l’effacement et peut-être, la disparition des droits et de l’Etat de droit. On est d’ailleurs frappé par la différence avec les manifestations qui ont marqué les esprits en 2017, sur le même thème et avec les même revendications de défense de la justice : il y a 2 ans, les Polonais étaient beaucoup plus nombreux dans les rues, peut-être 35 000 au total, et tenaient des chandelles qui formaient symboliquement une route de lumière en ces temps de menaces et de ténèbres.

Le motto de ce dernier weekend était en somme : « Nous sommes la nation, et nous soutenons les juges ! » et comme depuis que les menaces sur l’État de droit se sont précisées (à partir du moment où le PiS s’est senti solide, hélas, sur sa base populaire et électorale), le mot Konstitucja (Constitution) ! pouvait se lire partout.

Les Polonais  plus si jeunes et ceux d’entre eux qui bénéficient de la meilleure mémoire se souviennent des combats contre le stalinisme et pour la liberté ; ils se souviennent des temps héroïques de Solidarność (qui hélas, a beaucoup changé depuis 1989!). Actuellement, ils ont la puissante impression de revenir à la case départ… Désespérant ? Non, il en faudrait plus que cela. Et la pression des institutions de l’Union européenne ne faiblit pas. C’est bien heureux pour ce pays qui, malgré ce que projettent les expectorations ultra-nationalistes qu’on y inflige sans cesse aux citoyens d’esprit ouvert, a fait un bond en avant impressionnant après son adhésion à l’UE, en 2010.

Comme dans d’autres pays d’Europe Centrale, la tâche est rude pour l’UE  : il s’agit de séduire derechef les Polonais, tout en restant intransigeant quant aux principes du droit.Quitte a parâtre arrogant ou méprisant. Rude tâche, oui. (Marc Chaudeur, "Euro-journalist")

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7 décembre 2019

La conseillère est de retour ?

Incroyable, mais vrai !

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La conseillère aurait-elle abandonné l'Ariège pour revenir quelques jours dans son cher Val de Villé ? Elle aurait été reconnue à plusieurs reprises ces derniers jours, et hier soir le voile a été définitivement levé : elle a défilé à travers le bourg-centre en tête du cortège des enfants, déguisée en Saint-Nicolas. Mais elle n'était visiblement pas seule. Elle était accompagnée d'une personne déguisée en père fouettard. Certains spectateurs auraient reconnu le maire de Villé, d'autres plus perspicaces sont persuadés que c'était le président du conseil départemental Frédéric Bierry. Pour moi, je pencherai pour Fredo le schirmeckois, car la promenade aurait été précédée dans la nuit du 5 au 6 décembre d'une distribution à deux de la "lettre du canton de Mutzig". Le plan de distribution était d'ailleurs plus ou moins bien au point, puisque certains destinataires n'ont pas reçu cet intéressant courrier, alors que d'autres l'auraient trouvé deux fois dans leur boîte aux lettres. 

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6 décembre 2019

RN 59 : une nouvelle pose de première pierre !

Décidément, on aura tout vu à propos de cette route !

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 Voilà qu'on imagine la pose d'une première pierre ! alors qu'une même cérémonie a déjà eu lieu le 7 décembre 2013 ! Mais pardonnons l'oubli à ces élus qui ne savent pas forcément ce qu'ont fait leurs prédécesseurs ! Ainsi, le président du département 67 Bierry ne pouvait connaître  ce qu'ont fait ses ancêtres Richert et Kennel. Si la binôme de son canton avait été présente, elle aurait pu le renseigner. A l'époque on imaginait cette route opérationnelle à l'horizon 2017 (voir le panneau en illustration sur le message de ce blog : Le réel et le fictif  )

Relevons quand même quelques incongruités :

  • Alors que le trafic de la RN 59 a passé en 20 ans de 17000 véhicules/jour à 23000 au giratoire de Val de Villé, le contournement de Châtenois (qui dans la DUP devait être réalisé à 2x2 voies) va être réalisé à 2x1 voies, et l'aménagement d'une nouvelle route de Lièpvre à Val de Villé est abandonné !
  • En 2000, l'Etat s'engageait dans le cadre du Contrat de Plan 2000/2006 à débloquer 290 millions de francs. Pour la nouvelle réalisation, il reste à 47 millions d'euros ! Cherchez l'erreur ! Visiblement le coût des routes serait bien le seul qui n'a pas augmenté en 20 ans !
  • On annonce le début des travaux, mais l'achat de parcelles n'est pas réalisé et pose toujours problème.
  • Des ouvrages d'art (ponts, etc...) sont prévus pour une 2x2 voies alors qu'on ne prévoit plus ce gabarit pour cette route. D'autres sont prévus au-dessus de la ligne de chemin de fer ... dont la SNCF a annoncé la destruction dans un futur proche à ses utilisateurs !

Enfin, on est au mois de décembre, on a le droit de croire au Père Noël ... et aux affabulations de certains élus !

5 décembre 2019

Forte croissance du trafic de chimpanzés

Les chimpanzés sont des animaux protégés particulièrement ciblés par les trafiquants fauniques et leurs réseaux. Le trafic de cette espèce est particulièrement préoccupant en Côte d’Ivoire.

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Il y a de cela 29 ans, la Côte d’Ivoire comptait entre 8.000 et 12.000 chimpanzés. Selon les derniers chiffres officiels publiés dans la revue Current Biology datée d’Octobre 2008 (se basant sur un recensement des nids de chimpanzés entre juillet à décembre l’année précédente), 1.000 était alors le nombre de chimpanzés dans les parcs nationaux ivoiriens. Le parc de Taï dans l’ouest de la Côte d’Ivoire comptait à lui seul près de 500 individus. Ces chiffres datent d’il y a presque 10 ans et certaines ONG estiment que la population de chimpanzé dans le pays ne doit guère avoisiner le millier d’individus en raison d’un trafic intense. Les braconniers et autres revendeurs illégaux s’attaquent à l’espèce dès le berceau.

Les bébés et très jeunes chimpanzés sont les plus prisés par les acheteurs, généralement richissimes demandeurs originaires d’Asie du sud-est, du golfe persique, de la Chine, de l’Europe ou des Etats-Unis pour servir d’animal de compagnie. Pour un seul bébé chimpanzé capturé, une dizaine d’adultes sont tués. L’animal vivant en clan est très protecteur, prêt à tout pour protéger les jeunes du groupe. Les braconniers et les réseaux de revendeurs ont aussi pu asseoir un mécanisme sophistiqué de corruption d’agent de l’Etat. Faux documents administratifs, corruption de policiers et douaniers sont autant d’actes qui favorisent le trafic.

Pour preuve, des journalistes d’investigations de la BBC ont pu se procurer de faux permis d’exportation de chimpanzé contre la somme de 4.000 dollars l’unité ; soit 2.000.000 Fcfa en décembre 2016 à Abidjan lors d’une enquête-reportage sur le trafic du chimpanzé. Les trafiquants pillent le patrimoine et les ressources naturelles du pays, compromettant ainsi la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement, et la transition vers des économies vertes.

Comment freiner ce trafic ?

Pour freine ce trafic, « il faut d’abord empêcher les gens d’acheter les chimpanzés » soutient Sarah Crawford, Directrice de Akatia, une ONG spécialisée dans la conservation du chimpanzé en Côte d’Ivoire. « Il faut qu’il soit toujours une amende pour toute personne trouvée avec un chimpanzé à la maison. Il faut également toujours poursuivre les trafiquants ». Des poursuites dont les autorités ivoiriennes assistées d’EAGLE-Côte d’Ivoire sont en train d’intensifier actuellement.

Dans la même veine de solutions, le PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement) avait proposé certaines recommandations un rapport d’évaluation publié en 2013 car selon le PNUE, réussir la lutte contre le commerce illégal chimpanzés équivaut à enquêter d’une part sur les trafiquants et les acquéreurs internationaux de grands singes en raison de leur complicité dans le cadre d’activités de criminalité organisée transfrontalière. Et de d’autres part, améliorer la formation des officiers de polices, des agents des douanes et du corps judiciaire sur les problèmes liés au commerce illégal des grands singes, aux atteintes portées à l’environnement et au trafic d’espèces sauvages.

Aussi, il s’agit d’intégrer des mesures de lutte contre la corruption dans les initiatives d’application de la loi tout en mettant en place de nouveaux permis CITES (Convention Internationale sur le Commerce des Espèces Sauvages en voie d’extinction) et réviser les systèmes de rapports pour lutter contre la contrefaçon et la falsification, et lutter contre le commerce en mettant l’accent sur la législation et les sanctions dissuasives.

Vers une législation plus dissuasive

Le commerce illégal des espèces protégées ne faiblit pas, conscient des dangers qui guettent la faune et la flore ivoirienne du fait de l’accroissement du trafic lié aux espèces sauvages, la Côte d’Ivoire entame sa révolution au niveau de la loi sur la faunique puisque l’actuelle loi N°65-255 du 4 août 1965 relative à la protection de la faune et à l’exercice de la chasse, s’élève à seulement un an de prison. Les 8 et 9 août, le Ministère des Eaux et Forêts a initié un atelier national d’analyse et de validation des textes sur l’avant-projet de loi relative à la faune. Avec ses partenaires, ils se sont planchés sur la révision de la loi obsolète de ladite loi.

Si le projet de loi est adopté, un trafiquant de chimpanzé pourrait par exemple désormais être puni d’une peine d’emprisonnement allant de 10 à 20 ans et d’une amende de 10.000.000 à 100.000.000 francs CFA ou de l’une de deux peines, sans préjudice des dommages et intérêts, enfreint les dispositions de la présente loi et de ses textes d’application, concernant une espèce inscrite à l’annexe 1. Des peines qui correspondraient mieux à la hauteur des crimes fauniques selon les organisations de défenses des espèces protégées.

Elles espèrent de cette nouvelle loi, un moyen efficace pour réduire considérablement le trafic illégal des espèces protégées et par la même occasion mettre en mauvaise posture les trafiquants, mais surtout sauver le peu d’espèces protégées dont le pays regorge.  Les chimpanzés d’Afrique de l’Ouest sont parmi les plus menacés parmi la famille des grands singes. Et depuis 2016, ils sont classés en danger critique d’extinction par la CITES. (Source : EAGLE, Côte d'Ivoire)

4 décembre 2019

Elzach : protection contre les inondations

Elzach traite des conséquences des fortes pluies et des mesures à prendre. Et cela coûte cher avec dix affluents de l’Elz: jusqu’à présent, une dépense de 8 millions d’€ est envisagée.

elzach

Sur le district d'Elzach, plus de dix affluents se jettent dans l'Elz, causant parfois des dommages rapides lors de fortes pluies. Sur la base d'une enquête sur les bassins hydrographiques, des mesures de protection contre les inondations ont été identifiées pour les affluents, ce qui, selon la première prévision, coûtera plus de huit millions d'€.

Des travaux prévus sur 400 kilomètres carrés 

Sur la base des dégâts causés en 2013/2014, les six municipalités de Waldkirch, Gutach, Simonswald, Winden, Biederbach et Elzach avaient commandé un relevé des bassins hydrographiques. Elzach espère enquêter sur le fait que les terrains seront constructibles, mais que les bâtiments doivent être mieux protégés. Le maire Roland Tibi a annoncé qu'au cours des dix prochaines années, certaines mesures découleront des résultats de l'enquête. Une enquête coûts-avantages devrait préciser si des subventions sont possibles pour des mesures individuelles.

Catharin Schäfer de "Wald und Corbe Consulting" a présenté les résultats au conseil municipal : dans l'Elztal, les inondations se sont succédées à plusieurs reprises. L'intérêt pour la protection contre les inondations étant réel, l'enquête sur les bassins fluviaux est subventionnée à 70%. Pour qu’une analyse de l’inventaire et des faiblesses puissent être constatées, une enquête hydrologique et hydraulique a été réalisée. Jusqu'en 2016, les eaux des affluents de l'Elz n'étaient pas au centre de l'enquête, mais ce sont elles qui causent beaucoup de dégâts.

L'élargissement d'un bassin de rétention est la principale mesure préconisée. inclus dans le catalogue de mesures.

Prochaine analyse des coûts et des avantages

En ce qui concerne le concept de protection contre les inondations, le bureau Wald und Corbe est en contact avec le bureau de district. Les mesures de protection contre les inondations sont subventionnées à hauteur de 70% si la charge supportée par la communauté dépasse 150 € par citoyen, a informé Schäfer. Pour Elzach, cela signifie que même des coûts d'un million d'euros suffisent pour bénéficier du montant maximal de l'aide. À l'unanimité, le conseil municipal a autorisé l'administration à engager une enquête sur le rapport des coûts et des avantages si nécessaire.

3 décembre 2019

Bierry : "Un seul être vous manque et tout est dépeuplé" (Lamartine)

L'affaire des absences de la multi-conseillère Mozziconacci continue à faire du bruit, et nos élus sont régulièrement interpellés, notamment le président du Conseil Départemental 67 Frédéric Bierry.

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Et ce qu'il écrit sur son compte facebook n'est pas pour calmer les esprits (repris par les DNA du 2/12, rubrique "Les chuchotements" - voir ci-contre).

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Un écrit qui pose plus de questions qu'il n'en résout. Dans un premier paragraphe il cite les quatre collèges du canton, alors qu'en tant que président du conseil départemental 67 il se doit de gérer l'ensemble du département. Idem lorsqu'il parle des travaux à Schirmeck ou Villé.

Autre facette qui interroge : on pensait que notre président travaillait en équipe. La "conseillère malade" a été élue en même temps qu'une suppléante, à savoir Mme Christine Moritz, maire de Muhlbach-sur-Bruche. Pourquoi cette dernière ne prend-elle pas le relais ? La belle équipe n'aurait-elle tenu que le temps d'une élection ? A-t-elle déjà volé en éclats ? Et qu'en sera-t-il dans quelques mois, lors de la campagne électorale de 2021 ? Surtout qu'il se chuchote de façon assourdissante que ce cher président serait déjà en route vers le Sénat. A moins qu'il ne trébuche ? Alors choqué ? C'est surtout, et à juste titre, le cas de l'électeur.

Quant aux ambitions manquées de la dame qui se voyait déjà vice-présidente, la voilà "citoyenne ariégeoise" ayant même passé de splendides vacances aoutiennes dans un château  en Espagne (et ce n'est pas un rêve, mais une réalité), une résidence secondaire sur la Costa Daurada, comme elle l'avait écrit sur son défunt compte facebook.

Et Fredo Bierry dans tout ça ? Il aura fait sienne les belles paroles de Lamartine "Un seul être vous manque et tout est dépeuplé." Heureusement que dans nos vallées, le ridicule ne tue pas. Mais il semblerait qu'il rend gravement malade.

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  • NB : le village voisin du domicile actuel de la conseillère s'appelle "Valls" (non, ce n'est pas une blague).
2 décembre 2019

Verger communal sur terrain de foot

Depuis samedi, le très discuté verger communal de Tagolsheim (dans le Sundgau) est installé sur le terrain de football. Une vingtaine de bénévoles ont mis la main à la pâte pour planter la cinquantaine d’arbres fruitiers. Pommiers, cerisiers et autres mirabelliers ont donc remplacé les joueurs de foot d’un club « en sommeil ».

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Une vingtaine de bénévoles étaient réunis autour du maire François Gutzwiller, ce samedi matin, à Tagolsheim, pour planter les arbres du verger communal. Une petite affluence en raison des polémiques entourant le lieu d’implantation du verger sur le terrain de football (notre édition de jeudi 21 novembre). Un terrain inoccupé depuis plus de deux ans puisque le club de l’AS Tagolsheim, qui s’était senti poussé vers la sortie par la municipalité pour des problèmes de vestiaires, s’est exilé sur les installations d’Aspach ces deux dernières saisons. Au niveau sportif, le club de football local est actuellement « en sommeil ».

Existant toujours en tant qu’association, l’AST n’a guère accepté la décision d’implanter un verger communal sur « son » ancien rectangle vert et l’a fait savoir. Des habitants du village ont également eu du mal à comprendre ce choix et ont « boycotté » le moment fort de l’histoire du village.

« Des arbres sur un terrain de foot, on n’a jamais vu ça ailleurs »

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« C’est quand même bizarre de planter des arbres sur le terrain, on n’a jamais vu ça ailleurs, glissait d’ailleurs un Tagolsheimois croisé dans la commune. C’est triste de voir le terrain dans cet état et incompréhensible quand on sait que la commune s’agrandit avec notamment des jeunes ménages qui auraient pu être intéressés à terme par un club de foot dans le village pour y inscrire leur(s) enfant(s). Je pense qu’il y avait de la place à d’autres endroits et qu’on aurait pu épargner ça au terrain de football. »

Avec une hausse de plus de 22 % du nombre de ses habitants, selon les derniers chiffres de l’Insee publiés en janvier (notre édition 16 janvier), Tagolsheim détient actuellement le record de croissance démographique dans le Sundgau.

Un petit terrain de football au printemps, un autre de basket dès le mois de décembre

« Le terrain n’était plus utilisé et nous voulions implanter le verger à côté de la zone de loisirs et de la salle communale pour créer un espace très sympathique, avait justifié le maire, en début de semaine. Et, même s’il n’y a plus de club de football, l’offre sportive et loisirs reste très importante pour une commune de notre taille avec déjà le tennis et la piscine, ainsi qu’un nouveau petit terrain de foot en herbe pour jouer en sept contre sept ou huit contre huit qui verra le jour d’ici le printemps et un terrain de basket, accessible dès le début du mois de décembre, qui sera protégé et clôturé. »

« Dans quelques années, les gens auront oublié ce terrain de foot »

« Dans quelques années, les gens auront oublié ce terrain de foot et seront contents de profiter de nos fruits locaux », a conclu, ce samedi, un maire dont la décision n’a pas fini de faire causer à Tagolsheim et dans les communes voisines. Mais, opposants et sympathisants de ce projet sont désormais tous face à une seule et même réalité : le verger communal et ses 50 arbres ont bel et bien vu le jour sur l’ancien terrain de football. Et, les Tagolsheimois récolteront le fruit de cette décision dans les années à venir.

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Et à Villé ?

Là aussi le club est en sommeil depuis plus d'un an. Evidemment, la mairie n'a pas encore osé s'attaquer au terrain (l'un des plus beaux de la vallée avec des aménagements toujours d'avant-garde, tel l'arrosage automatique). Mais des bruits ont déjà couru concernant le mobil-home servant de vestiaires. Des envies se seraient fait jour du côté de la municipalité, donc du maire, pour vendre cet outil au village voisin. Alors même que l'une ou l'autre association locale souhaiterait l'utiliser ! Le sujet sera-t-il évoqué lors de la campagne électorale à venir ?

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