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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
21 décembre 2019

Au conseil départemental 67, débat sur l'agriculture de montagne...

... en l'absence de notre conseillère, vice-présidente du Comité du Massif des Vosges... et non des Pyrénées !

bierry

Notre conseillère multi-cartes est malade ! depuis 3 ans au conseil municipal de Villé (où elle était première adjointe), depuis 2 ans à la comcom et depuis un an au département ! Et pourtant, elle a encore obtenu à l'automne 2018 la délégation de vice-présidente du comité de massif, et dans le même comité une place remarquée dans la commission des transports et des circulations douces ! Le tout, avec le soutien du président Bierry qui ne s'exprime guère sur les raisons de ces nominations, et pour cause ! 

Il ne faut donc pas s'étonner si, une fois de plus, nos agriculteurs de la vallée ont été mal défendus ! Certes ceux de l'arrière-vallée toucheront des aides substantielles, mais pas ceux de l'avant-vallée qui ne toucheront rien. Les pentes du l'Altenberg et de l'Ungersberg seraient-elles moins rudes que celles du Climont ?  Et c'est à prévoir, au prochain bulletin cantonal de notre tandem de choc, on verra apparaître les sommes versées aux agriculteurs de "montagne", mais pas le nombre de ceux qui n'auront rien obtenu !

Quant à la réflexion prévue, à mener entre les acteurs du massif, et aux ajustements à prévoir pour l'attribution des aides en commission permanente, on peut se demander qui va mener tout ça ... depuis un certain manoir en Ariège, histoire de réaliser un travail de proximité ?

montagne1

montagne2NB : à compter les absences représentant 1/3 des élus, on peut voir l'importance que le CD67 accorde à ses agriculteurs et à ses vallées !

Information sensationnelle !

wow1

Le PV du 9 décembre indique aussi que notre grande absente est interdite de prendre la parole et de voter au point CD/2019/086 publié ci-dessous ! Notre conseillère, désignée comme membre du C.A. de la "Mission Locale de Sélestat pour l'Emploi", où son assiduité va très certainement permettre de réduire le chômage dans tout le Centre-Alsace, est-elle punie et réduite au silence du fait de ses absences ?

Etait-elle présente sur ce seul point de l'ordre du jour ? Et dans ce cas, elle est revenue d'Ariège pour rien ? ou alors, faut-il penser que les PV du conseil départemental 67 sont établis en avance ? Ah sacré Fredo, tu nous en réserves des surprises !

bierry

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20 décembre 2019

L'agriculteur Antoine Herth cultive son champ électoral

Une carte d'anniversaire arrivée avec 7 jours de retard !

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Ah ce brave député qui envoie à tous les électeurs de sa circonscription ses meilleurs voeux de bon anniversaire ! Le tout, bien sûr, envoyé de l'Assemblée Nationale à Paris aux frais d'impression et d'envoi laissés à la charge du contribuable. Quant aux retards, il n'hésitera pas à vous expliquer qu'ils sont dûs à ces grèves inadmissibles de cheminots et de postiers qui ne méritent pas leur retraite. Et quelle affaire de rencontrer des tracteurs qui bloquent les routes, alors que ce brave Bruno a annoncé pour les paysans des retraites de 1000 €/mois !

Décidément, on n'est pas lemairien et macroniste pour rien. En tant que spécialiste agricole il accompagne son chef de file à travers la France entière, y compris dans le Massif Central (voir photo  ci-dessus). On peut donc comprentre que notre député, grand maître en agriculture, n'ait pas le temps de s'occuper de la vallée de Villé où les friches sont nombreuses. Ce qui n'émeut visiblement guère l'élu de la circonscription. L'envoi de cartes postales est plus rentable en voix. Mais tu n'auras pas la mienne, cher Antoine, désolé. L'année prochaine, essaie avec  l'envoi de quelques bouteilles de champagne.

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 Quelques exemples de développement agricole dans le val de Villé :

1) Ancienne vigne (lieudit Schrann) :

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2) Ancien verger (lieudit Gänzlach, vers Albé) :

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19 décembre 2019

Travaux forestiers à Villé

On croit rêver !

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Le dernier conseil municipal avait à l'ordre du jour un point pseudo-environnemental : prévision de travaux forestiers pour 2020. Bien que préparé par l'ONF qui a en charge la gestion des forêts communales, le programme laisse rêveur ! Le résultat prévisionnel (appelons cela bénéfice escompté) s'élève à 19320 € ! alors que les années précédentes le bénéfice net tournait autour une centaine d'€, voilà une bonne nouvelle ? Peut-être ? sauf que dans les dépenses, rien ne transparaît sur l'entretien des chemins forestiers à part quelques travaux de "renvois d'eau" qu'on devrait appeler simplement "nettoyage de rigoles", et la remise en état de l'un ou l'autre talus !

Et voilà que, sur la timide question d'un conseiller, le maire affirme qu'il faut y intégrer les 5500 € de location de chasse ! Et voilà que le naturel du premier magistrat refait surface : il confond forêt communale et forêt privée ! Et le produit de la chasse est à investir dans les chemins des forêts privées, ce que notre premier magistrat ignore depuis son premier mandat ! Mais évidemment, il ne songe pas non plus à reverser aux propriétaires le produit de la chasse qui leur revient !

Il n'y a d'ailleurs qu'à voir l'état des chemins forestiers à Villé pour comprendre qu'ils constituent le cadet des soucis du maire.

Un exemple : le chemin du Wirbelspach, raviné par les eaux ...

wirbelspach1... et envahi par les ronces !

wirbelspachEt quand il y a des travaux (comme à la Schrann), ils consistent en pose de panneaux et de barrières d'interdiction !

schrannPour information de la population, voir ci-dessous la délibération présentée par le maire au conseil municipal, et adoptée en l'état à l'unanimité. Même pas de référence aux réunions de la commission "forêts" ou de la C.C.A.F. (commission consultative d'aménagement forestier) qui a été créée en septembre 2006, et qui est chargée de la réglementation des plantations forestières (réglementation légalement déposée au tribunal de Sélestat). Et le maire classe le chapitre forestier dans la rubrique "ENVIRONNEMENT". Il faut le faire !

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18 décembre 2019

Un salut nazi dans un ancien camp de concentration

Le parquet d’Anvers a ouvert une enquête pour incitation à la haine et/ou négationnisme après la visite d’un groupe d’extrême droite au fort de Breendonk, ancienne prison politique nazie devenue lieu de mémoire située dans le nord de la Belgique.

nazi

Cet été, un groupe d’extrémistes de droite aurait visité le fort de Breendonk et un membre du groupe aurait salué Hitler”, rapporte le département de Malines du parquet d’Anvers dans un communiqué. L’enquête fait suite à une plainte reçue par la police et à un article paru dans le quotidien belge néerlandophone De Morgen.

Le journal a publié la photo d’un homme, identifié comme un membre de la section flamande du groupe d’extrême droite Right Wing Resistance, faisant le salut nazi lors d’une visite en août au fort de Breendonk, exploité comme un camp de concentration par le régime nazi pendant la Deuxième Guerre Mondiale, et devenu un mémorial après guerre.

C’est une gifle au visage des victimes et de leurs proches. La moitié des personnes déportées ici n’ont pas survécu à la guerre”, a réagi le conservateur du Fort, Dimitri Roden, cité par l’agence de presse belge Belga.(selon AFP)

17 décembre 2019

Education : la Chine meilleure élève de l'étude Pisa

La France dans la moyenne

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L'Asie brille une nouvelle fois dans la dernière étude Pisa de l'OCDE : Chine et Singapour caracolent en tête, tandis que la France reste dans la moyenne, sans parvenir à réduire le poids de l'origine sociale sur la réussite scolaire de ses élèves.

Cette étude, publiée tous les trois ans, qui évalue depuis 2000 les compétences en sciences, mathématiques et compréhension de l'écrit des élèves de 15 ans, est devenue une référence mondiale, très scrutée par les gouvernements.
Les exercices ont été soumis en mai 2018 à 600.000 jeunes de 79 pays et territoires, échantillon représentant 32 millions d'élèves.
Plusieurs pays asiatiques figurent parmi les meilleurs élèves en lecture, sujet le plus développé dans cette édition, mais aussi en sciences et en mathématiques. Quatre métropoles et provinces chinoises (Pékin, Shanghai, Jiangsu, Zhejiang) arrivent en tête du classement, suivis par Singapour, Macao (Chine), Hong-Kong (Chine), l'Estonie et le Canada.
"Dans de nombreux pays asiatiques, l'éducation des enfants est la priorité numéro 1, les enseignants suivent des formations de qualité et on décide d'investir dans les établissements en difficulté", explique Eric Charbonnier, spécialiste de l'éducation à l'OCDE. En Corée du Sud, également bien classée, "les enseignants sont très valorisés dans la société et leurs salaires y sont très attractifs", poursuit-il.
Un élève sur quatre dans les pays de l’OCDE ne parvient pas à effectuer les tâches les plus simples en compréhension de l'écrit, ce qui signifie qu'il aura probablement du mal à réussir dans un monde de plus en plus numérique, met en garde l'organisation.
Par rapport à la dernière édition, certains pays ont beaucoup progressé, comme l'Estonie, la Pologne ou le Portugal, où un effort particulier a été fait sur la formation des enseignants et la revalorisation du métier.
La France se situe, elle, légèrement au-dessus de la moyenne des pays riches. Une place "honorable", a commenté Angel Gurria, le secrétaire général de l'Organisation.
Elle fait globalement aussi bien que l'Allemagne, la Belgique ou le Portugal, mais moins bien que les Etats-Unis ou le Royaume-Uni et beaucoup moins bien que l'Estonie, la Pologne ou l'Irlande.
"Nous enrayons la chute mais c'est insatisfaisant", a commenté le ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer. 

"Du temps à réagir"

Etude

 

La France conserve notamment un gros point noir: les inégalités sociales y restent très fortes. Depuis la dernière enquête Pisa qui mettait l'accent sur la lecture, en 2009, "elles ne se sont pas aggravées mais leur niveau est toujours très inquiétant", souligne Eric Charbonnier.

Ainsi, environ 20% des élèves favorisés (appartenant au quart supérieur de l'indice Pisa du statut économique, social et culturel), mais seulement 2% des élèves défavorisés, sont parmi les élèves très performants en compréhension de l'écrit, contre 17% et 3% en moyenne dans les pays de l'OCDE.
Les performances en mathématiques et en sciences sont également fortement corrélées avec le statut socio-économique.
Par ailleurs en France, un élève défavorisé sur cinq ayant de bons résultats ne prévoit pas de terminer ses études supérieures, alors que cette proportion est très faible parmi les élèves favorisés.
Seuls quelques pays sont plus "inégalitaires" que la France: Israël, le Luxembourg ou la Hongrie.
"Notre système d'éducation n'a pas agi assez vite sur les leviers qui permettent de réduire les inégalités" en investissant sur les enseignants, les petites classes ou les établissements défavorisés, conclut M. Charbonnier. "Contrairement à l'Allemagne, la France a mis du temps à réagir", estime-t-il.

Depuis 2012, la France a décidé de mettre l'accent sur l'école primaire ou sur les écoles des quartiers défavorisés. Le ministre Jean-Michel Blanquer a ainsi mis en oeuvre une réduction des effectifs des classes de CP, CE1 en Rep et Rep+.
"L'amélioration des résultats va passer par priorité à l'école primaire", veut croire Jean-Michel Blanquer, en rappelant aussi la mise en place d'une aide personnalisée au collège (les "devoirs faits") et en insistant sur le "volontarisme" de son ministère pour améliorer la formation initiale et continue des professeurs.
"Il faut espérer que les mesures prises vont porter leurs fruits et seront peut-être visibles dans l'étude Pisa en 2027" (quand les élèves aujourd'hui en primaire seront à l'âge de répondre à l'étude), relève Eric Charbonnier. En attendant, l'OCDE recommande une réflexion plus globale sur le métier d'enseignant, ou sur les filières professionnelles qui sont encore choisies en France "par défaut", et où se concentrent un grand nombre d'élèves défavorisés.(selon AFP)

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16 décembre 2019

N-Calédonie: le FLNKS peine à s'unir en vue du deuxième référendum sur l'indépendance

Les indépendantistes du FLNKS, réunis samedi en congrès, ne sont pas parvenus à s'entendre sur leur vision des futurs liens entre la Nouvelle-Calédonie et la France, en cas de victoire au deuxième référendum sur l'indépendance le 6 septembre 2020, a constaté l'AFP.

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 "Nous on part pour gagner, on ne se pose pas la question du NON", a déclaré à la presse Daniel Goa, porte-parole de la coalition indépendantiste du FLNKS (Front de libération nationale kanak socialiste).       

Un processus de décolonisation progressif est en cours en Nouvelle-Calédonie depuis 1998, date de la signature de l'accord de Nouméa. Il a débouché le 4 novembre 2018 sur un référendum d'autodétermination remporté à 56,7% par les pro-français. Un deuxième référendum aura lieu le 6 septembre 2020 et, si l'indépendance est à nouveau rejetée, un troisième est encore possible d'ici 2022.      

S'ils l'emportent, les indépendantistes souhaitent qu'une "période de transition", dont la durée reste à définir, s'ouvre avec l'Etat pour discuter des contours du nouveau pays.    

Or, deux lignes s'affrontent sur le sujet. L'une portée par le courant de l'UNI (union nationale pour l'indépendance) prône "une indépendance en partenariat" avec la France tandis qu'une ligne plus radicale, notamment incarnée par l'union calédonienne (UC), réfute le terme de partenariat.      

"Quand on parle de partenariat, dans le cadre de la tutelle actuelle, certains de nos militants craignent que les liens avec la France soient privilégiés, sans tenir compte des autres pays qui nous entourent", a expliqué Daniel Goa, également président de l'UC.      
Au cours de "débats intenses et difficiles" jusque dans la soirée de samedi, les différents partis du FLNKS ont tenté sans succès d'harmoniser leur points de vue.      

"La position du partenariat gêne car elle est considérée par certains comme un néo-colonialisme, à l'instar de ce qui se passe dans les pays africains qui ont accédé à leur indépendance", a déclaré Victor Tutugoro, un des chefs de file de l'UNI.       

Mais il considère que c'est "grâce aux discussions que nous ménerons" sur le futur partenariat que l'écueil du néo-colonialisme sera évité.      

"Il n'y a pas une confiance totale entre les uns et les autres. Les débats ont quand même permis de clarifier les positions sur la nécessité d'une période de transition", a également indiqué le leader kanak.      

Compte tenu des divergences, la question d'une stratégie unitaire "qui reste un objectif" en vue du référendum a été renvoyée à de nouveaux échanges en janvier et février.        

Le projet de désignation d'un président du FLNKS, qui en est dépourvu depuis 2001, est elle "restée en suspens".(selon AFP)

15 décembre 2019

L'Europe spatiale veut rester un géant de l'espace

L'agence spatiale européenne (ESA) s'est dotée d'un budget record pour financer ses futurs programmes, un investissement massif destiné à rester un géant de l'espace face à la montée en puissance des Etats-Unis et de la Chine, dans un secteur chamboulé par l'explosion des nouveaux acteurs.

espace"C'est un pas de géant pour l'Europe, cinquante ans après le débarquement sur la Lune", s'est félicité Jean-Yves Le Gall, le président du CNES, l'agence spatiale française. 
Les 22 pays membres de l'ESA, réunis à Séville, ont alloué une enveloppe de globale de 14,4 milliards d'euros aux futurs programmes spatiaux, sur une durée de trois à cinq ans. "Je suis heureux, c'est plus que ce qu'on avait demandé (14,3 milliards d'euros) !", s'est félicité Ian Wörner, le directeur général de l'ESA, lors d'une conférence de presse.
Il s'agit d'un budget record dans l'histoire de l'organisation intergouvernementale fondée en 1975, auquel vient s'ajouter celui de la Commission européenne (16 milliards d'euros sur sept ans). 
L'accord trouvé entre les différents pays après deux jours de discussions "est un témoignage évident de notre ambition commune pour l'Europe", a commenté la ministre française de la Recherche, Frédérique Vidal, qui co-présidait la réunion.
L'Allemagne a mis sur la table la plus grosse enveloppe (3,3 milliards d'euros), devant la France (2,7 milliards), devenant ainsi, sur le long terme, le premier pays contributeur de l'ESA. "Mais sur les trois prochaines années, la France reste en tête", a précisé la ministère de la Recherche. 
Rapporté aux 500 millions d'habitants des 22 pays, le budget spatial européen représente 8 euros par an et par citoyen.
Cette impulsion s'inscrit dans une nouvelle donne internationale, avec la montée en puissance des Etats-Unis et de la Chine, qui investissent massivement dans l'espace - le budget américain est cinq fois supérieur à celui de l'ESA - mais aussi celle des pays émergents, comme l'Inde.
 

L'observation de la Terre en pointe 

 
Pour maintenir sa place de choix sur l'échiquier spatial, l'Europe a donc musclé l'ensemble de ses programmes, scientifiques, d'exploration (station spatiale internationale, Lune, Mars), d'accès à l'espace (fusées, port spatial de Kourou) et de développement des applications (observation de la Terre, télécommunications...).
L'observation de la Terre voit ainsi ses moyens exploser (2,5 milliards d'euros, soit une hausse de près de 90% depuis 2016), notamment pour son programme phare Copernicus, pour qui l'agence spatiale va fournir six nouvelles sentinelles afin de "mieux surveiller et mieux prévoir le changement climatique" a précisé Frédérique Vidal. 
"L'Europe va garder son leadership mondial dans ce domaine", se réjouit l'ESA. Pour le patron du CNES, l'investissement massif dans la surveillance de la Terre "façonne une nouvelle Europe spatiale, plus proche des citoyens avec des préoccupations climatiques".
L'ESA mise aussi beaucoup sur l'exploration de Mars et de la Lune (près de 2 milliards d'euros), dans un contexte marqué par les annonces américaines de retour sur la Lune dès 2024. Au menu: le développement d'un module de service pour la future mini station en orbite lunaire, Gateway. 
Sur Mars, outre son projet d'exploration Exomars qui devrait partir en 2020, le Vieux continent entend jouer sa partition dans la mission américaine "Mars sample return", qui doit ramener sur Terre des échantillons de la planète rouge. "L'enjeu pour l'Europe est de ramener des échantillons purs", explique Gilles Rabin, chargé de la science au CNES.
L'Europe espère pouvoir maintenir un accès souverain à l'espace (2,6 milliards d'euros), alors que le marché des lanceurs est chamboulé par l'explosion du nombre d'acteurs privés, dont la firme américaine Space X et sa fusée Falcon 9, qui défie la compétitivité européenne avec sa technologie du réutilisable.
La réponse européenne, la future Ariane 6, dont le lancement est prévu en 2020, prévoit le développement du moteur à bas coûts Promethéus et un démonstrateur d'étage réutilisable, Thémis, permettant de maîtriser les technologies de retour sur terre.
Le président d'Arianespace, Stéphane Israël, a salué auprès de l'AFP la "mobilisation" de l'ESA. Son budget "nous donne les moyens" pour "la montée en puissance d’Ariane 6 et les financements de démonstrateurs technologiques innovants absolument essentiels pour assurer une compétitivité durable", a complété dans un communiqué André-Hubert Roussel, président exécutif d’ArianeGroup.(selon AFP)

14 décembre 2019

Macron contesté, même en Afrique

Les 5 présidents des pays du Sahel sommés de clarifier leur position

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Emmanuel Macron a "convoqué" et recevra les cinq présidents des pays du Sahel le 16 décembre prochain à Pau dans le sud-ouest de la France (les inviter à l'Elysée serait leur donner trop d'importance). Ce sera l’occasion pour ces derniers de clarifier leur position sur la présence des troupes françaises dans la région et aussi sur « l’ambiguïté » qui perdure selon le président français sur les mouvements anti-français.

Emmanuel Macron a besoin de clarifications afin de décider de maintenir ou non les troupes françaises dans le Sahel. C’est ce qui ressort d’une récente intervention du président français réagissant ainsi à la montée des mouvements anti-français au Burkina Faso, au Mali et au Niger notamment.  C’est à cet effet que les cinq Etats membres du G5 Sahel (Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad, Mauritanie) sont attendus à Pau le 16 décembre prochain. Selon les propos d’Emmanuel Macron, « Ils nous doivent la clarté et le fait qu’ils nous demandent d’être là et qu’ils l’assument. Il faut que ce soit très clair et assumé par tout le monde, et pour le moment ce n’est pas suffisamment le cas ». Et d’ajouter, « j’ai besoin de ces clarifications pour continuer à maintenir la présence française », a-t-il insisté sur un ton ferme. Le n°1 français affirme que ce sera à l’issue de cette rencontre et de ce qui y sera dit qu’il « tirera les conséquences ».  « Je ne peux ni ne veux avoir des soldats français au Sahel alors que l’ambiguïté perdure à l’égard des mouvements antifrançais », a martelé Emmanuel Macron.

Depuis 2012 et les incursions meurtrières des djihadistes dans le Nord, la France alors dirigée par François Hollande s’était engagée aux côtés des forces armées maliennes à travers la Force Barkhane. Depuis le début de cette intervention, 38 soldats français sont morts dont 13 il y a une semaine dans la région du Liptako au Mali.

Depuis quelques temps, les populations et des activistes face à la résurgence des attaques terroristes estiment, inefficace la présence des troupes françaises dans la région du Sahel et le font savoir à travers diverses manifestations. Mais, en fait d'ambiguïté, la "Françafrique à la Macron"  n'en est-elle pas une ? Et au fait, les troupes françaises sont-elles chargées de défendre les populations du Sahel ? ou les intérêts des Bolloré, Bouygues, Vinci and co ?

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barkhaneAux dernières nouvelles, Macron aurait annulé ces convocations !

13 décembre 2019

Au Mali, menacé par la guerre et l’oubli...

... un patrimoine historique unique

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Biton Mamary Coulibaly, qui régna sur le royaume bambara de Ségou, repose depuis le XVIIIe siècle dans un tombeau en bordure du fleuve Niger. Mais dans un Mali où les préoccupations sécuritaires relèguent la culture au second rang, sa tombe risque de « tomber dans l’oubli », avertit un de ses descendants.

Le Mali, fort d’un passé riche et de la présence de dizaines d’ethnies, coeur de plusieurs empires qui ont régné sur l’Afrique de l’Ouest, s’est construit sur son histoire. Qui ne connaît la cité de Tombouctou, grand centre intellectuel de l’islam, mythique carrefour du commerce saharien dont les mausolées consacrés à ses 333 saints musulmans ont été partiellement détruits par les jihadistes, puis reconstruits grâce à l’Unesco, qui les a classés au patrimoine mondial de l’humanité? Ou encore la grande mosquée de Djenné, symbole de l’architecture sahélo-soudanaise? Ces deux joyaux, tout comme la falaise de Bandiagara (centre), en pays dogon, et le tombeau des Askia, dans le Nord, situés en zone de conflit, sont aujourd’hui inaccessibles. « Il faut qu’on préserve cette tombe, c’est notre culture traditionnelle à tous », estime Kokè Coulibaly, chef du village de Ségou-Koro, ancienne capitale du royaume bambara animiste qui s’étendait à l’époque de son ancêtre sur une bonne partie du Mali actuel. Edifiée à côté d’une mosquée ocre, la sépulture est entourée d’un mur dont une partie s’est effondrée.

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« Il faudra que nous nous en occupions tous, pour que le monde entier s’intéresse à notre patrimoine. Sans entretien, la tombe tombera dans l’oubli », explique à l’AFP le vieil homme édenté, vêtu d’un boubou blanc et coiffé d’un bonnet brun. Havre de tranquillité bordé d’arbres, le site est visité quotidiennement par à peine une cinquantaine de Maliens dont, ce dimanche-là, quatre trentenaires de Bamako qui profitent d’une visite familiale à Ségou pour venir voir la tombe de l’ancien roi. « C’est vrai qu’il y a un panneau qui explique, mais il faudrait autre chose pour qu’on remette en perspective le royaume et que les visiteurs comprennent vraiment où ils sont », estime l’un de ces visiteurs, Adama. Dans un pays en proie depuis 2012 à des insurrections indépendantistes, salafistes et jihadistes, ainsi qu’à des violences interethniques meurtrières, la culture a été reléguée au second plan et la sensibilisation des 18 millions de Maliens à leur patrimoine est semée d’obstacles.

 Aller au contact 

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Dans le centre, où les violences d’abord cantonnées au nord se sont déportées depuis 2015, l’insécurité empêche d’accéder aux villages. « Presque la moitié des cercles (départements) sont inaccessibles », regrette le chargé de la mission culturelle de Ségou, Boukounta Sissoko, qui avait l’habitude de partir en brousse au contact des populations, à moto ou en pick-up. « Il faut mettre des moyens techniques et financiers à la disposition des professionnels de la culture pour qu’ils puissent avoir accès aux détenteurs du patrimoine, qui peuvent être des chefs de village, des chefs de tribu, des griots ou même des chefs de famille, afin qu’ils puissent à leur tour sensibiliser leur communauté », dit-il. Pour des raisons de sécurité, l’Etat avait interdit l’usage des pick-up et des motos, mode de transport privilégié des jihadistes et des bandits de toute sorte. Et même si cette interdiction a été levée en août à Ségou, Boukounta Sissoko n’a pas recommencé à sillonner les campagnes. Le chargé de mission privilégie à présent l’usage de la radio. « Les gens écoutent, c’est un bon moyen », dit-il, en plaidant pour un renforcement de ses moyens financiers.

S’approprier le récit national

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Face au conflit et son lot quasi quotidien de victimes, l’Etat, l’un des plus pauvres au monde, ne consacre cette année à la culture que 8,7 milliards de francs CFA (environ 13,3 millions d’euros), contre 278 milliards (plus de 423 millions d’euros) à la défense, selon la loi de finances. « Les pesanteurs du quotidien ne facilitent pas les choses, les gens sont pris dans des questions de survie », explique Doulaye Konaté, professeur d’histoire à l’Université de Bamako. « Mais il y a une question qui se pose sur l’appropriation du patrimoine, et cela date même d’avant la crise. Il faut que les jeunes trouvent leur place dans le récit national. Quand l’histoire paraît lointaine, quand ça ne prend pas pied dans leur quotidien, ça devient difficile », explique l’universitaire. A Ségou, la « journée nationale du Patrimoine », fin septembre, a fait un flop, n’attirant que quelques personnes. « Nous avons un héritage commun qui nous lie, malgré nos différences », estime le professeur Konaté, pour qui la culture et la connaissance de l’histoire des différentes ethnies doivent faire office de socle commun, dans un Mali où les violences entre communautés font des centaines de morts.(lu sur Afriquinfo.com, selon AFP)

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12 décembre 2019

Guyane : condamné pour violences conjugales et libéré "par erreur"

Un homme, condamné à de la prison ferme en correctionnelle pour violences conjugales, a été libéré le même jour du centre pénitentiaire de Guyane "par erreur" avant d'être repris mercredi par les gendarmes, a indiqué à l'AFP le procureur de la République de Cayenne. 

guyane

"Il venait d'être condamné à de la prison ferme pour violences conjugales à l'audience de comparution immédiate. Il était en détention provisoire avant sa comparution devant le tribunal. Il y a eu une erreur d'analyse sur sa situation à la prison et il a été remis en liberté", a indiqué le procureur Samuel Finielz, confirmant une information du site Guyaweb.

"Il s'agit d'une erreur du greffe du centre pénitentiaire", a affirmé le procureur.
Quand l'erreur a été décelée, "la victime a immédiatement été avisée et s'est vue remettre un téléphone grand danger", a souligné Samuel Finielz.
Il s'agit d'un téléphone qui permet d'alerter rapidement les autorités judiciaires sans composer de numéro. Utilisé en France métropolitaine depuis 2015, ce téléphone est arrivé en Guyane en 2019.
Le condamné a été interpellé au bout de 24 h de cavale par la gendarmerie, a confirmé le général Stéphane Bras, commandant de la gendarmerie en Guyane.
Il a été reconduit au centre pénitentiaire de Remire-Montjoly, près de Cayenne. (selon AFP)
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