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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
21 novembre 2019

Quand le maire de Villé rencontre les facteurs grévistes...

...et soutient la direction !

facteur4Ménager la chèvre et le chou ! Ne jamais prendre une position ferme ! C'est l'art de beaucoup d'élus, notamment du maire de Villé. Ainsi lors de cette grève très particulière des facteurs de la vallée, il les a bien reçus (contraint et forcé pour rentrer chez lui ?), leur a affirmé son soutien (pour quelle lutte ?), même signé la pétition (sans la lire ?), pour mieux diffuser  dans le bulletin municipal Villé-infos n° 16 un communiqué fourni par la direction. Singulière façon de défendre le service public dans le monde rural !

facteur

Sans aucune gêne, il titre page 4 du bulletin n° 16 "Communiqué de votre facteur" ! Et cela apparaît comme une nouvelle dégradation du service pour les habitants. Des nouveaux "services facteurs" comme l'accompagnement et les services au 3ème âge, alors que le "chronométrage" des tournées permet à peine aux préposés de déposer le courrier et repartir à toute vitesse ! On croit rêver... Quant à "l'amplitude horaire élargie", belle formule pour expliquer que le courrier arrivera avec du retard ! Vive le progrès du vocabulaire !

Et pas un mot de soutien aux grévistes ! pas un mot sur les raisons de la grève ! Bien que le titre de l'article soit "Communiqué de votre facteur", il reprend le seul texte  de la direction ! Bravo, une fois de plus.

Et évidemment, pas un mot sur le démantèlement du service public dans nos vallées ! Se rappelle-t-il du temps où chaque village avait sa poste ! son facteur, alors qu'aujourd'hui il m'arrive de voir en une semaine trois facteurs différents sur une tournée. Alors les erreurs de distribution ne se comptent plus (la bonne volonté des faux destinataires ne suffira pas toujours !), et qu'est-ce que ce sera lorsque le facteur poussé à la faute se trompera en amenant les mauvaises courses ou portera le mauvais menu à la bonnne adresse ou le bon repas à la mauvaise adresse ! Et je ne parle même pas des conditions de travail des facteurs !

Monsieur le maire, votre bulletin est une fois de plus à la hauteur de vos convictions. Pour compenser votre manque de la plus petite pensée pour le service public, je publie ci-dessous des félicitations aux facteurs en grève, qui viennentt évidemment d'autres bords politiques que le vôtre, pour lequel vous exprimez avec tant d'ambiguïté.

Enfin, signalons quand même qu'une fois de plus le bulletin municipal publie avec un mois de retard sur le début des nouvelles fonctions de la poste. En espérant que la poste n'ait pas changé le programme des facteurs à la fin de la grève...

Mais au fait, que fait notre conseillère départementale Frédérique Mozziconacci ? Quelle est sa position ? A-t-elle reçu les grévistes dans le local départemental de la rue de Luttenbach ? ou chez elle ? Fait-elle déjà du ski dans les Pyrénées ou va-t-elle venir en vaisseau-fantôme diriger quelques mômes sur les pistes du Champ du Feu ? Et notre cher député Herth, macroniste à la mode Lemaire et agriculteur du Ried n'y connaissant rien aux friches agricoles de nos vallées ? ne l'oublions pas !

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Depuis mardi 22 octobre, les facteurs de Villé sont en grève contre la prétendue « réorganisation » de leur service, la suppression d'un emploi de facteur, et pour réclamer que tout le monde soit embauché en CDI.

Bien sûr, la direction pensait pouvoir les forcer à se partager la tournée du facteur dont le poste est supprimé. Mais sur ce point, leur grève a déjà réussi à la faire reculer.

Mais les postiers n'ont aucune envie de se laisser faire, ils ne veulent plus accepter les tournées à rallonge qui atteignent déjà 60 km pour certaines et ils se battent pour que ce soit bien clair.

Ils ont lancé une pétition pour faire savoir leur combat et de nombreux habitants expriment leur soutien, en la signant ou en klaxonnant devant la tente qu'ils ont installée.

Les postiers ont bien raison de se défendre ! Ça suffit de presser les travailleurs comme des citrons, tout en dégradant le service rendu à la population !

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20 novembre 2019

La Hongrie, bientôt une colonie russe ?

Poutine chez Orban pour la neuvième fois

orban

L’appartenance de la Hongrie national-populiste à l’Union Européenne pose de plus en plus problème. Les relations d’Orbán avec son ami Poutine, en revanche, vont très bien, merci, comme en témoigne la visite de Poutine à Budapest avant-hier mercredi : relance d’un chantier nucléaire, faveurs prodiguées par Gazprom et par la russe et fort louche Banque Internationale d’Investissement,… Les années qui viennent ne manqueront décidément pas d’intérêt et de suspens.

Depuis 2012, Poutine a eu… 9 entretiens avec Viktor Orbán (11 avec Angela Merkel, à titre de comparaison) et 8 fois avec les dirigeants chinois, les grands présents en Europe centrale et orientale. Significatif, bien sûr : contrairement aux dénégations d’Orbán, la Hongrie est devenue le rossignol du Tsar Poutine en Europe. Et il ne s’agit nullement là d’une relation d’égale à égale, bien évidemment. La Russie exporte son gaz en Hongrie, pays de passage du gazoduc Turkstream, qui traverse les Balkans et la Bulgarie jusqu’à la Slovaquie ; et les deux pays ont signé des accords commerciaux importants. Le tout représente 6 milliards d’euros.

Les échanges ont donc repris de plus belle entre la Russie et son ancien satellite hérissé d’épines, 5 ans après l’annexion de la Crimée par Moscou – occasion alors pour la Commission européenne de lui infliger des sanctions. Orbán déclare qu’il ne voit pas pourquoi il s’interdirait une « coopération politique » avec Poutine, bien que la Hongrie soit membre de l’UE et de l’OTAN… Il est vrai que les deux dirigeants partagent une conception très autoritaire et ultra-conservatrice de la politique, et s’entendent ainsi comme larrons en foire.

Mais l’opposition ne voit pas les choses de cet œil. Gyurcsány Ferenc, homme politique de gauche (plutôt controversé par ailleurs, à cause de déclarations mensongères durant la campagne électorale du printemps 2006), qui fut Premier ministre et qui dirige actuellement la Coalition démocratique (un parti issu d’une scission avec le Parti socialiste) estime que pour la Russie, la Hongrie ne peut être se hausser au niveau de la Russie, mais devenir plutôt, selon sa formule pertinente et frappante, « un vassal vulnérable » (https://courrierdeuropecentrale.fr). Le maire écologiste de Budapest,lui, tout récemment élu, Karácsony Gergely, pointe avec virulence l’inclination d’Orbán pour les chefs d’Etat qui maltraitent les journalistes, fomentent des guerres et empêchent toute vie politique vraiment démocratique des citoyens. Et le parti de Karácsony, Parbeszed, enfonce le clou : il rappelle qu’est prévu l’élargissement de la centrale nucléaire de Paks, au centre du pays, décidé autoritairement en 2014 par le Premier ministre hongrois sans consultation aucune des citoyens (certes,on connaît bien cela dans d’autres pays!). Coût du chantier : 12,6 milliards d’euros pour 2 réacteurs tout beaux et tout neufs ; 10 milliards proviendront… d’un prêt russe, ce qui ne rassure personne, pas davantage que l’objet même de cette opération.

Autre motif majeur de préoccupation : l’installation à Budapest de la IIB (Banque internationale d’investissement), notoirement et intimement liée aux services secrets moscovites… Un vieille histoire, qui demeure cependant toujours neuve ! Fin septembre, aux Etats-Unis, des sénateurs ont même fait part de leurs préoccupations à l’ambassadeur américain à Budapest et rappelé les relations déjà anciennes de cette banque avec le SVB (les services secrets extérieurs russes). Mais il y a mieux encore : l’implantation de la BII avait déjà fait l’objet, le 4 mars dernier, d’une Question avec demande de réponse écrite à la Commission européenne (E-001140-19). 4 députés membres du groupe européen ALDE ( libéraux, aujourd’hui Renew), font remarquer dans le texte que la majeure partie du capital de la BII est détenue par un petit nombre d’Etats membres, et que l’implantation à Budapest soulève des inquiétudes « quant à la politique de la banque en matière de concurrence et de blanchiment ». Car en effet, l’accord entre Budapest et BII permet des privilèges et immunités, qui sont potentiellement incompatibles avec la législation européenne… et avec l’organisation de la lutte européenne contre le blanchiment !

Voilà qui promet de beaux jours… L’Union Européenne, en tout cas, doit absolument faire preuve de clarté et exprimer nettement ce qu’elle attend du Fidesz et du gouvernement de Viktor Orbán. (selon Euro-journalist)

19 novembre 2019

Absences et procurations au Conseil Départemental 67

Une comptabilité édifiante !

mozzi

En ce mois de novembre 2019 déjà bien entamé, le Conseil départemental vient de publier ses premiers comptes-rendus (séance plénière et commissions) depuis les vacances d'été.

Il fallait s'y attendre, la conseillère départementale de Villé, qui n'habite plus la commune où elle est aussi conseillère municipale, qui n'habite plus dans son canton de Mutzig-Villé et qui n'habite même plus dans son département (elle a déménagé dans un hameau au pied des Pyrénées ariégeoises, non loin d'une ancienne forteresse cathare), n'a pas pointé présente une seule fois !

Par contre, le président Bierry a bénéficié de 21 procurations de sa part ! Lui aurait-elle écrit à chaque convocation ? ou le président a-t-il d'avance un stock de formulaires qu'il suffit de dater ? En tous cas, voilà qui ne fait pas très sérieux !

absences

Mais il y a pire ! Voilà que cette chère conseillère "partie à l'autre bout de l'hexagone", absente de toute réunion depuis belle lurette, obtient de représenter l'assemblée départementale au sein de divers organismes ! On croit rêver ! Franchement, cher Fredo, tu exagères ! Tu sais très bien que Frédérique Mozziconacci ne viendra pas siéger dans ces réunions où le Conseil Départemental ne sera donc pas représenté !

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Au dernières nouvelles, le président Bierry aurait-il décidé d'organiser certaines réunions du CD67 au château de Montségur au lieu du Haut-Koenigsbourg ?

monts_gurIl reste très lamentable aussi que le président Frédéric Bierry cosigne avec la grande absente son bulletin cantonal même s'il est envoyé avec parcimonie aux citoyens du canton (y aurait-il des citoyens de première zone et d'autres de deuxième zone à ignorer ?). Et à part poser pour une photo en début de mandat, qu'a donc fait la conseillère fantôme Frédérique Mozziconacci ?

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bierry2Et toute cette liste de subventions accordées, ne peut-on y lire une façon hypocrite d'empêcher les élus de réclamer trop fort la collègue disparue ? Mais peut-être reviendra-t-elle le moment venu incognito déguisée en Père Noël pour distribuer tous ces chèques ?

18 novembre 2019

Les ex-mineurs réunionnais victimes de migration forcée réclament des comptes à l'Etat

Les ex-mineurs réunionnais victimes d'une migration forcée vers l'Hexagone orchestrée par l’État entre 1962 et 1984 ont réclamé jeudi que le gouvernement mette enfin en place les mesures préconisées il y a plus d'un an et demi par un rapport d'experts. 

r_unionAu total, 2.015 jeunes Réunionnais ont été déplacés dans l'Hexagone entre 1962 et 1984, pour résoudre les problèmes de démographie galopante et de grande pauvreté que connaissait alors La Réunion. Certains n'ont jamais remis les pieds dans leur île, ni revu leur famille. On les a appelés les "Enfants de la Creuse", parce qu'ils ont notamment été accueillis dans ce département rural, mais au total ils ont été envoyés dans 83 départements.
En avril 2018, une commission d'experts, présidée par le sociologue Philippe Vitale avait rendu un rapport sur cet événement méconnu de l'histoire de France, préconisant notamment la mise en place de cellules psychologiques, des aides pour leur permettre de retrouver leur racines et leur familles, mais aussi l'instauration de lieux mémoriels à La Réunion et en métropole, la création d'une date de commémoration ou encore l'intégration de cet épisode dans les manuels scolaires et les travaux de recherche.
"Depuis la remise du rapport en avril 2018 et ses préconisations, très peu de choses ont été faites, ou seulement des mesurettes, comme les billets d'avions" pour se rendre à La Réunion, a dénoncé lors d'une conférence de presse Me Elisabeth Rabesandratana, l'avocate de la Fédération des enfants déracinées d'Outre-mer (FEDD), qui regroupe plusieurs associations d'ex-mineurs réunionnais.    
Aujourd'hui, "ils veulent que les préconisations soient mises en oeuvre", a-t-elle insisté, et notamment que leurs recherches pour retrouver leurs familles et comprendre comment l'Etat a pu organiser ces "transplantations" puissent "aller jusqu'au bout". Mais "aujourd'hui, la lourdeur administrative fait qu'on n'avance pas", a déploré l'avocate.
"Il faut des moyens", a expliqué Me Rabesandratana, réclamant la mise en place d'un "centre de ressources" pour "l'assistance et l'accompagnement juridique, administratif et psychologique des victimes et de leurs familles".
Insistant sur l'idée d'une "réparation", elle a expliqué qu'elle devrait passer "à un moment donné" par "des excuses" de l'Etat.     
S'il n'est pas prévu de plainte collective contre l'Etat -plusieurs actions en justice ont déjà été menées par d'ex-mineurs, déboutés à cause des délais de prescriptions-, elle a expliqué qu'il pourrait y avoir des plaintes individuelles contre l'aide sociale à l'enfance ou des départements, notamment pour des "faux et usages de faux", car certaines victimes se sont vu créer de nouveaux états-civils pour effacer leur précédente identité.(selon AFP)

17 novembre 2019

La police de l'environnement et de la chasse à Breitenbach

Une rencontre à l'entrée du chemin rural du Heilenbach

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Surprise la semaine dernière ! Me rendant dans une de mes parcelles forestières au-dessus de Breitenbach, je rencontre deux personnes habillées de la même façon et portant notamment des pistolets à la ceinture qui me font penser que ce ne sont pas de simples promeneurs (un troisième est resté au volant de leur voiture). Pourtant, ils viennent vers moi avec de grands sourires et me demandent si je suis chasseur. Hélas non, je suis plutôt bûcheron. Ils m'ont alors expliqué qu'ils étaient policiers et étaient venus dans la vallée "surveiller les chasseurs" en ce long week-end du 11 novembre. Un peu plus tard, j'ai appris que leur siège était à La Petite Pierre, au nord de Saverne. A près de 100 km ! une vraie police de proximité ! 

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Il s'agit en fait d'une nouvelle unité créée dans le cadre de l' "Office national de la chasse et de la faune sauvage" selon la loi 2019-773 du 24 juillet 2019 portant création de l' "Office français de la biodiversité" fusion de "l'Agence française pour le biodiversité" et "l'Office national de la chasse et de la faune sauvage", avec effet au 1er janvier 2020 au sein du nouvel Office.

Cette loi donne à ces policiers un pouvoir de contrôle des chasseurs et des braconniers, de vérifier s'ils sont en règle au niveau de leurs papiers, de leurs armes, du gibier chassé. Voilà une bonne chose ! J'ai cependant été étonné par leur manque de moyens : à deux pour surveiller tout un massif forestier, à bord d'une voiture tout ce qui est de plus ordinaire (pas même un 4x4 pour concurrencer les super-puissants véhicules des chasseurs). Pour l'efficacité, il faudra attendre ! Les chasseurs en infraction n'ont pas trop de soucis à se faire. Les policiers se rendent compte de la faiblesse des moyens, mais la nouvelle loi venant à peine d'être votée et publiée, ils espèrent un renforcement significatif dans l'année à venir.

Enfin, nous avons discuté de problèmes rencontrés avec certains chasseurs : les battues annoncées en mairie et dans la presse, qui ne donnent aucun droit supplémentaire au chasseur, les miradors installés sans information et sans autorisation du propriétaire, les barbecues alimentés avec le bois (façonné et entassé) volé aux propriétaires forestiers riverains, etc... Bref une rencontre très intéressante. 

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NB : L'ONCFS a une origine ancienne. En pleine seconde guerre mondiale, l'ordonnance du 28 juin 1941 crée des institutions spécialisées destinées à encadrer la pratique de la chasse : le Conseil Supérieur de la Chasse et les fédérations départementales des chasseurs.

En 1972, le Conseil supérieur de la chasse, principal organe de réflexion et d'élaboration de la politique cynégétique de l'État, est scindé en deux organismes : le Conseil National de la chasse et de la faune sauvage d'une part, et l'Office national de la chasse d'autre part.

En 2000, la loi du 26 juillet modifie les statuts de l'ONC, dont le conseil d'administration n'est plus constitué d'une majorité de chasseurs, et qui passe sous la cotutelle du ministère chargé de l'Environnement, et du ministère chargé de l'Agriculture. L'ONC devient alors l'Office national de la chasse et de la faune sauvage.

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16 novembre 2019

Quels élus villois sont allés à Thimister ?

Du vendredi 15 au dimanche 17 novembre 2019.

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Une nouvelle édition de ce marché se déroule en centre-ville et réunit 60 chalets dont 45 exposants alsaciens. A Thimister, du 15 au 17 novembre 2019. Combien encore du Val de Villé ?

Noël aux couleurs de l'Alsace

Aventurez-vous au coeur du Pays de Herve et de Tintin pour déguster de nombreux produits du terroir alsacien. La gastronomie sera à l'honneur : vin, tarte flambée, biscuiterie, foie gras, saucisses, pain d'épice, choucroute et liqueurs. 

Découvrez la 7e édition

L'artisanat alsacien est représenté par des objets en céramique, de la marqueterie, des couronnes de l'Avent et bien d'autres créations. Les indispensables bières de Noël, café ardennais et autres boissons locales de saison seront aussi de la partie, sans oublier le kirsch du Val de Villé et le pétillant de Triembach-au-Val. 

En route pour une bonne choucroute ! avec tous nos élus de la vallée : la conseillère départementale qui, ayant l'habitude de cette manifestation, servira de guide (elle ne sera pas dans le bus car elle viendrait direct en avion personnel de Foix à Thimister) - le président de la comcom, qui serait parti sans boire sa bière l'année dernière ? - les maires, dont celui de Villé pressé de rentrer avant d'arriver ? - les adjoints - bref au moins un bus plein de joyeux lurons, sauf pour ceux qui auront choisi un plus triste co-voiturage ?

Un peu d'humour belge ...

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15 novembre 2019

L'Alsace, nouvel Eldorado du lithium ?

Deux entreprises auraient découvert des réserves de lithium, un métal hautement stratégique utilisé dans la fabrication de la plupart des batteries.

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Il est présent dans les ordinateurs, les smartphones et presque toutes les batteries du monde : le lithium est l'un des métaux les plus stratégiques au monde. Et bonne nouvelle pour la France, le sous-sol alsacien en renferme une quantité qui permettrait de subvenir en partie aux besoins de l'Hexagone, ont annoncé le 8 novembre les sociétés Electricité de Strasbourg (ES), filiale d'EDF, et Fonroche Géothermie. Les deux énergéticiens ont confirmé la présence de lithium à un niveau significatif sur plusieurs sites en Alsace dont elles explorent le sous-sol en vue d'y construire des centrales de géothermie profonde.

Dans le cadre du projet de Fonroche Géothermie à Vendenheim (Bas-Rhin), "les analyses dans les eaux extraites des puits de forage confirment la présence de lithium en qualité et quantité très prometteuse permettant d'envisager la production annuelle de quelque 1.500 tonnes de lithium", a indiqué cette société dans un communiqué. Ce volume représente 10% des besoins annuels d'approvisionnement estimés pour la France dans les prochaines années, a poursuivi Fonroche Géothermie.

1.500 tonnes par an ?

"Sur la base de trois centrales programmées en Alsace, Fonroche Géothermie pourrait donc fournir 30% à 40% de l'ensemble de la demande industrielle française en lithium à partir de 2023", en conclut le communiqué. Le lithium sert à la fabrication des batteries, notamment celles des véhicules électriques. Actuellement, sa production et ses réserves se concentrent en Australie, en Chine et en Amérique du Sud (Argentine, Chili, Bolivie).

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ES a également identifié un potentiel de 1.500 tonnes par an sur ses sites d'études de centrales géothermiques à plusieurs milliers de mètres de profondeur en Alsace, a indiqué sa direction. L'énergéticien compte implanter en 2021 un "démonstrateur" sur l'un de ces sites, afin de confirmer en configuration réelle la "pertinence" du chlorure de lithium prélevé dans les eaux du sous-sol, qui a été mise en évidence pour l'instant en laboratoire, a précisé Bernard Kempf, directeur du développement.

Trop tard ?

La production à échelle "industrielle" pourrait ensuite être "espérée en 2025", a-t-il ajouté. "Notre devoir est de rester prudents, le chemin est encore long", a toutefois tempéré le directeur. Selon ES et Fonroche, la technique d'extraction en Alsace aurait un "très faible impact environnemental" permettant de produire un "lithium propre". Une bonne nouvelle qui laisse toutefois sceptiques plusieurs spécialistes.

Sur Europe 1 Philippe Chalmin, économiste spécialiste des matières premières estime ainsi que "c'est une bonne nouvelle mais je n'y crois pas totalement". Le professeur d'Histoire économique à l'Université Paris-Dauphine s'interroge : "La question qui se pose, c'est : est-ce que dans 20 ans, le lithium Ion ne sera pas remplacé dans les batteries ? Est-ce qu'on ne sera pas passé à l'hydrogène ?" Autre problème, le lithium n'est pas un métal rare. Conséquence : ses prix baissent alors qu'il nécessite d'énormes investissements.(selon CAPITAL)

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14 novembre 2019

Réseau anti-arnaques et "comme j'aime"

Pratique commerciale trompeuse !

Tout le monde a déjà vu à la télévision cette fabuleuse publicité "Comme j'aime". Mais qui sait que cette société a eu affaire à la justice ? A lire : le compte-rendu du "Réseau anti-arnaques", BP 10179, 79205 Parthenay Cedex.

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13 novembre 2019

Deux maires : pas forcément le même avenir

L'un se représente, l'autre non !

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Les deux ont cependant un point commun : ils se condidèrent comme des "chefs". L'un est maire de Sélestat et souhaite le rester. L'autre est maire de Villé et a annoncé son départ... bien qu'il aimerait bien rester dans l'équipe qui lui succédera... en tant que consultant ou conseiller technique ? Surtout pas ! Il a déjà fait trois mandats de trop en accumulant les boulettes et même les grosses boules !

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Comme "chefs" ils ont pourtant les mêmes méthodes. Le Marcel ("Cella" pour les intimes, tire sur tout ce qui bouge, notamment sur ses adjoints qui ne le suivent pas au pas cadencé et auxquels il retire aussi sec les délégations - voir presse du 9/11). Un vrai bulldozer !

Le maire de Villé ("Frantzele" pour les intimes de la comcom) a des méthodes très particulières aussi. Il tire sur tout ce qui risque de lui faire de l'ombre, comme, semble-t-il il l'aurait fait avec sa première adjointe exilée à l'heure actuelle à l'autre bout de l'Hexagone. Après une démission "un peu forcée", celle-ci a été remplacée par un conseiller qui n'est pas forcément le "choix" du maire qui avait d'autres vues. Encore un beau loupé ! 

Et voilà que ce nouvel adjoint s'empresse bien tôt d'annoncer sa candidature aux élections de mars 2020 ! Alors que l'adjointe précédente n'a pas demandé au chef l'autorisation de partir, en voilà un qui ne demande pas l'autorisation d'arriver ! Dans quel monde sommes-nous donc ?

Alors notre cher "Frantzele", grand vice-président aux transports et à la pédale douce de la comcom où il n'a pas voix au chapitre, poussé dans ses retranchements, prend deux mesures qui font le tour du village : il savonne la planche à son adjoint (avec plus ou moins de réussite, d'ailleurs plutôt moins que plus) et cherche désespérément une "tête de liste docile"' à soutenir. Sachant qu'avec ses 19 années de présence, Villé devra être "soigné", il chercherait surtout du côté du corps médical. Avec peu de succès pour l'instant...

Tous les hypothétiques candidats ont déjà compris que le petit maire sortant n'a plus aucune autorité (s'il en a déjà eue ?) et ne représente aucun soutien de campagne ni une quelconque  source de conseils pour l'avenir. Pas de rôle de consultant pour lui ! A dégager tout simplement ! Mais peut-être le sympathique "Sella von Schlettstadt" l'embauchera-t-il comme colleur d'affiches ? 

PS : Le maire de Villé, qui prend souvent des conseils auprès de l'élu sélestadien (les deux sont du même bord politique), va-t-il à son tour retirer les délégations à son nouvel adjoint-candidat ? Suite dans un prochain numéro. Et la conseillère départementale et municipale, partie à l'autre bout de la France, va-t-elle enfin se positionner ?

12 novembre 2019

Samira : menacée d'excision en Côte-d'Ivoire, elle peut rester en France

La mobilisation a réussi à faire infléchir les autorités !

samira

Menacée d'excision dans son pays, le cas d'une fillette ivoirienne avait ému plusieurs personnalités publiques, qui ont milité pour qu'elle ait le droit de rester en France. Alors qu'elle devait être expulsée avec sa famille vers l'Italie, son cas va être réexaminé a annoncé Christophe Castaner.

Après une grosse campagne de mobilisation, le droit au séjour de Samira, fillette ivoirienne de 10 ans et de son père, qui devaient être expulsés vers l'Italie, "va être réexaminé", a annoncé samedi le ministre de l'Intérieur. Son cas avait été médiatisé par l'eurodéputé Raphaël Glucksmann. "Après étude du dossier par le préfet de Police et en lien avec ses services, nous avons demandé que la mesure de transfert ne soit pas exécutée", écrit dans un tweet le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner. "Le droit au séjour de Samira et son père va être réexaminé, compte tenu de leur situation familiale particulière", ajoute-t-il.

"La question n'est pas résolue", a réagi Raphaël Glucksmann. "On ne sait pas s'ils vont leur donner un titre de séjour ou non. On attend de recevoir un document officiel et de connaître la nature du document administratif qui sera donné à Samira et son papa". La fillette, scolarisée en Seine-et-Marne, a fui son pays avec ses parents "pour échapper à l'excision", selon le député européen.

Plus de 150.000 signatures

Arrivés en France en janvier, l'enfant et son père devaient être expulsés vers Venise le 12 novembre, conformément au "règlement de Dublin" qui confie l'étude de la demande d'asile au pays d'entrée en Europe, en l'occurrence l'Italie. Sa situation a fait l'objet d'une vaste mobilisation. Après une pétition ayant recueilli plus de 150.000 signatures, près de 200 personnalités ont signé samedi une lettre ouverte adressée au président Macron pour empêcher l'expulsion. Parmi les signataires du texte publié sur le JDD.fr, la maire de Paris Anne Hidalgo, l'ancienne garde des Sceaux Christiane Taubira, l'acteur Dany Boon, Michel Drucker, ou le footballeur Marco Verratti. (selon AFP)

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