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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
21 octobre 2019

Le congrès de l'ANEM

Notre conseillère départementale et vice-présidente du comité du massif des Vosges n'a pu se rendre au congrès de l'association nationale des élus de montagne à Saint-Jean-Pied-de-Port dans les Pyrénées, qui a eu lieu les 17 et 18 octobre, très certainement pour des raisons de grève SNCF. Son nouveau domicile ne se trouve pourtant qu'à quelques kilomètres de la commune de rassemblement.

Le congrès n'a pas plus vu la présence de son collègue dans nos vallées, Frédéric Bierry, pris sous d'autres cieux (Assemblée des Départements de France à Bourges).

Aussi, pour pallier un tant soit peu ces défaillances, je publie ci-dessous le résumé sous forme de communiqué de presse qui m'a été fourni. Pour nos élus, c'est comme s'ils y étaient !

ANEM

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ANEM2

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20 octobre 2019

Treize à la douzaine !

Quand la presse n'est pas là, le maire se lâche !

retraite

Curieux conseil municipal en ce mardi soir ! Le quorum est à peine atteint avec 13 présents ! Les survivants de la majorité pour les prochaines élections sous la bannière Pfann, semble-t-il, et l'opposition. Incroyable mais vrai, paraît-il : l'un ou l'autre élu de la majorité s'est permis dans cette période préélectorale de régler ses derniers comptes avec le premier magistrat, mais de façon maladroite sans connaître le dossier, semble-t-il.

Un sujet abordé sans qu'il soit à l'ordre du jour : l'ancienne maison de retraite !

Et finalement, c'est ce point qui a mis un tant soit peu le feu aux poudres. Le maire, de façon très subtile aurait annoncé : "Je me suis engagé, il n'y a plus à voter !" Et il s'est engagé sur quoi ? that is the question.

Reprenons le dossier. Dès 2004, la question était posée : la maison de retraite n'est plus aux normes de sécurité, faut-il engager des travaux  ou faut-il construire un nouvel ensemble ? La réponse est venue de nos élus intercommunaux et on la connaît : on a donc construit un nouvel ensemble sur les Ochsenmatten (après avoir envisagé un certain temps le site de l'ancien Super-U). 

Puis ce fut le grand déménagement : en réalité la nouvelle maison de retraite bénéficia d'un mobilier tout neuf, l'ancien restant là où il était. Il ne resta pas en état très longtemps : bien vite des squatters arrivèrent, s'installèrent et la casse fut vite au rendez-vous. Certains soirs on vit même des inconnus organiser des feux d'artifice à l'arrière des bâtiments, près de l'ancien cimetière. Et tout le quartier parlait du "bal des revenants". Il n'y a semble-t-il que le maire de Villé qui ne ne le savait pas.

Finie l'hôtellerie, voilà les logements sociaux !

Lorsqu'on demandait certains élus intercommunaux de l'avenir de ces bâtiments, ils évoquaient un projet hôtelier. Douce rêverie... restée évidemment sans suite, et laissant ces bâtiments à l'état de friche immobilière au même titre que l'ancienne gendarmerie.

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Et c'est sans crier gare que nos élus, dont une grande partie est en fin de parcours, imaginent des logements sociaux. Il est vrai qu'après l'échec d'une telle structure du côté de la route d'Albé sur un terrain de la comcom, il fallait se rattraper.

Alors on improvise un montage financier pour l'expertise des bâtiments. Et voilà le conflit lancé : l'expertise a un coût ! et le maire de Villé s'est engagé à hauteur de 20% d'une somme encore inconnue, sans consulter son conseil municipal. "Comme d'hab", diront certains, "c'est lui le boss".

Certains estiment que ce n'est pas à Villé de payer, mais à l'intercommunalité... Au fait, qui sait qui gère la bâtisse ? En tous cas pas la comcom, mais un groupement immobilier (SA à conseil d'administration) ! Et personne ne s'inquiète de savoir si le dit groupement va participer financièrement à cette expertise ? Haro sur la comcom, allons-y gaiement ! C'est ça le val de Villé : parler sans connaître le dossier tout en se renvoyant la balle.

Seule vérité, dont certains de nos élus ne semblent pas se souvenir : le 23 juillet  2013, le conseil municipal avait à son ordre du jour le point suivant "cession à titre gracieux des terrains destinés à accueillir la maison de retraite et autorisation d'occupation du domaine public". Ce qui fut voté à l'unanimité.

Et dire que c'est une somme indéterminée qui a mis le feu aux poudres ! ça va être joyeux les prochains mois à la municipalité de Villé. A moins que les présences baissent encore, que le quorum ne soit plus atteint, et que les petites disputes s'arrêtent faute de combattants. Dans tous les cas, pas réjouissant pour votre départ à la retraite, monsieur le maire !

19 octobre 2019

Lily Jung, la chanteuse originaire de Lubine

Elle parvient à transporter le jury de The Voice

lilyjung1

Tête rasée, tenue exotique, grelots au pied, la Vosgienne Lily Jung s’est présentée, au printemps dernier, devant le jury de The Voice sur TF1. Souhaitant faire découvrir la musique du monde qui l’imprègne, la professionnelle originaire de Lubine, a interprété un chant traditionnel mongol qui a parfaitement su transporter les quatre jurés dans son univers musical. Ils se sont tous retournés. La curiosité a opéré, comme la magie de sa voix. Pour continuer l’aventure, Lily Jung a choisi de chanter dans l’équipe de Julien Clerc.

 

HeartH / Lily JUNG /2017

Lily JUNG à la Réunion

Lily Jung - Ederlezi

18 octobre 2019

Le rugby à la conquête de l''Afrique de l'Ouest

Le rugby était jusqu'à maintenant confiné en Afrique du Sud. Il s'étend peu à peu à tout le continent. 

rugby

Dans sa politique de développement du rugby, la FIR (la Fédération Ivoirienne de Rugby) peut désormais compter sur le Consulat Général de France qui a décidé de s’impliquer dans la formation et la promotion de la balle ovale en Côte d’Ivoire.

La convention de partenariat entre la FIR et le Consulat Général de France en Côte d’Ivoire a été paraphée par les deux parties le lundi 07 octobre 2019 à la salle de conférence du ministère des Sports au Plateau. C’est en présence du ministre des Sports, Paulin Claude Danho et l’Ambassadeur de la France en Côte d’Ivoire, Gilles Huberson que cette convention a été signée. Le Président Elvis Tano a apposé sa signature au bas de cette convention pour le compte de la Fédération Ivoirienne de Rugby.

Laurent Souquière, le consul Général a fait de même au nom du Consulat Général de France en Côte d’Ivoire. Cette signature matérialise le renforcement de la coopération entre la Côte d’Ivoire et la France dans le domaine sportif.

Cette toute première convention vise à faciliter l’obtention de Visa Schengen longue durée aux athlètes de haut niveau ainsi qu’aux cadres techniques de la Fédération dans le cadre de leur formation. Cette signature de convention intervient quelques mois après le partenariat signé entre la Fédération Ivoirienne de Rugby et la Fédération Française de Rugby (FFR). En visite de travail à Abidjan en avril 2019, Serge Simon Premier vice-président de la FFR a scellé l’union entre ces deux fédérations membre de la World Rugby.

C’est dans la continuité de cette collaboration entre ces deux fédérations que le Consulat Général de France en Côte d’Ivoire a décidé de parapher cette convention avec la FIR. La convention historique entre la FIR et la FFR devra permettre entre autres, aux encadreurs Ivoiriens de bénéficier de l’expertise des cadres techniques de la FFR. Elle permettra également aux entraineurs ivoiriens de renforcer leurs compétences à travers des stages. (Traoré Bakary, journaliste) 

Les fédérations ivoirienne et française de rugby signent une convention

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L’objectif de la convention signée entre la Fédération Ivoirienne de Rugby (FIR) et la Fédération Française de Rugby (FFR) est de contribuer au développement de cette discipline sportive en Côte d’Ivoire.

La salle de conférence du ministère des Sports (Abidjan-Plateau) a servi de cadre pour la signature de cette entente visant à faire bénéficier à la Côte d’Ivoire l’expertise du rugby français. L’ambassadeur de la France en Côte d’Ivoire, SEM Gilles Huberson a apposé sa signature sur le document au nom de la Fédération Française de Rugby (FFR) et Elvis Tano pour le compte de la Fédération Ivoirienne de Rugby (FIR).

De façon pratique la convention entre la FIR et FFR permettra aux encadreurs du rugby ivoirien de bénéficier de l’expertise des cadres techniques français à travers des stages. Au-delà de ce volet formation, l’équipe nationale de Rugby de Côte d’Ivoire pourra se préparer pour ses compétitions internationales sur les installations sportives de la FFR. Les clubs et athlètes pourront également bénéficier des retombés de cette convention.

Serge Simon, le vice-président de la FFR, qui est présent à Abidjan dans le cadre d’une visite de travail auprès des acteurs de la balle ovale ivoirienne a souhaité que ce partenariat soit un partenariat gagnant-gagnant.

Le ministre des sports Danho Paulin, présent lors de la signature de cette convention a souligné pour sa part que l’accord de coopération entre la Fédération Française de Rugby (FFR) et la Fédération Ivoirienne de Rugby (FIR) est une belle leçon de diplomatie par le sport. (Bakary Traoré, "Eburnie today")

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17 octobre 2019

Disparition inquiétante à Villé : un appel à une battue citoyenne !

On croyait notre conseillère départementale partie dans les Pyrénées ariégeoises, voilà qu'on apprend qu'elle serait cachée quelque part dans la vallée.

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Elle aurait même participé aux travaux de la dernière commission permanente du Conseil Départemental, qui s'est tenue le 30 septembre à Strasbourg, comme l'atteste dans sa présentation photographique incroyablement hypocrite "La lettre du Canton de Mutzig" (en attente de distribution dans les vallées ?). Voir la lettre du canton publiée plus bas.

Selon le site "Ulule", elle serait même prête à relancer son projet de "poneys pour handicapés", vieux de quatre ans.

Non, non, vous avez bien lu, cette réunion ne s'est pas tenue à Foix dans l'Ariège, mais bien à Strasbourg dans le Bas-Rhin. Aux dernières nouvelles pourtant, la présence de notre conseillère le 30 septembre n'est pas confirmée. Comme le prouve l'extrait du PV à cette date, elle se serait même excusée de son absence (on ne connaît pas le moyen par lequel le billet d'excuse est parvenu de l'Ariège à Strasbourg) : 

Commission

Il nous semble évident que notre conseillère départementale, qui n'apparaît plus depuis près d'un an à aucune manifestation officielle dans le canton, doit se cacher ou avoir été  enlevée et retenue quelque part. Il est donc grand temps de la retrouver et de lui venir en aide. Une battue citoyenne dans la forêt du Klosterwald (la plus proche de son domicile) devrait être organisée prochainement par la mairie de Villé.

Au détour d'une page facebook, ce cher président Fredo nous apprend qu'elle est malade. L'organisation des secours devient donc urgente.

 Il semble d'ailleurs très probable qu'elle soit dans ce secteur villois, puisqu'à la réunion du conseil municipal du bourg-centre le 15 octobre, sa voisine, également conseillère, a présenté elle aussi une procuration de sa part. Lui aurait--elle été glissée discrètement et nuitamment sous la porte ? Mystère.

Par la suite, il faudrait inviter tous les maires de la vallée pour qu'ils demandent à leurs concitoyens de ratisser toutes les autres forêts, notamment celles du massif du Champ du Feu où elle avait l'habitude de se rendre en navette. Dans ce cas, il s'agirait de visiter tous les abris et cabanons vides du secteur.

Une chance existe encore de la retrouver vivante.

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Pour information, ci-dessous l'intégralité de la "Lettre du Canton" qui devrait prochainement être distribué à tous les habitants du canton :

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CD2

  • Bientôt sur ce blog : l'avenir de l'ancienne maison de retraite : qui paie la dépollution et les réparations ?
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16 octobre 2019

Taxi'Val est de retour !

6 semaines d'arrêt pour une négociation de bout de chandelle

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Et voilà ! 6 semaines d'interruption (et de soi-disantes négociations entre la comcom et la société Transarc) d'un service public pour une augmentation de 0,20 € ! c'était bien la peine ! Les utilisateurs habituels apprécieront !

Si le site internet de la comcom annonce le retour de Taxi'Val, il ne figure pas un mot de la relance de ce service dans le "comcom.info n° 37 d'octobre 2019" distribué à Villé le 15 octobre ! On se demande si nos élus tiennent vraiment à ce service lorsqu'on sait que ce sont nos seniors, premiers clients de Taxi'Val, qui très souvent ne se servent pas de l'outil informatique.

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Transport à la demande TAXI’VAL

15 octobre 2019

Algérie : la transition politique en suspens

Des foules importantes d'Algériens réclament toujours une transition politique radicale mais le chef d'état-major refuse de nouvelles concessions et tient à l'organisation de la présidentielle le 12 décembre. Les perspectives sont incertaines pour 2020.

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Le régime algérien s'accroche. Les manifestations hebdomadaires de millions d'Algériens ont abouti à la chute d'Abdelaziz Bouteflika en avril, mais pas encore à celle du « système ».

C'est ainsi qu'on désigne l'enchevêtrement opaque de clans affairistes politico-militaires qui tiennent le pouvoir depuis la fin de la guerre civile en 2002, voire l'indépendance en 1962. Le chef d'Etat-major de l'armée, Ahmed Gaïd Salah, qui assume le pouvoir de facto depuis la chute de "Boutef", refuse d'entendre les revendications actuelles du mouvement de contestation, le « hirak » (soulèvement). Ce dernier a obtenu un premier report de la présidentielle anticipée, initialement prévue le 4 juillet mais repoussée au 12 décembre faute de candidats.

Demande de transition radicale

Une partie importante du peuple algérien réclame une transition radicale, avec notamment la démission des dirigeants de premier plan, mais ce qui reste du régime joue d'une peur du vide. Et force est de reconnaître qu'un consensus peine à émerger sur un mécanisme de transition au sein du « hirak » au sujet des hommes et des femmes devant la piloter.

L'armée réprime les manifestations depuis quelques semaines, à rebours de sa stratégie du printemps et procède à des arrestations d'hommes d'affaires, de cadres de l'ère Bouteflika et de militants démocratiques. L'impasse politique semble totale avec la perspective fin 2019 d'une élection présidentielle que le pouvoir veut organiser à tout prix, contre l'avis de l'opposition qui n'a pas présenté de candidats et de la rue qui promet de faire capoter le scrutin.

Les perspectives pour l'Algérie en 2020 sont d'autant plus délicates que la situation économique s'avère tendue, avec une croissance anémiée et une chute des réserves de la banque centrale. Les deux tiers des entreprises du BTP ont suspendu leurs activités dans l'attente d'un éclaircissement de la situation politique. (Yves Bourdillon, "Les Echos")

14 octobre 2019

Syrie : Erdogan désavoué

L'offensive turque contre les forces kurdes suscite une volée de critiques

syrie

La Turquie a lancé mercredi, comme elle s'y était engagée, son offensive contre les forces kurdes du nord-est de la Syrie, alliées des Occidentaux dans la lutte antijihadistes, suscitant une volée de critiques internationales et des menaces de sanctions américaines.


Mercredi, des régions voisines de la Turquie, notamment les zones de Tal Abyad et de Ras al-Aïn, ont été bombardées par l'aviation et l'artillerie turques. Le ministère turc de la Défense a annoncé en soirée que des militaires turcs et leurs supplétifs syriens avaient pénétré en Syrie, marquant le début de la phase terrestre de l'opération.
"Les forces aériennes et l'artillerie ont jusqu'ici frappé 181 cibles appartenant au groupe terroriste", a précisé le ministère sur Twitter vers 21h00 GMT.
Les Forces démocratiques syriennes (FDS), dominées par les Kurdes des Unités de protection du peuple (YPG), ont affirmé de leur côté mercredi soir avoir "repoussé" l'offensive turque, dont l'objectif est d'éloigner de la frontière les YPG.
L'assaut turc a d'ores et déjà fait 15 morts dont 8 civils, a annoncé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), ajoutant que des "milliers de déplacés" fuient les zones bombardées.
Le président américain Donald Trump a estimé que l'opération d'Ankara était "une mauvaise idée", tout en espérant que son homologue turc Recep Tayyip Erdogan agisse de manière "rationnelle" et aussi "humaine" que possible. En début de semaine, c'est pourtant le retrait des troupes américaines de secteurs frontaliers en Syrie et les déclarations contradictoires de la Maison blanche qui ont ouvert la voie à l'offensive.
Deux sénateurs démocrate et républicain ont dévoilé mercredi une proposition visant à sanctionner très sévèrement la Turquie si elle ne retire pas son armée. Ce projet imposerait au gouvernement de Donald Trump de geler les biens aux Etats-Unis des plus hauts dirigeants turcs, imposerait des sanctions à toute entité étrangère qui vendrait des armes à Ankara, et viserait aussi le secteur énergétique turc.
Poids lourd des Républicains et proche de M. Trump, le sénateur Lindsey Graham l'a accusé d'avoir "honteusement abandonné les Kurdes" et s'est dit favorable à ce qu'"Erdogan paie très cher".
L'offensive turque, qui a provoqué un tollé international, sera au centre d'une réunion en urgence du Conseil de sécurité de l'ONU jeudi. 
A Ras al-Aïn, un correspondant de l'AFP a entendu une forte explosion et vu s'élever de la fumée tout près de la frontière, ajoutant que des avions survolaient le secteur.
Des tirs d'artillerie visent en continu la ville, provoquant la fuite de dizaines de civils à bord de motos et voitures, partant même à pied, chargés de valises et de sacs, a-t-il constaté.
Equipés de lance-roquettes, des combattants des Forces démocratiques syriennes (FDS), une alliance de combattants kurdes et arabes dominée par les YPG, se sont déployés dans la ville, selon le correspondant de l'AFP.
 
"Mobilisation générale"
 
Les médias turcs ont rapporté que huit projectiles tirés par les YPG étaient tombés sur les villes turques frontalières d'Akçakale et de Nusaybin, sans faire de victime.
L'offensive de la Turquie est la troisième en Syrie depuis 2016. Elle ouvre un nouveau front dans un conflit qui a fait plus de 370.000 morts et des millions de déplacés depuis 2011.
"Les Forces armées turques et l'Armée nationale syrienne (ANS, une coalition financée et entraînée par la Turquie soutenus par Ankara, ndlr) ont débuté l'opération +Source de paix+ dans le nord de la Syrie", a annoncé M. Erdogan sur Twitter.
Au moins 18.000 combattants syriens supplétifs d'Ankara – faisant partie de factions regroupées au sein de l'ANS – ont été mobilisés pour participer à l'offensive, a affirmé mercredi un de leurs porte-parole.
L'offensive doit permettre la création d'une "zone de sécurité" destinée à séparer la frontière turque des positions kurdes et accueillir des réfugiés, a dit M. Erdogan. Le ministère turc de la Défense a assuré que tout était fait pour éviter les pertes civiles.
Les YPG sont considérées par Ankara comme une organisation "terroriste", pour leurs liens avec le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK).
Quelques heures avant le début de l'offensive, les Kurdes de Syrie, confrontés aux atermoiements de leur allié américain, avaient décrété une "mobilisation générale", tout en appelant Moscou à intervenir pour faciliter un dialogue avec Damas.

 Tollé
Le déclenchement de l'offensive a été fermement condamné par plusieurs pays qui craignent un chaos susceptible d'ouvrir la voie à un retour en force de l'EI, et qui fait planer l'incertitude sur le sort des jihadistes prisonniers des YPG.
Le porte-parole de M. Erdogan, Ibrahim Kalin, a appelé les pays européens à "reprendre" leurs ressortissants ayant intégré l'EI et aujourd'hui détenus par les forces kurdes.
Paris a "très fermement" condamné l'incursion turque, qui "doit cesser". Même exigence du président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker. L'Allemagne a estimé que l'opération risquait "de provoquer une résurgence" de l'EI, et Londres a dit sa "sérieuse préoccupation".
Avant le déclenchement de l'offensive, le président russe Vladimir Poutine avait appelé M. Erdogan à "bien réfléchir". 
L'Egypte a pour sa part jugé cette "attaque inacceptable" et Ryad a condamné "l'agression" de la Turquie en Syrie.
Amnesty International a souligné qu'"à la fois les forces turques et kurdes" avaient, "dans le passé, mené des attaques aveugles en Syrie" ayant "fait de nombreuses victimes parmi les civils". L'ONG a exhorté à faire en sorte que "cela ne se reproduise pas".
Le pouvoir de Damas s'est engagé à "contrecarrer toute agression" de la Turquie, se disant prêt à "accueillir dans son giron" la minorité kurde.
Longtemps marginalisés et victimes des discriminations du pouvoir central, les Kurdes ont réussi à instaurer une autonomie de facto à la faveur du conflit qui ravage la Syrie depuis 2011.(selon AFP)
13 octobre 2019

Municipales : des jeunes qui prennent la relève

Un jeune de 29 ans : Camille Rosso

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Certains considèrent le candidat aux municipales de Villé Lionel Pfann comme jeune.  Mais il y a plus jeune, ainsi ce jeune lorrain de 29 ans de Moyeuvre-Grande, dans la vallée de l'Orne (entre Amnéville et Joeuf), commune d'un peu plus de 7.000 habitants.

Et dans cette commune anciennement minière, aujourd'hui sinistrée du côté industriel (mines et hauts-fourneaux de l'empire De Wendel fermés), Camille Rosso est reconnu comme un jeune homme dynamique. Il est en effet le président de l'un des deux clubs de football évoluant en promotion d'honneur départementale, l'US Froidcul (du nom pittoresque de l'un des quartiers de la commune).

Originaire d'une famille italienne installée à Metz, il habite dans ce quartier d'anciens mineurs, où à l'heure actuelle le chômage est roi et de nombreux bâtiments délabrés et abandonnés.

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Camille Rosso y mène cependant une vie syndicale et politique militante. Il est d'ailleurs soutenu pour la campagne par le député de la circonscription Michel Liebgott (PS).

Titulaire d'un Master II en sciences politiques, il a effectué plusieurs stages dans différentes entités. Notamment au sein du Conseil Économique et Social dans le groupe de la Mutualité ainsi que dans une mairie où il a participé à la mise en place des nouveaux rythmes scolaires. N'ayant pas trouvé un poste en relation avec la conduite et l'évaluation des politiques publiques, il a occupé un poste de surveillant avant de d'effectuer son service civique au District mosellan de football où il était chargé de la féminisation de la pratique.

Moyeuvre-Grande : on y connaît un certain André Zimmermann

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Moyeuvre-Grande a accueilli en son temps un cycliste bien connu dans la vallée de Villé, André Zimmermann. Il était licencié à l'Union Cycliste Moyeuvre-Grande l'année 1963 où il a gagné le Tour de l'Avenir. Né le 20 février 1939 à Maisonsgoutte, Geminiani lui fit signer aussitôt un contrat professionnel pour le compte de St-Raphaël-Gitane et dès 1964, aligna ce surdoué de l’escalade au départ du Giro, puis du Tour de France. De la folie pure ! Au total, « Zim » boucla 4 Tours : 1964 (36e) - 1965(17e) - 1966 (23e) - 1969 (26e), mais abandonna l’édition 1967, disputée par équipes nationales.

12 octobre 2019

Eau radioactive de Fukushima

Un casse-tête pour le monde nucléaire

fukushimaUn champ de gigantesques citernes, des hangars pleins de cuves et tuyauteries où bruissent des machines assourdissantes, des hommes en combinaisons de protection, casqués, masqués: cette image illustre le calvaire de la gestion de l'eau contaminée dont on ne sait que faire à la centrale nucléaire Fukushima Daiichi.

Plus d'un million de tonnes d'eau est stockée dans l'enceinte de ce site ravagé par le tsunami de mars 2011.
Pomper, pomper, filtrer, filtrer et filtrer encore pour enlever autant que possible les éléments radioactifs de cette eau qui descend en permanence des montagnes ou provient du système de refroidissement, c'est le quotidien des travailleurs de "ichi-efu" (1F), surnom de la centrale.
Un mur d'enceinte souterrain en glace et d'autres techniques un peu folles ont permis de réduire de plus de moitié, à 150 tonnes, les quantités d'eau nouvellement contaminées chaque jour. 
Dans le hangar-usine où tourne le système de décontamination ALPS, c'est "zone Y", synonyme de danger: "les filtres de la machinerie contiennent les radionucléides, donc il faut être très protégé ici, tout comme dans les bâtiments des réacteurs", explique Katsutoshi Oyama, chargé de la gestion du risque chez Tepco.
L'eau, c'est un cauchemar: il y a déjà sur place un millier de futs d'une capacité unitaire allant jusqu’à 1.200 tonnes: ils ont pris la place de cerisiers qui égayaient le printemps.
"Nous allons en construire d'autres également sur le site jusqu'à fin 2020 et nous pensons que toutes les citernes seront pleines vers l'été 2022", indique Junichi Matsumoto, un responsable de l'entité de Tepco chargée du démantèlement.

"Sous contrôle"

Que faire ensuite de cette eau ? 
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) pousse pour la dilution en mer, mais pour le moment, ce n'est pas faisable car, comme l'a reconnu Tepco, une grande partie est encore lourdement chargée en éléments radioactifs dangereux pour la chaîne alimentaire, dont du strontium 90.
"Les premières générations du système ALPS n'étaient pas assez performantes", précise un porte-parole de Tepco.
Et même si au bout de plusieurs passages prévus dans les filtres d'ALPS une soixantaine de radionucléides finissent par être supprimés, il en restera toujours un, le tritium.
Présent naturellement dans l'environnement, il l'est aussi sous forme artificielle depuis des décennies, car "l'industrie nucléaire (réacteurs, usines de traitement de combustibles irradiés) en rejette de façon localisée", selon l’Institut français de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). 
A la crainte de l'absence de transparence, s'ajoute à Fukushima le problème de la quantité énorme d'eau traitée.
Comme l'a rappelé à Tepco un journaliste sud-coréen lors de la visite du site, de l'eau radioactive avait été lâchée en mer juste après l'accident "sans demander l'avis des pays voisins".
"C'est exact: en avril 2011, dans l'urgence, nous avions évacué des eaux accumulées dans les installations sans en référer à la Corée du Sud ni aux autres, mais cette fois, l'Etat a l'intention de demander leur avis aux régions et pays concernés", a répondu M. Matsumoto. 

Un vrai débat

La décision n'est cependant pas pour demain, notamment en raison du risque politique très important à moins d'un an des jeux Olympiques de Tokyo, obtenus entre autre grâce à la l'affirmation du Premier ministre Shinzo Abe faite au Comité international olympique et restée dans les annales à propos de la pollution radioactive marine: "la situation est sous contrôle".
"Nous voulons étudier la manière de minimiser les dégâts dus à la mauvaise réputation de la région et des produits de Fukushima", précise un responsable du ministère de l'Industrie.
Pour les écologistes, la réponse est en revanche claire: le rejet dans l'océan, c'est "non".
"Tepco doit investir dans les meilleures technologies capables d'extraire de cette eau les radionucléides dangereux comme le strontium 90 et développer des moyens face au tritium", juge Shaun Burnie, spécialiste de l'énergie nucléaire au sein de l'organisme Greenpeace.
Tepco avait fait des propositions techniques pour supprimer le tritium mais elles ont été abandonnées pour des raisons financières.
"Rejet dans l'océan ? Je suis absolument contre", dit également Kyoichi Kamiyama, directeur du département radioactivité du Centre de recherche de la pêche et des milieux marins de la préfecture de Fukushima.
"Nous sommes peut-être à l'orée d'un vrai débat sur la meilleure option face à cette crise de l'eau", veut croire M. Burnie pour qui la solution est un stockage de long terme accompagné d'un traitement de purification renforcé. (selon AFP et Tahiti-info)

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