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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
20 septembre 2019

Elzach, capitale du masque

Du 14 au 16 novembre, un symposium européen sur le masque réunissant des conférenciers de renom aura lieu à Elzach en avant-première de la campagne "Elzacher Larvae return home".

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Quoi? une annonce de "Fasnet"? Maintenant, à la fin de l'été ? Exceptionnellement - oui! Parce qu’aujourd’hui exactement dans huit semaines, du 14 au 16 novembre, se déroulera dans le Schuttigstädtchen Elzach un grand symposium européen des masques - une première. Les préparatifs de cet événement folklorique, qui attirera des amis de masques de près et de loin, se poursuivent au moins depuis le début de l'année et entrent maintenant dans leur dernière phase.

Ce colloque est organisé par la ville d’Elzach avec le soutien du magazine de l’année du carnaval "Narri, Narro". "La particularité du complexe coutumier du Fasnet souabe-alémanique est la multitude de masques aux motifs les plus divers, essentiellement sculptés dans du bois et une expression, qui rendent la coutume unique en Europe. Le site Elzach n’est pas choisi par hasard, la ville a son grand carnaval et sa figure folle, le Schuttig, qui la met à un rôle de premier plan dans le Fasnet souabe-alémanique". indiquent les organisateurs.

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19 septembre 2019

Un Malien en Chine

Un cireur de chaussures devient PDG d'une société import-export

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Aboubacar Kanadji, âgé de 44 ans et installé à Yiwu, fait partie des Maliens évoluant actuellement dans l'import-export entre la Chine et l'Afrique. Marié et père de six enfants, il est le PDG de la société «Yiwu Sanggan Trading CO.L.T.D», créée en 2011. Mais avant d'ouvrir son entreprise, spécialisée dans le Commerce (import-export), il lui a fallu beaucoup de courage et détermination. « Il n'y a pas de sot métier. Soyons droits et déterminés dans ce qu'on fait », aime-t-il dire.

« Quand j'étais au lycée, je cirais des chaussures à la gare ferroviaire de Bamako. Petit à petit, j'ai commencé à faire du commerce.», nous a-t-il confié. Et d'ajouter :« ce qui m'a permis de faire la navette entre le Mali et des pays africains (la Guinée, la Mauritanie, le Nigeria, la Côte d'Ivoire) pour importer des marchandises.»

Après avoir rejoint la Chine en 2007, il travailla avec son grand frère avant de prendre son envol. Présentement, sa compagnie expédie chaque semaine vers l'Afrique 5 à 8 conteneurs remplis de vêtements, matériaux de quincaillerie, pièces détachées (moto et voiture), chaussures, sacs à main, entre autres. Il emploie des Maliens et des Chinois pour faire fonctionner son bureau principal basé à Yiwu et ses entrepôts.

Ce cireur de chaussures, devenu PDG d'entreprise import-export, envisage d'étendre sa société à d'autres régions chinoises voire d'autres pays. Il entend aussi investir dans des usines de transformation, l'Agriculture, l'Immobilier au Mali afin de contribuer davantage à son développement. D'ores et déjà, il a ouvert une petite usine de transformation au Mali qui emploie quelques jeunes.

En outre, il est le président de l'Association des Maliens résidant à Yiwu (AMRY). Celle-ci vise à regrouper la diaspora malienne vivant dans cet arrondissement afin de se soutenir, s'entraider mutuellement.

D'autres Maliens réussissent dans l'import-export

En plus de lui, beaucoup d'autres Maliens, établis à Yiwu, réussissent dans le commerce import-export. La plupart d'entre eux possèdent leur propre entreprise d'achat et d'acheminement de marchandises. Si certains ont leur société en solitaire, d'autres travaillent en groupe. « Nous avons la confiance et la considération des Chinois. Parce que nous respectons les lois et règles de ce pays d'accueil », nous a indiqué l'un d'entre eux. Le Mali, la Côte d'Ivoire, le Togo, les deux Congo (Brazzaville et Kinshasa), le Gabon, entre autres, sont certaines des destinations privilégiées de leurs cargaisons.

Adama Dramé, l'un des premiers Maliens résidant et travaillant à Yiwu depuis 2004, nous a expliqué qu'il a sa propre entreprise qui expédie une trentaine de conteneurs par mois en Afrique. Il emploie 8 personnes, y compris des Chinois.

Gaoussou Kanadji, un autre Malien, qui a rejoint Yiwu en 2005, travaille avec 4 autres personnes au sein de la société «AfricAsia Cargo». Les activités de leur entreprise, employant 10 personnes, dont 8 Chinois, sont axées sur le commerce des vêtements. Kanadji, qui a aussi sa propre entreprise dénommée «Top one» a révélé que «AfricAsia Cargo» envoie mensuellement une centaine de cargos en Afrique de l'Ouest et Centrale. Ils contribuent ainsi au développement économique et commercial de la Chine et l'Afrique.

Ces ressortissants Maliens considèrent Yiwu comme l'une des localités chinoises les plus propices aux affaires. Ils estiment s'y sentir mieux en sécurité et protégés. Ils louent les efforts des autorités chinoises en faveur des Africains, plus particulièrement les Maliens. A total, plus de 200 Maliens, y compris les membres de leurs familles et les étudiants, résident actuellement à Yiwu. « Le Mali est la communauté subsaharienne la plus représentée à Yiwi. Il est suivi par le Niger, la Mauritanie...», nous a confié le président du regroupement des Maliens résidant à Yiwu.

Moussa CAMARA, Journaliste au journal "L'Indépendant" (Mali) 

18 septembre 2019

Explosion de dengue en Asie du Sud-Est

Les chercheurs expérimentent une bactérie pour l'éradiquer

dengue

Des centaines de morts aux Philippines, des hôpitaux envahis de malades au Vietnam, en Malaisie, en Birmanie et au Cambodge: une épidémie de dengue ravage l'Asie du Sud-Est, et les scientifiques s'attaquent à la propagation du virus avec une expérimentation testée dans neuf pays dont le Vietnam.

Conduite par le programme mondial de lutte contre les moustiques, elle consiste à injecter à des moustiques en laboratoire une bactérie, la wolbachia, qui réduit considérablement une possible transmission à l'homme de la dengue - mais aussi d'autres virus comme le Zika, le Chikungunya ou la fièvre jaune. 
Une fois les insectes lâchés dans la nature, ils se reproduisent avec l'espèce vecteur de ces maladies. Les bébés, porteurs de la bactérie, n'ont qu'une infime chance de transmettre le virus.
Au Vietnam, les premiers résultats sur la dengue - principal virus transmis par les moustiques dans le monde - sont prometteurs.
"Nous avons constaté une importante baisse des cas" à la suite de cette expérimentation, indique à l'AFP Nguyen Binh Nguyen, l'un des coordinateurs du projet au Vietnam.
Son équipe a relâché l'an dernier environ un demi-million de moustiques porteurs de la wolbachia à Vinh Luong, un district surpeuplé dans le sud du pays, particulièrement vulnérable à la dengue. 

86% de cas en moins 

Depuis, les cas ont diminué dans cette zone de 86% par rapport à la station balnéaire voisine de Nha Trang, assure Nguyen Binh Nguyen.

Et les habitants sont soulagés car si les insectes continuent de circuler, la majorité sont désormais porteurs de la wolbachia.

"Je me sens plus à l'aise maintenant (...) mais je dois tout de même continuer à faire attention", relève Cong Thi Thu, une comptable qui, avec ses deux enfants, a été victime d'une sévère crise de dengue en 2016.
La dengue, dont les symptômes (douleurs articulaires, forte fièvre, vomissements...) s'apparentent à un syndrome grippal, touche plus sévèrement les enfants, en particulier les jeunes filles, bien que les scientifiques ne sachent pas pourquoi.
Aucun traitement spécifique n'existe.

Plus de 1.800 décès

Depuis le début de l'année, cette maladie frappe de plein fouet l'Asie du Sud-Est : au moins 670.000 personnes ont été infectées et plus de 1.800 sont décédées dans la région, selon des données compilées par l'AFP à partir des chiffres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et des autorités sanitaires de ces pays.
En cause: les températures élevées et une nouvelle souche du virus qui se propage vite parmi les populations non immunisées.
Les moustiques qui transmettent la dengue à l'homme prospèrent le plus souvent dans des zones urbanisées chaudes et humides, où l'eau stagnante est abondante.
La moitié des habitants de la planète vivent dans des zones à risque, principalement en Amérique latine, en Afrique et en Asie.
Perturbation des écosystèmes, déplacements des populations et des marchandises à cause de la mondialisation, urbanisation galopante sans assainissement des eaux, réchauffement climatique: "le cocktail est parfait pour que l'épidémie progresse très rapidement", souligne Rachel Lowe, professeure adjointe à la London School of Hygiene & Tropical Medicine.
Il existe quatre souches du virus. Une personne infectée est immunisée à vie contre celle qui l'a contaminée. Mais si elle est touchée par une autre forme, les symptômes sont souvent beaucoup plus importants.

Vaccin ou bactérie ?

Il existe un vaccin contre la dengue, mis au point par le laboratoire Sanofi Pasteur et approuvé pour utilisation dans une vingtaine de pays et dans l'Union européenne. Mais il est controversé. Aux Philippines, son déploiement raté en 2016 s'est traduit par la mort de dizaines d'enfants et a conduit à son interdiction.
La communauté scientifique s'intéresse aujourd'hui d'autant plus à la bactérie wolbachia que les insecticides pulvérisés à grande échelle dans certaines zones d'Asie du Sud-Est ne sont efficaces qu'à court terme et que les moustiques développent une résistance à ces produits.
Présente dans 60% des espèces d'insectes, la wolbachia a été découverte pour la première fois dans les années 1920 chez des moustiques vivant dans le système de drainage situé sous l'Université d'Harvard aux Etats-Unis. 
D'autres travaux, notamment en Malaisie et à Singapour, utilisent la wolbachia, mais la méthode est différente: les chercheurs infectent les moustiques mâles avec elle, ce qui les rend "incompatibles" avec les femelles non infectées et empêche ainsi les oeufs pondus de se développer et d'éclore.
En l'absence d'études à grande échelle, il est encore trop tôt pour se prononcer sur le réel succès des expériences ayant recours à cette bactérie.
"Au bout du compte, notre objectif est de nous assurer que cela conduira à une véritable réduction de la maladie", relève Raman Velayudhan, coordinateur à l'OMS du programme mondial de lutte contre la dengue. (selon AFP-Vietnam et Tahiti.infos)

17 septembre 2019

Elz'Art à Elzach

Le week-end des 28/29 septembre : peinture de rue

elzartElzach, commune jumelée avec Villé, finalisera bientôt un de ses grands projets avec "ElzArt", les samedi et dimanche 28 et 29 septembre. Il s’agit d’art, ou plutôt de "street art": graffitis, street painting, peintures murales, street art, tatouages et "body painting". Un programme coloré pour les enfants et une vaste offre gastronomique des bouchers et aubergistes d'Elzach. Les magasins seront ouverts le samedi jusqu'à 18h et le dimanche de 12 à 17 heures. "Elzach déborde d'idées", tel est le slogan de ces deux journées.

Le programme de "ElzArt"

Samedi 28 septembre:

- magasins ouverts de 9h à 18h. 

- 18h "Le plus grand spectacle", spectacle de danse présenté par deux clubs de danse, 19h DJ Benni au "Fuhrmannskeller"; 20h groupe de musique "Knock Out" d'Elztäler avec Rockclassics; 21h30 DJ Bocki au "Bären".

Dimanche 29 septembre:

- les magasins sont ouverts de 11h à 18h

- 14h00 et 15h30 Spectacle de danse par et pour tous les âges: danse jazz et danse moderne du club de ballet et de gymnastique Elztäler.

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16 septembre 2019

La vérité si je mens !

La presse locale vient de publier les intentions des maires du val de Villé. Très intéressant. Pourtant, l'un d'eux, qui se dit non-partant, affirme à qui veut l'entendre dans la rue et sur les marchés qu'il se présenterait à nouveau, même si ce n'est pas en tête de liste, et qu' "il n'a pas dit son dernier mot". Il est vrai qu'il était souvent "le champion de la valse-hésitation".  Il souhaiterait, selon certains de ses dires, devenir simple conseiller (ce qu'il n'a jamais été) pour conseiller le prochain maire. Une sorte de "consultant" en expériences malheureuses ? On aura tout vu et entendu dans cette vallée. Mais quel est donc ce maire original, dont des concitoyens disent très sérieusement qu'il a fait "trois mandats de trop", et qui au bout de 19 ans aurait "encore beaucoup à apprendre" ?

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15 septembre 2019

Le loup de retour en Lorraine

Ce n’est pas officiellement confirmé, mais pour les éleveurs, le doute n’est pas permis. Le loup a refait son apparition en Moselle. Depuis 15 jours, cinq attaques ont été dénombrées au sud de Sarrebourg. Au total, près de 40 moutons ont vu la bête de trop près…

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Le loup est-il de retour en Moselle? Pour les éleveurs, cela ne fait aucun doute. Entre le 22 août et le 3 septembre, au moins cinq attaques ont été dénombrées sur des troupeaux ovins dans le sud de Sarrebourg, à Saint-Georges, Lorquin ou encore Landange. Quatre éleveurs ont été touchés et 38 moutons ont été tués ou blessés.

Les premières analyses confirment que ces attaques proviennent d’un même animal. Et, pour chaque attaque, la mention «Loup non écarté» accompagnait les rapports officiels. L’animal proviendrait des Alpes. Et les autorités le suivaient à la trace, au gré des attaques commises ici ou là. Cet été, il a ainsi sévi en Alsace, suivant une trajectoire le conduisant potentiellement jusque dans le sud de la Moselle.

Des attaques en 2014

Rien n’a été confirmé et les autorités ont demandé aux syndicats d’éleveurs de ne pas ébruiter l’affaire, le temps de mettre en place des mesures dans la sérénité. Mais aujourd’hui, le loup semble se plaire en Moselle-Sud et s’y être installé. Ce qui fait craindre de nouvelles attaques dans le secteur, et provoque une montée de psychose chez les éleveurs locaux.

En 2014, ils avaient été sérieusement impactés par un autre loup solitaire, descendu du massif du Donon. Le Pays de Sarrebourg, connu pour son important élevage ovin, semble être un terrain particulièrement apprécié par le grand canidé. Entre janvier et mai 2014, 33 brebis ou agneaux avaient péri sous les crocs et des dizaines d’autres avaient été blessés.

Dernière attaque mardi

Après cette série d’attaques, un comité Grand Carnivore a été créé en 2017, le retour du loup en Moselle semblant inéluctable, alors que la population de loups progresse en France. Ce comité rassemble tous les acteurs du dossier, y compris les pro-loups et les éleveurs.

L’organisme n’a pas encore été saisi après ces dernières attaques. «Mais une réunion est en train de se mettre en place», souligne une source. «De toute façon, ces attaques ne pouvaient pas rester secrètes bien longtemps…»

La dernière recensée a eu lieu mardi matin, à Landange. Dans cette seule exploitation, une dizaine de bêtes ont été victimes du loup, en deux dates. Les éleveurs redoutent un scénario pareil à celui de la Meurthe-et-Moselle, où un loup solitaire sévit depuis des mois dans la plaine des Vosges, certains l’ayant même qualifié de  «loup le plus meurtrier de France». Entre les Vosges, le Toulois et la Meuse, 136 bêtes ont été tuées au cours de l’année.(selon Le Quotidien du Luxembourg)

14 septembre 2019

Assurances obsèques

"60 millions de consommateurs" épingle le "business de la mort"

cercueilL'association dénonce également le business de la crémation, avec notamment la récupération et la revente des métaux des prothèses qui ne brûlent pas.

"Plus on vit longtemps, plus on a de risques de cotiser à fonds perdus". C'est la conclusion de l'étude de l'association 60 millions de consommateurs, publiée jeudi 5 septembre.

Elle dénonce les "placements ruineux" que constituent les contrats d'assurance obsèques souscrits afin d'obtenir un capital pour financer ses funérailles.
60 millions de consommateurs a ainsi passé au crible onze contrats d'assurances vendus par les principaux acteurs du marché.

Quel que soit le montant des versements, la personne reçoit le capital choisi à la signature du contrat. Résultat: les cotisations dépassent largement la prime reçue. En moyenne un souscripteur de 62 ans verse ainsi 5.385 euros sur vingt ans pour récolter à peine plus de 4.000 euros.

"Plus on vit longtemps, plus on a de risques de cotiser à fonds perdus", résume 60 millions de consommateurs, à l'heure où les frais d'obsèques ont augmenté de plus de 8% en trois ans. L'association pointe également des "frais de gestion très gonflés" et des délais de versement qui peuvent parfois atteindre un mois, après réception de multiples pièces justificatives.

"Ce sont parfois des personnes pas forcément riches qui font ça pour éviter à leurs familles d'avancer les frais mais en réalité la famille doit les avancer car elle doit d'abord présenter une liste de justificatifs longue comme le bras", s'indigne Christelle Pangrazzi, rédactrice en chef adjointe de ce hors-série de 60 millions de consommateurs.

Dans un numéro largement consacré au "business de la mort", l'association épingle également le manque d'éthique autour des crémations. Les matériaux précieux issus des prothèses, dents ou stérilets qui ne brûlent pas, sont par exemple collectés par des entreprises de recyclage puis revendus à diverses entreprises pour être réutilisés.

Les pompes funèbres également épinglées

Deux sociétés, la française EMC et surtout le néerlandais OrthoMetals se partagent ce business. EMC évalue à entre 500.000 et 700.000 euros les 10 à 12 tonnes de métaux récupérés chaque année sur laquelle l'entreprise prélève 20% avant de rétrocéder le reste aux crématoriums qui peuvent utiliser la somme comme bon leur semble. 

Les pompes funèbres entrent enfin elles aussi dans le collimateur de l'association, cette fois pour l'opacité de certains devis. De nombreuses prestations non obligatoires sont présentées comme "courantes" poussant ainsi les familles à y souscrire. Selon un arrêté de 2010, les prestations obligatoires pour une inhumation restent minimes : un véhicule agréé pour le transport du corps, un cercueil de 22 millimètres d'épaisseur avec une garniture étanche et quatre poignées ainsi que les opérations nécessaires pour l'enterrement.(selon Orange/AFP)

13 septembre 2019

Comcom de la vallée de Villé

Nouvelle répartition des délégués

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A partir de 2020, la répartition par commune sera modifiée ! De 37 sièges, on passera à 35 ! Quelle économie ! Certaines petites communes vont avoir moins de délégués, et leur voix sera moins entendue ! Quant au bourg-centre, si remarqué par ses absences aux réunions, il verra son nombre augmenter jusqu'à 5 délégués. 

Le prochain conseil municipal villois désignera-t-il 10 ou 12 délégués, pour être sûr qu'il y aura 5 présents ?  

Voici en tous cas la délibération de la comcom du 11 juin :

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12 septembre 2019

Les petits cadeaux de Pyongyang

Il avait été libéré en mai 2018 en dépit d'une condamnation pour « espionnage » en Corée du Nord, mais l'affaire vient enfin d'être rendue publique : un Américain de 67 ans a reconnu qu'il avait bien été espion pour la CIA dans une interview à la télévision publique allemande.

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Il prenait des photos grâce un appareil miniature caché dans une montre : Kim Dong-chul, un Américain condamné pour « espionnage » en  Corée du Nord avant d'être libéré en 2018, affirme vendredi avoir été un espion de la CIA.

Agé de 67 ans, cet homme d'affaires et pasteur faisait partie des trois Américains libérés en mai 2018 par le régime nord-coréen, malgré une condamnation pour « espionnage » au profit de la Corée du Sud deux ans auparavant.

Recruté après la mort de Kim Jong-il

Les trois hommes avaient été libérés à l'approche de la rencontre historique entre Donald Trump et Kim Jong Un.Dans un entretien accordé à la télévision publique allemande NDR, diffusé en intégralité dimanche, Kim Dong-chul affirme avoir espionné à partir de 2011 pour le compte de la CIA.

« Après la mort de Kim Jong-il (en 2011), de nombreuses rumeurs ont circulé sur les successeurs possibles et sur l'évolution future du pays », explique Kim Dong-chul, selon des extraits transmis vendredi à la presse.

La CIA a dans ce contexte décidé de le recruter, alors qu'il vivait depuis 2001 à Rason, une zone économique spéciale nord-coréenne proche de la frontière avec la Chine et la Russie, et bénéficiait d'un permis pour se déplacer à l'étranger et en Corée du Nord.

Un appareil dissimulé dans son oreille

Il était même doté, selon lui, d'une montre-bracelet grâce à laquelle il pouvait discrètement prendre des photos. Il était aussi muni d'un appareil d'écoute de grande portée qu'il pouvait dissimuler dans son oreille. Kim Dong-chul, naturalisé Américain, affirme avoir ainsi photographié des navires militaires dont la CIA ne disposait que d'images satellites.

Il détient en outre toujours des clichés, qu'il a montrés aux journalistes de NDR, de barres de zinc d'une pureté proche de 100% provenant de stocks de l'ancienne Union soviétique, que des scientifiques du programme nucléaire nord-coréen lui auraient données en échange de pots-de-vin. « J'ai approché à la fois des militaires et des scientifiques qui, je le savais, avaient besoin d'argent », explique-t-il.

Une clé USB contenant des données liées au nucléaire

En octobre 2015, il est finalement arrêté. Selon l'agence officielle nord-coréenne KCNA, il avait été interpellé au moment où il prenait possession d'une clé USB contenant des données liées au nucléaire et d'autres informations militaires.

Après six mois d'interrogatoires, il a été condamné à dix ans d'emprisonnement dans un camp de travail. Dans une vidéo réalisée par NDR, il montre plusieurs de ses doigts, endommagés d'après lui par des soldats qui les ont écrasés avec leurs bottes.

Kim Dong-chul et les deux autres Américains avaient été accueillis sur le tarmac par M. Trump, saluant le geste de « bonne volonté » du dirigeant nord-coréen.(selon AFP)

11 septembre 2019

Encore une disparition inquiétante à Villé

Cette fois ce n'est pas une conseillère qui a disparu !

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Je parlerai plutôt des informations diffusées par les communes auprès des citoyens. Longtemps, le moyen de communication était l'appariteur. Puis ce dernier a été remplacé par la presse locale quotidienne qui  elle-même voit aujourd'hui chuter son nombre d'abonnés et donc aussi son efficacité. Est alors apparu le bulletin municipal avec des parutions plus ou moins régulières, qui sont encore loin de la diffusion chez nos jumelés d'Elzach (un bulletin tous les 15 jours).

Enfin, se sont multipliés les sites communaux ! Et avec l'arrivée des ordinateurs et d'internet dans tous les foyers, ils sont devenus un excellent moyen de communication pour nos élus et pour nos municipalités. Ces sites sont devenus si officiels qu'ils sont entrés dans la "loi NOTR" qui oblige les communes à publier un certain nombre de documents sur leur site, tels les délibérations du conseil municipal ou le budget primitif

Dans notre vallée, cependant, certains élus semblent traîner des pieds ou n'ont pas le personnel pour répondre à ce nouveau besoin. Ainsi, six communes, soit 30% d'entre elles, parmi les plus petites, n'ont pas encore de site : Bassemberg, Breitenau, Fouchy, Lalaye, Saint-Martin et Triembach-au-Val.

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Neuf communes ont des sites mis régulièrement à jour : Albé, Breitenbach, Dieffenbach-au-Val, Neuve-Eglise, Saint-Pierre-Bois, Saint-Maurice, Steige, Thanvillé, Urbeis  (soit la moitié des communes).

Enfin trois communes représentent des cas particuliers :

- Maisonsgoutte et Neubois : les sites ne sont plus à jour depuis 2014 (année des dernières élections municipales). 

- Et Villé le bourg-centre de la vallée, qui aura bientôt cinq délégués à la comcom, n'a plus de site internet depuis 2016 ! Même l'ancien site a disparu de la toile. Pourtant Villé est la commune qui a le plus de possibilités en matière de personnel. J'espère que le maire ne nous dira pas que le (ou la) webmaster est parti dans le Sud-Ouest (du côté de Foix ?) sans laisser d'adresse.

Notons quand même qu'une dernière info importante concernant tous les villages de la vallée, à savoir la mise en route de bornes pour biodéchets, n'a paru que sur un seul site, celui de Breitenbach (présidence du maire au Smictom oblige).

Et notons aussi cette nouvelle plus sympathique : la commune de Saint-Maurice, dont le maire est aussi président de la comcom, est la dernière à s'être mise à un site communal en mars 2017 ! Mieux vaut tard que jamais !

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