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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
20 juin 2019

Une organisation internationale

Un trafiquant vietnamien d’espèces protégées condamné

Le trafiquant international vietnamien Tran Van Tu et ses complices ont été condamnés pour trafic d’espèces protégées. Ce verdict émane du Tribunal de première instance (TPI) d’Abidjan Plateau.

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Tran Van Tu et ses autres complices ont écopé de la peine maximale prévue par la loi ivoirienne (N° 65-255 du 04 aout 1965) relative à la protection de la faune et à l’exercice de la chasse. Ils sont tombés dans les filets de la police dans le cadre d’une opération dénommée ‘Stop à l’ivoire’ lancée du 18 au 21 janvier puis les 21 mars 2018 par les autorités ivoiriennes avec l’assistance technique de EAGLE-Côte d’Ivoire et du grand réseau EAGLE international. Les trafiquants ont obtenu et gardé par devers eux – avec intention de revendre – 469,15 kg d’ivoire et 578 kg d’écailles de pangolins. L’objet de la saisie représente des parties d’espèces intégralement protégée par la loi faunique ivoirienne.

La structure du réseau criminel est composée de trois trafiquants asiatiques. Il s’agit de Tran Van Tu et Phung Tan Hung de nationalité vietnamienne qui sont à la tête du réseau et du français d’origine chinoise Zhang Fan Paul. Ils sont épaulés par le guinéen Koné Kabiné, le burkinabé Ouédraogo Moussa et l’ivoirien Vanié Bi Magloire Luc.

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Le juge a suivi le réquisitoire de la procureure qui avait requis au cours de l’audience une peine exemplaire assortie d’amendes contre chacun des prévenus. Les prévenus ont été reconnus coupables pour infraction et complicité d’infraction à la législation relative à la protection de la faune et à l’exercice de la chasse. Ils écopent que de 12 mois de prison ferme qui est la peine maximum et assortie de 300.000 F CFA d’amende chacun comme prévue par les textes régissant la faune en ses articles 32 et 33.

Tran Van Tu et Zhang Fan Paul ont aussi été entendu pour d’autres faits retenus contre eux, notamment la détention illégale d’armes à feu de 6ème et 7ème catégories découvertes chez eux lors de leur arrestation. Notons que les trafiquants étaient incarcérés depuis leur arrestation à la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA). Le réseau criminel de Tran van Tu est l’un des réseaux spécialisés du crime faunique le plus sophistiqué jamais démantelé en Côte d’Ivoire. (source d'information : Ebony T. Christian, blog "Eburnie today").

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19 juin 2019

Radio France : grève massive contre les suppressions de postes

Une grève lancée par l'intersyndicale de Radio France était massivement suivie mardi sur les antennes du groupe public, perturbant fortement leurs programmes, une mobilisation qui vise à contester un nouveau plan d'économies avec environ 300 suppressions de postes. 

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Dans un communiqué, le SNJ de Radio France a assuré que "plus des trois quarts des salariés ont cessé le travail aujourd'hui", estimant qu'ils avaient ainsi "massivement fait entendre leurs inquiétudes et leur rejet du projet stratégique présenté par la direction". 

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Selon le syndicat, qui avait appelé à une grève de 24 heures ce mardi aux côtés de la CFDT, la CGT, FO, Sud et l'Unsa, il n'y a eu "aucune émission matinale sur France Inter où près de 90% des journalistes ont cessé le travail", tandis que la matinale de franceinfo a été "très perturbée", de même que celles des 44 stations locales de France Bleu. 

Les autres activités du groupe étaient également affectés, avec "85% de choristes en grèves" et des services administratifs "fortement mobilisés", selon le SNJ. 
"En raison d'un appel à la grève (...) nous ne sommes pas en mesure de diffuser l'intégralité de nos programmes habituels. Nous vous prions de nous en excuser", annonçait une voix suave sur les antennes de Radio France qui diffusaient de la musique à la place des programmes. 
"Dangereux et destructeur"
Plusieurs centaines de personnes étaient réunies à la mi-journée dans la Maison ronde pour une assemblée générale. 

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Les salariés protestent contre le plan de 60 millions d'euros d'économies (d'ici à 2022) annoncé début juin par la présidente du groupe Sibyle Veil, suivant les recommandations de la Cour des comptes.  Le plan vise à anticiper la baisse de la contribution de l'Etat (moins 20 millions d'euros sur quatre ans) et la hausse des charges de personnel et prévoit d'investir davantage dans le numérique. 

Le plan "Radio France" 2022 prévoit une réorganisation des rythmes de travail, pour éviter le recours aux CDD. Il prévoit de supprimer 270 postes si les salariés acceptent de faire une croix sur des semaines de congés, ou 390 postes s'il n'y a pas d'accord avec les syndicats. 
Les syndicats demandent "le retrait de ce plan dangereux et destructeur" ainsi qu'un "effectif et des moyens nécessaires pour remplir nos missions de service public", alors que les radios publiques affichent d'excellentes audiences et que le groupe a retrouvé l'équilibre financier. 
Jeudi 13 juin, une réunion de "méthode" a échoué, les syndicats quittant la réunion. Avant de commencer à négocier, ils demandent des objectifs chiffrés, des budgets précis. 
Les syndicats s'appuient aussi sur le rapport d'un cabinet indépendant qui, mandaté par le comité social de Radio France, a qualifié les économies de "surdimensionnées": selon le cabinet Tandem, la hausse des charges de personnel sur les prochaines années a été surévaluée de 8,7 millions d'euros. Radio France pourrait ainsi s'épargner 118 suppressions de postes. (selon AFP)

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18 juin 2019

Inadmissible !

La  dernière réunion de la commission permanente du conseil départemental du 3 juin a délibéré du Plan Local d'Urbanisme Intercommunal (PLUi). Un document important dans les prochaines années pour la vallée de Villé. Etonné d'apprendre que même à cette réunion, la conseillère départementale était absente. A quoi sert-elle encore dans le Val de Villé, et même dans tout le canton de Mutzig ? Et donner procuration à un conseiller de Molsheim, qui ne connaît pas les dossiers du Centre-Alsace, n'est pas une preuve d'efficacité. A quand la démission ?

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17 juin 2019

Une centaine de morts dans l' attaque contre un village du Mali

Les conflits ethniques ont encore coûté de nombreuses vies. Un village Dogon incendié, ses habitants massacrés !

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Les assaillants sont arrivés dans la nuit pour une attaque contre le village dogon de Sobane, près de la petite ville de Sangha dans le  centre du Mali, une centaine de personnes auraient été tuées. L'agence de presse Reuters cite les autorités locales, les médias français font également état du massacre.

Le maire de la localité a déclaré à la chaîne de télévision France 24 que les assaillants avaient d'abord incendié le feu, puis tiré sur les habitants du village, qui tentaient de fuir les flammes. 95 morts ont été retrouvés jusqu'à présent et de nombreuses personnes seraient toujours portées disparues.

Jusqu'ici, il n'y a aucune information fiable sur qui sont les criminels. Mais dans les conflits ethniques entre les Dogon et les Fulbe, des centaines de personnes sont mortes ces derniers mois. L'une des attaques les plus lourdes a fait 150 victimes chez les Dogon au mois de mars dernier.

Situation instable

Les Fulbe sont des éleveurs de bétail, les Dogon sont des chasseurs. De plus, il y a des conflits avec les Bambara, qui pratiquent l'agriculture. L’intensification des conflits est liée à l’apparition du groupe des prédicateurs djihadistes du chef Amadou Koufa dans la région. Koufa avait été tué fin novembre lors d'un déploiement des armées française et malienne. Les Fulbe sont accusés de maintenir des contacts avec les groupes terroristes islamistes. Dans le même temps, les conflits concernent également l'accès à l'eau et à la terre.

La situation au Mali reste instable malgré les forces de l'ONU qui sont déployées dans la région.

16 juin 2019

50 ans de collège à Villé

Le collège est une institution relevant du département. Aussi est-il heureux que le président ait été présent aux festivités, notamment pour la partie officielle de mise en terre d'une capsule temporelle.

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Il s'en est d'ailleurs félicité sur sa page facebook : "Le collège de Villé est une fierté pour le Département. Je suis heureux de venir y célébrer les 50 ans! Un établissement reconnu pour sa réussite éducative. L'occasion aussi d'enterrer une capsule temporelle qui ne sera déterrée qu'en 2069 ! Les élèves d'aujourd'hui ont voulu s'adresser aux élèves de demain avec de nombreux objets ! (maillot du Racing, DNA du jour, téléphone portable et nombreuse lettres...) ! Bravo à la Principale, Mme Baumann et toute son équipe !"

Il y a quelques années, les absences de la conseillère départementale de céans et du maire du bourg-centre auraient été ressenties comme un crime de lèse-majesté. Aujourd'hui ces manquements ne font plus que sourire. On a évité la récupération politicienne.

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 La presse était là ! Tant pis pour les élus absents !

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15 juin 2019

Pension de guerre pour un ancien membre de la Waffen-SS?

L’Allemagne est soupçonnée de verser une pension aux victimes de la guerre à des auteurs présumés nazis dans d’autres pays européens. Parmi les bénéficiaires figure également un Alsacien ayant servi dans la Waffen-SS.

naziLes médias belges avaient rendu le sujet public au printemps 2018. Et après que le Parlement bruxellois ait déjà demandé des éclaircissements et une suspension des services du gouvernement fédéral, l'appel aux explications est maintenant entendu en France. Là encore, les bénéficiaires d’une telle pension de guerre sont versés aux victimes de la Seconde Guerre mondiale, par exemple les invalides de guerre, conformément à la loi fédérale sur les crédits, qui a été adoptée à l’origine en 1950.

Les pensions de guerre vont à plus de 2 000 personnes à l'étranger

Au total, la République fédérale transfère à plus de 2 000 personnes à l’étranger entre 300 et 400 € par mois, dont 1 450 à destination des pays européens. Ces chiffres sont mentionnés par le gouvernement fédéral dans sa réponse à une demande de la faction de gauche du Bundestag, qui avait répondu à la résolution du parlement belge. Cependant, jusqu'à la déclaration de l'ambassadeur d'Allemagne à Paris il y a plus d'un mois, le total des 54 bénéficiaires en France était mal connu. Quel rapport ont-ils eu avec l'Allemagne nazie?

L'Ambassadeur Nikolaus Meyer-Landrut a assuré au ministère de l'armée française que les bénéficiaires étaient des citoyens français dans seulement neuf cas. Une autre partie est les veuves et les orphelins. Sur 18 personnes, la prestation sera transférée à des citoyens allemands enregistrés en France. Les détails de quatre hommes en France sont particulièrement étonnants - le quotidien Le Monde cite les déclarations de Meyer-Landrut. Les personnes en question sont d'anciens membres de la Waffen-SS.

Parmi eux se trouvait un Alsacien qui, écrit Le Monde, avait appartenu à la première unité de police, après l’occupation allemande de la région frontalière, à partir de 1940, dans le sillage de la Division SS "Totenkopf". Néanmoins, l'ambassade allemande assure que les bénéficiaires de la pension, conformément à la loi fédérale sur les pensions, peuvent être exclus du fait qu'ils sont des criminels de guerre.

  99 personnes ont été privées de la pension

À la fin des années 90, les dossiers de la République fédérale d’Allemagne étaient comparés avec 76 000 noms de présumés criminels de guerre figurant dans les avoirs du Centre Simon Wiesenthal à Jérusalem aux fins d’une réécriture de la loi fédérale sur les pensions. À la fin de l’examen des cas de près d’un million de bénéficiaires à cette époque, également avec l’aide d’autres sources, la pension n’a été retirée que dans 99 cas. Les historiens allemands Stefan Klemp et Martin Hölzl ont travaillé pour le ministère du Travail et des Affaires sociales compétent sur l'histoire de la LPP et sa version révisée. Son rapport est disponible depuis 2016. Ils y rappellent les 50 000 auteurs nazis qui figuraient parmi les destinataires.

En Alsace, le long silence en Allemagne est perçu comme scandaleux pour une autre raison. Le prétendu destinataire de l'Alsace avait volontairement séjourné dans la Waffen-SS. Soudain, malgré l’histoire des 130 000 recrues forcées originaires de la région Alsace-Lorraine occupée par les nazis, les "malgré-nous", nous sommes de retour dans le voisinage de criminels de guerre volontaires. Gérard Michel, président de l'association des orphelins de guerre des malgré-nous, est scandalisé. La République fédérale refuse de reconnaître l’injustice à leur encontre, mais verse des pensions à des membres individuels des Waffen-SS. L’historien Nicolas Mengus demande également à l’Allemagne de révéler enfin qui reçoit une pension de guerre. (Bärbel Nückles, Badische Zeitung)

14 juin 2019

Présente !

Petite réunion en cercle restreint !

CD

Selon le président du Conseil Départemental 67 Bierry, un échange constructif avec Laurent Vivet, nouveau Directeur Général de l'UGECAM et Jean Brignon, Directeur du pôle de la Vallée de la Bruche a eu lieu le 7 juin à Schirmeck à l'heure où certains prennent leur petit-déjeûner. En effet, selon lui, "le champ du médico-social est l'un des plus gros employeurs du territoire que le Conseil Départemental souhaite soutenir à travers les projets portés localement." De belles perspectives à venir, surtout que la conseillère départementale villoise était bien là pour le soutenir efficacement !

Opérateur régional de santé, privé à but non lucratif, l’UGECAM Alsace est un réseau d’établissements de santé de l’Assurance Maladie, répartis sur le Bas-Rhin et le Haut-Rhin. Son offre de soins est diversifiée et couvre principalement les soins de suite et de réadaptation fonctionnelle. Les établissements de l’UGECAM Alsace sont reconnus pour leur prise en charge des pathologies neurologiques, cardiovasculaires, respiratoires, nutritionnelles, endocriniennes, traumatologiques, orthopédiques, psychiatriques et gériatriques.

A Schirmeck, le Centre de réadaptation fonctionnelle accueille des adultes pour des soins de suite et de réadaptation polyvalents en hospitalisation complète. Au cœur du massif vosgien, la Maison d'accueil spécialisée de Saâles accueille des adultes dépendants et polyhandicapés (30 lits).

cdi_kinesitherapeute_temps_plein_bas_rhin_67_1Pendant ce temps, dans  notre vallée, qui s'occupe de l'ancienne maison de retraite qui tombe à l'état de ruine au même titre que l'Ortenbourg, le Ramstein, le Frankenbourg ou le Bilstein ? Voilà un dossier que notre conseillère départementale villoise pourrait prendre à bras le corps pour justifier son indemnité, et qui aurait autant d'importance que la sympathique navette du Champ du Feu.

En attendant, voici ci-dessous le catalogue départemental des subventions au canton de Mutzig pour le mois de juin :

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13 juin 2019

Weilertal, c'est où ?

Histoire de rues jumelles...

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Elzach, qui a très récemment fêté son jumelage avec la commune de Telfs, dans le Tyrol autrichien, possède déjà une "Telfer-Strasse". Et au conseil municipal, certains se sont souvenu que le jumelage avec Villé durait depuis bien plus longtemps et n'était toujours pas évoqué par le nom d'une rue. Alors le conseil s'est lancé ! 

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Oui, mais voilà ! "Une rue de Val de Villé, c'est tout simplement mauvais", avait déclaré un peu plus tôt le bürgermeister Roland Tibi. Et on avait alors évoqué l'idée de la traduction allemande de "Weilertal Road". Mais toujours pas d'unanimité là-dessus : contrairement à Schlettstadt, la ville sœur de Waldkirch, malheureusement, "Weilertal" ne dit presque rien aux Elzachois. Les Alsaciens disent "Val de Villé" ou "Willerdaal", le Elzacher simplement "Villé".

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Un court sondage certes non représentatif a révélé: "Weilertal? Hm ... c'est où ? à Weil am Rhein ou à Badenweiler?" Il serait peut-être plus évident d'appeler la rue "Val-de-Villé-Straße"? A Waldkirch, on a bien opté pour la "Schlettstadt-Allee".

Et si on en revenait à des habitudes plus terre à terre ? Lorsque nos jumelés se rencontrent, c'est pour bien manger et bien boire ! Alors, si Elzach avait un jour une "Plataschlacker Gasse" ? Voilà qui aurait de la gueule ! Suite au prochain conseil municipal ... qui se réunit plus souvent que celui de Villé.

Une "Gasse" (ruelle) suffira bien sûr pour accueillir de temps en temps quelques villois qui se rendent à Elzach en covoiturage limité à deux véhicules. Quant à l'Avenue d'Elzach à Villé pour accueilir les bus de Forêt Noire, elle reste à construire.

12 juin 2019

Un colloque pour le massif vosgien

40 années de reconquête agricole remises en question ?

La loi d’avenir pour l’agriculture et la forêt marque un sévère coup d’arrêt à la politique de reconquête agricole et paysagère mise en place dans le massif vosgien depuis 40 ans. Un colloque organisé à Munster ce jour devrait permettre de mettre la problématique à plat et de déboucher sur des solutions. Nul doute que notre conseillère départementale villoise, vice-présidente du Comité de Massif des Vosges, y sera pour défendre nos vallées.

storckensohn«  Il y a une quarantaine d’années, la forêt avait pris beaucoup de place dans le massif vosgien et poussait quasiment jusqu’aux premières maisons des villages. Avec la disparition de l’ouvrier paysan qui, en plus de son travail à l’usine, avait une petite activité agricole, la friche s’est progressivement installée à la place des pâturages et des champs existants à l’époque , explique François Tacquard, vice-président de l’association du massif vosgien. Puis, à partir de 1946, on subventionnait la plantation de conifères – principalement des épicéas — par l’entremise du fonds forestier national  »…

Ces forêts, plantées souvent sur de bonnes terres agricoles, n’ont pas donné les résultats escomptés, bien au contraire. Les paysages se sont refermés, et les villages se sont retrouvés « emprisonnés » par la végétation : humidité, manque d’ensoleillement, perte des repères locaux, rien de bien réjouissant pour les habitants… Selon les vallées, on pouvait arriver à près de 80 %, voire plus de taux de fermeture du paysage…

Une prise de conscience quasi générale a permis la mise en œuvre d’une politique volontariste et extrêmement active d’ouverture des paysages conjuguée avec l’installation d’agriculteurs pour entretenir ces espaces.

Le premier plan paysage a vu le jour en 1990 dans la vallée de la Bruche. Il a permis des ouvertures paysagères et le développement d’une agriculture de qualité. La vallée de Saint-Amarin a fait de même en 1993 et a été pionnière, avec l’appui du Parc des Ballons, en matière de Mesure Agri Environnementale (MAE). Tout le massif s’est lancé dans la même démarche au cours de cette période. «  Cette réouverture pastorale a présenté de nombreux avantages , explique Laurent Seguin, président du Parc naturel régional des Ballons des Vosges. Des agriculteurs se sont installés, proposant des productions respectueuses de l’environnement et favorisant les circuits courts. L’impact touristique a aussi été très important : les gens aiment nos paysages ouverts…  »

Mais depuis 2014, l’État, qui souscrivait pleinement à la politique de reconquête des paysages, a changé de regard sur la montagne. En effet, la loi d’avenir pour l’agriculture et la forêt remet tout en question. «  L’argument est simpliste , estime François Tacquard. Au prétexte que la forêt protège l’environnement et capte du carbone, il ne faut plus y toucher. Or ces plantations d’épicéas en rang militaire sont des désastres écologiques. »

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200 espèces à l’hectare dans un pâturage réhabilité

Selon les acteurs locaux, depuis cette loi, «  tout bloque, tout est verrouillé, les techniciens de la direction de l’environnement appliquent le texte à la lettre, méconnaissant les réalités du terrain.  »

Or, les spécialistes s’accordent à dire qu’un pâturage réhabilité contient 200 espèces différentes à l’hectare ; une forêt d’épicéas en compte une. «  Ça ne va plus, il faut tout remettre sur la table  », tempête François Tacquard. «  Certes il y a eu des abus de défrichements forestiers, notamment autour des villes, mais là, on est dans l’extrémisme. »

L’objectif du colloque du 12 juin est d’inviter les élus et techniciens et de montrer ce qui a été fait avec l’argent public et ce qui resterait à faire dans le massif vosgien. «  Nous voulons montrer que nous sommes des gens raisonnables, soucieux de l’équilibre sylvo-pastoral et du bien-être des habitants. Nous voulons aussi dialoguer pour mettre en place des procédures efficaces, proches des besoins du terrain et respectueuses des milieux naturels et des paysages  », insistent les organisateurs.(DNA du 11/6)

  • Colloque organisé par l’association de massif vosgien, le parc naturel des Ballons des Vosges et le parc des Vosges du Nord, mercredi 12 juin de 9 h à 13 h, salle de la Laub, 12, rue Saint-Grégoire à Munster.

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11 juin 2019

Sauver "Soir 3" !

France TV : nouvel appel à la grève le 13 juin

soir3Au lendemain d'un appel à un arrêt de travail lancé par trois syndicats de France Télévisions, quatre autres organisations ont appelé vendredi à une grève de 24 heures le 13 juin, pour combattre un projet de suppression de "Soir 3", journal télévisé emblématique de France 3. 

Après la CGT, FO et la CFDT, qui avaient déposé un préavis de grève jeudi, le SNJ, la CFE-CGC, Sud et l'UNSA ont à leur tour appelé les salariés du groupe public à un arrêt de travail le 13 juin, pour obtenir le retrait de ce projet, et défendre des revendications en matière d'emploi. 

Ces appels à la grève ciblent symboliquement le 13 juin, jour où France 2 diffusera une grande soirée spéciale pour célébrer les 70 ans du 1er journal télévisé français. Si les programmes du service public risquent d'être perturbés par ce mouvement social, cette soirée en revanche ne devrait pas en pâtir car elle sera enregistrée la veille. 

La direction du groupe avait présenté en mai aux syndicats un projet de création d'une nouvelle tranche d'information renforcée, de 21H00 à minuit, sur la chaîne franceinfo. C'est dans ce cadre que la direction du groupe envisage d'arrêter la diffusion de "Soir 3" à la rentrée. A la place, le groupe veut proposer, dans les nouvelles soirées de franceinfo, un journal de 30 minutes (comme "Soir 3"), à 23H00, confectionné par les équipes actuelles de "Soir 3" et la rédaction de la chaîne d'info. 

Pour le SNJ, la CFE-CGC, Sud et l'UNSA, "cette suppression est une insulte à tous ceux qui depuis des années sont les artisans de la réussite de cette édition. Comble du double jeu, la direction demande à ceux qui fabriquent le Soir 3 de le produire maintenant pour Franceinfo", expliquent ces organisations dans un communiqué commun. 

Ce projet est vivement combattu en interne et a également suscité des protestations à l'extérieur de France Télévisions, avec plusieurs pétitions (dont l'une a dépassé les 5.000 signatures) et la mobilisation de certains élus locaux et responsables politiques nationaux. 

Lancé en septembre 1978, "Soir 3" est présenté depuis 2016 par Francis Letellier en semaine et Sandrine Aramon le week-end. 

Un premier appel à la grève de 48 heures, en pleines élections européennes, avait déjà été lancé pour défendre le journal par trois autres syndicats (SNJ, CGC et UNSA). Les soirées électorales de France 2, France 3 et franceinfo avaient néanmoins pu être assurées, malgré des perturbations.(selon AFP et Tahiti.infos)

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