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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
21 mars 2019

A propos des aborigènes d'Australie

La Haute cour d'Australie a jugé mercredi que les Aborigènes spoliés de leurs terres devaient être indemnisés en particulier pour la "perte culturelle" et la  "souffrance spirituelle" endurées, une décision qui fera date et pourrait déclencher une série de procès dans le pays. 

aborig_nes1La cour a jugé que les peuples Ngaliwurru et Nungali, du Territoire du Nord, avaient le droit d'être indemnisés après avoir été privés de leurs terres par le gouvernement régional. 
A Timber Creek, ville isolée dans le nord, l'utilisation de terres par le gouvernement régional pour y bâtir des infrastructures a empiété sur les "droits fonciers des autochtones", a jugé la Haute cour. 
Cette dernière a rejeté un appel du gouvernement contre un précédent jugement estimant que les aborigènes devaient être indemnisés non seulement pour la valeur des terres perdues mais également pour "la perte culturelle". Le gouvernement estimait "manifestement excessive" une indemnisation pour cette perte culturelle. 
La cour a octroyé 1,3 million de dollars australiens (920.000 dollars US ou 813.000 euros) d'indemnisation pour cette seule "perte culturelle", soulignant avoir évalué "la relation spirituelle" des groupes concernés avec leur terre et "la souffrance spirituelle" infligée par la rupture de ce lien qu'ils ont subie. 
Le versement des indemnités s'effectuera individuellement en fonction des détenteurs de droits fonciers et de leurs liens avec la terre ou les eaux. 
Avant le jugement, des experts en droit de l'Université du Queensland avaient estimé dans une étude qu'il aurait d'"énormes conséquences" pour les peuples indigènes. 
"Pour les Etats du Queensland et d'Australie occidentale en particulier, la décision devrait clarifier les montants significatifs des indemnités qui pourraient leur être réclamées à l'avenir", ont-ils écrit. Ces deux Etats sont riches en ressources naturelles et minières. 
Des responsables gouvernementaux auraient évalué le coût des demandes potentielles de dédommagements à plus d'un milliard de dollars australiens (700 millions USD ou 625 millions d'euros).  
Pour l'ensemble de l'Australie, la somme pourrait atteindre "des milliards de dollars", selon un avocat, Tony Denholder, même s'il reste encore des "complexités légales" pour évaluer le montant des compensations.  
Le jugement de mercredi dernier "va probablement déclencher des demandes d'indemnisation de la part de beaucoup des centaines de groupes de détenteurs aborigènes de droits fonciers dans toute l'Australie, qui ont enfin des éclaircissements -- quoique limités -- sur la façon dont ils pourraient quantifier la compensation qui leur est due", a prédit M. Denholder.     
Les aborigènes, dont le nombre était estimé à un million lors de l'arrivée des colons britanniques en 1788, ne représentent plus que 3% des 24 millions d'Australiens. Ils sont donc aujourd'hui moins nombreux qu'au début de la colonisation.  
Les aborigènes restent de loin la population la plus défavorisée du pays avec en particulier des taux de pauvreté et d'incarcération plus élevés. Ils sont en moins bonne santé que la population générale.(selon AFP)

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20 mars 2019

132 quartiers précaires à Abidjan

Le gouvernement ivoirien initie un projet de démolition d’une partie des quartiers précaires à Abidjan qui ne pourront faire partie des projets de réhabilitation.

abidjan

L’annonce de ce projet a été faite vendredi par le ministre de la Construction, du logement et de l’urbanisme Bruno Koné. Selon les autorités ivoiriennes, la capitale économique de la Côte d’Ivoire, Abidjan compte environ cinq millions d’habitants, dont plus d’un cinquième vivent dans ces quartiers « précaires ». 1,2 million d’habitants occupent dans la seule ville d’Abidjan 132 quartiers précaires a révélé Bruno Koné lors de la présentation d’un salon de l’architecture qui doit se tenir prochainement en Côte d’Ivoire.

Les quartiers précaires d’Abidjan sont situés dans des zones à risque (bas-fonds, zones inondables, passage de ligne de haute tension…) et exposés aux catastrophes, notamment les inondations pendant la grande saison pluvieuse qui dure de juin à août. Des dizaines de milliers de personnes, pauvres ou issues de la classe moyenne, s’entassent sur ces sites. Les autorités ont prévu un Projet d’aménagement des quartiers restructurés d’Abidjan (PAQRA), soutenu par la Banque mondiale, mais tous les quartiers ne pourront pas être ainsi réhabilités.

Le président Alassane Ouattara, au pouvoir depuis 2011 a lancé plusieurs opérations de déguerpissement. Des opérations qui ont jeté à la rue des milliers de personnes et qui ont été critiqué pour n’avoir pas été accompagnés de plans sociaux de relogement. Pire sur les sites des quartiers précaires jugés impropres à toute présence humaine des entreprises et investisseurs ont fait sortir de terre des bâtiments et commerces.

Ebony T. Christian

19 mars 2019

1 € pour une isolation, combien d'appels téléphoniques ?

Beaucoup d'habitants ont déjà reçu des appels, souvent très insistants, qui leur proposaient l'isolation de leur maison pour 1 €. Si c'était une réalité, y aurait-il nécessité de tels démarchages qui font plus imaginer une arnaque qu'une réalité. La presse régionale (DNA du 18/3/2019) vient de faire paraître un article très intéressant à ce sujet.

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18 mars 2019

Le plus grand mystère de Norvège

La solution pourrait se trouver dans le Grand Est

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Depuis 50 ans, un mystère fascine la Norvège : qui est cette femme, dont le corps carbonisé a été découvert en 1970? Les éléments pour l’identifier ont été effacés. Mais de récentes analyses disent qu’elle a pu passer son enfance dans l’est de la France.

Ce corps hante la Norvège. Celui d’une femme, en partie calciné. Derrière ce corps, un mystère judiciaire de cinquante ans. Découvert le 29 novembre 1970 dans la verte vallée d’Isdalen, près de Bergen, il reste à ce jour non identifié. Fascinante et passionnante histoire. Elle passionne parce qu’elle fleure bon le polar scandinave. Elle fascine parce que les hypothèses poussent les curieux vers le monde de l’espionnage et des secrets d’Etat.

Le cadavre gît sur une pente rocheuse lorsqu’il est trouvé par un père et ses enfants durant une promenade. Ils sont au milieu de rien. Les images sont terrifiantes, et la marche est bien longue pour aller prévenir les secours. Posée sur le dos, la tête penchée en arrière, la victime a les bras levés devant elle, caractéristique des personnes exposées aux flammes. D’après l’autopsie, «la mort est probablement due à une association de barbituriques et de monoxyde de carbone. Les brûlures ont pu contribuer au décès». Meurtre, accident ou suicide?

Les restes de ses affaires sont récupérés par la police norvégienne. L’intrigue démarre là : les étiquettes des vêtements ont été découpées. Les numéros de bouteilles en plastique ont été grattés. Impossible de les retracer.

Plusieurs fois, les hommes du Service national des enquêtes criminelles (Kripos) ont pensé réaliser des avancées décisives. Ils ont trouvé deux valises consignées en gare de Bergen. Elles appartenaient à la femme décédée. «C’était l’euphorie, beaucoup s’imaginaient qu’on était sur le point de résoudre l’affaire», raconte un enquêteur à la presse locale.

Le souffle retombe vite : encore une fois, on a fait disparaître toutes les marques des objets, même celle de la brosse à cheveux. Et ça se complique encore : les bagages révèlent une femme experte dans l’art de changer d’apparence. Elle détenait des perruques, une paire de lunettes non correctrice. Dans un bloc-notes, une page contient des lettres et de chiffres. Des séries que les policiers vont s’évertuer à décoder.

Sept passeports utilisés

Une piste les guide vers un commerce de chaussures, où l’inconnue a acheté une paire de bottes, et vers un hôtel de Stavanger où elle a séjourné. Le réceptionniste reconnaît un portrait-robot. Elle s’est inscrite sous le nom de Finella Lorck, elle se disait belge. La presse titre à l’époque sur la fin de l’histoire. Erreur : ce nom n’existe pas. Comme tous ceux utilisés durant son périple norvégien. La police suppose qu’elle a utilisé sept passeports et autant d’identités différentes. Au bout de quelques semaines, les services du contre-espionnage prennent le relais. Le carnet retrouvé dans la valise livre sa vérité : il s’agit des voyages de l’inconnue en Europe. Le dernier déplacement l’a menée de Paris à Stavanger. Les dates collent avec des essais de missiles de l’armée norvégienne. Des spécialistes croient à la thèse d’un agent secret étranger. On n’ira pas plus loin. Officiellement, les autorités referment le dossier sur une personne non-identifiée qui s’est donné la mort. Cela peut sembler commode.

Espionnage, secrets d’État : le mystère de l’inconnue est un vrai polar scandinave

Mais en 2016, les journalistes norvégiens de NRK relancent l’affaire. De nouvelles analyses graphologiques des enregistrements d’hôtel démontrent des ressemblances avec des types d’écritures francophones. Une analyse isotopique du strontium et de l’oxygène prélevé sur les dents laisse penser que la femme a passé son enfance soit dans les Balkans, soit en Allemagne ou le long de la frontière franco-allemande. Or, lors d’échanges dans la langue de Goethe avec des hôteliers, elle aurait commis des fautes de langage excluant la thèse allemande. Ce mystère pourrait alors trouver son origine… dans l’est de la France.

Kevin Grethen/RL

17 mars 2019

L’huile vierge de Sacha Inchi

La belle arnaque !

Le LABORATOIRE UNIVERSEL DE CAPSOTHÉRAPIE sort son nouveau produit phare : l’huile vierge de Sacha Inchi.
Tous les ingrédients de la méthode miracle sont réunis et sont présentés par le Dr Richard GRANDVILLE, conseiller scientifique :
Ä une plante exotique : dans le cas présent, il s’agit d’une plante grimpante qui pousse en Amazonie et au Pérou ;
Ä une caution historique : "De nombreux archéologues s’accordent à dire que la civilisation inca doit beaucoup à cette graine magique" ;
Ä une information visant à inquiéter le consommateur : "45 000 pacemakers, 150 000 stents coronariens, et pourtant l’accident cardiovasculaire reste notre première cause de décès" ;
Ä des qualités exceptionnelles : "Booste les fonctions cognitives, protège le cœur et les artères, affûte la vision, supprime les douleurs" ;
Ä le témoignage d’une patiente : "Votre cure de Sacha Inchi m’a sûrement sauvé la vie, m’a fait sortir de la dépression et m’a donné l’envie de vivre" ;
Ä le cadeau pour une première commande : une loupe lampe "pour apprécier la vie dans ses moindres détails".
Ne cherchez pas sur internet ce fameux laboratoire : il s’agit d’une simple boîte postale à Mortsel en Belgique.
Les auteurs de cette offre publicitaire seraient bien inspirés de consommer d’urgence l’huile vierge de Sacha Inchi pour ressourcer leur cerveau : ils ont oublié que le délai de rétractation en matière de vente à distance n’était pas de 7 jours mais de 14 jours.(selon "Réseau anti-arnaques, La Chapelle Saint Laurent, 79306 BRESSUIRE Cedex).

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16 mars 2019

Parité homme-femme en politique

La Guadeloupe est "le modèle", selon l'Insee.

guadeloupeLa Guadeloupe est "un modèle de parité" homme-femme en politique, note l'INSEE dans une étude parue vendredi, soulignant que "la féminisation des élus y est plus élevée qu'au niveau national".

"Le modèle matrifocal antillais, qui place les femmes au centre de la structure familiale, semble gagner la vie publique. Ceci participe à l’amélioration de la représentation des femmes en politique", estime l'Insee, dans cette étude parue pour la journée de la femme.  
Dans les conseils municipaux, "la parité est quasiment atteinte", souligne l'institut. Dans les 32 communes guadeloupéennes, qui doivent appliquer la parité au sein de leurs conseils municipaux puisqu'elles comptent toutes plus de 1.000 habitants, "on compte 95 femmes pour 100 hommes dans lesdits conseils. Les autres régions françaises affichent entre 82 et 92 conseillères pour 100 conseillers municipaux". 
Par ailleurs, avec, "huit des 32 maires" qui sont des femmes, la Guadeloupe "reste la plus paritaire de France, devant le Centre-Val de Loire et l’Île-de-France qui comptent 20 % de femmes maires", ajoute l'Insee. 
De même, dans les six intercommunalités guadeloupéennes, "où aucune loi n’impose de manière directe la parité, il y a 44% de conseillères communautaires, ce qui est comparable aux autres DOM et bien supérieur au niveau national (31 %)". 
Au 1er mars 2019, "deux des six intercommunalités sont présidées par des femmes, qui représentent également 30 % des vices-présidents. Cette situation reste plus paritaire que dans le reste de la France où seulement 8 % des intercommunalités sont dirigées par des femmes". 
La parité est également respectée au niveau de l’exécutif, puisque le conseil régional de Guadeloupe est présidé par un homme, tandis que le conseil départemental l’est par une femme. Les vice-présidences des deux conseils sont occupées pour moitié par des femmes.  
Enfin, les femmes guadeloupéennes occupent aussi "la moitié" des quatre sièges guadeloupéens à l’Assemblée nationale et "un des trois sièges au Sénat". 
"Au niveau national, avec 39 % de députées et 32 % de sénatrices, la parité est encore loin d’être atteinte même si elle progresse", note l'Insee.

15 mars 2019

Le Bade-Würtemberg va rendre des crânes humains à l'Australie

L'Australie cherche des restes d'aborigènes dans le monde entier. À Stuttgart et à Fribourg se trouvent plusieurs crânes, qui devraient maintenant trouver leur dernier repos dans leur pays d'origine.

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Le Bade-Wurtemberg envisage de renvoyer dix crânes humains en Australie à la mi-avril. Cela a été confirmé lundi par le ministère des Sciences à Stuttgart. Les crânes des Australiens autochtones étaient arrivés en Allemagne vers 1900 à des fins "scientifiques".

Deux crânes se trouvent au musée Linden de Stuttgart - huit crânes à l’Université de Fribourg. "Nous estimons qu'il est de notre responsabilité de traiter correctement les restes humains et de les renvoyer afin qu'ils puissent être enterrés", a déclaré la secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, Petra Olschowski. 

Le "Stuttgarter Nachrichten" avait annoncé leur retour lundi. Selon le journal, des chercheurs du sud-ouest ont acheté des crânes au 19ème siècle pour des "recherches raciales". Souvent les tombes des aborigènes australiens ont été pillées. Selon le ministère, de nombreux crânes sont liés à la "recherche raciale" ou à la "science raciale".

Déjà en 2007, l’Australie avait demandé le retour des dix crânes, a déclaré Olschowski. A cette époque, il fut décidé de commencer par rechercher l'origine exacte de ces restes humains à l'aide de tests ADN élaborés. Depuis le printemps 2016, le résultat est tombé : "Il est fort probable que les crânes viennent d'Australie". Les demandes de retour officielles des autorités australiennes concernant des crânes spécifiques ont été reçues par le ministère en mars 2018.

Après que les dernières questions concernant le retour puissent être clarifiées, le ministère de la Science souhaite rendre les crânes pour des raisons éthiques. Pour le transfert, une délégation australienne se rendra à Stuttgart en avril. Elle comprendrait non seulement des représentants des autorités australiennes, mais également des représentants des Aborigènes. Selon le ministère, un acte solennel de remise du crâne au Linden Museum est prévu. Dans le même temps, le Bade-Wurtemberg souhaite enquêter sur les endroits où se trouvent d’autres ossements humains, sur leur origine et sur la question de savoir si un retour leur convient également.

Dès 2014, l'Université de Fribourg avait renvoyé 14 crânes en Namibie. L'anthropologue Alexander Ecker (1816-1887) avait rassemblé une collection de restes humains à Fribourg. 

14 mars 2019

Mexique : découverte sur un site maya

Un «trésor scientifique»

mexique

Des archéologues mexicains ont découvert des centaines de vestiges de très grande valeur dans une grotte située sur le site maya de Chichen Itza, dans le Yucatan (sud-est du Mexique), a indiqué lundi un chercheur responsable de ce projet.

Ce «trésor scientifique», découvert dans cet «espace mystique», compte sept offrandes, notamment des brûleurs d’encens en céramique ainsi que d’autres objets, a indiqué le chercheur Guillermo de Anda lors d’une conférence.

Les scientifiques espèrent que la datation de ces vestiges permettra de savoir qui étaient et d’où venaient les itzaes, le peuple maya qui vivait dans cet état du Yucatan.

Cette grotte avait été découverte il y a plus de cinquante ans par la population locale qui en avait alors informé l’Institut national de l’anthropologie et de l’histoire (INAH).

Un chercheur envoyé par l’INAH avait, pour une raison inconnue, décidé de murer l’entrée de cette cavité et s’était contenté de rédiger un rapport technique dans lequel il n’indiquait pas l’emplacement de la découverte.

Dans un premier temps, l’archéologue Guillermo de Anda, qui travaille depuis trois ans sur le projet Gran Acuifero Maya, n’a pas fait attention à ce rapport.

L’an dernier, alors qu’il étudiait un des gouffres situé près du temple de Kukulcan, situé sur le site archéologique de Chichen Itza, il est tombé sur la grotte Balakmul.

«Ce que nous avons alors découvert était incroyable, rien n’était altéré et un des brûleurs d’encens est même devenu une stalagmite», a raconté Guillermo de Anda.

Les archéologues, qui ont parcouru jusqu’à présent quelque 460 mètres «à quatre pattes ou à pied», continueront à explorer la grotte, profonde d’environ 24 mètres, et à analyser les objets archéologiques in situ.

Les experts pensent que les plus grands brûleurs d’encens pourraient dater de l’époque post-classique (700-800 et  800-1000 après J.C.).

«Il est possible que nous découvrions des matériaux plus anciens, y compris des restes humains squelettiques, sous les boues et les sédiments », a ajouté l’archéologue. (selon AFP)

13 mars 2019

La conseillère ne peut être au four et au moulin !

Compte-rendu de la réunion départementale du 4 mars !

C'est du rapide ! La vitesse d'arrivée des infos cantonales déteint avec les lenteurs du bulletin municipal. Notre conseillère se promènerait-elle toute la nuit, de boîte aux lettres en boîte aux lettres ? Ou n'informerait-elle que quelques privilégiés ? En tous cas, elle nous livre déjà des résultats de la réunion de la commission permanente du CD. Elle prétend avoir obtenu : 

- 256.840 € pour le collège de Villé ! Oui, mais voilà, il s'agit de la simple reconduction budgétaire en 2019 pour des travaux prévus depuis 2018. Ce montant ne figure d'ailleurs pas dans le compte-rendu de la délibération évoquée.

- 3.500 € pour un photocopieur (toujours au collège), ça fait cher la machine.

- 30.000 € à Décibulles (là encore il s'agit non d'une décision, mais d'une reconduction systématique) ! 

En réalité, notre chère conseillère était absente ce jour-là à Strasbourg. Et pour couronner le tout, elle n'a même pas donné procuration à l'un de ses "amis politiques" (en a-t-elle encore ?). Tout comme elle était absente le même soir au conseil municipal de Villé. On ne peut quand même pas lui demander d'être à la fois au four et au moulin. C'est sûr, aux prochaines élections elle se prononcera pour le non-cumul (des absences) de mandat.

CDJusqu'à maintenant, elle n'a réussi qu'à parler du Champ du Feu et de sa navette. Aussi est-il étonnant qu'elle n'ait même pas tenu à soutenir son collègue d'Obernai pour le développement du même lieu, côté Le Hohwald. 

CD1

CD2

Enfin, soit ! je vais quand même publier ci-dessous le papier qu'elle fait distribuer dans le canton. Tout le monde appréciera.

canton1

canton2

12 mars 2019

Indonésie : torture au serpent

La police enroule un serpent autour d’un suspect pour le pousser aux aveux.

indon_sie

Les autorités indonésiennes ont lancé une enquête lundi après qu’un responsable de la police a reconnu qu’un serpent avait été enroulé autour d’un suspect pour l’effrayer et le forcer à avouer des vols, dans un poste de police de Papouasie, dans l’est du pays.

Une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux montre un homme soupçonné d’être un pickpocket, assis par terre et menotté, encerclé par un serpent.

Il hurle alors qu’un policier l’insulte: « Combien de fois as-tu volé des téléphones mobiles ? », crie-t-il. « Juste deux fois », répond-il.

Le policier semble vouloir placer le serpent dans la bouche du suspect tandis que ses collègues rient, selon les images de cette vidéo qui n’est pas datée.

« Un policier est actuellement interrogé par la division des affaires internes de la police de Papouasie », a confirmé à l’AFP lundi un porte-parole de la police, Ahmad Mustofa Kamal. Il n’a pas identifié le policier en question ni précisé si d’autres feraient l’objet d’enquêtes.

Tonny Ananda Swadaya, le chef de la police du district de Jayawijaya où s’est produit l’incident, a présenté des excuses, dans un communiqué.

Il a précisé que le suspect n’avait pas été mis en danger. « Le serpent était apprivoisé et n’était pas venimeux ou dangereux ». Les policiers ont eu cette idée « pour obtenir des aveux aussi rapidement que possible ».

Mais « nous travaillerons de façon plus professionnelle à l’avenir », a-t-il promis.

Les forces de sécurité indonésiennes ont été accusées à de nombreuses reprises d’abus contre la population mélanésienne de Papouasie. Les organisations de défense des droits de l’Homme ont rapporté des assassinats extrajudiciaires d’activistes et de manifestants.

Selon l’avocate et défenseure des droits de l’Homme Veronica Koman, cette vidéo vient corroborer des témoignages d’activistes papous.

« Ils savent depuis longtemps que des serpents sont utilisés par la police et par l’armée » au cours d’interrogatoires, a-t-elle indiqué à l’AFP.

La province isolée de Papouasie est l’une des régions les plus pauvres d’Indonésie. Elle a connu plusieurs accès de violences ces dernières années avec notamment l’assassinat par des rebelles indépendantistes de 16 ouvriers d’une compagnie publique employés à construire des ponts et des routes dans un projet majeur d’infrastructure. (selon AFP)

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