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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
21 janvier 2019

Au repas de l'âge d'or à Villé

Le pain insuffisant, le fromage absent

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La presse s'était fait l'écho dimanche dernier d'un manque de pain et de dessert à un repas annuel des anciens dans la vallée de Villé (voir article des DNA ci-contre). Et voilà que les mêmes scènes se reproduisent dans le bourg-centre ce samedi.

Pour le pain, les convives se rendent vite compte qu'il est insuffisant. Ils doivent attendre le retour d'une boulangerie de l'un ou l'autre responsable municipal envoyé d'urgence à la quête de miches supplémentaires. Evidemment, il aurait été plus simple si le maire ou un autre élu local avait le don de faire des miracles et de multiplier les pains.

On pouvait craindre un ralentissement du service, surtout que la moitié au moins des conseillers municipaux chargés de s'occuper de nos braves anciens était aux abonnés absents. L'un des serviteurs municipaux nous a fait quand même fait comprendre que la restriction de pain serait une affaire d'économie financière. Le maire, comme Macron, ferait-il subir au seul troisième âge des mesures pour faire quelques économies ?

A peine cette affaire réglée,  voilà que nos anciens se rendent compte que le traditionnel plateau de fromages est supprimé du menu. Je me suis donc adressé au maire lors de son passage en fin de repas pour lui faire remarquer ce nouveau manque. Hélas, à cette question pourtant simple, le premier magistrat s'est empressé de fuir à l'autre bout de la salle. Courageux comme d'habitude !

Certains convives auraient décidé de revenir l'année prochaine, en apportant leur pain et leur fromage, et de pique-niquer dans la salle festive habillés d'un gilet dont la couleur reste à déterminer.

Pour le reste, le repas était très bon, on ne va donc pas continuer à faire de ces quelques manques ... tout un fromage.

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20 janvier 2019

Grève des enseignants de Los Angeles

Risque d'extension à l'ensemble des Etats-Unis 

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Plus de 30.000 enseignants du secteur public de Los Angeles ont cessé le travail pour réclamer une hausse de salaire et davantage de moyens pour leurs élèves, qui sont parfois plus de 40 par classe. Des revendications partagées par beaucoup de collègues à travers le pays.

Attentivement suivi par les enseignants d'autres Etats américains, qui pourraient en faire de même, ce mouvement de grève, le premier en trente ans, touche quelque 500.000 élèves au total, de l'école maternelle au lycée, dans l'un des plus importants districts scolaires du pays, qui s'étend sur plus de 1.800 km2. 
Même si les cours n'y seront pas nécessairement assurés, les quelque 1.240 établissements concernés devraient toutefois majoritairement rester ouverts grâce à des remplaçants, des personnels administratifs non concernés par la grève et des bénévoles. 
"Nous voici en ce jour pluvieux, dans l'un des pays les plus riches du monde, dans l'un des Etats les plus riches du pays, un Etat aussi bleu (couleur du parti démocrate, NDLR) que possible --et dans une ville qui regorge de millionnaires!-- avec des enseignants obligés de faire grève pour obtenir le minimum pour nos élèves", s'est exclamé Alex Caputo-Pearl, président du syndicat des enseignants de Los Angeles (UTLA), lors d'une conférence de presse. 
"Nous défendons l'essence même de l'éducation publique. La question est la suivante: est-ce que nous affamons nos écoles publiques de proximité pour aboutir à leur privatisation? Ou bien est-ce que nous investissons dans ces écoles, pour nos élèves et pour une ville en plein développement?", a-t-il ajouté.

 - Solidarité -

Cette grève survient après des mois d'intenses négociations entre le syndicat et les responsables du district scolaire. Mais le responsable du district, Austin Beutner, assure ne pas disposer des fonds nécessaires pour satisfaire toutes les revendications des grévistes, qui coûteraient selon lui quelque 3 milliards de dollars et mèneraient le district vers la faillite. 
"Nous restons déterminés à faire aboutir les négociations dès que possible", a déclaré M. Beutner à des journalistes. 
Le nouveau gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a déploré une "impasse qui perturbe les vies de bien trop d'enfants et de familles". "J'exhorte vivement toutes les parties à retourner à la table des négociations et à trouver un moyen d'aller de l'avant pour permettre le retour des enfants dans les classes et rassurer les parents", a-t-il dit dans un communiqué. 
Au printemps dernier, une grève lancée par les enseignants de l'Etat de Virginie occidentale, qui protestaient contre les bas salaires et des frais de santé croissants, avaient suscité un vif soutien de la part du public. Le mouvement des professeurs de Los Angeles pourrait lui aussi faire boule de neige. 
A Denver, dans le Colorado, le syndicat des enseignants a déjà menacé de se mettre en grève si un accord de revalorisation salariale n'était pas conclu d'ici la fin de la semaine. 
Dans tous les Etats-Unis, organisations d'enseignants, mais aussi parents d'élèves, ont manifesté leur solidarité avec leurs collègues de Los Angeles, en portant notamment des t-shirts rouges, la couleur adoptée l'an dernier par les profs en grève ("Red4Ed", littéralement "du rouge pour l'éducation"). 
L'action entamée lundi a également reçu le soutien de la sénatrice démocrate Elizabeth Warren, candidate à l'investiture de son parti pour la prochaine élection présidentielle. 
Le syndicat UTLA et les enseignants du district de Los Angeles "se battent pour un meilleur salaire, des effectifs réduits dans les classes et des écoles mieux dotées pour nos enfants", a tweeté Mme Warren. 
"Lorsque nous faisons défaut à nos enseignants du public, nous faisons défaut à leurs élèves - et nous passons à côté de notre avenir", estime-t-elle.

19 janvier 2019

La RN 59 au débat des conseillers départementaux

Quand le président Bierry découvre !

rn59

Dès son discours d'introduction, le président Bierry a abordé le dossier de la RN59 et notamment du contournement de Châtenois. Mais la seule réponse que j'aurais aimé entendre c'est : "Quelle structure ? Une 2x2 voies ou une 2x1 voies ?" et accessoirement : "Qu'en est-il du tronçon Lièpvre - Val de Villé ?" Mais voilà, comme le député Herth la semaine précédente aux voeux de la municipalité de Villé, Frédéric Bierry n'a pas apporté d'éclaircissement à ce sujet.

J'ai donc reposé la question, apportant même des précisions. En effet, cela fait 18 mois que l'enquête parcellaire a eu lieu, et on n'a toujours pas de résultat officiel à ce sujet. J'ai alors rappelé que les seuls acteurs de la RN59 qui étaient dans les starting-blocs, c'étaient les avocats de certains riverains. Le président Bierry a reconnu qu'il pensait le dossier plus avancé de ce côté, et il a promis d'interroger le préfet à ce sujet. Dont acte.

Le lendemain de cette réunion, on apprenait qu'à Châtenois, il subsistait un sérieux problème pour réaliser l'expropriation : une dizaine de terrains de la future emprise du contournement étaient "sans propriétaire connu". La commune doit donc entamer une procédure de récupération de ces terrains. Une procédure qui est longue et qui remet aussi en cause le calendrier des travaux.

Et je n'ose imaginer la menace qui plane sur l'enquête environnementale que nos chers "amis d'Alsace-Nature"  veulent renvoyer devant le tribunal administratif. Ces chers "amis" ont d'ailleurs déjà mobilisé les huissiers de justice pour compter les orchidées, alors que les usagers en sont à 110 morts depuis que le projet de rénovation de la RN 59 a été lancé (1976).

J'ai rappelé aussi l'ampleur du trafic à Châtenois : 25.000 véhicules/jour ! Alors que tous les experts s'accordent pour dire qu'à partir de 17.000 véhicules/jour, il est nécessaire de passer à une 2x2 voies. Et les usagers, notamment les 58% d'actifs qui quittent nos vallées le matin et y rentrent le soir pour des raisons professionnelles, attendent des réponses. L'information sur l'enveloppe financière mise à disposition dans le cadre du contrat de projet 2014 - 2020 n'est pas une réponse suffisante. Surtout que les montants qui y figurent n'ont pas été augmentés depuis 2000 et l'inscription au contrat de plan 2000 - 2007.

18 janvier 2019

Suite du débat avec nos conseillers départementaux

Après la "fameuse réunion très houleuse concernant l'accueil de migrants à l'ancienne gendarmerie de Villé" de novembre 2017, j'ai tenu à revenir sur un sujet : l'accueil des "mineurs étrangers isolés". Voici d'ailleurs le sujet tel que je l'avais traité il y a quelque temps :

Dans la banlieue strasbourgeoise, un vieux château accueille des enfants isolés migrants.

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Le Château d'Angleterre, au nord de Strasbourg, en pleine campagne, un vieux manoir qui servait déjà de pavillon de chasse aux nobles exilés d'Angleterre. Depuis 1909, il est devenu une dépendance de l'orphelinat du Neuhof (autre œuvre sociale de Strasbourg). Il est alors réservé aux « mauvais garçons » et sert de maison de correction. Aujourd'hui, il accueille trois types de jeunes de 13 à 21 ans : des jeunes ayant une vie familiale difficile, placés par un juge pour enfants, des jeunes délinquants et des « mineurs étrangers isolés » ayant perdu leurs parents en cours de migration.

« L'EEP assure depuis 1949 une mission de protection de l'enfance pour des mineurs en situation de danger. La structure peut accueillir, 36 adolescents en internat, 24 en accueil de jour et accompagner 4 adolescent en placement à domicile. Ils sont âgés de 13 à 21 ans et sont confiés soit par ordonnance du juge des enfants, soit par le Service de protection de l’enfance. Il est aussi conventionné pour l’accueil de 50 Mineurs Non Accompagnés et 50 Jeunes Majeurs hébergés en appartements collectifs extérieurs. »

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En ce moment, l'association accueille 32 jeunes migrants, dans ses différentes structures (3 centres dont le Château d'Angleterre Bischheim, un centre à Breitenbach-Kreutzweg et un autre à Urbeis-Climont). J'ai pu en rencontrer quelques-uns : afghans, pakistanais, soudanais, ivoiriens ou sénégalais.

Le directeur de l'accueil m'a indiqué : « Tous ces jeunes que nous recevons sont en grand désarroi. Ils vivent un conflit intérieur, entre leur attachement à leur pays d’origine, leur famille, et l’avenir qu’ils peuvent avoir en France. Parfois ils ont été envoyés là par leurs proches, parfois ils ont fui un conflit… Ils n’ont pas choisi d’être sur cette route et ils ont tous vécu des histoires traumatisantes pour leur âge. C’est pourquoi nous avons dans notre équipe une psychologue et que la première étape de l’accueil commence par un point de leur situation personnelle. Ensuite, nous les aidons à se scolariser, à disposer de papiers en règles, à parler français, etc. Nous stoppons leur migration, et avec un peu de chance, ils se taillent un avenir en France. Ainsi, nous avons un jeune apprenti, qui sera très probablement embauché par la SNCF. »

J'ai moi-même pu discuter avec certains. L'un des jeunes ivoiriens, 16 ans aujourd'hui, m'indique que sa famille a quitté Bouaké en 2010, lors de la crise post-électorale. Ils ont passé par le Burkina-Faso, le Niger, la Libye, où le père a disparu (certainement vendu comme esclave). La maman, avec ses 3 enfants, est partie vers les Balkans, avant de disparaître en Méditerranée. Il est le seul survivant. Il est arrivé en Allemagne en 2015, où il a pu faire une demande de réfugié, qui n'a pas abouti. Il est parti il y a 3 mois vers Strasbourg avec deux de ses camarades africains, mais il s'est fait « ramasser » par la police qui l'a acheminé vers ce château d'Angleterre. Il aimerait aller à Paris où il a de la famille (un oncle et des cousins). Mais l'administration lui refuse ce déplacement.

Ici, il est un peu perdu. Certes il parle parfaitement le français, et il participe à un atelier de menuiserie. Mais les autorités veulent le renvoyer en Côte d'Ivoire où il ne connaît plus personne. Son pays n'est plus en guerre, l'administration française le classe en « réfugié économique », donc « expulsable ». Cette même administration se réfugie aussi, selon le directeur, derrière la législation européenne : « On ne peut faire une demande de réfugié, or ces jeunes ont déjà déposé une requête en Allemagne. » Après la perfide Albion, voilà la perfide Europe ! A Calais, elle empêche d'aller en Angleterre les anglophones d'Afghanistan, du Pakistan, de Syrie, et le long de la frontière allemande, elle interdit aux francophones d'Afrique de l'Ouest, si chère aux Bolloré, Bouygues ou Vinci, de se rendre en France !

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Et lorsqu'ils ne sont pas rejetés, ils sont intégrés dans des « centres de rééducation » réservés normalement aux jeunes délinquants. Ils sont mis à disposition de municipalités où ils doivent travailler dur, dans les travaux forestiers ou agricoles, punis bien qu'innocents. Alors beaucoup de ces jeunes, conduits ici par la police, surtout pendant les week-ends, se restaurent, se reposent, puis repartent à l'aventure. Certains retournent bien malgré eux du côté allemand du Rhin, car au moins ils peuvent travailler et gagner quelque argent. Même si ce ne sont que des « Eurojobs » (payés 1 € par heure) et des emplois très précaires. Et il se chuchote de plus en plus que la nouvelle « loi Macron » concernant les migrations, devrait permettre de jeter en prison les jeunes mineurs. 

Ci-dessous : extrait du journal "L'Alsace" du 18/4/2018.

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Lors du débat de lundi, Mr. Bierry a pu apporter des précisions : le département cherche de plus en plus des familles d'accueil pour ces jeunes. Alors que normalement, pour des enfants placés le département doit dépenser 90 €/jour, l'Etat ne fournit pour les jeunes migrants que 300 €/mois. D'où certaines difficultés. Cependant, Mr. Bierry relève un côté positif : la plupart de ces jeunes cherche à s'intégrer positivement. L'échange sur ce sujet a été des plus intéressants.

17 janvier 2019

A propos des zones de montagne

Question posée le 14 janvier à la conseillère départementale Frédérique Mozziconacci, membre du comité du massif vosgien, vice-présidente de la commission permanente de ce comité.

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Lors de la réunion publique de bilan à la mi-mandat des conseillers départementaux, j'ai posé directement une question concernant les zones de montagne (c'est la seule fois de la soirée où elle pris la parole alors qu'elle était co-organisatrice de la soirée.

Question : De nombreux secteurs de montagne sont liés à des bassins d'emploi, voire à des bassins de vie, c'est le cas de la vallée de Villé et de la vallée de la Bruche. Il est donc étonnant de constater que dans ces cas la moitié des communes sont classés en zone de montagne, alors dans de nombreux domaines les problèmes sont les mêmes, notamment en matière d'agriculture, d'exploitation forestière ou de vie scolaire. Où sont par exemple les différences entre Neubois qui n'est pas en zone de montagne et Albé qui l'est ? Peut-on continuer à se référer à des courbes de niveau pour décréter qu'une commune est en zone de montagne ? Quelle est votre position sur ce sujet ?

Réponse : Mme la conseillère répète la question et en prend note. Aucune réponse claire.

La volonté politique pour  obtenir satisfaction ne semble pas forte, tout comme la connaissance des dossiers de la montagne. C'est tout ce qui ressort de cette discussion. Pas même une impression sur les réunions nationales auxquelles elle a assisté et où les élus "montagnes vieilles" pauvres et "montagnes jeunes" riches par les stations de ski, se sont affrontés une fois de plus.

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  • Bientôt la prochaine question : la politique sociale en faveur des jeunes migrants.
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16 janvier 2019

Quand nos conseillers départementaux dialoguent avec les électeurs ...

L'animation par Frédéric Bierry

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Un discours bien rodé devant une salle pleine d'une petite centaine de personnes, du président du Conseil Départemental Frédéric Bierry dit "Fredo" du côté de la Bruche, qui est avec Frédérique Mozziconacci, l'élu de notre canton Mutzig-Villé. D'emblée il donne le ton : le bilan à mi-mandat c'est avant-tout le point sur les compétences du département, et l'Alsace (ou plutôt la fusion des deux départements 67 et 68). 

Il aborde aussi deux des questions que je lui avais envoyées par sa page facebook, sans toutefois les développer. J'y suis donc revenu et je publierai les échanges dans des billets à venir. 

D'ailleurs, il a tenu à répondre lui-même aux questions de la salle, ne laissant à sa collègue qu'un léger rôle de comparse, qui se tenait debout, un peu raide, comme une triste statue, sur le côté de la table présidentielle.

statue

Pour l'obliger à sortir de sa réserve, je lui ai adressé une question de sa compétence sur les zones de montagne (elle est devenue récemment vice-présidente de la commission permanente du comité de massif), mais à ma grande surprise, elle n'a pu que répéter ma question. Pourtant j'avais annoncé la question sur la page facebook du président Bierry, elle aurait pu préparer une réponse argumentée. Rien de tout cela. On comprend mieux pourquoi sa démission d'adjointe au maire de Villé est passée inaperçue.  Aucune indication sur les travaux du comité de massif, de l'ANEM (association nationale des élus de montagne) ou sur l'AMV (association des élus du massif vosgien). Elle n'était effectivement là que pour apporter un soutien moral à son président. Soutien moral dont il n'avait évidemment que faire.

J'ai donc posé deux questions au président Bierry : la RN 59 et une question sur l'une des compétences du département, le volet social, à travers les actions menées pour les jeunes migrants (mineurs non accompagnés). Je reviendrai sur ces questions dans mes prochains posts.

15 janvier 2019

Quand des navires chinois polluent les mers françaises

Des sacs plastiques déchargés au large des îles Marquises :

le navire identifié !

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PAPEETE, le 12 janvier 2019 - La Direction polynésienne des affaires maritimes (DPAM) a confirmé avoir identifié le navire se trouvant à l’origine de l'échouage d'une importante quantité de sacs plastiques sur Hiva Oa. Il s'agirait d'un bateau chinois spécialisé dans la pêche aux calamars. 


L'enquête progresse et les recherches complémentaires effectuées par la DPAM ont permis de retrouver ce vendredi le navire Ocean 2 sous le nom chinois traduit de Hay Yang. 

Le Hai Yang 2 est un navire usine spécialisé dans la pêche aux calamars, et son nom semble bien correspondre à l'inscription portées sur les sacs. 

Après de premières vérifications, l’historique de la route empruntée par le navire montre qu'il semble effectivement avoir pêché dans l’Atlantique sud au large des côtes d'Argentine et qu’il remonte via le Pacifique Est et les côtes chiliennes vers son port d’attache Shidao en Chine. 

La DPAM a communiqué ces informations au JRCC qui va désormais chercher les coordonnées de son armateur pour l'informer de la situation.

Le président Macron, au vu du sérieux de l'affaire, interviendra-t-il auprès de son homologue chinois ?

14 janvier 2019

Les voeux à Villé : Herth et la RN 59

Décidément, cette année c'est "langue de bois"

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Beau discours, semble-t-il, du député élu "LR constructif", devenu membre du groupe "Agir". Que n'a-t-il "agi" plus tôt, par exemple au temps où il était vice-président du conseil régional et député ! Se rappelle-t-il qu'en son temps il a voté contre le doublement du tunnel de Ste-Marie-aux-Mines qui aurait transformé nos vallées en véritable "axe économique". Aujourd'hui, il n'en serait pas à se demander où est la "dimension territoriale". A moins qu'une fois de plus, son discours ne serve qu'à "amadouer" quelques écolos dont les voix pourraient lui être utiles aux prochaines élections.

Car, ce n'est qu'à ce genre de discours qu'on doit que la zone interdépartementale du Danielsrain, destinée à l'artisanat et à l'industrie, ne contient encore que des gravats, ou que la ZAIM de Maisonsgoutte n'est que le lieu de dépôt de quelques grumes, en attendant d'accueillir en désespoir de cause un périscolaire.

Alors, il préfère opposer les Parisiens à la province ! Histoire d' "amadouer" aussi quelques Gilets Jaunes issus majoritairement du monde rural ? Encore une fois, toutes les voix sont bonnes à prendre.

Et Antoine Herth sait tout ramasser, oubliant même la réalité des dossiers ! Il ne parle pas du contournement de Châtenois à 2x2 voies, tel qu'il figure à la DUP, ou à 2x1 voies, tel qu'il est promis par certains responsables, tant au niveau administratif que politique. Oubli ? ou "il ne faut fâcher personne" ? Tout comme il ne répond pas à la question d'une nouvelle route Lièpvre - Val de Villé ! Car en bon défenseur de l'Alsace, il semble ignorer les Haut-Rhinois qui ne figurent pas parmi les électeurs de sa circonscription ?

Alors, il préfère nous parler de feu-l'ADAC et du PETRE et du transport collectif. Il oublie quand même de nous dire si, oui ou non, il est intervenu quelque part lorsque les lignes Sélestat - Ste-Marie-aux-Mines - Saint-Dié et Villé - Sélestat sont passées (dans le cadre des bus Macron) à une société jurassienne qui pratique allègrement le low-coast routier, qui, dans un avenir pas si lointain que cela, va démanteler un peu plus le service public du transport collectif dans le Centre-Alsace. 

Rappelons aussi qu'en son temps, ce député très prompt à "agir", avait demandé le retrait du tunnel de Ste-Marie-aux-Mines du GPS, ce qui avait amené des camions à ne pas prendre la RN59, mais à se perdre dans les chemins viticoles de Rodern et à y faire demi-tour. Il serait donc souhaité que ce député agisse un peu moins, pour ne pas créer des dégâts supplémentaires. 

13 janvier 2019

Un centre de rétention en Australie

 200 migrants en grève de la faim

australiePlus de 200 migrants résidant dans un centre pour immigrants à Melbourne en Australie ont entamé une grève de la faim pour protester contre leurs conditions de vie, ont indiqué mercredi des détenus et des militants des ONG à l'AFP. 

 

Les migrants ont une série de demandes, allant de tables et chaises pour pouvoir effectuer leurs démarches administratives jusqu'à la liberté de sortir après minuit sans garde, selon un détenu irakien Ali Youssouf. 
"Je n'ai jamais vu de centre de détention comme celui-ci avant", dit ce migrant de 30 ans retenu au Melbourne Immigration Transit Accommodation (MITA). 
Le gouvernement australien et le SERCO -- une société privée sous contrat qui fournit le personnel n'ont pas répondu immédiatement aux demandes de réaction. 
Les migrants doivent rencontrer jeudi des responsables du gouvernement pour tenter de trouver une solution. 
Des grèves de la faim sont courantes dans les centres de rétention des migrants sur le continent australien. 
L'année dernière, des centaines de personnes d'un centre de Sydney ont entamé une grève de la faim en raison de règles de visite jugées trop strictes. 
Les personnes retenues ont également eu recours à des grèves de la faim de courte durée pour obtenir l'attention des médias et faire pression sur le gouvernement conservateur australien pour qu'il ferme ces centres. 
Le gouvernement australien nie les mauvais traitements, mais s'est engagé à "réduire progressivement" le réseau de rétention d'immigrants sur l'île-continent. 
Alors qu'il hébergeait quelque 10.000 personnes en 2013, ils ne sont plus qu'un millier aujourd'hui. 
Ian Rintoul, militant de l'ONG Refugee Action Coalition, estime qu'il n'y avait "aucune excuse pour les centres de détention" et appelle à leur fermeture. 
Les gouvernements australiens appliquent depuis des décennies une politique de rétention obligatoire pour les étrangers en situation irrégulière, y compris pour ceux qui restent après l'expiration de leur visa. 
Selon ses détracteurs, cette politique coûte à l'Etat 170.000 dollars par an (148.000 euros) par étranger, selon les chercheurs de l'University of New South Wales. 
Ses partisans jugent ce système dissuasif et nécessaire pour le contrôle des frontières. 
Depuis 2013, Canberra refoule systématiquement en mer les bateaux de clandestins. Ceux qui passent entre les mailles du filet sont envoyés sur l'île de Nauru ou sur celle de Manus, en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Les arrivées de bateaux, auparavant quasi-quotidiennes, sont devenues rarissimes. (Selon "Tahiti-infos")
12 janvier 2019

Bilinguisme à Villé !

Une claque au maire du bourg-centre !

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Lundi dernier, le maire de Villé rappelait à la presse qu'il avait obtenu de son conseil municipal l'accueil d'une classe bilingue à l'école primaire ! (voir ci-contre) 

C'était compter sans les autres communes de la vallée, et surtout sans les parents d'élèves de ces communes ! Et le maire de Villé, malgré son calme apparent, ne sait plus à quel saint se vouer ! Car entre-temps, il tentait de créer un RPI (regroupement pédagogique intercommunal) avec la commune d'Albé ! Mais là aussi, cela n'avance pas : mettre toutes les classes primaires à Villé et toutes les maternelles à Albé n'enchante personne, ni Albé, village classé en zone de montagne bénéficiaire d'avantages à ce titre, ni Villé, où des parents voient d'un mauvais oeil un transport hors de la commune.

Car, bien sûr, fort de la volonté politique sans failles de ses élus, Villé reste le seul groupe scolaire à ne pas voir sortir de terre un périscolaire, alors qu'il existe au sein de l'école une belle cuisine et deux grandes salles qui voient plus souvent des réunions politiques que des animations scolaires !

Voilà ce que c'est, Monsieur le Maire, de céder pour une nouvelle gendarmerie au prix ridicule de 3000 € l'are, des terrains prévus pour une salle des fêtes. Refusant même le don de l'ancienne (route de Bassemberg) qui tombe en ruines au même titre que le Bilstein ou le Frankenbourg, proposée à l'€ symbolique par l'Etat à la commune ! (voir ci-dessous l'article des DNA du 11/01/2019)

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NB : La mairie de Villé va ouvrir un cahier de doléances ! Pour les affaires nationales ou municipales ? A voir !

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