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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
11 août 2018

Fin du changement d'heure ?

Le moment est venu de trancher !

heure

La Commission européenne organise une consultation en ligne portant sur le maintien ou non du changement d'heure.

Les traditionnels passages à l'heure d'hiver et à l'heure d'été ont-ils vécu ? C'est la question que pose la Commission européenne par l'intermédiaire d'une consultation en ligne à laquelle il est possible de participer jusqu'au 16 août, comme le raconte Ouest-France. Alors que les députés européens se sont déjà prononcés au mois de février pour la suppression du changement d'heure, la Commission souhaite recueillir l'avis des citoyens du vieux continent sur le sujet.

Chaque pays est cependant souverain en la matière et décide s'il veut, ou non, appliquer le changement d'heure.

Au moment de voter pour l'abandon de cette mesure, certains députés européens avaient mis en avant les résultats d'études montrant que le nombre d'accidents de la circulation augmentait lorsque les changements d'heure étaient effectifs.

D'abord testé entre 1916 et 1945 en France, le changement d'heure avait été définitivement adopté en 1976, durant le mandat du président Valéry Giscard-d'Estaing. Des Français partagés en camps à peu près égaux sur la possibilité d'abandonner cette mesure, comme le montre un sondage du quotidien espagnol ABC évoqué par Ouest-France. Ce même sondage montre que 73% des Allemands seraient d'accord pour ne plus changer d'heure et que 85% des Espagnols favoriseraient l'abandon de cette mesure supposée aboutir à des économies d'énergie.

Un argument trop léger pour la Commission européenne et certains détracteurs de ce "décalage", qui estiment que les économies réalisées ne sont pas significatives. Même chose pour les bienfaits présumés du changement d'heure sur la santé grâce à des périodes de jour plus longues permettant davantage de loisirs de plein air, qui n'ont pas convaincu les experts de la Commission. A vous de vous prononcer en allant répondre au questionnaire sur le site de l'Union européenne.

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10 août 2018

Douche froide pour le foot amateur

Les retombées de la victoire des Bleus, elles passent où ?

bleus

Après la belle performance de l'équipe de France à la Coupe du monde, le foot amateur attire de nouvelles vocations, seulement il souffre d'un budget toujours trop faible, révèle Le Parisien.

Tous les quatre ans, à l'occasion de la Coupe du monde de football, nombreux sont les joueurs qui se lancent dans le football amateur. Cette année, avec la victoire de l'équipe de France, le nombre d'inscriptions devrait largement augmenter. Une chance pour ce milieu qui espérait avoir des fonds supplémentaires avec le jackpot touché par la Fédération française de football avec le titre de champion du monde décroché en Russie. Seulement, selon les informations du Parisien, il semblerait que les clubs amateurs soient laissés à l'écart. Sur les 32,5 millions d'euros que la FFF a reçus de la FIFA, il ne devrait pas rester grand-chose pour le football amateur. Les joueurs et le staff ont déjà touché 30% de cette cagnotte pour leur victoire. Une autre grande partie servira à rembourser les frais engagés avant et pendant la compétition, comme l'organisation des matches de préparation, le camp de base ou encore les déplacements. Il ne resterait qu'un seul petit million d'euros. 

Une aide exceptionnelle cette année

Une somme loin de pouvoir renflouer les caisses des 18 000 clubs amateurs de France qui regroupent plus de deux millions de licenciés. Lors du Mondial 98 également remporté par les Français, les clubs amateurs avaient reçu une aide de 44 millions d'euros. Mais la compétition avait été organisée en France et les recettes perçues étaient largement supérieures à celles de cette année. La FFF veut tout de même bichonner son cercle amateur. C'est pourquoi elle a décidé, en assemblée générale en juin dernier, de lui accorder une aide exceptionnelle cette année à hauteur de 85 millions d'euros contre 77 millions la saison dernière. Reste à savoir si cette aide importante suffira pour faire face à l'afflux des nouveaux licenciés. Ils devraient être 10% de plus cette saison. "On avait anticipé cette hausse, assure Brigitte Henriques, vice-présidente de la FFF au Parisien. La Coupe du monde va juste renforcer toutes les actions d'accompagnement et d'aide qu'on mène déjà depuis deux mandats (NDLR : depuis l'élection de Noël Le Graët à la présidence en 2011). On connaît très bien les besoins des clubs. Sur les 85 millions d'euros, plus de 50 millions vont dans le Fonds d'aide au football amateur (Fafa) qui finance le matériel, les terrains, les vestiaires, l'achat de véhicules, la formation des dirigeants et des éducateurs". La FFF montre ainsi qu'elle veut prendre soin de ses structures amateurs, passage obligé des futurs champions du monde ! (selon "Le Parisien")

9 août 2018

PLUi : Gendarmerie de Villé

Histoire et petites histoires de 1945 à nos jours !

gendarmerie

Dès la fin de la guerre, la gendarmerie s'est installée dans un immeuble de la place du marché (à droite derrière le tilleul sur la photo ci-contre). Elle y passé quelques années jusqu'à la construction de la nouvelle gendarmerie sur la route de Bassemberg. Mais l'ancien bâtiment eut encore quelques jours heureux comme école (cours complémentaire, ancêtre du collège). Démoli vers 1960, il a laissé la place au très fleuri "square Kuder".

Un demi-siècle sur la "route de Bassemberg"

Avant sa construction déjà, la polémique enfla. Les terrains devant servir à la gendarmerie faisaient partie du lotissement communal de la forêt et ont été vendus à des gens souhaitant construire leur maison à Villé. Motif avait été pris que ces terrains avaient été minés à la libération, devaient être déminés et n'étaient pas aptes à être constructibles pour des particuliers. Bien sûr, les intéressés à la construction de leur maison ont été priés de "déguerpir". Un peu à la manière "coloniale". 

vill_Bien sûr, l'expropriation fut plus étendue que la simple construction de la gendarmerie. L'Etat avait vu large : chaque gendarme a eu droit à un jardin... rarement cultivé, souvent en friches (voir photo ci-dessus).

Quant au feuilleton des tractations pour un terrain pour une nouvelle gendarmerie, il n'y a qu'à revoir les articles de ce blog à ce sujet. Rappelons la fin de l'histoire : la SIBAR (société immobilière du Bas-Rhin) achète pour une bouchée de pain le terrain près de l'atelier municipal, terrain prévu pour une salle des fêtes ! Merci, à la SIBAR et au maire de Villé qui a accepté malgré un vote où il était minoritaire au conseil municipal. Les autorités départementales s'étaient engagées à maintenir la gendarmerie de Villé ! Résultat : les valdevillois doivent la plupart du temps se rendre à Sélestat pour porter plainte !

Et maintenant que "la gendarmerie" est citée au PLUi ? Que va-t-il encore se passer ? L'ancienne gendarmerie sera-t-elle enfin ouverte à des réfugiés ? Et la nouvelle, subira-t-elle le même sort que l'ancienne ?

PLUiExtrait du PLUi de la vallée de Villé

  • Prochain épisode PLUi : la friche de l'ancienne maison de retraite.
8 août 2018

Enfin le haut débit en Polynésie

Internet : la pose du câble sous-marin Natitua a commencé

tahiti

Le câblier l'Île de Batz est arrivé à Hao pour commencer la pose du câble sous-marin qui devrait permettre de procurer l'internet haut-débit dans 20 îles des Tuamotu (anciennement Nouvelles-Hébrides) et des Marquises avant la fin de l'année. La cérémonie d’atterrage du câble a eu lieu samedi matin. 

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Les hommes du câblier L'Île de Batz sont sur le pont. Ils travaillent 24 heures sur 24 sept jours sur sept et ce n'est que le début. Le navire est arrivé ce samedi 4 août à Hao pour attaquer la pose du câble Natitua. Une cérémonie d’atterrage de Natitua était organisée sur place en présence de la ministre en charge du numérique, Tea Frogier. 

La fin de la pose du câble sur l'ensemble de la Polynésie est prévue aux alentours de la première semaine d'octobre. Le câble quant à lui sera pleinement opérationnel à la fin de l'année 2018. 

Le câblier L'Île de Batz tirera les 2800 kilomètres du futur câble sous-marin domestique entre dix îles des Tuamotu et des Marquises. 

Les experts ont décidé de commencer l'atterrage du câble par l'extrémité Est. Les travaux de la première branche de Natitua ont commencé dès l'arrivée du câblier à Hao ce samedi. Le câblier se dirigera ensuite vers Makemo où il devrait arriver ce mardi, puis Fakarava le 14 août. Le navire devrait continuer sur sa lancée et être à Arutua le 20 août et le 24 à Kaukura. Le planning pour cette première branche est prévisionnel et dépendra essentiellement des conditions météorologiques. 

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L'Île de Batz reviendra alors sur Tahiti et plus précisément à Hitia'a, le 3 septembre pour tirer la deuxième branche du câble. Elle partira de la station d'atterrage toute neuve de Hitia'a o te Ra. Le câblier continuera à tirer le câble jusqu'à Rangiroa où il est attendu le 10 septembre. C'est depuis cet atoll que les branches Nord et Sud du câble Natitua seront raccordées. Le 15 septembre, le câble atteindra Manihi et le 20 Takaroa. 

Enfin, début octobre le câblier devrait rejoindre les eaux marquisiennes pour poursuivre sa pose. Ainsi, il connectera Hiva Oa le 1er octobre et Nuku Hiva le 6 octobre. Le temps estimé de tous ces raccordements est de deux mois et demi. 

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Le câble devrait être posé dans sa totalité dès la première semaine d'octobre. Après une période de tests, il devrait être opérationnel à la fin de l'année 2018. 

Natitua n'est pas qu'un câble sous-marin, une grande partie des îles qui pourront bénéficier de l'internet à haut débit seront desservies par un réseau de faisceaux hertziens. Cela concerne les îles Amanu, Faaite, Apataki, Tikehau, Ahe, Takapoto, Tahuata, Fatu Hiva, Ua Pou et Ua Huka. 

A la fin de l'année, une population de plus de 20 000 habitants répartis sur 20 îles des Tuamotu et des Marquises disposera ainsi d’une liaison internet haut débit, grâce à l’installation de ce câble de 2 800 kilomètres.

7 août 2018

L'accueil de réfugiés à Fribourg-en-Brisgau

Le nouveau maire de la ville de Freiburg, Martin Horn, s’est adressé à Angela Merkel pour signaler que la ville est prête à accueillir des réfugiés sauvés en Méditerranée. 

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La ville de Freiburg et son agglomération a, depuis 2015, accueilli environ 8000 réfugiés. Maintenant, lorsque les pays européens se disputent sur la question de qui devrait accueillir les réfugiés repêchés en pleine mer, la ville de Freiburg soutient et rejoint l’initiative des villes de Cologne, Düsseldorf et Bonn qui elles, avaient déjà déclaré qu’elle seraient prêtes à accueillir ad hoc d’autres réfugiés qui errent sur la mer. A un moment où les populistes identitaires essayent de nous faire croire que « le bateau est plein », la réaction des villes allemandes constitue la bonne réponse.

« J’ai un respect énorme pour l’initiative [des trois villes] et je vais m’adresser à l’Association des villes du Bade-Wurtemberg pour provoquer une déclaration commune de différentes villes qui seraient prêtes à accueillir un certain nombre de ces réfugiés, à l’instar de ce qu’il s’est passé lorsqu’il fallait accueillir des Yézides en urgence. » Pour le nouveau maire de Freiburg Martin Horn (SE), il s’agit d’une prise de position claire pour plus d’humanité, pour l’asile politique et pour l’intégration des réfugiés. Par les temps qui courent, c’est encourageant d’entendre la raison.

Et à Martin Horn d‘ajouter : « A un moment où toutes les discussions tournent autour de limitations du nombre de personnes à accueillir et des mesures nationales, il est important de rappeler qu’il s’agit d’êtres humains qui ont dû fuir la détresse et la misère dans leur pays pour venir chercher de la protection chez nous. »

La motivation de cette initiative des villes allemandes est la tentative de criminaliser les ONG qui continuent leur travail de sauvetage en Méditerranée. Les villes en question ont informé la chancelière allemande qu’il était nécessaire de permettre le sauvetage en mer, et logiquement, d’accueillir les personnes ainsi sauvées. Et Martin Horn a raison : « Nos villes peuvent et veulent accueillir des réfugiés en état de détresse. » C’est comme si les édiles des villes concernées s’étaient souvenus de ce qu’on appelle les « valeurs européennes ».

Bien sûr, cette attitude ne cadre pas avec le « USA first », « Italy first », « Hungary first » etc. que l’on entend partout de nos jours. L’initiative de ces grandes villes allemandes contraste avec ce néo-nationalisme lourd et froid. Assiste-t-on à  la renaissance de la « Willkommenskultur » ? (selon "Eurojournaliste")

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6 août 2018

Camping dans le Val de Villé

Campéole Le Giessen à Bassemberg en Alsace

Situé au cœur de l'Alsace, au pied du massif des Vosges, le camping Le Giessen est le point de départ idéal pour rayonner dans toute la région et profiter de ses nombreuses richesses : Colmar et sa Petite Venise, la route des vins d'Alsace, Strasbourg et sa cathédrale. Le Parc Naturel Régional du Ballon des Vosges à proximité offre également des paysages sauvages et préservés. Sur place, une petite rivière traverse le camping et lui confère un charme très naturel. Le camping donne accès au complexe aquatique attenant avec des bassins couverts et découverts ainsi qu'un toboggan et un jacuzzi. Camping de charme, Le Giessen propose des emplacements spacieux pour tente, caravane ou camping-car ainsi que des mobil-homes, des chalets ou des bungalows toilés. Les enfants peuvent profiter du club enfants, de l'aire de jeux ou de la structure gonflable, et des animations assurent une ambiance festive et conviviale en saison. Le camping Le Giessen  idéal pour des vacances authentiques et gourmandes combinant détente, gastronomie et visites culturelles !

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5 août 2018

Plus de 13 000 migrants abandonnés dans le désert du Sahara

L’Algérie accusée !

algerL’Algérie se défend d’avoir abandonné plus de 13 000 migrants dans le désert du Sahara comme l’accuse Associated Press dans une enquête alors qu’une vidéo montre des centaines de personnes marchant dans le désert par près de 50°C. La responsabilité de l’Europe est engagée.

L’Algérie a nié avoir maltraité des migrants en affirmant avoir abandonné plus de 13 000 personnes dans le désert du Sahara au cours des 14 derniers mois, notamment des femmes enceintes et des enfants. Le pays aurait expulsé les migrants sans nourriture ni eau et les aurait obligés à marcher. Une video diffusée par Associated Press montre des gens qui marchent par centaines dans des températures qui atteignent 48°C.

Des nombres incalculables sont morts, mais tous les survivants interrogés par AP racontent comment les gens de leurs groupes ont simplement disparu dans le désert. « Les femmes étaient mortes, les hommes … d’autres personnes disparaissent dans le désert parce qu’elles ne connaissent pas le chemin », explique Janet Kamara, qui était enceinte à l’époque. Les plus chanceux sont finalement arrivés au Niger.

L'Union Européenne sait et se tait !

Les expulsions massives de l’Algérie ont repris depuis fin 2017, alors que l’Union européenne a renouvelé la pression sur les pays d’Afrique du Nord pour qu’ils éloignent les migrants de la méditerranée. Un porte-parole de l’UE a déclaré qu’il était conscient de ce que l’Algérie faisait, mais que les pays souverains peuvent expulser les migrants tant qu’ils se conforment au droit international.

Les autorités algériennes ont refusé de commenter. Mais l’Algérie a par le passé nié toute critique selon laquelle elle commettrait des abus de droits en abandonnant des migrants dans le désert, qualifiant les allégations de campagne malveillante.

L’Organisation internationale pour les migrations a estimé que pour chaque migrant connu pour avoir traversé la Méditerranée, pas moins de deux sont perdus dans le désert – potentiellement plus de 30 000 personnes depuis 2014.

4 août 2018

Impressionnante vidéo en Afrique du Sud

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Un passager a diffusé la vidéo du crash de son avion mardi 10 juillet, qui a fait deux morts et de nombreux blessés. L’avion, un vieux modèle bimoteur Convair-340, transportait une vingtaine de passagers et s’est écrasé près de Pretoria. Seize passagers et deux membres d’équipage ont survécu.

3 août 2018

Centrafrique : trois journalistes russes assassinés

Ils enquêtaient sur une société militaire privée

russieEn Centrafrique, trois journalistes russes ont été tués à environ 200 km de la capitale Bangui. Les trois hommes, reporter, caméraman, et documentariste, ont été retrouvés morts lundi soir à Sibut. L’identité des victimes a été confirmée mardi soir par le ministère des Affaires étrangères russe dans un communiqué. Ce mercredi, les médias indépendants russes ont beaucoup évoqué le professionnalisme des victimes.

La porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a confirmé à la télévision l’identité des trois journalistes tués. Il s’agit du reporter de guerre Orkhan Djemal, du documentariste Alexandre Rastorgouïev et du caméraman Kirill Radtchenko. Maria Zakharova a aussi déclaré que la diplomatie russe n’était pas informée de leur présence en Centrafrique, car leur voyage avait été déclaré comme touristique.

Sur quoi avaient-ils décidé d'enquêter ?

Les journalistes collaboraient avec le Centre de gestion des investigations, un projet lancé par l’opposant en exil Mikhaïl Khordorkovski. L’organisme l’a confirmé, les trois journalistes étaient partis il y a quelques jours enquêter sur « les activités de la société militaire privée Wagner » en Centrafrique, une société qui a notamment été active dans l’est de l’Ukraine à partir de l’été 2014.

Que fait cette société privée en Centrafrique ? C’est justement ce que cherchaient à savoir les 3 journalistes assassinés. Depuis le début de l’année, Moscou a déployé des instructeurs militaires, livré des armes et assure même la sécurité du président Touadéra.*

Selon la rédactrice en chef adjointe du site pour lequel les trois journalistes travaillaient, ils avaient tenté de s’approcher d’une base présumée du groupe Wagner à Bangui, mais en ont été empêchés au motif qu’ils n’avaient pas d’accréditations. Le lendemain, ils ont pris la route pour rejoindre un collaborateur de l'ONU, prénommé Martin qui devait leur servir de fixeur. C'est lui qui leur aurait recommandé le chauffeur, qui est le seul rescapé de l'attaque.

Des professionnels reconnus

L'information sur l'enquête sur la société Wagner est mentionnée dans les médias indépendants russes qui rendent hommage au professionnalisme de ces journalistes. La chaîne de télévision Dodj leur a consacré une émission spéciale dans laquelle on a pu voir le documentariste Vitali Manski très ému. Il avait travaillé avec Alexandre Rastorgouïev qui avait réalisé une dizaine de films.

Trois professionnels reconnus, qui avaient fait beaucoup de terrain. Le plus âgé du groupe, Orkhran Dzhemal, 51 ans, était un reporter de guerre qui a écrit pour des journaux comme Novaya GazetaKommersant, en Afghanistan, en Irak, en Syrie, en Géorgie. En Libye, il avait été blessé à une jambe et depuis il se déplaçait avec une canne. Cela ne l’a pas empêché de repartir dans le Donbass ukrainien en guerre. Le documentariste Alexandre Rasstorgouïev, 47 ans, avait filmé le mouvement d’opposition et les soldats de la guerre en Tchétchénie. Enfin, le plus jeune du groupe, Kirill Radtchenko, 33 ans, cameraman et photographe avait notamment travaillé en Syrie.

Aux dernières nouvelles, ils enquêtaient sur un groupe de miliciens privés russes présents en RCA.

Le motif et les circonstances du drame doivent encore être éclaircis. Les corps des victimes seront rapatriés samedi en Russie. En France l’'ONG "Reporters sans frontières" demande aux autorités russes et centrafricaines de mener une enquête sérieuse et approfondie sur la mort des trois journalistes russes en Centrafrique. Ils seraient tombés dans une embuscade, mais peu d’informations ont filtré sur l'identité des assaillants et leurs motivations. (selon RFI)

1 août 2018

Soirée guinguette

Place du marché à Villé

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