La CGT-RATP dépose un préavis
Concrètement, cette grève a débuté ce mercredi, 18 avril à 20h00 et se terminera samedi, 21 avril à 7h00. Pour justifier cette grève, le syndicat évoque la répression des droits "enfants malades", l'augmentation de la CSG, le gel des salaires, les suppressions de postes, la dégradation des conditions de travail. La CGT met aussi l'accent sur le démantèlement du service public et ses conséquences néfastes en matière de transports. L'UNSA a déposé un préavis pour permettre aux agents de participer à la manifestation prévue ce jour.
La CGT annonce 3 dates pour les coupures de courant, et ce n'est qu'un début !
La FNME-CGT, première organisation syndicale dans l'énergie, a annoncé mercredi son intention de faire grève jusqu'à la fin juin pour "un nouveau service de l'électricité et du gaz", avec des actions comprenant "des coupures ciblées" d'entreprises.
La fédération énergie souhaite mettre en œuvre la "convergence des luttes", a expliqué à l'AFP Sébastien Menesplier, secrétaire général de la CGT Mines-Énergie, alors que la CGT organise au niveau national une journée de mobilisation interprofessionnelle jeudi.
Des assemblées générales vont se tenir mercredi et jeudi avec les salariés, lors desquelles seront mises "en débat des interventions sur l'outil de travail", a-t-il dit.
Ces actions peuvent être "des coupures ciblées, en direction des entreprises où les employeurs licencient" ou "criminalisent l'action syndicale", a-t-il avancé, citant Carrefour en exemple, ou encore "des actions de baisse de production de l'électricité et de gaz qui peuvent commencer dès mercredi soir".
"Des actions en direction des usagers pour ceux qui ont subi des coupures d'énergie" sont également envisagées, ainsi que "des basculements d'heures pleines en heures creuses" pour faire baisser la facture des usagers, a-t-il ajouté.
Fin mars, la FNME-CGT avait annoncé appeler à la grève à partir du 3 avril et jusqu'au 28 juin, soit sur la même période que la grève à la SNCF.
Pour rouler, les trains "ont besoin d'énergie, donc on a aussi des actions à mener en ce sens", a averti M. Menesplier, alors que le quatrième épisode de grève des cheminots contre la réforme ferroviaire a débuté mardi soir.
Mais la fédération énergie porte également ses revendications propres. Alors que la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), déterminant la trajectoire énergétique de la France pour 2019-2023, est actuellement "débattue publiquement, on souhaite se faire entendre et peser dans le débat", a expliqué M. Menesplier.
Il faut "commencer par faire un bilan de la déréglementation énergétique qui depuis quasiment 20 ans (...) n'a apporté que des effets dévastateurs tant pour les salariés que pour les usagers", a-t-il déclaré.
D'autres "temps forts" sont prévus les 24, le 26 avril, le 1er mai, les dates suivantes restant encore à déterminer.