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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
20 avril 2018

SNCF : des voyageurs font une drôle de grève

Metz - Luxembourg : prix trop cher !

Les voyageurs font la grève du billet tous les jours où le personnel SNCF ne fait pas sa grève perlée.

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Ça a dû leur faire tout drôle, aux contrôleurs, de tomber sur un billet estampillé : «Prix :  trop cher pour le non-service». Mais aussi : «Grève mettant en danger l’emploi d’autrui» ou encore «des usagers dans une situation sans issue»! De loin, on imagine la scène… l’arroseur arrosé, ça peut faire sourire. Mais la réalité est malheureusement plus rude.

On le sait, les syndicats de cheminots sont lancés dans une grève «dure» depuis le début du mois d’avril : deux jours (presque trois en réalité) de grève perlée par semaine, pour dénoncer la réforme de la SNCF voulue par Emmanuel Macron.

En face, une Coordination nationale des usagers du train leur répond : «Nous voulons la prise en compte de notre réalité quotidienne!» Et constate : «Depuis plusieurs années, la qualité du service fourni par la SNCF ne cesse de se dégrader alors que le prix des abonnements augmente. Les déplacements domicile-travail sont devenus une source de stress, et impactent négativement notre vie professionnelle et personnelle.» Et, sans prendre trop de risque politique, estiment que «Les réformes structurelles et l’arrivée de la concurrence ne peuvent être l’unique réponse pour l’amélioration de nos conditions de transport.»
L’axe transfrontalier fonctionne déjà mal…
Les usagers estiment que la ligne transfrontalière Metz-Luxembourg fonctionne mal car « Elle est l’objet d’enjeux parfois contraires entre la France et le Luxembourg », notamment sur le point de savoir qui investit sur quoi, avec la manne que représente l’impôt sur le revenu laissé par les frontaliers au Grand-Duché. D’où des co-investissements négociés à petits pas à Paris, en mars, lors du sommet. Les infrastructures sont sous-dimensionnées par rapport au développement de la main d’oeuvre frontalière, clairement. Des améliorations sont attendues d’ici 2020/2022 avec les investissements internes au Luxembourg (Bettembourg etc.) Mais pas avant 2028 sur le versant vers Thionville et Metz. Un horizon un peu lointain que "les grévistes du billet" veulent voir plus rapproché...
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19 avril 2018

Grèves : et maintenant le métro ! et les syndicats de l'énergie !

La CGT-RATP dépose un préavis

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Concrètement, cette grève a débuté ce mercredi, 18 avril à 20h00 et se terminera samedi, 21 avril à 7h00. Pour justifier cette grève, le syndicat évoque la répression des droits "enfants malades", l'augmentation de la CSG, le gel des salaires, les suppressions de postes, la dégradation des conditions de travail. La CGT met aussi l'accent sur le démantèlement du service public et ses conséquences néfastes en matière de transports. L'UNSA a déposé un préavis pour permettre aux agents de participer à la manifestation prévue ce jour.

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 La CGT annonce 3 dates pour les coupures de courant, et ce n'est qu'un début !

La FNME-CGT, première organisation syndicale dans l'énergie, a annoncé mercredi son intention de faire grève jusqu'à la fin juin pour "un nouveau service de l'électricité et du gaz", avec des actions comprenant "des coupures ciblées" d'entreprises.

La fédération énergie souhaite mettre en œuvre la "convergence des luttes", a expliqué à l'AFP Sébastien Menesplier, secrétaire général de la CGT Mines-Énergie, alors que la CGT organise au niveau national une journée de mobilisation interprofessionnelle jeudi.

Des assemblées générales vont se tenir mercredi et jeudi avec les salariés, lors desquelles seront mises "en débat des interventions sur l'outil de travail", a-t-il dit. 

Ces actions peuvent être "des coupures ciblées, en direction des entreprises où les employeurs licencient" ou "criminalisent l'action syndicale", a-t-il avancé, citant Carrefour en exemple, ou encore "des actions de baisse de production de l'électricité et de gaz qui peuvent commencer dès mercredi soir".

"Des actions en direction des usagers pour ceux qui ont subi des coupures d'énergie" sont également envisagées, ainsi que "des basculements d'heures pleines en heures creuses" pour faire baisser la facture des usagers, a-t-il ajouté.

Fin mars, la FNME-CGT avait annoncé appeler à la grève à partir du 3 avril et jusqu'au 28 juin, soit sur la même période que la grève à la SNCF.

Pour rouler, les trains "ont besoin d'énergie, donc on a aussi des actions à mener en ce sens", a averti M. Menesplier, alors que le quatrième épisode de grève des cheminots contre la réforme ferroviaire a débuté mardi soir.

Mais la fédération énergie porte également ses revendications propres. Alors que la programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), déterminant la trajectoire énergétique de la France pour 2019-2023, est actuellement "débattue publiquement, on souhaite se faire entendre et peser dans le débat", a expliqué M. Menesplier.

Il faut "commencer par faire un bilan de la déréglementation énergétique qui depuis quasiment 20 ans (...) n'a apporté que des effets dévastateurs tant pour les salariés que pour les usagers", a-t-il déclaré.

D'autres "temps forts" sont prévus les 24, le 26 avril, le 1er mai, les dates suivantes restant encore à déterminer.

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18 avril 2018

Vosges - pas d'arrivée en grande pompe pour Macron

Face à une manifestation, le convoi présidentiel emprunte les petites routes communales

macron1Après avoir été sifflé et hué à la sortie de la mairie de Saint-Dié-des-Vosges, les affaires ne se sont pas arrangées du côté de Mirecourt et Epinal. De Strasbourg où il avait prononcé, dans la matinée au Parlement européen, un discours sur la situation de l’Europe, Emmanuel Macron a rallié les Vosges en atterrissant à l’aéroport de Juvaincourt. Pour rejoindre le Palais des congrès d’Epinal, le convoi du chef de l’Etat a dû faire face à une manifestation au rond-point de Mirecourt. Pour l’éviter,  le convoi a emprunté les petites routes de la commune de Poussay. Et dire que Paris-Match donne notre président au plus haut de sa cote de popularité (42% de satisfaits). Cherchez l'erreur.

18 avril 2018

Bachar, Plenel, Bourdin : les esquives jupitériennes

Pas de président au menu !

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On se demande bien si des aviateurs ou des marins français ont envoyé des missiles sur des usines désaffectées en Syrie. Même Poutine annonce que les Russes n'ont détecté aucun avion français dans l'espace aérien syrien. C'est quoi, ça ? Un gros mensonge ? Et de la part de qui ? Ou une fois de plus a-t-on droit à une grossière esquive macronienne, notre président ne souhaitant déplaire ni à Trump, ni à Poutine ?

Et ses esquives dans le débat sur BFMTV avec J-Jacques Bourdin et Edwy Plenel sont d'un bagoût sans limite. Ainsi, on apprend que c'est le président lui-même qui a demandé à ses interlocuteurs journalistes de l'appeler "Emmanuel Macron" et non "Monsieur le Président". Il paraît que ça le rend plus jeune, et les autres plus impolis. 

Et cela évite à notre président, pourtant pas à court d'idées lorsqu'il s'agit de parler finances avec les plus riches, d'éviter d'exposer la suite de son programme. Juste une petite allusion à un deuxième jour férié sacrifié pour les malades et les impotents. Juste pour tâter la température...

Quant au "match de boxe électrique", il a bien eu lieu comme prévu. Enfin, c'est ce qu'on veut nous faire croire. Même nos amis africains s'en sont rendus compte (voir ci-contre l'extrait de "L'éléphant déchaîné", journal satirique de Côte d'Ivoire).

Il n'y a pas eu besoin de faire appel au KGB pour détecter que le "combat de coqs" était arrangé en "envoi de gentillesses cogitées à l'avance". Pour le plus grand plaisir du président ou d'Emmanuel Macron ?

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17 avril 2018

Syrie : le coût d'une nuit de frappes

La France a tiré pour la première fois des missiles de croisière navals à 2,86 millions d'euros pièce

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Neuf avions de chasse, cinq frégates de premier rang, et pour la première fois, des tirs de missiles de croisière navals: la France a mobilisé d'importants moyens pour frapper des "sites de production et de stockage d'armes chimiques" du régime syrien, aux côtés de ses alliés américain et britannique.

Paris a tiré douze missiles de croisière sur la centaine ayant visé la Syrie dans la nuit de vendredi à samedi, à partir de 3 heures à Paris, (4 heures en Syrie), selon les informations fournies par l'Élysée et le ministère des Armées.

Parmi eux, trois missiles de croisière navals MdCN, d'une portée de 1000 km et d'une précision de l'ordre du mètre, ont été tirés par une frégate multimissions (FREMM). Une première pour la France qui n'avait encore jamais utilisé cet armement en situation réelle. Paris rejoint ainsi le club fermé des pays disposant, comme les États-Unis (avec le Tomahawk) ou la Grande-Bretagne, de missiles de croisière embarqués sur des bâtiments de guerre.

Ces missiles, développés par la groupe français MBDA, sont très coûteux, souligne BFMTV. D'après la loi de finance de 2015, sur laquelle la commande de ces missiles est enregistrée, chacun d'eux coûte 2,86 millions d'euros, deux fois plus cher que le Tomahawk américain (1,5 million d'euros selon un rapport du sénat américain).

Ce missile, long de près de sept mètres et d'une portée de 1000 kilomètres peut être lancé depuis un navire ou depuis un sous-marin.

Au total, en Méditerranée, Paris a déployé trois FREMM (sur les cinq actuellement en service dans la Marine), une frégate anti sous-marine, une frégate antiaérienne et un pétrolier... (selon le Huffington Post)

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16 avril 2018

Frappes militaires en Syrie

"Des colonnes de fumées au-dessus de Damas"

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Dans un raid conjoint, les Etats-Unis, la France et de la Grande-Bretagne ont bombardé plusieurs cibles militaires en Syrie. Des cibles essentiellement liées au programme chimique syrien officiellement démantelé depuis 4 ans.

Le site le plus important est situé près de Damas, il s'agirait du centre de recherche de Barzeh, le CERS. Il faisait déjà partie des cibles évoquées par les autorités françaises, en préparation des raids stoppés in extremis fin août 2013.

Aucun site russe touché

Deux autres cibles au moins sont situées près de Homs dans le centre du pays ont été bombardés, peut-être des sites de stockages clandestins. La ministre de la Défense française Florence Parly parle, elle, de « sites de productions ». L'OSDH, l'Observatoire syrien des droits de l'homme, évoque aussi le bombardement d'une caserne de la garde républicaine dans les environs de la capitale. Aucun site russe n'a toutefois été touché précise Moscou.

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A Damas, la réaction de la défense aérienne syrienne a été modérée, quelques tirs de missiles ont été aperçus mais « aucune perte humaine n'est à déplorer » côté américain selon le Pentagone.

Dans la nuit, l'Elysée a publié une vidéo montrant le décollage de quatre Rafales de l'armée de l'air équipés de missiles de croisière. Le ministère des Armées assure également que les frégates Fremm ont été impliquées dans l'opération. Au total douze missiles de croisière ont été tirés, des missiles à longue portée pour rester en dehors des défenses syriennes et russes. Paris ajoute que la France n' a pas pris part au bombardement du centre de recherche sur les armes chimiques situés prés de Damas, déjà considéré comme une cible il y a cinq ans mais toujours actif, souligne-t-on dans l'entourage de Florence Parly. Le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian affirme pour sa part « qu'une bonne partie de l'arsenal chimique syrien a été détruit ». « Les Russes n'ont pas été prévenus des cibles retenues, ni même du moment ou elles seraient frappées, mais nous nous sommes assurés que chacun serait dans son coin durant l'opération afin d'éviter, les méprises ou les accidents », a confié un gradé de l'armée française à RFI.

Une centaine de missiles tirés

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Le Pentagone laisse entendre que les frappes occidentales ont porté un coup sévère au programme chimique syrien. Il « mettra des années à s'en remettre », affirme un haut responsable du Pentagone, le général Kenneth McKenzie, ajoutant que les défenses anti-aériennes russes n'ont pas été activées et celles du régime syrien ne l'ont été qu'après la fin des frappes.

Une centaine de missiles aurait été tirés, des frappes donc limitées à des objectifs syriens, limitées dans le temps et destinées surtout à envoyer un message aux autorités syriennes. D'ailleurs l'Elysée précise dans un communiqué, que la France et ses partenaires, vont reprendre dès aujourd’hui leurs efforts aux Nations unies pour la mise en place d'un mécanisme d'enquête sur l'usage de l'arme chimique en Syrie.

Des conséquences limitées

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Sur le terrain, les conséquences de ces frappes seront certainement limitées, comme c'est à chaque fois le cas lors de frappes dites « punitives ». Cela fait une semaine que tout le monde parle de frappes occidentales en Syrie, l'armée syrienne qui est en guerre depuis sept ans maintenant, et qui compte des conseillers russes, a donc certainement dû prendre des mesures pour se protéger, ou déplacer certains équipements importants.

Dès 2013, par exemple on sait que l'état-major syrien à Damas a déménagé. Le site qui a été visé, dans la banlieue de Damas, le CERS est très connu. C'était donc une cible toute désignée. Pas sûr donc qu'il y ait des choses très intéressantes à l'intérieur. (selon "RFI")

15 avril 2018

Villé : des progrès dans la com'

La ruée vers les travaux citoyens ?

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On ne peut pas dire que la communication de la municipalité de Villé n'est pas en progrès. Il fut un temps où le bulletin municipal était distribué après les événements qui y étaient annoncés. Il y a un autre temps qui court depuis un an où le site internet communal est "en maintenance" : il n'y paraît rien, même pas les heures d'ouverture de la mairie.

Alors, oui ! reconnaissons les progrès ! La parution de "l'Oschterputz" ne s'est pas faite "après", mais "le jour même" ! Encore un petit effort, monsieur le maire, et on y arrivera. Tout comme on y arrivera pour la "web-information" puisqu'au budget primitif de 2018 vous avez prévu la modique somme de 10000 € (dix mille, oui c'est bien ça) pour faire fonctionner votre site. Les cyber-citoyens de Villé en on marre d'aller sur http://www.ville67.fr/ et de lire la seule mention "Authentification requise, votre connexion à ce site n'est pas privée ".

L'annonce par voie de presse 15 jours avant l'événement, de la journée citoyenne, va permettre à tous les villois de se ruer vers l'étang de pêche où ils vont se retrouver "serrés comme des harengs". Les contribuables du bourg-centre vont pouvoir déduire de leurs impôts locaux le rempotage des fleurs. Et le premier magistrat sera tout heureux à l'automne prochain d'annoncer l'obtention de la "quatrième fleur". Encore un vin d'honneur où les conseillers municipaux seront plus nombreux qu''à l'Oschterputz, MDR !

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14 avril 2018

Le "manu militari" de plus en plus fréquent sous l'ère Macron

Scandale : Violente expulsion d'un sans-papiers sur un vol Air France Paris-Abidjan, trois Ivoiriens interpellés par la police

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L'intervention de forces anti-émeutes sur un vol Air-France malgré l'opposition des passagers, voilà l'illustration du durcissement du tandem Macron - Collomb. Jeudi 12 avril à 10h30 à Roissy-Charles de Gaulle, des voyageurs médusés et indignés ont pu assister et voir une personne conduite manu militari, menottée, encagoulée, pieds ligotés, solidement tenue par les policiers jusque dans l'avion.

Les passagers se sont mis à protester contre cette déportation forcée. Certains ont même été "embarqués" vers le poste de police. Au sein de l'appareil, il y a eu des cris, les passagers refusaient de s'asseoir. L'homme était traité comme un animal. L'ivoirien monté de force, pleurait et s'agitait. Les policiers menaçaient aussi les personnes qui tentaient de s'interposer, ou qui, simplement, ne se taisaient pas. Les voyageurs qui ont filmé la scène avec leurs portables se sont vus expulsés de l'appareil. 

L'ambassade de Côte d'Ivoire a été appelée, mais est restée sans réaction. C'est habituel. La Côte d'Ivoire fait encore partie de la françafrique. France, terre d'accueil... pour riches roitelets africains au service de ...

13 avril 2018

Les zoos humains

Une histoire stupéfiante et peu connue

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L'histoire stupéfiante et peu connue d'hommes, de femmes et d'enfants qui furent exposés, exhibés, au même titre que des animaux exotiques en Europe, en Amérique et au Japon. Depuis la seconde moitié du XIXème siècle jusqu'au début de la première guerre mondiale, cette pratique s'était développée. Elle concerne les populations les plus diverses de chaque continent.

Pendant plus d’un siècle, aussi bien en Europe, qu’aux Etats-Unis et au Japon, des êtres humains à part entière ont été considérés comme des attractions. L’Homme est alors exhibé à l’Homme dans le cadre d’expositions universelles ou coloniales, dans des zoos, des cirques ou des villages indigènes reconstitués. On compte entre trente et trente-cinq mille figurants, exhibés devant plus d’un milliard deux cent millions de visiteurs.

Pour la première fois, un documentaire fait ressurgir ce pan oublié de l’histoire de l’humanité en s’appuyant sur les témoignages de six parcours singuliers à découvrir, six histoires emblématiques, six destins incroyables ! Ce film est une occasion unique pour comprendre, grâce à des récits personnels et des images inédites, ce pan de notre Histoire.

12 avril 2018

Parti socialiste : quel gâchis dans la ruralité

Les nombreuses erreurs se paient maintenant !

PS_Vill__2Il y a longtemps que le feu couve dans les sections rurales du PS du Bas-Rhin. Et cela ne date pas d'hier. L'exemple de la section du PS du Val de Villé n'en est qu'un parmi d'autres du nord au sud et de l'est à l'ouest du département. Le problème est en fait vieux de 10 ans, voire de 15 ans, dans certains secteurs. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, c'est peut-être les élections de responsables socialistes dans la communauté urbaine de Strasbourg qui en sont à l'origine. Les sections rurales sont restées les parents pauvres sans élus, et lors des négociations de désistement ou de soutien à d'autres partis de gauche elles servaient d'office de monnaie d'échange, car il fallait évidemment assurer la réélection des élus de la métropole strasbourgeoise. 

Tel a été le cas pour la section de Villé : les candidats PS locaux, magré de bons scores lorsqu'ils se présentaient, ont dû d'une façon ou d'une autre laisser place à des candidats parachutés de partis dits "frères" (PC en 1998, EELV en 2011), parfois même pour un candidat qui à d'autres élections avait soutenu la droite (voir communiqué du PS ci-dessus, datant de 2011).

Pire, pour des élections primaires aux présidentielles, le bureau de vote de Villé fut abandonné au PRG, à qui la fédération du Bas-Rhin a payé le taxi de Strasbourg à Villé, car il n'y avait bien sûr pas de militant PRG dans la vallée.

Puis les affaires allèrent en se dégradant : à des élections internes suivantes, les militants du Val de Villé furent invités à voter à Ranrupt, et comble, pour le dernier congrès à Dorlisheim.

Tout cela parce-qu'à Strasbourg, il semble que les deux derniers secrétaires fédéraux successifs, malgré les appels des sections rurales - et notamment celle de Villé - n'ont jamais voulu se rendre dans les campagnes.

Comme Jeanne d'Arc, elle veut venir avec son armure !

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Et voici qu'on apprend par la presse, que la nouvelle première secrétaire fédérale, pas différente de l'ancienne co-responsable du gâchis, veut au bout de 7 ou 8 ans faire une incursion dans la vallée, non pas pour relancer la section, mais pour laisser choisir ses éventuels adhérents, entre un rattachement à une grande (géographiquement) section Saâles - Schirmeck - Molsheim - Mutzig - Rosheim - Obernai - Wasselonne - Mossig, ou à une grande section Sélestat - Marckolsheim - Benfeld - Erstein, ce qui permettrait aux militants du Val de Villé de découvrir Rhinau lors d'un prochain vote interne...

« Je prendrai mon armure, sourit Pernelle Richardot, et j’irai à leur rencontre pour savoir s’ils préfèrent être rattachés à la section de Molsheim/Vallée de la Bruche ou à celle du Centre-Alsace. C’est d’ailleurs la première section que je vais rencontrer. » peut-on lire dans les DNA et L'Alsace qui à cette occasion deviennent ces jours-ci l'organe de communication interne de la Fédération 67 du PS.

Eh bien, Pernelle ! toi qui es élue conseillère régionale "à l'insu de ton plein gré", voilà une conception qui marque un peu plus ton mépris pour les campagnes, car ce n'est pas comme ça que tu implanteras un peu plus les sections et le parti dans le monde rural. Et d'ailleurs, la question reste posée : les militants de la plaine et des vallées, ont-ils encore envie de te revoir ?

Et à continuer sur la voie que tu as prise, tu pourras bientôt ne comptabiliser que 3 "grandes sections" : Bas-Rhin nord, Bas-Rhin sud et C.U.S.

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