Accompagnant ce tapis multicolore, apparaît également une faune d’ordinaire absente, comme les insectes (papillons, « petites vaches du désert » ou coléoptères) indispensables à la pollinisation et qui attirent les reptiles, les oiseaux et les rongeurs, à leur tour proies du renard. Et au-dessus de ce tableau, paît majestueusement le guanaco, un camélidé sauvage de la famille du lama.
On n’a pas manqué d’immortaliser le phénomène et les photos se sont multipliées sur Instagram, Pinterest, Twitter… transformant le désert fleuri en carte postale très appréciée des touristes.

Des Chiliens, mais aussi beaucoup d’étrangers : Allemands, Français, Espagnols. Selon le Service National du Tourisme, ce sont environ 25.000 personnes qui ont pour l’occasion envahi la région d’Atacama, les hôtels faisant le plein.
Le revers de la médaille étant sans doute les déchets qui se multiplient malgré les appels insistants à préserver et maintenir propre ce lieu unique. Mais ce n’est pas tout… c’est là que la Nasa teste ses prototypes de robots, c’est là que le Chili puise l’énergie solaire et c’est là également qu’a été installé l’un des radiotélescopes les plus puissants du monde.

On peut malheureusement s’inquiéter de ce type d’invasion ainsi que des différents projets miniers, touristiques ou thermoélectriques en cours qui mettent en péril cette énorme mine de graines qui attend patiemment le retour de la pluie pour accomplir ce splendide miracle (selon Actu.Latino)