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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
21 août 2017

Nord du Mali : la force Barkhane accusée !

Barkhane a tenté, le 13 août dernier, de désarmer les soldats de la plateforme Minusma à Tabankorte. Pourquoi ? Mystère.

Barkhane_696x464Textuellement, le porte-parole de la plateforme, Me Harouna Toureh, écrit dans un communiqué : « Les mouvements Républicains du 14 juin d’Alger tiennent à informer le peuple Malien, le gouvernement de la République du Mali et la médiation internationale des faits graves en cours en ce moment au nord du Mali, plus précisément dans le secteur de Tabankorte, lieu de cantonnement de ces combattants. En effet ce 13 août 2017 aux environs de 17h un convoi militaire de la force française Barkhane quittant Gao s’est installé entre nos positions. Aussitôt un entretien s’est engagé au cours duquel la Force Barkhane a informé les combattants de la plateforme Minusma de sa volonté de procéder manu militari à leurs désarmements. Les combattants de la plateforme ayant résisté à la tentative de désarmement, la force Barkhane fit immédiatement appel à sa force aérienne qui ne tarda pas à intervenir en ouvrant le feu sur les positions de la plateforme en même temps que sa force terrestre.

Il est à signaler que ces tentatives de désarmement forcées de Barkhane sont contraires au principe de traitement égalitaire des parties signataires que prône l’accord pour la paix et à l’article 54 dudit accord ».

Cette tentative en dit long sur les prétentions de la France, fort longtemps suspectée de raviver les braises au nord du Mali. Aujourd’hui, au sein de l’opinion, une question taraude les esprits: Pourquoi le France veut-elle désarmer, singulièrement, la plateforme ? La question a tout son sens dans la mesure où les forces françaises n’ont pas mandat à entreprendre de telle action.

La mission de Barkhane est la lutte contre le terrorisme. 

En la matière, la France a un bilan mitigé maigre, après cinq ans de présence au Mali. Le septentrion malien est le théâtre d’affrontement, et surtout d’activités de groupes des djihadistes.  Les attaques récentes le confirment, tout comme les embuscades quotidiennes et les explosions des mines dans les régions de Mopti, Tombouctou et Gao. Pas plus tard que le lundi dernier, neuf personnes, dont un Casque bleu togolais et cinq agents de sécurité maliens, ont été tuées lors de deux attaques distinctes contre la Minusma. Une première attaque d’ « hommes armés non identifiés » a visé des camps de la Mission onusienne à Douentza. Bilan : un Casque bleu togolais et un soldat malien ont été tués. Un autre Casque bleu a été blessé.

Le même jour, dans l’après-midi, des hommes armés ont pris d’assaut le quartier-général de la Minusma à Tombouctou. Cinq gardes et un gendarme (tous des Maliens), et un agent civil contractuel de la force de l’ONU ont été tués. En outre, un garde de sécurité malien et six Casques bleus ont été blessés, dont deux grièvement.

Six assaillants auraient été abattus lors de la riposte.

Au même moment, les hostilités entre groupes armés rivaux connaissent un regain d’intensité dans les régions du nord. Au cœur de cet embrasement, les groupes rebelles de la CMA (Coordination des mouvements de l’Azawad) qui tentent de reprendre pied dans ces localités. Aucun recours, y compris aux « barbus », n’est négligé par cette coordination pour atteindre ses objectifs. Ainsi, les rebelles de Kidal ont pu ranger Ménaka et d’autres endroits sous leur coupe. Selon des sources locales, tous les symboles de l’Etat malien sont à ce jour invisible à Ménaka. Ils ont été remplacés par ceux des Mouvements de l’Azawad.

Cet épisode, qui succède à bien d’autres, traduit la fragilité de la situation sécuritaire au nord du Mali qui se dégrade au rythme des agitations des rebelles de Kidal. Ces deniers nourrissent plus que jamais l’ambition d’étendre leur prise sur l’ensemble du Nord. Ils bénéficient à cet effet de l’appui de réseaux à l’intérieur et à l’extérieur du Mali…

 Stratégie de défense de la CMA

Au-delà, pour l’opinion malienne le doute n’est guère permis : la France a toujours été complaisante à l’égard de la Coordination des mouvements de l’Azawad. Un mouvement qui a pourtant des accointances avec les forces terroristes présentent dans le Nord. Ainsi, ils piétinent le cessez-le-feu, sans que ni la Minusma ni la France ne la rappelle à l’ordre.

A la veille de la prise de Ménaka, les forces de la Minusma et de Barkane auraient été avisées du mouvement des troupes de la CMA vers cette localité. Mais, elles sont restées de marbre.

De l’avis de nombreux Maliens, la tentative de désarmement de la plateforme s’inscrit dans la même logique de sabotage du processus de paix et de protection de la Coordination des mouvements armés de l’Azawad. Sinon pourquoi vouloir désarmer ce mouvement, alors que les rebelles de Kidal sont toujours en armes ? S’interrogent ces Maliens. Au-delà, le but visé par la France serait d’imposer l’existence de Kidal comme Etat… Un Etat sous le contrôle des rebelles de la CMA. Ce jeu trouble a été découvert à la suite d’évènements qui ont suivi la libération des régions du nord, en 2013.

Les maliens ne cachent pas leur colère et ne mâchent pas leurs mots.

Dans les colonnes des journaux et/ou à travers des manifestations, des Maliens dénoncent le jeu trouble de la France. La dernière manifestation en date : sit-in des jeunes devant l’ambassade de la France, le 3 août dernier. Ce jour-là, ils étaient une centaine à dénoncer ce qu’ils appellent « la partialité de la France » dans le conflit qui opposent l’Etat malien aux groupes armés. Sur les pancartes des manifestants, on pouvait lire « France = Mnla », « Kidal avec un autre drapeau différent de celui du Mali sous les yeux de la Minusma et de la force Serval devenu entre-temps force Barkhane ».

L'attitude du nouveau président Macron visitant ses troupes sans passer par Bamako n'a pas calmé la population.

Aujourd’hui, par complaisance, le pouvoir refuse d’accuser ouvertement Paris de soutenir la rébellion touarègue. Après cette décision unilatérale de la France de désarmer la plateforme, les Maliens espèrent que le pouvoir se réveillera (enfin) de son sommeil profond.

selon Sambou Diarra

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20 août 2017

Norma Villé ferme les dimanches ! Enfin !

Dura lex, sed lex ! même pour les grandes surfaces !

DSCF0506La loi est dure, mais c'est la loi. Depuis le 1er janvier 2017, la loi concernant l'ouverture des magasins le dimanche, en matière d'alimentation, est claire : les grandes surfaces de plus de 400 m2 ne peuvent ouvrir lors du repos dominical.

Mais les lois, apportées dans la vallée par la diligence, sont arrivées avec 7 mois et 17 jours de retard, ce qui fait que Norma Villé, qui répond à une surface de 800 m2, ne sera pas ouvert pour la première fois ce dimanche, 20 août. Au grand dam de ces braves retraités qui ne pourront plus faire leurs emplettes pour la semaine... Au grand dam de tous ceux qui ont oublié d'acheter une boîte d'allumettes en cours de semaine... Au grand dam de ces caissières qui ne supportent pas de langer leur bambin, ou de lui donner le biberon, le dimanche... Au grand dam surtout de ces actionnaires qui ne ne pourront plus faire d'affaires juteuses à Villé le dimanche matin avec une clientèle accourue de tout le Centre-Alsace !

A moins qu'il n'y ait eu d'autres interventions : syndicats ? commerçants locaux ? élus ? services préfectoraux ? En tous cas la petite affichette rapidement mise en place vendredi matin n'est pas très explicite. Et voilà en tous cas une affaire dont on risque de reparler.

DSCF0508

19 août 2017

Proxénétisme saisonnier

Vacances à n'importe quel prix !

prostitu_e

C’est un emploi saisonnier pas vraiment comme les autres. Trois hommes originaires de Seine-Saint-Denis et de l’Essonne ont été interpellés ce week-end à Nice, indique Nice-Matin. Déférés devant le parquet de Nice, les trois hommes sont soupçonnés d’avoir prostitué deux de leurs amies, dont une mineure de 16 ans, cet été, à Nice et à Cannes. Et ce, afin de financer leur séjour sur la Côte d’Azur.

Le procureur Jean-Michel Prêtre a requis leur placement en détention provisoire. Une information judiciaire a été ouverte pour “proxénétisme aggravé”. Le trio était connu de la justice pour des violences ou du trafic de stupéfiants.

L’argent que gagnaient les jeunes filles était immédiatement dépensé, sur la Côte d’Azur,  Âgés entre 20 et 30 ans les trois proxénètes sont également soupçonnés d’avoir violenté les jeunes femmes.

18 août 2017

Les fournitures d'armes à l'Afrique, un business français

Les guerres africaines, une opportunité !

armes

La France a signé en 2016 pour 1,166 milliard d’euros de contrats d’armement avec l’Afrique qui a représenté 22,4% des livraisons d’armement de la France dans le monde, d’après un site sud-africain, qui s’appuie sur un rapport du ministère français des Armées (2017).

Livraisons d’armements de la France à l’Afrique en 2016

L’Egypte se taille la part du lion avec 1,3 milliard d’importations, un montant qui s’explique par la livraison des deux porte-hélicoptères Mistral, initialement commandés par la Russie à l’Egypte pour un montant de 950 millions d’euros.

L’Egypte est suivie du Maroc (127 millions d’euros), de l’Algérie (107 millions d’euros), du Sénégal (30 millions d’euros), du Cameroun (16 millions d’euros), du Botswana (8,5 millions d’euros), de l’ Afrique du Sud (8,3 millions d’euros), du Mali (6 millions d’euros) du Gabon (6 millions d’euros), du Togo (3 millions d’euros) et de la Tunisie (1 million d’euros).

Commandes d’armement de l’Afrique à la France en 2016

Encore une fois, l’Égypte est à la tête du classement avec des commandes d’une hauteur de 623 millions d’euros en 2016.

L’Afrique du Nord a commandé quant à elle, des équipements d’une valeur de 170,4 millions d’euros, contre 111,8 millions d’euros en 2015, poursuit DefenceWeb.

Le Maroc a ainsi commandé des équipements d’une valeur de 89,9 millions d’euros, l’Algérie pour 63,7 millions d’euros et la Tunisie pour 16,7 millions d’euros, détaille le site.

L’Afrique subsaharienne n’est pas en reste puisqu’elle a commandé pour 379,9 millions d’euros d’équipements militaires à l’Hexagone. Une hausse importante en comparaison à 2015 où elle avait acheté pour 89,6 millions d’euros de matériel.

Le Botswana a été le plus grand client, révèle le rapport, puisqu’il a acheté pour 304,2 millions d’euros des systèmes de défense aérienne (missiles Mistral et VL-Mica).

Le Nigeria arrive en deuxième position (27,6 millions d’euros), suivi par l’Afrique du Sud (20,6 millions d’euros), le Cameroun (8 millions d’euros), l’Ouganda (5,2 millions d’euros), la Somalie (4 millions d’euros) et l’Éthiopie (3,6 millions d’euros).

Les armes qui intéressent les africains

Certains pays africains se distinguent par leur achats frénétiques de frégates, sous-marins, et autres hélicoptères de combats.

Les pays qui sont dans une logique de guerre, comme le Cameroun et le Nigéria qui luttent depuis quelques années contre le groupe armé Boko Haram, préfèrent pour leurs part les armes légères, les appareils d’aviation militaire et quelques drones de combat, révèle un rapport de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri) dans une étude faite sur la période 2011-2015.

La vente d’armes, un secteur florissant pour la France

Dans son ouvrage « Marchands d’armes, enquête sur un business français » (Editions Tallandier), le journaliste indépendant Romain Mielcarek, a enquêté sur le rôle de la France dans l’industrie de l’armement.

Avec 6% des ventes, la France est le quatrième marchand d’armes du monde. Et 3 % de ce business est réalisé en Afrique, quand 54 % se fait au Proche-Orient et au Moyen-Orient, indique le journaliste qui rappelle qu’avec près de 160 mille salariés, ce secteur est stratégique pour l’économie française.

Le journaliste revient sur les interventions de la France dans le monde et rappelle que les 4 mille militaires français sont actuellement déployés dans le Sahel, devenu l’un des terrains privilégiés de l’armée française pour y tester ses armes. Il souligne aussi le fait que naissent souvent des « liaisons dangereuses » avec « des pays peu recommandables ».

La France « vendeuse d’armes » trempe aussi dans de nombreux scandales, comme celui de l’Angolagate (vente d’armes à l’Angola pendant la guerre civile), qui a éclaté en 1999, rappelle l’auteur.

Des scandales qui entachent d’ailleurs régulièrement la réputation de l’Hexagone comme l’a récemment révélé la revue française “XXI” qui a consacré un dossier sur les “crimes” commis par la France en Afrique.

Le journaliste Patrick de Saint-Exupéry y accuse notamment Hubert Védrine, ex-ministre des Affaires étrangères de Lionel Jospin, secrétaire général de l’Elysée auprès du président François Mitterrand au moment du génocide au Rwanda en 1994.

Saint-Exupéry qui a mené une longue enquête, et récolté de nombreux témoignages, accuse Védrine d’avoir signé un ordre qui autorisait le réarmement des Hutus -responsables de la mort de près d’un million de Tutsi-, alors que le pays était soumis à un embargo de l’ONU sur les armes.

Des propos démentis « en bloc » par Védrine qui estime dans un communiqué que ces « allégations et accusations sont fondées sur des spéculations ».

Quoiqu’il en soit, le marché de l’armement ne connaîtra pas la crise dans les années à venir, estiment les observateurs, rappelant que de nombreux pays africains vivent actuellement sous la menace de nombreux groupes armés en tout genre, aussi bien Boko Haram au Lac Tchad, que les groupes armés qui ne cessent d’attaquer populations et forces de l’ordre en RD Congo, au Mali et dans les pays du Lac Tchad entre autres (Cameroun, Nigéria, Tchad, Niger).

(selon "Le Journal du Mali")

17 août 2017

Le pont du 15 août (5)

Semino Rossi & Los Paraguayos - Südamerika-Medley

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16 août 2017

Le pont du 15 août (4)

Vahine Tahiti - Vaiana

15 août 2017

Le pont du 15 août (3)

Lourdes procession sainte Bernadette

14 août 2017

Le pont du 15 août (2)

Bridge on the River Kwai Theme

13 août 2017

Le pont du 15 août (1)

Mad'moiselle Anne Marie - Roger Siffer - Follig song

12 août 2017

Prix éblouissants – 55 555 billets de bus à seulement 5 € avec OUIBUS !

Fantastique ! Vive Macron !

ouibus3On avait cru comprendre que le gouvernement voulait réduire de 5 € les APL (aides personnalisées au logement). Finalement, il n'en est rien, il ne s'agit que d'un malheureux couac de communication, qui avait même amené notre président à parler de "pipi de chat". Il n'y aurait eu qu'un malheureux mélange de dossiers traînant sur un bureau et mal rangés par un collaborateur.

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La réalité serait toute autre. Et pour la comprendre il faut revenir au grand projet de "bus Macron" au moment où notre président n'était encore que ministre des finances. Même de l'Elysée, il continue à suivre ce dossier. Alors ces compagnies sollicitées (Ouibus, Flixbus, et autres sous-traitants) devaient proposer des voyages "low coast" à 5 € ! Ainsi, quatre lignes expérimentaient déjà ce produit : Paris - Lyon, Marseille - Montpellier, Lille - Bruges et ... Strasbourg - Europa Park Rust (Pays de Bade, Allemagne).

Le malheur est que ce dossier mal rangé sur le bureau du président s'est mélangé à celui des APL (allocation personnalisée de logement). Et c'est ainsi que ce mélange explosif de projets se serait retrouvé sur le bureau du premier ministre Edouard Philippe qui aurait rédigé en toute sincérité une note de synthèse : "réduction généralisée des APL pour un montant de 5 €". Désolant, ce couac ! mais l'erreur ne serait-elle pas humaine ? Ce qui serait inhumain et diabolique, ce serait de persévérer dans l'erreur.

D'ailleurs pour réparer ce léger "couac", le président Macron se verrait très bien conduire lui-même un bus à 5 € de Strasbourg à Rust. Encore faudrait-il qu'il passe d'abord son permis de conduire "transports en commun". Il ne faudrait pas qu'on puisse lui reprocher de conduire sans permis, après qu'on lui a déjà reproché son accoutrement de pilote alors qu'il n'a jamais fait son service militaire.

ouibus1

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