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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
11 mai 2017

Pernelle Richardot lance les hostilités avec sa proposition de "majorité plurielle"

Une fois de plus, le PS 67 étale ses divisions internes sur la place publique

pernelleLes DNA font paraître un article sur les débats du PS 67, qui, depuis plus de 40 ans, est toujours à l'avant-garde des zizanies internes, c'est connu. Une fois de plus, dans cette fédération ingouvernable, la première secrétaire fédérale marche à contretemps, oubliant sur une question aussi importante que la ligne du parti de consulter les militants, opposant les élus à la base militante, ou les sections  rurales aux sections dites strasbourgeoises, oubliant de dire au passage combien de sections sont ou mortes, ou à l'agonie. Rien que dans la circonscription Sélestat-Erstein, que sont devenues les sections de Benfeld, Barr, Marckolsheim ou Villé ? La première secrétaire donnant le bon exemple, pourquoi me gênerai-je encore de publier ? Voici donc l'article paru ce mardi dans le site des DNA :

Les représentants de la Motion B au bureau fédéral du PS 67 Thomas Risser, Christelle Hamm, Liliane Tetsi, Jean Berton, ainsi que que la coordinatrice de la campagne de Benoît Hamon pour les quartiers Bourse-Esplanade- Krutenau, Alice Renault, de la motion B (A gauche pour gagner), ont réagi à la position de la première secrétaire du PS 67, dans la foulée de la victoire d’Emmanuel Macron à la présidentielle.

" Insultes aux militants "

Membres de l’aile gauche du PS, pro-Hamon, ils ont peu goûté la phrase de Pernelle Richardot disant que « les socialistes sont prêts à s’inscrire dans une majorité présidentielle. Il appartient au Président de la République de dire comment il gouvernera et constituera cette nouvelle majorité qui devra être plurielle. » Et assimilent ces propos à « une insulte aux militant-e-s qui, pendant des mois, ont mené la campagne de Benoît Hamon sur le terrain sans relâche, alors même que de nombreux-ses élu-e-s et responsables socialistes abandonnaient le candidat en rase campagne. »

Vote barrage et non d'adhésion

Et de prévenir : « Si nous voulons participer à une majorité gouvernementale, elle ne peut être que celle d’une alliance de la gauche, et en aucun cas, celle d’Emmanuel Macron. » Ils rappellent que « le vote Macron n’a pas été un vote d’adhésion pour la plupart des électeurs et électrices du second tour, mais bien un vote pour faire barrage au Front National qui représente un danger pour notre République. » Car, estiment-ils, « le programme de M. Macron, n’est pas celui que nous avons défendu. Il est celui que nous avons combattu durant des mois pendant cette campagne électorale, et pour nombre d’entre nous dès avant, notamment lors du combat contre la loi travail. »

Déclin du socialisme

Avant de conclure : « Que ce soit en Allemagne sous Schröder ou en Angleterre sous Blair, à chaque fois que les socialistes ont voulu s’inscrire dans une prétendue « troisième voie» et faire des concessions sur nos valeurs, cela a entraîné le déclin du socialisme, de la gauche, et de profonds reculs sociaux. Face à cette situation politique inédite sous la Vème République, le Parti Socialiste doit prendre ses responsabilités en continuant le combat pour obtenir une majorité de gauche aux législatives de juin et non vendre son âme pour obtenir quelques postes. »

 Fissuré de toutes parts, le PS, au local comme au national, ne fera pas l'économie d'un débat, dans les heures et les jours à venir, pour s'interroger sur la ligne à suivre pour les législatives de juin: dans une majorité avec En Marche ou dans l'opposition au mouvement d'Emmanuel Macron. Et à terme pour sa survie, sous une forme ou une autre.

Et voilà, dorénavant ce sont les quotidiens locaux qui font la ligne politique du PS 67, qui vont sauver ou condamner le parti. Devant cette situation, il me semble qu'il ne faut souhaiter qu'une chose dans l'immédiat, la démission de la secrétaire fédérale. Car pendant ce temps, le PS national prend une position différente selon Le Monde :

"Abandonnant nombre des propositions du candidat socialiste, Benoît Hamon, pendant la présidentielle (sortie du diesel, sortie du nucléaire…), il fixe aussi un certain nombre de lignes rouges par rapport au programme du président élu, Emmanuel Macron (refus de la réforme du code du travail par ordonnances, refus de la suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune hors patrimoine immobilier…).

Le premier secrétaire du PS doit présenter le texte cet après-midi aux candidats aux législatives réunis à La Mutualité, puis à la presse.

L'accent mis sur le droit des salariés

Selon plusieurs participants au bureau national, le texte initial a été amendé : il n’est plus question dans la version finale de la réforme de la taxe d’habitation, promise par M. Macron. L’accent a été plus clairement mis sur la défense des droits des salariés."

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Commentaires
E
Bravo JLB pour cet article !
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D
J'aimerais bien savoir pourquoi cet article n'a pas paru dans l'édition papier des DNA. Si quelqu'un a la réponse?
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